(19)
(11) EP 1 304 420 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
23.04.2003  Bulletin  2003/17

(21) Numéro de dépôt: 01440348.9

(22) Date de dépôt:  19.10.2001
(51) Int. Cl.7E04B 2/74, E04B 2/82
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE TR
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(71) Demandeur: Clestra Cleanroom
F-67200 Strasbourg (FR)

(72) Inventeurs:
  • Goepp André Dominique
    67230 Huttenheim (FR)
  • Kuhn François Hubert Pascal
    67120 Dachstein (FR)

(74) Mandataire: Littolff, Denis 
Meyer & Partenaires, Conseils en Propriété Industrielle, Bureaux Europe, 20, place des Halles
67000 Strasbourg
67000 Strasbourg (FR)

   


(54) Dispositif de fixation de panneaux dans un système de cloisonnement vertical


(57) Système de cloisonnement vertical composé de panneaux (A1, A2, ..., An) comportant deux parements identiques (1) montés symétriquement par rapport au plan médian de la cloison, chaque parement (1) comportant, dans ses chants verticaux latéraux (2), au moins une découpe (3) destinée à venir en regard d'une découpe homologue (3) du chant latéral vertical (2) du parement du panneau adjacent, des moyens de fixation et de maintien à distance venant coopérer avec les bordures périphériques de deux découpes (3) en vis-à-vis pour permettre de solidariser des panneaux adjacents en délimitant entre eux un interstice (34) d'écartement permettant la manipulation desdits moyens pour les mettre respectivement en position de déverrouillage / verrouillage des panneaux.
Lesdits moyens de fixation et maintien à distance consistent en des agrafes (5) comportant d'une part une embase (9) assurant leur fixation sur la bordure inférieure (12a) de la découpe (3) d'un panneau, et d'autre part une lame (10) montée pivotante dans l'embase (9) et assurant la fixation et le maintien à distance du panneau adjacent en venant se verrouiller sur la bordure périphérique inférieure (12a) de la découpe en vis-à-vis.




Description


[0001] La présente invention concerne un système de cloisonnement vertical du type à panneaux montés entre deux glissières horizontales, et permettant le démontage individuel des panneaux sans action sur les panneaux adjacents. Ce type de montage de panneaux est dit "non progressif".

[0002] Un système de cloisonnement de ce type est par exemple décrit dans le brevet EP 0 821 113 au nom du demandeur. Il est constitué de panneaux formés de deux parements identiques montés symétriquement par rapport au plan médian de la cloison. Ces parements sont reliés entre eux au niveau de leurs chants verticaux par un profilé qui comporte des surfaces d'appui destinées à venir au contact de surfaces homologues du profilé du panneau adjacent. La fixation des panneaux se fait au niveau de ces surfaces grâce à des agrafes dites "cames".

[0003] Ce mode de fixation laisse cependant subsister entre eux un écartement de 3mm nécessaire au passage de l'outil destiné à communiquer un couple de rotation aux agrafes-cames pour les mettre en position de blocage ou de déblocage des panneaux. Une fois ces derniers installés, cet écartement est comblé par un fond de joint recevant un joint d'étanchéité de type silicone ou autre, rétablissant une unité esthétique et masquant les agrafes.

[0004] Il existe bien d'autres systèmes de fixation à cames également manipulables via un outil par exemple introduit dans un orifice pratiqué dans le panneau, lequel est ensuite masqué à l'aide d'un cache pour répondre aux exigences esthétiques habituelles une fois la mise en place des panneaux achevée.

[0005] Le domaine d'emploi privilégié du système de cloisonnement vertical de l'invention est celui des salles dites "blanches" utilisées dans les industries pharmaceutiques, biotechnologiques, et autres industries de recherche. Dans ces secteurs d'activité, les joints tolérés et donc les écartements sont de 3mm pour permettre d'assurer dans de bonnes conditions une étanchéité suffisante des lieux cloisonnés.

