[0001] La présente invention a trait à un système de mobilier de bureau pour l'aménagement
et l'agencement d'au moins un poste de travail, modulable selon la configuration du
local, le nombre de postes à y installer et leurs équipements et fonctions respectifs.
[0002] L'emploi de systèmes modulaires, permettant d'adapter les configurations de la manière
la plus souple et la plus rapide possible en fonction de nombreux critères, s'est
répandu au cours des dernières années notamment en réponse à des problèmes récurrents
auxquels le domaine du mobilier professionnel a dû faire face.
[0003] Au premier chef, le coût des surfaces locatives pour les bureaux, qui impose une
rationalisation et une optimisation de l'espace de travail. Dans cette optique, on
peut par exemple être conduit à faire cohabiter des métiers différents, nécessitant
des structures de travail variées répondant à des fonctions spécifiques. Cette cohabitation
peut d'ailleurs concerner un même poste de travail, dans le cadre de plus en plus
souvent rencontré d'utilisateurs nomades, qui reviennent seulement périodiquement
à leur base.
[0004] La tendance étant à l'aménagement de grandes surfaces sous forme d'espaces de travail
tels que des bureaux paysagers collectifs, il demeure important que la gestion de
ce type d'espaces puisse être faite de la manière la plus judicieuse possible, c'est-à-dire
en procurant un grand nombre de solutions possibles, sans compliquer la conception
et le montage des équipements destinés à occuper ces espaces.
[0005] Dans de nombreuses solutions actuelles, la nécessité de prévoir à l'avance, et de
gérer ensuite les composants de base entrant dans les configurations à réaliser soulève
de multiples problèmes. Le grand nombre de solutions d'assemblage, reflétant la variété
des formes et des combinaisons possibles avec un nombre réduit d'éléments de base
aboutit paradoxalement dans la plupart de l'offre existante à un manque de souplesse,
car il devient parfois lourd de modifier une configuration après la conception initiale.
[0006] Les postes de travail, même les plus simples, sont en effet constitués de composants
élémentaires de base traditionnels tels que des piétements supports, plans de travail,
panneaux de séparation, etc... qu'il faut dans certains cas démonter intégralement
pour les réorganiser en vue d'aboutir à une configuration différente.
[0007] Dans des cas plus élaborés, afin de limiter les travaux de remontage /démontage,
les composants précités sont organisés en sous-ensembles, par postulat indémontables,
et que l'on organise selon les besoins du site. C'est par exemple le cas du système
de mobilier modulable décrit dans le document PCT WO98/16135, pour lequel la table
de travail et ses piétements constituent une unité fonctionnelle, les panneaux de
séparation entre postes de travail constituent également une unité fonctionnelle,
car ils sont associés à une structure support reposant sur le sol, etc...
[0008] Dans ce cas, il est certes possible de procéder à des réagencements rapides et modulables
des différents éléments participant au mobilier, sans travail de démontage particulier.
[0009] L'indépendance des unités fonctionnelles précitées peut cependant également constituer
un inconvénient, lorsque la rationalisation des espaces de travail sur un site doit
être poussée à son extrême. En effet, le système décrit dans le brevet WO98/16135
est constitué d'unités totalement indépendantes les unes des autres, qui ne favorisent
par conséquent guère l'établissement d'une configuration durable lorsque plusieurs
bureaux sont associés. Chaque unité bénéficie d'une liberté pratiquement totale par
rapport aux autres, et peut donc être déplacée, plus ou moins volontairement, par
les utilisateurs des espaces de travail puisqu'aucun moyen n'est prévu pour les en
empêcher. Il est dès lors difficile de planifier une gestion optimisée de l'espace
sur une grande surface.
[0010] Ce système privilégie en outre le positionnement des mobiliers de rangement dans
l'espace occupé par l'utilisateur du poste de travail, ce qui peut rapidement conduire
à une suroccupation du volume nuisible en terme de gestion de l'espace, autant pour
des raisons purement fonctionnelles de rangement que pour le bien-être de l'occupant
dudit espace.
[0011] L'invention vise à résoudre les problèmes précités, en proposant une solution qui
permet de répondre très souplement et très rapidement à toute nécessité de modifications
de l'espace de travail mono ou multi-utilisateur, tout en garantissant une pérennité
forte de la configuration dessinée, et en imposant une rigidité minimale au découpage
de l'espace, compatible avec la rationalisation de sa gestion fonctionnelle d'une
part, et avec le confort d'utilisation des occupants d'autre part.
