[0001] La présente invention se rapporte au domaine des éléments chauffants pouvant équiper
des appareils électroménagers et plus particulièrement à leur fabrication.
[0002] Les éléments chauffants visés par la présente invention sont communément appelés
éléments chauffants "blindés", leur structure présentant un tube métallique à l'intérieur
duquel est logé un fil résistant entouré de magnésie. La charge de ces éléments est
assez importante, puisqu'elle peut dépasser 30 W/cm
2. De tels éléments sont fréquents dans les appareils électroménagers de chauffage
de type bouilloire, fours électroménagers, grills,...
[0003] La présente invention vise en particulier les éléments chauffants dont le tube est
métallique. Bien que de nombreux procédés de fabrication existent pour la réalisation
de tels éléments, ils ont tous en commun la réalisation du tube métallique, le remplissage
dudit tube avec un fil résistant et de la magnésie, puis le passage dans un four de
recuit. Ils sont ensuite mis en forme avant les opérations de bouchage.
[0004] Un tel procédé peut ainsi se décomposer par les étapes suivantes :
- fabrication du tube,
- introduction de l'ensemble composé du fil résistant et des bornes de connexion, puis
remplissage de magnésie,
- compression de l'ensemble,
- recuit de l'ensemble pour enlever l'humidité de la magnésie,
- si nécessaire : mise à longueur exacte du tube et redressage,
- formage du tube selon l'appareil destinataire (forme arquée,...)
- étuvage dans un four (car la magnésie a repris de l'humidité), pendant 60 à 90 min,
- imprégnation de résine aux extrémités de la résistance,
- pose manuelle des perles céramiques de bouchage aux extrémités,
- polymérisation de la résine, pendant 90 min,
- opération de formage final à la presse.
Un des inconvénients majeurs d'un tel procédé est, entre autres, la longueur du cycle
de fabrication, notamment par les étapes thermiques et le refroidissement consécutif.
Par exemple, les résistances, après leur passage dans le four de recuit, présentent
une température élevée. Elles doivent donc être stockées dans une zone de refroidissement
avant les étapes suivantes.
[0005] Par ailleurs, la magnésie étant très hydrophile, tant qu'elle n'est pas déshydratée
puis isolée de l'environnement extérieur, des étapes de dessiccation sont nécessaires.
[0006] Par ailleurs, dans un tel procédé, la résine, introduite après la mise en forme de
la résistance, assure le scellement de la perle et l'étanchéité de la résistance.
Elle doit donc remplir tout l'espace entre la magnésie et la perle céramique, ce qui
se traduit, en pratique, par un nécessaire surdosage de résine qui vient déborder
lorsque la perle céramique est mise en place, afin d'assurer que la résine soit bien
en contact avec ladite perle. De tels débordements peuvent entraîner des rebus de
fabrication, voire des dysfonctionnements des éléments chauffants achevés.
[0007] La présente invention vise à réduire le temps nécessaire à la fabrication des éléments
chauffants tels que précédemment décrits. Cette réduction du temps de fabrication
entraîne une réduction des coûts de production.
[0008] Une simplification des étapes et surtout de leur nombre doit pouvoir diminuer les
manutentions des éléments et le travail en temps masqué qui nécessite de la place
et génère des encours importants.
[0009] La présente invention est atteinte à l'aide d'un procédé de fabrication d'élément
chauffant à partir d'un tube droit métallique, ledit procédé comprenant les étapes
de mise en place d'un ensemble composé d'un fil résistant et de deux bornes de connexion
à l'intérieur dudit tube, les deux bornes débouchant à chaque extrémité dudit tube,
ce dernier étant rempli de magnésie, ces étapes étant suivies d'une opération de compactage
suivie d'un recuit à haute température dans un four, caractérisé en ce que, à la suite
de cette étape de recuit, pendant la phase de refroidissement du tube, est réalisée
une étape de bouchage d'au moins l'une des extrémités du tube à l'aide d'une résine
en contact avec la magnésie, ladite résine étant polymérisée par la suite, et ceci
préalablement à toute mise en forme dudit tube, la polymérisation de la résine étant
incomplète et laissant temporairement la résine dans une étape intermédiaire de gel.
