[0001] La présente invention concerne un système de cloisonnement vertical du type à panneaux
montés entre deux glissières horizontales, et permettant le démontage individuel des
panneaux sans action sur les panneaux adjacents. Ce type de montage de panneaux est
dit "non progressif".
[0002] Un système de cloisonnement de ce type est par exemple décrit dans le brevet EP 0
821 113 au nom du demandeur. Il est constitué de panneaux formés de deux parements
identiques montés symétriquement par rapport au plan médian de la cloison. Ces parements
sont reliés entre eux au niveau de leurs chants verticaux par un profilé qui comporte
des surfaces d'appui destinées à venir au contact de surfaces homologues du profilé
du panneau adjacent. La fixation des panneaux se fait au niveau de ces surfaces grâce
à des agrafes dites "cames".
[0003] Ce mode de fixation laisse cependant subsister entre eux un écartement de 3mm nécessaire
au passage de l'outil destiné à communiquer un couple de rotation aux agrafes-cames
pour les mettre en position de blocage ou de déblocage des panneaux. Une fois ces
derniers installés, cet écartement est comblé par un fond de joint recevant un joint
d'étanchéité de type silicone ou autre, rétablissant une unité esthétique et masquant
les agrafes.
[0004] Il existe bien d'autres systèmes de fixation à cames également manipulables via un
outil par exemple introduit dans un orifice pratiqué dans le panneau, lequel est ensuite
masqué à l'aide d'un cache pour répondre aux exigences esthétiques habituelles une
fois la mise en place des panneaux achevée.
[0005] Le domaine d'emploi privilégié du système de cloisonnement vertical de l'invention
est celui des salles dites "blanches" utilisées dans les industries pharmaceutiques,
biotechnologiques, et autres industries de recherche. Dans ces secteurs d'activité,
les joints tolérés et donc les écartements sont de 3mm pour permettre d'assurer dans
de bonnes conditions une étanchéité suffisante des lieux cloisonnés.
[0006] Actuellement, seules les cloisons dites "progressives", c'est-à-dire avec des panneaux
emboîtés successivement et non individuellement amovibles permettent d'obtenir un
tel écartement et sont susceptibles d'être utilisés dans ces secteurs. On peut par
exemple citer le système de cloisonnement à poteaux flottants développé par le demandeur
dans le brevet référencé EP 657 595. Le caractère de "progressivité" constitue cependant
un inconvénient manifeste pour des cloisons dans ce type d'industrie.
[0007] La présente invention se propose par conséquent d'y remédier en proposant d'une part
des cloisons non progressives dont les parois sont d'autre part préservées de tout
orifice d'introduction d'outil et écartées d'au maximum 3 mm, qui répondent par conséquent
aux contraintes spécifiques aux salles dites "blanches", notamment en terme d'étanchéité.
[0008] Selon l'invention, le système de cloisonnement vertical est composé classiquement
de panneaux comportant deux parements identiques montés symétriquement par rapport
au plan médian de la cloison, et il se caractérise essentiellement en ce que chaque
parement comporte, dans ses chants verticaux latéraux, au moins une découpe destinée
à venir en regard d'une découpe homologue du chant latéral vertical du parement du
panneau adjacent, des moyens de fixation et de maintien à distance venant coopérer
avec les bordures périphériques des découpes en vis-à-vis pour permettre de solidariser
des panneaux adjacents en délimitant entre eux un interstice d'écartement permettant
la manipulation de ces moyens pour les mettre respectivement en position de déverrouillage
/ verrouillage des panneaux.
[0009] Il n'est plus nécessaire, comme c'est le cas dans l'art antérieur, d'avoir un ou
plusieurs trous dans la paroi des panneaux ou de laisser entre ceux-ci un écartement
important pour permettre à un outil de coopérer avec les moyens de fixation des panneaux
entre eux.
