DOMAINE DE L'INVENTION
[0001] Cette invention concerne un dispositif pour une serrure antipanique du type de celles
qui sont installées dans des portes de sortie de secours et qui sont actionnées au
moyen d'une barre de poussée qui est disposée sur toute la largeur de ladite porte
et qui possède un montage rotatif au moyen de bras en forme de bielles, qui sont articulés
sur des supports respectifs en "U", lesquels sont fixés par leur fond au dos de ladite
porte de manière que leurs flancs soient verticaux, l'un de ces supports en "U" étant
le support actif qui actionne la fermeture tandis que l'autre est un simple appui
de rotation pour l'autre extrémité de la barre de poussée.
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE
[0002] Dans ce domaine, comme dans d'autres domaines de la serrurerie, il existe des serrures
à encastrer dans lesquelles un pêne de fermeture est encastré et agit dans le champ
de la porte, cependant que, dans le support en "U" actif, fixé au dos de la porte,
est placé exclusivement le mécanisme qui transforme la poussée sur la barre en l'actionnement
nécessaire pour produire le retrait dudit pêne. Il existe aussi des serrures à plaquer
dans lesquelles ledit support en "U" renferme les moyens de transformation de la poussée
sur la barre en l'actionnement qui produit le retrait de pênes supérieur et inférieur
qui produisent la fermeture en des points respectifs, haut et bas, de l'encadrement
de la porte.
[0003] Aussi bien dans les versions à encastrer que dans celles à plaquer, les solutions
connues dans ce domaine sont affectées d'un ou de plusieurs des inconvénients mentionnés
ci-après.
[0004] En général, elles emploient des mécanismes d'une conception compliquée et coûteuse,
qui se composent d'un nombre de pièces relativement grand, lesquelles sont d'une configuration
individuelle compliquée et impliquent un montage difficile qui requiert habituellement
des moyens spéciaux.
[0005] Il est également fréquent que les dessins pour la version encastrée et la version
plaquée, ainsi que pour des portes à gauche et des portes à droite, soient très spécifiques.
Il en résulte qu'un support en "U" de serrure à encastrer ne peut pas être adapté
pour une serrure à plaquer, ou que cette adaptation est très compliquée et coûteuse
; ou alors que ces supports en "U" ont une main, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas
être utilisés indistinctement, sinon avec une petite adaptation pour les portes à
droite et les portes à gauche.
EXPLICATION DE L'INVENTION ET AVANTAGES
[0006] Face à cet état de fait, cette invention présente un dispositif pour une serrure
antipanique dans ce domaine, lequel répond à une constitution qui comprend une plaque
verticale fixée au support en "U", un coulisseau pouvant coulisser verticalement et
une bouche rotative solidaire du bras de ce support en "U" : où ladite plaque est
montée verticalement par encliquetage élastique entre lesdits flancs du support en
"U", et est munie dans ses bords verticaux de paires respectives de protubérances
qui sont complémentaires de logements présents dans lesdits flancs du support en "U",
la plaque possédant un trou et un orifice circulaires ; ledit coulisseau est monté
avec ajustement à glissement entre ladite plaque, lesdits flancs et le fond du support
en "U", et est constitué par une semelle, par deux côtés respectivement adossés au
fond et aux flancs du support en "U" et par une paroi horizontale qui s'étend entre
les extrémités inférieures desdits côtés ; ladite semelle possède une coulisse verticale
qui commence à son bord opposé à la paroi horizontale par un élargissement en arc
de cercle qui est complémentaire d'un tourillon à carré monté rotatif entre ledit
trou de la plaque et un autre présent dans le fond du support en "U", de même que
cette semelle possède des fenêtres horizontales définies à partir de la face supérieure
de ladite paroi horizontale du coulisseau ; lesdits côtés présentent des têtes dont
l'une est en permanence appliquée contre la face inférieure d'un excentrique dudit
tourillon à carré, et l'un de ces côtés présente une encoche dans son bord vertical
adossé à ladite plaque ; et ladite bouche rotative se trouve sur la périphérie de
l'axe avec lequel le bras est articulé au support en "U" et présente ses lèvres disposées
avec un écartement approprié, l'une au-dessus, et l'autre au-dessous, de ladite paroi
horizontale ; de sorte qu'on obtient que, dans la position non poussée de la barre
de poussée, ledit élargissement en arc de cercle est espacé du tourillon à carré d'une
longueur qui équivaut à la course de travail dudit coulisseau. Cette constitution
est destinée à la version à encastrer, dans laquelle le tourillon à carré transmet
l'actionnement au pêne encastré.
[0007] Du point de vue de la constitution, ce dispositif est très simple et peu coûteux
; il emploie un nombre réduit de pièces qui sont simples en soi et qui favorisent
un montage également simple et rapide. Tout ceci sera bien compris au moyen de la
représentation graphique annexée.
[0008] Fonctionnellement, sa simplicité et sa fiabilité sont remarquables. Le fonctionnement
consiste essentiellement en ce que, lorsqu'on pousse la barre de poussée, la rotation
du bras a pour effet que la bouche solidaire de ce bras pousse dans la direction ascendante
le coulisseau qui est guidé à glissement entre la plaque verticale et le support en
"U" ; en conséquence, la tête du côté correspondant de ce coulisseau exerce une poussée
sur l'excentrique en faisant tourner le tourillon à carré, lequel, au moyen de son
carré qui y est inséré, transmet ladite rotation au mécanisme encastré dans le champ
de la porte en produisant le retrait du pêne. Dans ce dispositif, il suffit de monter
le tourillon à carré dans une position tournée de 180° pour que le même support en
"U" soit valable pour des portes de la main inverse, en actionnant dans ce cas le
côté du coulisseau opposé au précédent.