[0006] Actuellement, seules les cloisons dites "progressives", c'est-à-dire avec des panneaux emboîtés successivement et non individuellement amovibles permettent d'obtenir un tel écartement et sont susceptibles d'être utilisés dans ces secteurs. On peut par exemple citer le système de cloisonnement à poteaux flottants développé par le demandeur dans le brevet référencé EP 657 595. Le caractère de "progressivité" constitue cependant un inconvénient manifeste pour des cloisons dans ce type d'industrie.

[0007] La présente invention se propose par conséquent d'y remédier en proposant d'une part des cloisons non progressives dont les parois sont d'autre part préservées de tout orifice d'introduction d'outil et écartées d'au maximum 3 mm, qui répondent par conséquent aux contraintes spécifiques aux salles dites "blanches", notamment en terme d'étanchéité.

[0008] Selon l'invention, le système de cloisonnement vertical est composé classiquement de panneaux comportant deux parements identiques montés symétriquement par rapport au plan médian de la cloison, et il se caractérise essentiellement en ce que chaque parement comporte, dans ses chants verticaux latéraux, au moins une découpe destinée à venir en regard d'une découpe homologue du chant latéral vertical du parement du panneau adjacent, des moyens de fixation et de maintien à distance venant coopérer avec les bordures périphériques des découpes en vis-à-vis pour permettre de solidariser des panneaux adjacents en délimitant entre eux un interstice d'écartement permettant la manipulation de ces moyens pour les mettre respectivement en position de déverrouillage / verrouillage des panneaux.

[0009] Il n'est plus nécessaire, comme c'est le cas dans l'art antérieur, d'avoir un ou plusieurs trous dans la paroi des panneaux ou de laisser entre ceux-ci un écartement important pour permettre à un outil de coopérer avec les moyens de fixation des panneaux entre eux.

[0010] De préférence, selon l'invention, les moyens de fixation et maintien à distance consistent en des agrafes comportant d'une part une embase assurant leur fixation sur la bordure inférieure de la découpe d'un panneau, et d'autre part une lame montée pivotante dans l'embase et assurant la fixation et le maintien à distance du panneau adjacent en venant se verrouiller sur la bordure périphérique inférieure de la découpe en vis-à-vis.

[0011] De préférence encore, l'embase est d'allure parallélépipédique et présente une fourche formée de deux parois latérales et d'une paroi d'extrémité transversale de liaison, délimitant ensemble un espace dans lequel vient se loger la lame pivotante, les deux parois latérales étant chacune munies d'une rainure servant à loger la bordure périphérique inférieure de l'une des deux découpes pour assurer la fixation de l'embase au panneau.

[0012] Le pivotement de la lame se fait par exemple à l'aide d'une goupille positionnée dans des trous traversants dont sont munies respectivement les parois latérales et la lame.

[0013] De manière connue en soi, et selon une possibilité, cette goupille présente un diamètre légèrement supérieur à celui des trous, assurant ainsi une liaison mécanique simple mais efficace entre l'embase et la lame.

[0014] De préférence encore, la lame comporte une double encoche venant coopérer avec les bordures inférieures des découpes en vis-à-vis, l'encoche distale de l'axe de rotation venant s'y ajuster à cheval et en butée, la patte séparant lesdites encoches définissant la largeur de l'interstice entre les panneaux.

[0015] Il est ainsi facile de jouer sur l'écartement recherché entre les panneaux, et d'obtenir les 3mm réglementaires pour l'utilisation recherchée.

[0016] De préférence encore, cette patte comporte une extrémité d'allure arrondie permettant à la lame de glisser contre la surface externe des chants pour faciliter ainsi sa mise en place en position verrouillée.

[0017] Les découpes dans les chants sont dotées, dans leurs bordures coopérant avec l'agrafe de fixation, d'une entaille centrale d'allure rectangulaire, de largeur sensiblement égale à celle des lames. Le fond desdites entailles est de préférence perpendiculaire à leurs côtés, de sorte que le contact en butée avec le fond des encoches de la lame puisse être réalisé sur une surface maximale.

[0018] Ce mode de fixation garantit le blocage des panneaux dans la direction du cloisonnement, du fait de l'insertion à faible tolérance, par des reliefs complémentaires, de l'encoche distale de l'axe de rotation sur la paroi du chant du panneau adjacent, au niveau de l'entaille. Il garantit également le blocage dans une direction perpendiculaire au plan moyen des panneaux, du fait de la correspondance des dimensions transversales de la lame et de l'entaille.