[0010] De préférence, selon l'invention, les moyens de fixation et maintien à distance consistent
en des agrafes comportant d'une part une embase assurant leur fixation sur la bordure
inférieure de la découpe d'un panneau, et d'autre part une lame montée pivotante dans
l'embase et assurant la fixation et le maintien à distance du panneau adjacent en
venant se verrouiller sur la bordure périphérique inférieure de la découpe en vis-à-vis.
[0011] De préférence encore, l'embase est d'allure parallélépipédique et présente une fourche
formée de deux parois latérales et d'une paroi d'extrémité transversale de liaison,
délimitant ensemble un espace dans lequel vient se loger la lame pivotante, les deux
parois latérales étant chacune munies d'une rainure servant à loger la bordure périphérique
inférieure de l'une des deux découpes pour assurer la fixation de l'embase au panneau.
[0012] Le pivotement de la lame se fait par exemple à l'aide d'une goupille positionnée
dans des trous traversants dont sont munies respectivement les parois latérales et
la lame.
[0013] De manière connue en soi, et selon une possibilité, cette goupille présente un diamètre
légèrement supérieur à celui des trous, assurant ainsi une liaison mécanique simple
mais efficace entre l'embase et la lame.
[0014] De préférence encore, la lame comporte une double encoche venant coopérer avec les
bordures inférieures des découpes en vis-à-vis, l'encoche distale de l'axe de rotation
venant s'y ajuster à cheval et en butée, la patte séparant lesdites encoches définissant
la largeur de l'interstice entre les panneaux.
[0015] Il est ainsi facile de jouer sur l'écartement recherché entre les panneaux, et d'obtenir
les 3mm réglementaires pour l'utilisation recherchée.
[0016] De préférence encore, cette patte comporte une extrémité d'allure arrondie permettant
à la lame de glisser contre la surface externe des chants pour faciliter ainsi sa
mise en place en position verrouillée.
[0017] Les découpes dans les chants sont dotées, dans leurs bordures coopérant avec l'agrafe
de fixation, d'une entaille centrale d'allure rectangulaire, de largeur sensiblement
égale à celle des lames. Le fond desdites entailles est de préférence perpendiculaire
à leurs côtés, de sorte que le contact en butée avec le fond des encoches de la lame
puisse être réalisé sur une surface maximale.
[0018] Ce mode de fixation garantit le blocage des panneaux dans la direction du cloisonnement,
du fait de l'insertion à faible tolérance, par des reliefs complémentaires, de l'encoche
distale de l'axe de rotation sur la paroi du chant du panneau adjacent, au niveau
de l'entaille. Il garantit également le blocage dans une direction perpendiculaire
au plan moyen des panneaux, du fait de la correspondance des dimensions transversales
de la lame et de l'entaille.
[0019] La lame et l'embase coopèrent au surplus de telle sorte que des butée permettent
de contrôler le déplacement angulaire de la première dans la seconde. Cette caractéristique
rend notamment la lame toujours accessible à travers l'interstice entre deux panneaux
en lui évitant un basculement trop important vers l'arrière de l'embase.
[0020] De préférence, ces butées consistent en deux chants de la lame destinés à venir en
contact avec la surface intérieure de la paroi transversale de l'embase, afin de limiter
la course rotative de la lame respectivement en position déverrouillée et verrouillée.
[0021] La lame comporte par ailleurs un chant d'allure parallèle à celui desdits chants
formant butée en position déverrouillée, localisé de telle sorte qu'en cette dernière
position, ce chant parallèle soit disposé dans le volume de l'interstice, sensiblement
parallèlement à lui.
[0022] Cette caractéristique est notamment importante lors du positionnement d'un panneau
dans un cloisonnement, entre deux panneaux déjà fixés.
[0023] La lame de l'agrafe est mise en rotation très simplement à l'aide d'un outil plat
dont l'épaisseur est inférieure à la largeur de l'interstice.