[0010] En réalisant, immédiatement après la phase de recuit des tubes, le bouchage des éléments
par une résine appropriée, la magnésie, après cette étape de dessiccation, est isolée
de l'environnement extérieur et ne peut reprendre d'humidité au cours de son refroidissement.
Aucun autre cycle thermique visant à éliminer la reprise d'humidité par la magnésie
n'est alors nécessaire, ce qui diminue grandement au final le temps de fabrication
des éléments chauffants.
[0011] Par ailleurs, en bouchant assez tôt dans le procédé de fabrication, et ce définitivement,
les extrémités des tubes, on évite toute perte de magnésie, qui, en plus d'engendrer
des pertes inutiles de matière, salissent les différentes chaînes de fabrication sur
lesquelles transitent des tubes durant leur transformation.
[0012] De plus, en laissant la résine dans un état intermédiaire entre la phase liquide
ou semi-liquide et la phase solide après polymérisation complète, on permet la mise
en forme des éléments chauffants selon la configuration souhaitée sans risque de casser
la résine polymérisée.
[0013] Cet état de gel pendant un temps suffisamment long après leur sortie du four n'est
pas un état naturel des résines. La plupart d'entre elles, en effet, polymérisent
rapidement et une mise en forme ultérieure de la résistance, que ce soit un formage,
un étirage ou un calibrage a pour résultat la casse de l'extrémité de ladite résistance.
Il peut donc paraître rédhibitoire de vouloir boucher les éléments chauffants avec
une résine avant toute mise en forme pour des raisons évidentes de casse au niveau
de ladite résine dès qu'une étape de mise en forme : cintrage, étirage, formage en
U,... est mise en oeuvre.
[0014] Pourtant, après de nombreux essais en laboratoire, il s'est avéré possible de sélectionner,
essentiellement par expérience, une résine qui, portée à une certaine température
pendant un certain temps, présente un état de gel, permettant de cumuler, à la fois
ses propriétés de bouchage du tube, puisque la résine ne flue pas hors du tube, tout
en gardant temporairement une certaine souplesse lui permettant de suivre les contraintes
mécaniques lors des différentes mises en forme des tubes.
[0015] Certes, la polymérisation étant initiée, elle va irrémédiablement se poursuivre,
mais en choisissant correctement, non seulement la résine, mais également les paramètres
de polymérisation, il est possible d'obtenir rapidement un état de gel perdurant au
moins pendant les étapes ultérieures de transformation du tube en élément chauffant
prêt à être monté sur un sous-ensemble de chauffe.
[0016] Un autre avantage dans le déroulement de ce procédé par rapport à l'art antérieur
réside dans le fait que la résine déposée ne sert plus à assurer, à la fois le bouchage
et le scellement de la perle d'extrémité mais est uniquement utilisée pour sa fonction
d'imprégnation et de bouchage de la magnésie. Dès lors, un dépôt volumétrique de résine
est tout à fait envisageable, ce qui rend l'opération de dépôt de résine et de polymérisation
facilement automatisable.
[0017] Selon l'invention, la résine utilisée est une résine de type méthylphénylsiloxane,
qui présente, outre de bonnes propriétés d'étanchéité, une mise en oeuvre assez simple,
la courbe de durcissement pouvant être ajustée par un catalyseur. Par ailleurs, elle
peut polymériser en couches épaisses sans formation de bulles durant la polymérisation.
[0018] Selon une mise en oeuvre préférée de l'invention, la température de polymérisation
est comprise entre 160 et 220°C.
[0019] Préférentiellement, le temps de polymérisation est compris entre 5 et 15 min.
[0020] Par ailleurs, la présente invention se caractérise également en ce que le procédé
de fabrication comporte, ultérieurement au bouchage d'au moins l'une des extrémités
du tube, une étape d'obturation de ladite extrémité par un manchon silicone souple
auto-serrant sur la borne liée au fil résistant, ladite extrémité du tube étant ensuite
rétreinte sur le manchon souple afin d'assurer l'étanchéité aux projections de ladite
obturation.