[0019] La lame et l'embase coopèrent au surplus de telle sorte que des butée permettent de contrôler le déplacement angulaire de la première dans la seconde. Cette caractéristique rend notamment la lame toujours accessible à travers l'interstice entre deux panneaux en lui évitant un basculement trop important vers l'arrière de l'embase.

[0020] De préférence, ces butées consistent en deux chants de la lame destinés à venir en contact avec la surface intérieure de la paroi transversale de l'embase, afin de limiter la course rotative de la lame respectivement en position déverrouillée et verrouillée.

[0021] La lame comporte par ailleurs un chant d'allure parallèle à celui desdits chants formant butée en position déverrouillée, localisé de telle sorte qu'en cette dernière position, ce chant parallèle soit disposé dans le volume de l'interstice, sensiblement parallèlement à lui.

[0022] Cette caractéristique est notamment importante lors du positionnement d'un panneau dans un cloisonnement, entre deux panneaux déjà fixés.

[0023] La lame de l'agrafe est mise en rotation très simplement à l'aide d'un outil plat dont l'épaisseur est inférieure à la largeur de l'interstice.

[0024] De préférence, l'embase de l'agrafe est en matière plastique ou en alliage d'aluminium, alors que la lame est en matériau conducteur. Cette spécificité assure une continuité électrique entre chaque élément de cloison par rapport aux phénomènes électrostatiques pouvant exister au niveau des parois.

[0025] De préférence encore, les découpes des chants verticaux latéraux des parements sont de forme rectangulaire, de largeur sensiblement égale à celle de l'embase. Cette caractéristique permet d'améliorer encore le blocage transversal des panneaux, en principe déjà assuré par la lame.

[0026] Selon une possibilité, la bordure périphérique des découpes peut présenter deux entailles disposées symétriquement par rapport à l'horizontale pour faciliter le montage des panneaux indépendamment de leur sens d'utilisation.

[0027] Un système de cloisonnement tel que celui de l'invention peut bien entendu se développer suivant plusieurs directions.

[0028] Dans ce cas, les caractéristiques principales de l'invention doivent se retrouver quel que soit le développement et l'orientation que l'on donne à la paroi. Ainsi, les parements des panneaux peuvent être fixés à des profilés d'extrémités de cloisons, à des profilés de coins et/ou de changement de direction, les chants verticaux latéraux de ces profilés d'extrémités devant alors être analogues à ceux des panneaux classiques.

[0029] Le système de cloisonnement de l'invention offre en résumé une solution simple et peu onéreuse à la fabrication au problème des cloisons étanches et non progressives notamment utilisables pour les salles blanches. Cette solution est doublement avantageuse sur le plan économique, car elle est de plus aisée à mettre en oeuvre, notamment au montage, qui peut s'effectuer rapidement à l'aide d'une main d'oeuvre vite formée.

[0030] L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures annexées pour lesquelles :
  • la figure 1 est une vue en perspective d'une portion de cloisonnement montrant les chants d'extrémité des panneaux selon l'invention ;
  • la figure 2 représente une vue en perspective d'une agrafe en position de verrouillage des panneaux ;
  • la figure 3 est une vue en perspective d'une embase du côté des rainures de fixation aux découpes pratiquées dans les parements ;
  • la figure 4 est une vue en perspective d'une lame représentée suivant la même orientation que dans la figure 3 ;
  • la figure 5 montre une découpe réalisée dans le chant latéral vertical d'un parement de panneau ;
  • la figure 6 est une vue de côté illustrant en détail le positionnement de l'agrafe entre deux panneaux en mode verrouillé et déverrouillé ;
  • la figure 7 montre plusieurs panneaux reliés mécaniquement par des agrafes ; et
  • les figures 8 et 9 montrent un panneau prolongé respectivement par un profilé d'extrémité de cloison et un profilé de changement de direction.


[0031] La figure 1 illustre le montage d'un système de cloisonnement "non progressif" selon l'invention à l'aide de deux panneaux (A1) et (A2).