[0024] De préférence, l'embase de l'agrafe est en matière plastique ou en alliage d'aluminium,
alors que la lame est en matériau conducteur. Cette spécificité assure une continuité
électrique entre chaque élément de cloison par rapport aux phénomènes électrostatiques
pouvant exister au niveau des parois.
[0025] De préférence encore, les découpes des chants verticaux latéraux des parements sont
de forme rectangulaire, de largeur sensiblement égale à celle de l'embase. Cette caractéristique
permet d'améliorer encore le blocage transversal des panneaux, en principe déjà assuré
par la lame.
[0026] Selon une possibilité, la bordure périphérique des découpes peut présenter deux entailles
disposées symétriquement par rapport à l'horizontale pour faciliter le montage des
panneaux indépendamment de leur sens d'utilisation.
[0027] Un système de cloisonnement tel que celui de l'invention peut bien entendu se développer
suivant plusieurs directions.
[0028] Dans ce cas, les caractéristiques principales de l'invention doivent se retrouver
quel que soit le développement et l'orientation que l'on donne à la paroi. Ainsi,
les parements des panneaux peuvent être fixés à des profilés d'extrémités de cloisons,
à des profilés de coins et/ou de changement de direction, les chants verticaux latéraux
de ces profilés d'extrémités devant alors être analogues à ceux des panneaux classiques.
[0029] Le système de cloisonnement de l'invention offre en résumé une solution simple et
peu onéreuse à la fabrication au problème des cloisons étanches et non progressives
notamment utilisables pour les salles blanches. Cette solution est doublement avantageuse
sur le plan économique, car elle est de plus aisée à mettre en oeuvre, notamment au
montage, qui peut s'effectuer rapidement à l'aide d'une main d'oeuvre vite formée.
[0030] L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures annexées
pour lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une portion de cloisonnement montrant les
chants d'extrémité des panneaux selon l'invention ;
- la figure 2 représente une vue en perspective d'une agrafe en position de verrouillage
des panneaux ;
- la figure 3 est une vue en perspective d'une embase du côté des rainures de fixation
aux découpes pratiquées dans les parements ;
- la figure 4 est une vue en perspective d'une lame représentée suivant la même orientation
que dans la figure 3 ;
- la figure 5 montre une découpe réalisée dans le chant latéral vertical d'un parement
de panneau ;
- la figure 6 est une vue de côté illustrant en détail le positionnement de l'agrafe
entre deux panneaux en mode verrouillé et déverrouillé ;
- la figure 7 montre plusieurs panneaux reliés mécaniquement par des agrafes ; et
- les figures 8 et 9 montrent un panneau prolongé respectivement par un profilé d'extrémité
de cloison et un profilé de changement de direction.
[0031] La figure 1 illustre le montage d'un système de cloisonnement "non progressif" selon
l'invention à l'aide de deux panneaux (A
1) et (A
2).
[0032] De manière connue en soi, chaque panneau, par exemple (A
1) est composé de deux parements (1) en tôle profilée dont les rebord latéraux repliés
constituent les chants verticaux (2). Les parements (1) sont reliés au niveau de ces
chants verticaux par des profilés de liaison (P). Les panneaux et le profilé (P) sont
représentés de façon discontinue en hauteur, pour des raisons de lisibilité du dessin.
[0033] Les panneaux (A
1, A
2) viennent reposer sur une glissière ou lisse inférieure. Le système de cloisonnement
comporte également une glissière supérieure, qui n'est pas représentée pour mettre
en exergue la forme des profilés.
[0034] La figure permet également de visualiser les découpes (3) dans les chants verticaux
latéraux (2) de chaque parement (1). Elles sont destinées à recevoir les agrafes (non
représentées) assurant les fonctions de fixation et de maintien à distance de deux
panneaux (A
1, A
2, ..., A
n) consécutifs dans le cloisonnement.