[0021] Cette étape d'étanchéité est nécessaire pour le fonctionnement optimum des éléments
chauffants et présente l'avantage d'un maintien purement mécanique du manchon dans
le tube. Sa mise en oeuvre automatisée est ainsi plus facile. Une solution pouvant
être automatisée relativement facilement est d'autant plus intéressante que la phase
de bouchage de la magnésie peut l'être aussi, tel que précédemment décrit.
[0022] La différence principale avec les procédés de l'art antérieur est donc de boucher,
par le dépôt d'une résine, les résistances droites sorties du four de recuit, et ce,
avant leur mise en forme. En gardant la résine à l'état "semi polymérisée", on permet
la transformation de la résistance sans détérioration du bouchage. En complément,
la dépose d'un manchon, bloqué par rétreint du tube sur ledit manchon, permet l'automatisation
de l'ensemble des étapes du procédé avec une excellente maîtrise des différentes étapes
et donc de la qualité finale des produits.
[0023] La présente invention vise également un élément chauffant comportant un tube métallique
à l'intérieur duquel est logé un ensemble composé d'un fil résistant, entouré de magnésie,
et de deux bornes de connexion débouchant à chaque extrémité de l'élément, le tube
étant bouché, au moins à l'une de ses extrémités, par une résine d'étanchéité polymérisée,
en contact avec la magnésie, caractérisé en ce qu'il comporte, à ladite extrémité,
un manchon silicone souple d'obturation, enfilé sur les bornes, ladite extrémité du
tube étant rétreinte mécaniquement sur ledit manchon.
[0024] La combinaison de la résine de bouchage et du manchon souple d'obturation tenu mécaniquement
par le tube garantit l'étanchéité et le passage normatif des éléments chauffants ainsi
constitués, tout en présentant une longévité et une solidité importantes.
[0025] Avantageusement, le manchon silicone souple est auto-serrant sur la borne de connexion,
ce qui simplifie le mode opératoire de fabrication en facilitant l'automatisation
de sa dépose, tout en fiabilisant le produit final en garantissant l'étanchéité au
niveau de la liaison entre la borne et le manchon souple.
[0026] Avantageusement, un espace est ménagé entre le manchon et la résine. Cette zone exempte
de matière entre le manchon et la résine permet de pallier aux écarts dimensionnels
liés notamment aux tolérances des différents composants ainsi qu'aux traitements mécaniques
de laminage et de redressage des éléments chauffants, soit durant leur cycle de fabrication,
soit ultérieurement, lors de leur utilisation. Cet espace est variable entre 0 et
2 mm et sera préférentiellement d'au moins 1 mm.
[0027] Un autre aspect de la présente invention vise également un élément chauffant comportant
un tube en inox à l'intérieur duquel est logé un ensemble composé d'un fil résistant,
entouré de magnésie, et de deux bornes de connexion débouchant aux deux extrémités
du tube, au moins l'une des extrémités dudit tube étant obturée, vis-à-vis de l'extérieur,
par un manchon silicone, caractérisé en ce qu'il comporte une seule résine de bouchage
et d'imprégnation de la magnésie, ladite résine étant de type méthylphénylsiloxane.
[0028] L'imprégnation et le bouchage de la magnésie par une seule résine permet de réduire
les coûts de fabrication tout en garantissant une qualité accrue de bouchage en évitant
plusieurs composants.
[0029] D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront et ressortiront
plus en détail à la lecture de la description suivante, détaillant un exemple non
limitatif de procédé de fabrication d'élément chauffant selon la présente invention,
en référence à la figure 1 annexée présentant, en coupe, un élément chauffant achevé,
prêt à être monté dans un sous-ensemble chauffant.
[0030] Ainsi, un exemple de procédé de fabrication d'élément chauffant 1 selon la présente
invention peut être décrit par les étapes suivantes :
① fabrication du tube inox 2, droit, coupé à longueur,
② introduction de l'ensemble composé du fil résistant 4 et des bornes 6, soudées au
fil 4, puis remplissage du tube de magnésie 8,
③ recuit de l'ensemble dans un four à passage atteignant 1000°C afin de déshydrater
la magnésie. Le temps de cycle comprenant la préchauffe, le recuit et un refroidissement
contrôlé des pièces est de l'ordre d'une heure.