[0032] De manière connue en soi, chaque panneau, par exemple (A1) est composé de deux parements (1) en tôle profilée dont les rebord latéraux repliés constituent les chants verticaux (2). Les parements (1) sont reliés au niveau de ces chants verticaux par des profilés de liaison (P). Les panneaux et le profilé (P) sont représentés de façon discontinue en hauteur, pour des raisons de lisibilité du dessin.

[0033] Les panneaux (A1, A2) viennent reposer sur une glissière ou lisse inférieure. Le système de cloisonnement comporte également une glissière supérieure, qui n'est pas représentée pour mettre en exergue la forme des profilés.

[0034] La figure permet également de visualiser les découpes (3) dans les chants verticaux latéraux (2) de chaque parement (1). Elles sont destinées à recevoir les agrafes (non représentées) assurant les fonctions de fixation et de maintien à distance de deux panneaux (A1, A2, ..., An) consécutifs dans le cloisonnement.

[0035] Ces découpes (3) sont disposées le long des chants (2) de manière à ce que chacune présente une forme symétrique par rapport à un plan médian horizontal. Cette spécificité, ainsi que leur positionnement dans les chants, assurent un montage du cloisonnement indépendant du sens d'utilisation des panneaux (A1, A2, ..., An) ou des parements (1).

[0036] La figure 1 montre également le montage du panneau (A2), représenté par un seul parement (1), lorsque le panneau (A1) est déjà en place dans le cloisonnement. La mise en place du panneau (A2) se fait par un mouvement de translation symbolisé par la flèche F, c'est-à-dire perpendiculairement au plan médian vertical de la cloison, de façon à amener les découpes (non visibles) pratiquées dans ses chants latéraux en regard des découpes homologues du panneau (A1). Cette mise en place peut évidemment également se faire dans le sens inverse de cette flèche selon le côté duquel on opère. Le monteur aura pris soin, préalablement à l'introduction du panneau (A2), de fixer les agrafes en position déverrouillée dans les découpes (3), comme on l'explicitera plus en détail dans la suite de la description.

[0037] La figure 2 est une représentation de l'agrafe (5) telle qu'elle se présente en position verrouillée. Elle est constituée d'une embase (9) dans laquelle pivote une lame (10).

[0038] La figure 3 illustre plus en détail l'embase (9) dont la forme est celle d'une pièce d'allure parallélépipédique comportant une fourche composée de deux parois latérales (6, 7) reliées par une paroi transversale de liaison (8), ces parois délimitant entre elles un espace (13) dans lequel se loge la lame. Chaque paroi latérale (6,7) est munie d'une rainure (11) destinée à loger la bordure périphérique inférieure (12a) de la découpe (2) (voir figure 5) de part et d'autre des entailles (4) ou (4'). Ces rainures (11) créent en fait deux pattes frontales (14, 15) dans le prolongement respectif des parois (6, 7). Celles-ci sont en outre munies de trous traversants (33) coaxiaux.

[0039] La figure 4 montre plus en détail la lame (10), pièce plane inscrite dans un losange. Cette pièce comporte en partie inférieure une double encoche (16, 17) entourant une patte (18) dont les dimensions permettent de définir l'écartement entre deux panneaux successifs, et dont l'extrémité (18a) est arrondie pour faciliter la mise en place de la lame en position verrouillée. Dans cette position, l'encoche (17) vient se placer dans l'entaille (4) (voir figure 5) pour réaliser le blocage des panneaux (A1, A2, ..., An). Le dessin de cette pièce comporte notamment des chants fonctionnels (19, 20), sensiblement parallèles, et un chant (21) jouxtant le chant (20). Les surfaces de ces derniers sont prévues pour coopérer avec la surface interne de la paroi transversale (8) de l'embase (9), pour limiter le déplacement angulaire de la lame.

[0040] La lame (10) est également munie d'un orifice traversant (22), prévu pour être positionné coaxialement aux orifices (23) des parois latérales de l'embase (9) en phase de fonctionnement (voir figure 3). Une fois alignés, ces orifices permettent l'insertion d'une goupille élastique qui constitue de fait l'arbre de rotation permettant le pivotement de la lame (10) dans l'embase (9).