[0012] Pour remplir ces objectifs, le système de mobilier de bureau selon l'invention est
essentiellement caractérisé en ce qu'il est basé sur une unité mobilière élémentaire
constituée d'un plan de travail horizontal fixé d'un côté à un panneau vertical reposant
sur le sol et supporté de l'autre côté par au moins un pied, ledit panneau vertical
étant muni sur des deux faces de jeux d'orifices permettant la fixation d'accessoires
de bureautique et d'étagères et, du côté opposé au plan de travail, la fixation d'organes
d'appui ou de solidarisation à une paroi parallèle au panneau, la longueur desdits
organes déterminant un volume situé entre le panneau vertical et ladite paroi pour
loger des éléments et/ou des accessoires prévus pour équiper ledit volume.
[0013] L'unité de base du poste de travail, selon le concept défini par l'invention, est
donc constitué d'un "squelette" structurel nécessaire à tous les postes de travail,
constitué en objet "insécable", c'est-à-dire matérialisant le plus petit dénominateur
commun à toutes les configurations basées sur le concept de l'invention.
[0014] Cette unité peut cependant prendre des formes diverses, selon les dimensions données
à son élément horizontal, le plan de travail, et à son élément vertical, le panneau,
etc...
[0015] Les différentes déclinaisons dimensionnelles des plans/panneaux, associées à des
positionnements relatifs également modifiables, permettent d'aboutir à un grand nombre
de configurations basiques possibles, au surplus combinables entre eux d'une manière
extrêmement souple.
[0016] Il est également à noter que l'invention prévoit dans toutes ses configurations la
possibilité d'organiser un volume de rangement qui n'empiète pas sur l'espace occupé
par l'utilisateur.
[0017] Ce volume est lui aussi configurable de manière très souple, selon les besoins de
l'utilisateur et/ou selon la disposition de l'espace, voire la surface disponible.
Comme cela sera montré plus en détail dans la suite, ce volume de rangement peut au
besoin être transformé en un espace additionnel de travail, par exemple partageable
entre deux espaces de travail individuels contigus.
[0018] De préférence, le plan de travail comporte en réalité deux pieds situés sous le chant
dudit plan distal du panneau vertical. Bien que ce choix ne résulte pas d'une nécessité
fonctionnelle, il améliore la stabilité de l'ensemble.
[0019] En vue d'optimiser l'aptitude de l'unité mobilière élémentaire à être combinée ou
recombinée selon les possibilités surfaciques du site, le panneau vertical peut être
équipé de roulettes facilitant son déplacement.
[0020] De préférence, lesdites roulettes sont alors au nombre de deux, d'axe de rotation
intégré au panneau vertical, parallèlement à son chant inférieur et à une distance
de celui-ci inférieure à leur rayon.
[0021] Cette dernière caractéristique, outre qu'elle confère à l'ensemble un meilleur aspect
esthétique dont il faut souligner encore qu'il participe à l'objectif général d'efficacité
en améliorant le confort et le bien-être de l'utilisateur, permet également d'empiéter
le moins possible sur les surfaces au sol situées de part et d'autre de la cloison,
les laissant disponibles pour recevoir notamment des éléments de rangement.
[0022] Selon une possibilité, les jeux d'orifices sont disposés suivant des lignes verticales
disposées parallèlement sur la surface du panneau, au moins à proximité des chants
latéraux et au centre. Il est donc parfaitement possible, d'une manière connue en
soi, de sélectionner dans les deux dimensions l'emplacement de l'installation des
accessoires au gré des besoins de l'utilisateur.
[0023] Ces orifices ne servent cependant pas qu'à la fixation d'accessoires, mais également
à l'installation de traverses ou de butées délimitant notamment le volume de rangement.
Ces dernières peuvent cohabiter, sur la face opposée à celle à laquelle la table est
solidarisée, avec des accessoires semblables ou distincts de ceux qui sont utilisés
dans l'espace de travail. Elles peuvent également être utilisées comme guide, support
ou butée pour des éléments de rangement.