[0035] Ces découpes (3) sont disposées le long des chants (2) de manière à ce que chacune
présente une forme symétrique par rapport à un plan médian horizontal. Cette spécificité,
ainsi que leur positionnement dans les chants, assurent un montage du cloisonnement
indépendant du sens d'utilisation des panneaux (A
1, A
2, ..., A
n) ou des parements (1).
[0036] La figure 1 montre également le montage du panneau (A
2), représenté par un seul parement (1), lorsque le panneau (A
1) est déjà en place dans le cloisonnement. La mise en place du panneau (A
2) se fait par un mouvement de translation symbolisé par la flèche F, c'est-à-dire
perpendiculairement au plan médian vertical de la cloison, de façon à amener les découpes
(non visibles) pratiquées dans ses chants latéraux en regard des découpes homologues
du panneau (A
1). Cette mise en place peut évidemment également se faire dans le sens inverse de
cette flèche selon le côté duquel on opère. Le monteur aura pris soin, préalablement
à l'introduction du panneau (A
2), de fixer les agrafes en position déverrouillée dans les découpes (3), comme on
l'explicitera plus en détail dans la suite de la description.
[0037] La figure 2 est une représentation de l'agrafe (5) telle qu'elle se présente en position
verrouillée. Elle est constituée d'une embase (9) dans laquelle pivote une lame (10).
[0038] La figure 3 illustre plus en détail l'embase (9) dont la forme est celle d'une pièce
d'allure parallélépipédique comportant une fourche composée de deux parois latérales
(6, 7) reliées par une paroi transversale de liaison (8), ces parois délimitant entre
elles un espace (13) dans lequel se loge la lame. Chaque paroi latérale (6,7) est
munie d'une rainure (11) destinée à loger la bordure périphérique inférieure (12a)
de la découpe (2) (voir figure 5) de part et d'autre des entailles (4) ou (4'). Ces
rainures (11) créent en fait deux pattes frontales (14, 15) dans le prolongement respectif
des parois (6, 7). Celles-ci sont en outre munies de trous traversants (33) coaxiaux.
[0039] La figure 4 montre plus en détail la lame (10), pièce plane inscrite dans un losange.
Cette pièce comporte en partie inférieure une double encoche (16, 17) entourant une
patte (18) dont les dimensions permettent de définir l'écartement entre deux panneaux
successifs, et dont l'extrémité (18a) est arrondie pour faciliter la mise en place
de la lame en position verrouillée. Dans cette position, l'encoche (17) vient se placer
dans l'entaille (4) (voir figure 5) pour réaliser le blocage des panneaux (A
1, A
2, ..., A
n). Le dessin de cette pièce comporte notamment des chants fonctionnels (19, 20), sensiblement
parallèles, et un chant (21) jouxtant le chant (20). Les surfaces de ces derniers
sont prévues pour coopérer avec la surface interne de la paroi transversale (8) de
l'embase (9), pour limiter le déplacement angulaire de la lame.
[0040] La lame (10) est également munie d'un orifice traversant (22), prévu pour être positionné
coaxialement aux orifices (23) des parois latérales de l'embase (9) en phase de fonctionnement
(voir figure 3). Une fois alignés, ces orifices permettent l'insertion d'une goupille
élastique qui constitue de fait l'arbre de rotation permettant le pivotement de la
lame (10) dans l'embase (9).
[0041] La figure 5 précise la forme d'une découpe (3) selon l'invention. Elle présente une
forme d'allure rectangulaire, dont la largeur correspond sensiblement à celle de l'embase
(9), et est munie en outre de deux entailles centrales (4, 4') de profondeur p pratiquées
dans ses bordures périphériques inférieure (12a) et supérieure (12b). Ces entailles
sont disposées selon une double symétrie par rapport aux axes médian vertical (32)
et médian horizontal (33) de la découpe (3), visant comme mentionné auparavant à un
positionnement réversible des parements dans les glissières ou lisses horizontales
(non représentées) sans se soucier de leur sens d'utilisation, car leur positionnement
le long du chant (2) permet cette réversibilité.