[0041] La figure 5 précise la forme d'une découpe (3) selon l'invention. Elle présente une forme d'allure rectangulaire, dont la largeur correspond sensiblement à celle de l'embase (9), et est munie en outre de deux entailles centrales (4, 4') de profondeur p pratiquées dans ses bordures périphériques inférieure (12a) et supérieure (12b). Ces entailles sont disposées selon une double symétrie par rapport aux axes médian vertical (32) et médian horizontal (33) de la découpe (3), visant comme mentionné auparavant à un positionnement réversible des parements dans les glissières ou lisses horizontales (non représentées) sans se soucier de leur sens d'utilisation, car leur positionnement le long du chant (2) permet cette réversibilité.

[0042] La figure 6 montre le positionnement déverrouillé (en trait discontinu) / verrouillé (en trait plein) de l'agrafe entre deux panneaux adjacents dont seuls les chants latéraux (2, 2') ont été représentés pour des raisons de clarté.

[0043] L'embase (9) chevauche la bordure périphérique inférieure (12a) de la découpe (3) (tel qu'illustré à la figure 5) du chant latéral (2), qui vient alors se loger dans les rainures (11) pour y fixer l'agrafe, de part et d'autre de l'entaille (4, 4').

[0044] Dans la position déverrouillée, le chant (20) est en butée sur la surface interne (28) de la paroi (8), limitant ainsi la course de la lame (10) vers l'arrière de l'embase (9), et la rendant toujours accessible via l'interstice (34).

[0045] La lame (10) laisse alors le passage au chant (2') du panneau monté en second. Le basculement de la lame (10) à partir de cette position se fait dans l'interstice (34), par pression vers le bas sur l'extrémité libre (10a) avec un outil plat.

[0046] En position verrouillée, c'est le chant (21) qui est en butée sur la surface (28) (voir figure 6).

[0047] Il existe alors un écart h séparant les surfaces d'appui ou fonds (11a) et (16a) respectivement de la rainure (11) et de l'encoche (16) lorsqu'ils sont en butée sur la bordure périphérique inférieure (12a) de la découpe (2) (voir figure 5). Cet écart h correspond en fait à la profondeur p des entailles (4, 4').

[0048] La figure 7 permet de visualiser un cloisonnement conforme à l'invention avec un nombre réduit de panneaux (A3, A4, ..., An) non significatif du nombre réel de panneaux qui peut théoriquement le composer. La représentation partielle du panneau (A4) illustre notamment le fait qu'il peut présenter différentes longueurs. Il est classiquement constitué de deux parements (1) munis de chants latéraux (2) reliés entre eux par l'intermédiaire des profilés de liaison (P). Les flèches F' et F" de sens inverse expriment le double sens de montage possible du panneau (A4).

[0049] Lorsque la lame de l'agrafe (5) est verrouillée, l'interstice (34) existant entre deux panneaux consécutifs (par exemple A3 et A4) est comblé de manière connue par des joints (35) rétablissant la planéité de la paroi.

[0050] La liaison mécanique réalisée par les agrafes (5) permet d'obtenir au final des ensembles parfaitement rectilignes et stables.

[0051] La figure 8 illustre un montant d'extrémité (24) comportant deux rebords (25, 26) venant en regard des chants verticaux latéraux (2) du panneau (A5) sur lequel il est fixé au moyen des agrafes (5). Ces deux rebords (25, 26) comportent bien entendu également des découpes pour permettre le positionnement desdites agrafes (5).

[0052] En figure 9, on a représenté un profilé de coin (27) muni de deux chants latéraux verticaux (29, 30) présentant les mêmes découpes que celles décrites précédemment pour réaliser les mêmes fonctions et ainsi assurer la jonction externe des panneaux (A6) et (A7).

[0053] La jonction interne se fait alors à l'aide d'un simple profilé en L (31) qui vient se fixer au moyen de vis sur les chants (2) des parements (1) les plus proches.

[0054] Il est à noter que le système de l'invention a été décrit au moyen d'un exemple préférentiel, qui ne peut cependant pas être considéré comme limitatif de l'invention. Celle-ci englobe au contraire toutes les variantes de forme et de configuration à la portée de l'homme de l'art.