[0024] Selon une configuration possible, jugée particulièrement adaptée aux divers modes
de fonctionnement de l'unité mobilière de l'invention, les orifices constituent également
des lignes horizontales, les lignes verticales comportant, au niveau de la zone de
fixation du plan de travail, un groupe d'orifices espacés selon un pas réduit en vue
de ladite fixation.
[0025] Cette possibilité contribue à améliorer les capacités d'adaptation du système, dans
la zone de fixation du plan horizontal.
[0026] De préférence, celui-ci est fixé au panneau vertical au moyen d'équerres solidarisées
audit panneau au niveau du groupe d'orifices rapprochés.
[0027] Ce mode de fixation est lui-même modulable, selon que le plan de travail est accolé
au panneau vertical ou, en variante possible, selon que ledit plan est fixé à la branche
horizontale des équerres en laissant subsister un espacement, alors recouvert d'une
goulotte.
[0028] Cette goulotte peut d'ailleurs comporter des orifices de passage des câbles électriques,
qu'elle peut contribuer aussi à guider horizontalement, selon le trajet reliant les
appareils tributaires de l'énergie électrique et les points d'accès à celle-ci.
[0029] Selon un autre mode de fixation possible, des crémaillères sont cette fois fixées
au panneau vertical au niveau des groupes d'orifices rapprochés, sur lesquelles sont
à leur tour accrochées lesdites équerres. Cette solution est utilisée lorsque les
pieds du plan de travail sont réglables en hauteur.
[0030] Le débattement vertical résultant du réglage des pieds en hauteur doit de fait être
pris en compte à la jonction plan de travail / panneau vertical, d'où l'utilisation
de ces crémaillères, dont les orifices ou encoches très rapprochés permettent une
adaptation discrète d'une grande souplesse.
[0031] Selon une utilisation possible, en mono poste, l'unité mobilière élémentaire est
simplement munie de butées, par exemple de type arceaux, lui permettant d'être disposée
contre une paroi existante du local en maintenant un espace de rangement. Le volume
de rangement se trouve alors constitué entre l'unique panneau vertical et ladite paroi.
[0032] Selon une variante au système monoposte, l'unité mobilière élémentaire est fixée
à un second panneau vertical au moyen de traverses reliant les deux panneaux.
[0033] Selon une autre variante encore, qui illustre en fait l'une des possibilités qui
reflète le mieux le potentiel de l'invention, les unités mobilières élémentaires sont
regroupées par deux, des traverses solidarisant les deux panneaux verticaux. Chacune
des unités élémentaires pourra alors être construite sur un modèle différent, l'ensemble
que constitue un groupe de deux de ces unités pouvant lui-même être décliné suivant
plusieurs variantes. Il s'agit alors d'une configuration multiposte.
[0034] Outre ces multiples possibilités configurationnelles, et selon un aspect avantageux
du système de l'invention, la zone commune localisée entre les panneaux verticaux
peut elle-même être configurée de manière très variable, selon le dimensionnement
et la localisation des traverses ou butées, et surtout selon les éléments mobiliers
et/ou accessoires que l'on y place.
[0035] Selon une possibilité, les traverses ou les butées, outre leur fonction principale
de solidarisation des deux panneaux verticaux, peuvent également être utilisées comme
support d'au moins une étagère.
[0036] La ou les étagères peuvent à leur tour être installées à l'une et/ou l'autre des
extrémités du couloir constitué entre les deux panneaux, voire sur toute sa longueur,
selon qu'elles sont communes, propres à l'un des utilisateurs ou aux deux. Plusieurs
étagères peuvent également être disposées à des hauteurs différentes. Ces multiples
possibilités sont exploitables au gré des utilisateurs.
[0037] Outre des étagères, le volume déterminé par les traverses ou les butées peut être
occupé par au moins un caisson de rangement.
[0038] Une fois encore, les possibilités de disposition du ou des caissons sont multiples
: selon une possibilité, le ou les caissons peuvent reposer sur le sol, à proximité
d'un angle inférieur du panneau vertical pour des raisons d'accessibilité, à un endroit
qui est par conséquent dépourvu de traverse ou de butée.
[0039] De préférence, au moins un caisson de rangement peut être prévu déplaçable, afin
de permettre son extraction pour faciliter encore les opérations de rangement et/ou
de recherche. Dans ce cas, ledit caisson peut être muni de roulettes équipant sa base.