[0042] La figure 6 montre le positionnement déverrouillé (en trait discontinu) / verrouillé
(en trait plein) de l'agrafe entre deux panneaux adjacents dont seuls les chants latéraux
(2, 2') ont été représentés pour des raisons de clarté.
[0043] L'embase (9) chevauche la bordure périphérique inférieure (12a) de la découpe (3)
(tel qu'illustré à la figure 5) du chant latéral (2), qui vient alors se loger dans
les rainures (11) pour y fixer l'agrafe, de part et d'autre de l'entaille (4, 4').
[0044] Dans la position déverrouillée, le chant (20) est en butée sur la surface interne
(28) de la paroi (8), limitant ainsi la course de la lame (10) vers l'arrière de l'embase
(9), et la rendant toujours accessible via l'interstice (34).
[0045] La lame (10) laisse alors le passage au chant (2') du panneau monté en second. Le
basculement de la lame (10) à partir de cette position se fait dans l'interstice (34),
par pression vers le bas sur l'extrémité libre (10a) avec un outil plat.
[0046] En position verrouillée, c'est le chant (21) qui est en butée sur la surface (28)
(voir figure 6).
[0047] Il existe alors un écart h séparant les surfaces d'appui ou fonds (11a) et (16a)
respectivement de la rainure (11) et de l'encoche (16) lorsqu'ils sont en butée sur
la bordure périphérique inférieure (12a) de la découpe (2) (voir figure 5). Cet écart
h correspond en fait à la profondeur p des entailles (4, 4').
[0048] La figure 7 permet de visualiser un cloisonnement conforme à l'invention avec un
nombre réduit de panneaux (A
3, A
4, ..., A
n) non significatif du nombre réel de panneaux qui peut théoriquement le composer.
La représentation partielle du panneau (A
4) illustre notamment le fait qu'il peut présenter différentes longueurs. Il est classiquement
constitué de deux parements (1) munis de chants latéraux (2) reliés entre eux par
l'intermédiaire des profilés de liaison (P). Les flèches F' et F" de sens inverse
expriment le double sens de montage possible du panneau (A
4).
[0049] Lorsque la lame de l'agrafe (5) est verrouillée, l'interstice (34) existant entre
deux panneaux consécutifs (par exemple A
3 et A
4) est comblé de manière connue par des joints (35) rétablissant la planéité de la
paroi.
[0050] La liaison mécanique réalisée par les agrafes (5) permet d'obtenir au final des ensembles
parfaitement rectilignes et stables.
[0051] La figure 8 illustre un montant d'extrémité (24) comportant deux rebords (25, 26)
venant en regard des chants verticaux latéraux (2) du panneau (A
5) sur lequel il est fixé au moyen des agrafes (5). Ces deux rebords (25, 26) comportent
bien entendu également des découpes pour permettre le positionnement desdites agrafes
(5).
[0052] En figure 9, on a représenté un profilé de coin (27) muni de deux chants latéraux
verticaux (29, 30) présentant les mêmes découpes que celles décrites précédemment
pour réaliser les mêmes fonctions et ainsi assurer la jonction externe des panneaux
(A
6) et (A
7).
[0053] La jonction interne se fait alors à l'aide d'un simple profilé en L (31) qui vient
se fixer au moyen de vis sur les chants (2) des parements (1) les plus proches.
[0054] Il est à noter que le système de l'invention a été décrit au moyen d'un exemple préférentiel,
qui ne peut cependant pas être considéré comme limitatif de l'invention. Celle-ci
englobe au contraire toutes les variantes de forme et de configuration à la portée
de l'homme de l'art.