④ à la sortie du four, dépôt des tubes sur un support vertical où les extrémités des
tubes sont maintenues à 180°C pour leur bouchage par une résine. Cette opération,
réalisée pour chaque extrémité, comprend :
- l'étape de dépose calibrée de résine 10 à l'aide d'un pistolet volumétrique délivrant
0,05 g ± 10% de produit. La quantité de produit est déterminée pour que la résine
imprègne la magnésie 8 sur une distance d, tout en présentant un surplus de résine
14 entre la magnésie 8 et l'extrémité du tube 2 qui agit tel un bouchon. Toutefois,
ce surplus n'atteint pas l'extrémité du tube. La zone d'imprégnation 12 est, dans
le cas de figure présenté, voisine de 10 mm.
- l'étape de polymérisation partielle de la résine à une température de 180 °C pendant
10 min. La résine se présente alors sous la forme d'un gel avec une croûte superficielle
11. Cette première phase de transformation de la résine est suffisante pour garantir
le bouchage des tubes.
⑤ évacuation des tubes sur un support et refroidissement jusqu'à sensiblement la température
ambiante. Ils sont alors prêts à recevoir, après éventuellement une phase d'étirage,
des manchons silicone sur une machine automatisée.
⑥ pose des manchons silicone 20 qui sont de petits tubes souples venant en coulissement
serré sur les bornes rigides 6.
⑦ sertissage de l'extrémité du tube à l'aide d'un outil conique venant pincer l'extrémité
18 du tube 2 pour la rabattre sur le manchon souple afin de l'immobiliser.
Par ailleurs, la souplesse du silicone permet une grande latitude de serrage, ledit
manchon se déformant plus ou moins selon la contrainte mécanique générée. La machine
de sertissage automatique permet de positionner précisément le manchon 20 par rapport
à l'extrémité 18 du tube 2 permettant de laisser, entre la résine 10 et le manchon
20, un espace 16 qui évitera d'éventuelles interactions entre la résine et le manchon
lors des opérations suivantes de formage.
Il est à noter que le sertissage sur le manchon souple permet également d'assurer
une étanchéité aux projections (de poussières, de fluides,..) de la partie terminale
de l'élément chauffant ainsi constitué.
⑧ après un éventuel redressage des éléments chauffants afin de les rendre rectiligne,
les éléments sont mis en forme ou arqués. Par l'expression "élément arqué", on entend
tout élément présentant au moins un rayon de formage, par opposition aux éléments
linéaires. Il peut donc s'agir d'élément de forme simple en U, présentant un seul
rayon de formage, ou plus complexe, en double U, en spirales, en torsades,...
Durant toutes les étapes de mise en forme du matériau où le tube métallique est sollicité
mécaniquement, que ce soit par étirage, redressage ou formage, la résine, toujours
sous forme de gel, peut suivre les mouvements imposés au tube sans désagrégation de
sa structure.
⑨ après contrôle électrique, les éléments chauffants sont soudés sur les sous-ensemble
chauffants qui leur sont destinés, et testés.
[0031] Globalement, le procédé dure environ une heure en comparaison avec plus de 6 heures
selon l'art antérieur.
[0032] Il est à noter que l'étape de mise en place du fil résistant et des bornes peut présenter
des variantes, les deux bornes pouvant ou non être déjà soudées sur le fil avant l'introduction
dans le tube. La présente invention couvre également les cas où le fil résistant est
introduit dans le tube et où au moins l'une des bornes est soudée après cette opération.
[0033] Le temps de polymérisation, très court par rapport à des procédés plus classiques,
est dû à la transformation incomplète de la résine. Cette transformation est achevée,
soit au cours du temps (environ un an) si l'élément chauffant n'est pas utilisé, soit
très rapidement (quelques dizaines de minutes) dès que l'élément chauffant est une
première fois utilisé, puisque il est alors porté à haute température.