[0040] Selon une autre utilisation possible, le volume situé entre les panneaux verticaux
peut comporter un plan de travail fixé aux panneaux. Cette table additionnelle, par
exemple entourée par des panneaux de hauteur telle qu'elle préserve une certaine intimité,
peut servir de zone partagée entre les deux postes de travail, pour de multiples utilisations.
Ainsi, cet espace peut être équipé de moyens informatiques partageables, tels qu'un
poste d'accès à Internet, une imprimante, etc... Il peut également être utilisé comme
poste de réception dévolu à l'accueil de personnes étrangères au service, qui sont
tenues à l'écart du bureau de travail proprement dit. Une certaine confidentialité
est ainsi préservée, autant dans la zone d'accueil que pour les dossiers éventuellement
ouverts sur les postes de travail.
[0041] Enfin, cet espace peut servir de zone neutre, de lieu de rencontre des deux personnes
occupant la configuration à deux bureaux, par exemple si elles travaillent en équipe
et doivent partager des informations / résultats.
[0042] Les panneaux verticaux, selon la fonction qui leur est dévolue dans l'environnement
mono ou multiposte permis par le concept de l'invention, peuvent eux-mêmes prendre
différentes hauteurs, comme cela a été évoqué précédemment. Plus particulièrement,
il a été prévu au moins trois hauteurs distinctes :
- une première hauteur voisine de celle du plan de travail ;
- une seconde hauteur telle qu'un utilisateur assis à son plan de travail est masqué
; et
- une troisième hauteur masquant une personne debout devant le plan de travail.
[0043] Cette caractéristique permet de moduler le découpage des lieux de travail, selon
la fonction des occupants, le mode de fonctionnement des postes, etc...
[0044] De préférence, ces panneaux verticaux de l'unité mobilière élémentaire peuvent être
munis d'une lumière au voisinage de la zone de fixation du plan de travail pour le
passage des câbles électriques.
[0045] Dans la plupart des cas, les étagères ou caissons de rangement laissent subsister
un volume vide situé au milieu de l'espace de rangement, même lorsqu'ils équipent
simultanément ses deux extrémités. Ce volume est mis à profit pour faire passer les
câbles, qui peuvent provenir d'une source située au niveau des plinthes, dans le sol
ou dans le plafond.
[0046] Dans ces deux derniers cas, et en particulier lorsqu'ils sont issus du plafond, les
câbles peuvent être véhiculés par une colonne jusqu'à la hauteur de la lumière pratiquée
dans le panneau vertical. Selon le cas, cette colonne peut être articulée pour faciliter
le positionnement relatif de ses extrémités, ou fixée à une étagère supérieure, etc...
[0047] Cette possibilité ouvre largement la perspective d'une alimentation par le plafond,
permettant de s'affranchir des contraintes liées aux alimentations par le sol (puits
à des endroits fixes, obstacle au positionnement du mobilier, ...).
[0048] En résumé, l'emploi d'une unité mobilière élémentaire telle que celle qui est prônée
dans le cadre de l'invention permet de réaliser un compromis acceptable entre la souplesse
de configuration et de reconfiguration des locaux de travail et une certaine rigidité
garantissant le maintien de la configuration telle qu'envisagée initialement, tout
en mettant en oeuvre des facilités de rangement qui servent à ne pas surcharger inutilement
l'espace de travail pour le confort de l'utilisateur.
[0049] L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures pour
lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une unité mobilière élémentaire selon l'invention
;
- la figure 2 montre, en perspective, un panneau vertical isolé ;
- la figure 3 représente, en perspective, l'association de deux unités élémentaires
selon l'invention, avec un espace intermédiaire pour le rangement ;
- la figure 4 est une vue de côté de la configuration de la figure 3, figurant les traverses
supports ;
- la figure 5 est une vue en perspective d'une variante dans laquelle l'espace intermédiaire
est équipé d'un table de travail ;
- la figure 6 est une vue de dessus d'une variante de la configuration de la figure
5 avec un décalage des postes ;
- la figure 7 est une vue en perspective d'une configuration dans laquelle l'unité élémentaire
de l'invention est représentée solidarisée à un second panneau ; et
- la figure 8 montre, toujours en perspective, une variante de montage possible de l'invention.
[0050] En référence à la figure 1, l'unité élémentaire qui est à la base du concept de l'invention
se compose en premier lieu d'un plan de travail (1) fixé à un panneau vertical (2).