Revendications

1. Système de cloisonnement vertical composé de panneaux (A1, A2, ..., An) comportant deux parements identiques (1) montés symétriquement par rapport au plan médian de la cloison, caractérisé en ce que chaque parement (1) comporte, dans ses chants verticaux latéraux (2), au moins une découpe (3) destinée à venir en regard d'une découpe homologue (3) du chant latéral vertical (2) du parement du panneau adjacent, des moyens de fixation et de maintien à distance venant coopérer avec les bordures périphériques de deux découpes (3) en vis-à-vis pour permettre de solidariser des panneaux adjacents en délimitant entre eux un interstice (34) d'écartement permettant la manipulation desdits moyens pour les mettre respectivement en position de déverrouillage / verrouillage des panneaux.
 
2. Système de cloisonnement vertical selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation et maintien à distance consistent en des agrafes (5) comportant d'une part une embase (9) assurant leur fixation sur la bordure inférieure (12a) de la découpe (3) d'un panneau, et d'autre part une lame (10) montée pivotante dans l'embase (9) et assurant la fixation et le maintien à distance du panneau adjacent en venant se verrouiller sur la bordure périphérique inférieure (12a) de la découpe en vis-à-vis.
 
3. Système de cloisonnement vertical selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'embase (9) est d'allure parallélépipédique et présente une fourche formée de deux parois latérales (6, 7) et d'une paroi d'extrémité transversale de liaison (8), délimitant ensemble un espace (13) dans lequel vient se loger la lame (10) pivotante, les deux parois latérales (6, 7) étant chacune munies d'une rainure (11) servant à loger la bordure périphérique inférieure (12a) de l'une des deux découpes (3) pour assurer la fixation de l'embase (9) au panneau.
 
4. Système de cloisonnement vertical selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la lame (10) comporte une double encoche (16, 17) venant coopérer avec les bordures inférieures (12a) des découpes (3) en vis-à-vis, l'encoche (17) distale de l'axe de rotation venant s'y ajuster à cheval et en butée, ces encoches (16, 17) s'ajustant transversalement dans une entaille (4, 4') pratiquée centralement dans la bordure inférieure de chaque découpe (3).
 
5. Système de cloisonnement vertical selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la lame (10) est munie d'une patte (18) séparant les deux encoches (16, 17), dont la largeur détermine celle de l'interstice (34) existant entre deux panneaux (A1, A2, ..., An) adjacents.
 
6. Système de cloisonnement vertical selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'extrémité (18a) de la patte (18) de séparation est d'allure arrondie.
 
7. Système de cloisonnement vertical selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que la lame (10) comporte des butées permettant de contrôler son déplacement angulaire dans l'embase (9)
 
8. Système de cloisonnement vertical selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdites butées consistent en deux chants (20, 21) de la lame (10) destinés à venir en contact avec la surface intérieure (28) de la paroi de liaison (8) de l'embase (9), afin de limiter la course de ladite lame en position déverrouillée et en position verrouillée.
 
9. Système de cloisonnement vertical selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la lame (10) comporte un chant (19) d'allure parallèle à celui des chants (20) formant butée en position déverrouillée, localisé de telle sorte qu'en cette dernière position, ce chant (19) soit disposé dans le volume de l'interstice (34), sensiblement parallèlement à lui.
 
10. Système de cloisonnement vertical selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les découpes (3) des chants latéraux verticaux (2) des parements (1) sont de forme rectangulaire, de largeur sensiblement égale à la largeur de l'embase (9).
 
11. Système de cloisonnement vertical selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la bordure périphérique supérieure (12b) de la découpe (3) comporte une entaille (4') disposée symétriquement à la première (4) par rapport à l'axe médian horizontal (35), les découpes (3) étant positionnées pour permettre une réversibilité du montage des panneaux (A1, A2, ..., An).
 
12. Système de cloisonnement vertical selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'embase (9) de l'agrafe (5) est en matière plastique ou en alliage d'aluminium alors que la lame (10) est en matériau conducteur assurant ainsi la continuité électrique entre panneaux (A1, A2, ..., An).
 




Dessins
















Rapport de recherche