[0034] Ainsi, en disposant la résine dès la sortie du four de recuit, et en ne polymérisant
que partiellement ladite résine, on permet de simplifier notablement les étapes du
procédé de fabrication d'éléments chauffants en inox, d'où un gain de temps qui se
traduit immédiatement par une baisse importante des coûts et des encours.
[0035] Par ailleurs, en proposant des étapes pouvant être automatisées, on diminue également
les coûts de manutention tout en améliorant la qualité des éléments chauffants réalisés.
[0036] La présente invention n'est pas limitée aux tubes en inox, mais concerne également
tous les tubes métalliques.
1. Procédé de fabrication d'élément chauffant (1) à partir d'un tube droit métallique
(2), ledit procédé comprenant les étapes de mise en place d'un ensemble composé d'un
fil résistant (4) et de deux bornes de connexion (6) à l'intérieur dudit tube (2),
les deux bornes (6) débouchant à chaque extrémité dudit tube (2), ce dernier étant
rempli de magnésie (8), ces étapes étant suivies d'une opération de compactage suivie
d'un recuit à haute température dans un four, caractérisé en ce que, à la suite de cette étape de recuit, pendant la phase de refroidissement du tube,
est réalisée une étape de bouchage d'au moins l'une des extrémités (18) du tube à
l'aide d'une résine (10) en contact avec la magnésie (8), ladite résine (10) étant
polymérisée par la suite, et ceci préalablement à toute mise en forme dudit tube (2),
la polymérisation de la résine (10) étant incomplète et laissant temporairement la
résine (10) dans une étape intermédiaire de gel.
2. Procédé de fabrication d'élément chauffant (1) selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la résine (10) utilisée est une résine de type méthylphénylsiloxane.
3. Procédé de fabrication d'élément chauffant (1) selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la température de polymérisation de la résine (10) est comprise entre 160 et 220°C.
4. Procédé de fabrication d'élément chauffant (1) selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le temps de polymérisation de la résine (10) est compris entre 5 et 15 min.
5. Procédé de fabrication d'élément chauffant (1) selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il comporte, ultérieurement au bouchage d'au moins l'une des extrémités (18) du tube
(2), une étape d'obturation de ladite extrémité (18) par un manchon silicone souple
(20) auto-serrant sur la borne (6) liée au fil résistant (4), ladite extrémité (18)
du tube (2) étant ensuite rétreinte sur le manchon souple (20) afin d'assurer l'étanchéité
aux projections de ladite obturation.
6. Elément chauffant (1) pour appareil électroménager, caractérisé en ce qu'il est élaboré à l'aide d'un procédé de fabrication selon l'une des revendications
1 à 5.
7. Elément chauffant (1) comportant un tube métallique (2) à l'intérieur duquel est logé
un ensemble composé d'un fil résistant (4), entouré de magnésie (8), et de deux bornes
de connexion (6) débouchant à chaque extrémité (18) de l'élément (1), le tube (2)
étant bouché, au moins à l'une de ses extrémités (18), par une résine d'étanchéité
(10) polymérisée, en contact avec la magnésie (8), caractérisé en ce qu'il comporte, à ladite extrémité (18), un manchon silicone souple (20) d'obturation,
enfilé sur les bornes (6), ladite extrémité (18) du tube (2) étant rétreinte mécaniquement
sur ledit manchon (20), et en ce qu'un espace est ménagé entre le manchon (20) et la résine (10).
8. Elément chauffant (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le manchon silicone souple (20) est auto-serrant sur la borne de connexion (6).
9. Elément chauffant (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'espace entre le manchon (20) et la résine (10) est d'au moins 1 mm.
10. Elément chauffant (1) comportant un tube (2) en inox à l'intérieur duquel est logé
un ensemble composé d'un fil résistant (4), entouré de magnésie (8), et de deux bornes
de connexion (6) débouchant aux deux extrémités (18) du tube (2), au moins l'une des
extrémités (18) dudit tube (2) étant obturée, vis-à-vis de l'extérieur, par un manchon
silicone (20), caractérisé en ce qu'il comporte une seule résine (10) de bouchage et d'imprégnation de la magnésie (8),
ladite résine (10) étant de type méthylphénylsiloxane.