La fixation se fait classiquement au moyen d'équerres (non représentées). Dans le
cas où la hauteur du plan de travail est réglable, lesdites équerres sont fixées au
panneau (2) via des crémaillères solidarisées à ce dernier.
[0051] Le chant inférieur du panneau vertical (2) est muni de roulettes (3) partiellement
noyées dans le corps du panneau (2).
[0052] A l'opposé de son chant proximal du panneau vertical (2), le plan de travail ou table
(1) est doté de deux pieds (4), qui peuvent être réglables en hauteur. Dans un souci
d'optimisation de l'espace de travail, lesdits pieds (4), représentés inclinés, demeurent
cependant dans le volume situé sous le plan de travail (1) proprement dit.
[0053] Le panneau vertical (2) comprend un jeu d'orifices traversants (5) prévus pour la
fixation de tous les éléments reliés au panneau (2). Ainsi, les équerres d'accrochage
du plateau (1) sont fixées à un groupe d'orifices (5) plus rapprochés, d'allure centrée
dans la verticalité, et faisant partie du jeu équipant chaque panneau (2). Tous les
équipements solidarisés aux deux faces du panneau vertical (2) utilisent ces orifices
pour leur fixation, y compris d'éventuelles crémaillères. Selon une possibilité, ces
orifices (5) peuvent être obstrués par des plots (5') pouvant supporter des accessoires,
et qui confèrent de plus au panneau un aspect esthétique original.
[0054] L'unité mobilière élémentaire de l'invention, malgré son apparente simplicité, permet
comme on le verra dans la suite de réaliser très souplement un grand nombre de configurations
possibles d'implantations de mobiliers. Cette unité standardisée est facilement déplaçable,
et peut donc être amenée dans d'excellentes conditions sur les lieux du montage final.
Les roulettes (3) sont en particulier prévues à cet effet, puisqu'il suffit de soulever
le plateau (1) au niveau du chant distal du panneau (2) pour pouvoir déplacer sans
aucun problème l'unité élémentaire dans son ensemble.
[0055] Comme cela a déjà été souligné, la représentation de la figure 1 ne constitue qu'un
exemple possible d'association de panneau vertical (2) et de plan de travail (1).
En effet, différentes dimensions de ces deux éléments sont utilisables en de multiples
combinaisons.
[0056] En référence à la figure 2, un panneau du même type que celui de la figure précédente
a été représenté, présentant cependant une hauteur supérieure. Ainsi, le panneau vertical
(2) de la figure 1 s'achève au niveau de la ligne d'orifice située immédiatement au-dessus
des trois lignes d'orifices (5) regroupées, alors que le panneau (2) de la figure
2 comporte un pas supplémentaire en hauteur. Il est à noter que les orifices (5) situés
à proximité des chants du panneau vertical (2) sont placés à une distance desdits
chants qui est une constante quel que soit le modèle de panneau vertical (2) utilisé.
[0057] Les équerres de fixation du plan de travail (1) au panneau (2) sont de préférence
fixées aux orifices des deux lignes inférieures de l'ensemble des trois lignes regroupées.
Les trous étant traversants, notamment pour répondre à des impératifs de production
industrielle, le choix de l'emplacement des différents éléments à fixer au panneau
vertical (2) est par conséquent identique sur chacune de ses faces.
[0058] Un premier exemple de regroupement de deux unités mobilières élémentaires selon l'invention
apparaît en figure 3. Dans ce cas, ces unités sont identiques, et composent une structure
symétrique. Il est bien entendu évident que l'association peut être faite avec des
éléments différents dans leurs dimensions, et que des changements peuvent également
résulter de décalages de positionnement, amenant par exemple à une diagonalisation
de la structure. Cette figure montre bien la création d'un espace nouveau entre les
deux plans de travail (1, 1'), limité par les deux panneaux verticaux (2, 2'), et
dans lequel peuvent être disposés des éléments de rangement. Dans l'exemple représenté,
ces éléments sont constitués d'une étagère (6) et d'un caisson parallélépipédique
(7). Ces deux éléments de rangement sont simplement posés sur les traverses reliant
les deux panneaux verticaux (2, 2'), comme cela apparaît en figure 4. La simple pose,
suivie du serrage des panneaux en direction l'un de l'autre, suffit à assurer une
fixation solide desdits éléments de rangement.