1. Système de cloisonnement vertical composé de panneaux (A1, A2, ..., An) comportant deux parements identiques (1) montés symétriquement par rapport au plan
médian de la cloison, caractérisé en ce que chaque parement (1) comporte, dans ses chants verticaux latéraux (2), au moins une
découpe (3) destinée à venir en regard d'une découpe homologue (3) du chant latéral
vertical (2) du parement du panneau adjacent, des moyens de fixation et de maintien
à distance venant coopérer avec les bordures périphériques de deux découpes (3) en
vis-à-vis pour permettre de solidariser des panneaux adjacents en délimitant entre
eux un interstice (34) d'écartement permettant la manipulation desdits moyens pour
les mettre respectivement en position de déverrouillage / verrouillage des panneaux.
2. Système de cloisonnement vertical selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation et maintien à distance consistent en des agrafes (5) comportant
d'une part une embase (9) assurant leur fixation sur la bordure inférieure (12a) de
la découpe (3) d'un panneau, et d'autre part une lame (10) montée pivotante dans l'embase
(9) et assurant la fixation et le maintien à distance du panneau adjacent en venant
se verrouiller sur la bordure périphérique inférieure (12a) de la découpe en vis-à-vis.
3. Système de cloisonnement vertical selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'embase (9) est d'allure parallélépipédique et présente une fourche formée de deux
parois latérales (6, 7) et d'une paroi d'extrémité transversale de liaison (8), délimitant
ensemble un espace (13) dans lequel vient se loger la lame (10) pivotante, les deux
parois latérales (6, 7) étant chacune munies d'une rainure (11) servant à loger la
bordure périphérique inférieure (12a) de l'une des deux découpes (3) pour assurer
la fixation de l'embase (9) au panneau.
4. Système de cloisonnement vertical selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la lame (10) comporte une double encoche (16, 17) venant coopérer avec les bordures
inférieures (12a) des découpes (3) en vis-à-vis, l'encoche (17) distale de l'axe de
rotation venant s'y ajuster à cheval et en butée, ces encoches (16, 17) s'ajustant
transversalement dans une entaille (4, 4') pratiquée centralement dans la bordure
inférieure de chaque découpe (3).
5. Système de cloisonnement vertical selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la lame (10) est munie d'une patte (18) séparant les deux encoches (16, 17), dont
la largeur détermine celle de l'interstice (34) existant entre deux panneaux (A1, A2, ..., An) adjacents.
6. Système de cloisonnement vertical selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'extrémité (18a) de la patte (18) de séparation est d'allure arrondie.
7. Système de cloisonnement vertical selon l'une quelconque des revendications 2 à 6,
caractérisé en ce que la lame (10) comporte des butées permettant de contrôler son déplacement angulaire
dans l'embase (9)
8. Système de cloisonnement vertical selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdites butées consistent en deux chants (20, 21) de la lame (10) destinés à venir
en contact avec la surface intérieure (28) de la paroi de liaison (8) de l'embase
(9), afin de limiter la course de ladite lame en position déverrouillée et en position
verrouillée.
9. Système de cloisonnement vertical selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la lame (10) comporte un chant (19) d'allure parallèle à celui des chants (20) formant
butée en position déverrouillée, localisé de telle sorte qu'en cette dernière position,
ce chant (19) soit disposé dans le volume de l'interstice (34), sensiblement parallèlement
à lui.
10. Système de cloisonnement vertical selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que les découpes (3) des chants latéraux verticaux (2) des parements (1) sont de forme
rectangulaire, de largeur sensiblement égale à la largeur de l'embase (9).
11. Système de cloisonnement vertical selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la bordure périphérique supérieure (12b) de la découpe (3) comporte une entaille
(4') disposée symétriquement à la première (4) par rapport à l'axe médian horizontal
(35), les découpes (3) étant positionnées pour permettre une réversibilité du montage
des panneaux (A1, A2, ..., An).
12. Système de cloisonnement vertical selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'embase (9) de l'agrafe (5) est en matière plastique ou en alliage d'aluminium alors
que la lame (10) est en matériau conducteur assurant ainsi la continuité électrique
entre panneaux (A1, A2, ..., An).