[0059] De préférence, ces traverses (8) sont constituées de simples tubes métalliques, par
exemple de section circulaire, et qui sont fixés par exemple par vissage dans des
orifices coaxiaux des panneaux (2, 2') en vis-à-vis. Les équerres (9) illustrent un
mode de fixation selon lequel les plans de travail (1, 1') sont directement au contact
des panneaux verticaux (2, 2').
[0060] Il est cependant également possible de laisser subsister un espace résiduel entre
le chant des plateaux (1, 1') proximal des panneaux (2, 2'), notamment afin de laisser
passer le câblage électrique des appareils disposés sous le plan de travail, voire
à l'intérieur de la zone de rangement située entre lesdits panneaux (2, 2'). L'interstice
subsistant alors entre ces éléments peut être comblée par une goulotte facilitant
le passage des câbles, et également prévue pour le rangement des crayons, stylos,
etc... (non représentée).
[0061] La figure 5 montre un exemple d'une autre utilisation de l'espace situé entre les
panneaux verticaux (2, 2'), à savoir la création d'un lieu de réception / réunion
permettant aux utilisateurs des plans de travail (1, 1') soit de se réunir dans un
endroit "neutre", soit de recevoir individuellement un visiteur que l'on tient à l'écart
de la zone de travail proprement dite. Dans une telle configuration, le plateau intermédiaire
(10) peut également être soutenu via des traverses de plus grande longueur que dans
l'exemple des figures 3 et 4, ou via des équerres (non visibles) comme pour les plateaux
(1,1').
[0062] La figure 6 montre une variante possible dans laquelle les parois verticales (2,
2') ont été décalées axialement, alors que le plan de travail intermédiaire (10) est
plus allongé. De même, et afin d'illustrer encore les nombreuses possibilités offertes
par le concept de l'invention, les deux plans de travail (1, 1') ne sont pas orientés
de la même manière. L'un (1) est disposé perpendiculaire au panneau vertical (2),
alors que le second (1') est disposé suivant l'axe du panneau (2').
[0063] La zone intermédiaire ainsi constituée, outre qu'elle présente une ouverture plus
grande vers le local, offre une zone de réunion de dimension plus importante, permettant
notamment d'accueillir trois à quatre personnes.
[0064] Lorsqu'une unité mobilière élémentaire selon l'invention doit bénéficier de possibilités
de rangement étendues, il est tout à fait possible de la fixer à un second panneau
vertical (2') par exemple de hauteur différente, comme cela apparaît en figure 7,
qui permet non seulement d'utiliser l'espace disposé entre les panneaux (2, 2'), mais
également de bénéficier de la partie supérieure du panneau (2'), par exemple pour
y accrocher des bacs de classement (12), suspendus à une glissière (13) accrochée
aux plots (5').
[0065] La figure 8 illustre un autre montage possible de l'invention, avec des plans de
travail (1, 1') positionnés perpendiculairement aux panneaux (2, 2'), et décalés.
[0066] Le module de rangement (7') est en l'occurrence disposé sur roulettes (11), de sorte
que son extraction de l'espace de rangement est très aisée, de même que son rangement.
[0067] Un plateau (14) à bords repliés, utilisable à titre d'étagère, montre encore à quel
point la structure de base de l'invention peut donner lieu à une extraordinaire variété
de configurations, en y combinant des accessoires élémentaires.
[0068] Les figures expliquées ci-dessus ne représentent bien entendu qu'un petit nombre
des multiples possibilités offertes par l'invention. Toutes les variantes possibles
font cependant partie de ladite invention, car elles résultent de simples combinaisons
à la portée de l'homme de l'art.
1. Système de mobilier de bureau pour l'aménagement et l'agencement d'au moins un poste
de travail, modulable en fonction de la configuration du local, du nombre de postes
à y installer et de leur équipement, caractérisé en ce qu'il est basé sur une unité mobilière élémentaire constituée d'un plan de travail (1)
horizontal fixé d'un côté à un panneau vertical (2) reposant sur le sol et supporté
de l'autre côté par au moins un pied (4), ledit panneau vertical (2) étant muni sur
des deux faces de jeux d'orifices (5) permettant la fixation d'accessoires de bureautique
et d'étagères et, du côté opposé au plan de travail (1), la fixation d'organes d'appui
ou de solidarisation à une paroi parallèle au panneau (2), la longueur desdits organes
déterminant un volume situé entre le panneau vertical (2) et ladite paroi pour loger
des éléments et/ou des accessoires prévus pour équiper ledit volume.
2. Système de mobilier de bureau modulable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le plan de travail (1) comporte deux pieds (4) situés sous le chant dudit plan (1)
distal du panneau vertical (2).
3. Système de mobilier de bureau modulable selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le panneau vertical (2) est équipé de roulettes (3) facilitant le déplacement de
l'unité mobilière.
4. Système de mobilier de bureau modulable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdites roulettes (3) sont au nombre de deux, d'axe de rotation intégré au panneau
vertical (2), parallèlement à son chant inférieur et à une distance de celui-ci inférieure
à leur rayon.
5. Système de mobilier de bureau modulable selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce que les jeux d'orifices (5) sont disposés suivant des lignes verticales disposées parallèlement
sur la surface du panneau (2), au moins à proximité des chants latéraux et au centre.
6. Système de mobilier de bureau modulable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les orifices (5) sont traversants et constituent également des lignes horizontales,
les lignes verticales comportant, au niveau de la zone de fixation du plan de travail
(1), un groupe d'orifices espacés selon un pas réduit en vue de ladite fixation.
7. Système de mobilier de bureau modulable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le plan de travail (1) est fixé au panneau vertical (2) au moyen d'équerres (9) solidarisées
audit panneau (2) au niveau du groupe d'orifices (5) rapprochés.
8. Système de mobilier de bureau modulable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le plan de travail (1) est fixé à la branche horizontale des équerres (9) en laissant
subsister un espacement recouvert d'une goulotte.
9. Système de mobilier de bureau modulable selon la revendication 6, caractérisé en ce que des crémaillères sont fixées au panneau vertical (2) au niveau des groupes d'orifices
(5) rapprochés, sur lesquelles sont à leur tour solidarisées des équerres (9) de fixation
du plan de travail (1), lorsque les pieds (4) de ce dernier sont réglables en hauteur.
10. Système de mobilier de bureau modulable selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce que le panneau (2) de l'unité mobilière élémentaire est muni de butées de type arceaux,
lui permettant d'être disposée contre une cloison du local en respectant le volume
de rangement.
11. Système de mobilier de bureau modulable selon l'une quelconque des revendications
1 à 9, caractérisé en ce que l'unité mobilière élémentaire est fixée à un second panneau vertical (2') au moyen
de traverses (8) reliant les deux panneaux (2, 2').
12. Système de mobilier de bureau modulable selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce que les unités mobilières élémentaires sont regroupées par deux, des traverses (8) solidarisant
les deux panneaux verticaux (2, 2').
13. Système de mobilier de bureau modulable selon l'une des revendications 10 à 13, caractérisé en ce que les butées ou traverses (8) servent de support à au moins une étagère (6).
14. Système de mobilier de bureau modulable selon l'une quelconque des revendications
10 à 13, caractérisé en ce que le volume déterminé par les traverses (8) est occupé par au moins un caisson de rangement
(7, 7').
15. Système de mobilier de bureau modulable selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'au moins un caisson (7, 7') repose sur le sol à proximité d'un angle inférieur de
panneau vertical (2) dépourvu de traverse (8) ou butée.
16. Système de mobilier de bureau modulable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le caisson de rangement (7') est déplaçable au moyen de roulettes (11) équipant sa
base.
17. Système de mobilier de bureau modulable selon la revendication 12, caractérisé en ce que le volume situé entre les panneaux verticaux (2, 2') est équipé d'un plan de travail
(10) fixé auxdits panneaux (2, 2').
18. Système de mobilier de bureau modulable selon l'une quelconque des revendications
précédentes,
caractérisé en ce que la paroi (2, 2') de l'unité mobilière élémentaire est réalisé en au moins trois hauteurs
distinctes :
- une première hauteur voisine de celle du plan de travail ;
- une seconde hauteur telle qu'un utilisateur assis au plan de travail est masqué
; et
- une troisième hauteur masquant une personne debout devant le plan de travail.
19. Système de mobilier de bureau modulable selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce que le panneau vertical (2, 2') de l'unité mobilière élémentaire est muni d'une lumière
au voisinage de la zone de fixation du plan de travail (1) pour le passage des câbles
électriques.