[0009] A ce point, il convient de signaler une particularité de l'invention consistant en
ce que ledit tourillon à carré possède un épaulement périphérique intermédiaire pratiqué
dans son orifice carré. Cet épaulement permet d'utiliser ce tourillon avec des carrés
de deux tailles différentes. Et aussi pour deux utilisations différentes ; par exemple,
la grande taille peut être utilisée pour des serrures comme celle en question (à encastrer)
avec laquelle l'épaulement constituera une butée d'enfoncement lors de l'insertion
du carré vers l'intérieur du support en "U".
[0010] Selon une autre caractéristique de l'invention, en remplacement du tourillon à carré,
il est prévu un pivot, un balancier, un tirant vertical supérieur et un tirant vertical
inférieur ; ledit pivot est monté entre ledit orifice de la plaque et un autre du
fond du support en "U", en même temps que ce pivot traverse avec ajustement à glissement
ladite coulisse de la semelle du coulisseau ; ledit balancier est monté avec ajustement
tournant sur ledit pivot et possède une ailette et un doigt qui occupent des positions
excentriques espacées en rotation d'un angle approprié, ladite ailette est accouplée
avec jeu en rotation dans le creux de ladite encoche du côté du coulisseau, et ledit
doigt traverse avec ajustement à glissement une rainure oblique pratiquée dans ledit
tirant supérieur ; ledit tirant vertical supérieur est ajusté à glissement entre les
côtés du coulisseau, le balancier et la plaque, possède une dite rainure oblique,
une échancrure verticale formée à partir de son bord inférieur, avec ajustement à
glissement par rapport audit pivot et un mentonnet horizontal supérieur muni de moyens
d'accouplement pour un pêne supérieur ; et ledit tirant vertical inférieur possède,
en position supérieure, une paire de pattes horizontales qui sont ajustées à encastrement
dans lesdites fenêtres de la semelle du coulisseau et, en position inférieure, un
repli horizontal équipé de moyens d'accouplement pour un pêne inférieur. Cette constitution
est prévue pour la version à plaquer, dans laquelle le tourillon à carré n'est pas
nécessaire.
[0011] Du point de vue de la constitution, il convient de signaler en supplément que cette
version utilise elle aussi la plaque et le coulisseau de la version à encastrer, bien
qu'ils soient conçus pour se combiner à deux nouvelles pièces, le pivot et le balancier,
qui, à leur tour sont en relation avec les tirants supérieur et inférieur dans lesquels
s'accouplent les pênes respectifs. Tous ces nouveaux composants sont d'une grande
simplicité de construction et de montage, aussi bien que ceux de la version précédente.
[0012] Maintenant, le fonctionnement consiste en ce que le déplacement ascendant du coulisseau,
en soi, tire vers le haut le tirant inférieur et, de cette façon, le pêne inférieur
; en même temps qu'avec son encoche du côté de ce coulisseau, il entraîne l'ailette
du balancier, lequel bascule et avec son doigt, agit en combinaison avec la rainure
oblique du tirant supérieur avec pour résultat que ce dernier descend en entraînant
vers le bas le pêne supérieur ; pour permettre cette descente du tirant supérieur,
en relation avec ledit pivot, ladite échancrure verticale possède une longueur effective
équivalente à la course travaillante dudit coulisseau.
[0013] Ce qui a été exposé jusqu'à présent démontre, en supplément des avantages déjà signalés,
que le dispositif proposé rend possible une conversion simple d'un support en "U"
à encastrer en un support en "U" à plaquer.
DESSINS ET REFERENCES
[0014] Pour mieux faire comprendre la nature de la présente invention, on représente sur
les dessins annexés une forme préférée de réalisation industrielle, laquelle possède
un caractère d'exemple purement illustratif et non limitatif.
[0015] La figure 1 est une vue en perspective éclatée qui illustre l'objet de l'invention
dans la version de serrure à encastrer.
[0016] La figure 2 montre le bras (2) de la figure 1, vu du côté de son accouplement à la
barre de poussée (1).
[0017] La figure 3 est une vue avant de la plaque verticale (4).
[0018] La figure 4 montre le coulisseau (5), vu du côté du bras (2).
[0019] La figure 5 est le profil gauche de la figure 4.
[0020] La figure 6 montre le tourillon de carré (11) en vue frontale par une de ses extrémités.
[0021] La figure 7 est la coupe VII-VII correspondant à la figure 6.
[0022] La figure 8 montre le montage correspondant à la figure 1, vu du côté de la barre
de poussée (1) et en coupe partielle selon le plan vertical médian du support en "U"
(3). Tout ceci correspondant à la position non poussée de la barre de poussée (1).
[0023] La figure 9 est le profil gauche de la figure 4, coupée de la façon conventionnelle
pour voir la liaison entre le tourillon de carré (6) et le coulisseau (5).
[0024] Les figures 10 et 11 sont respectivement équivalentes aux figures 8 et 9 mais elles
se rapportent à la position poussée de la barre de poussée (1).
[0025] La figure 12 est équivalente à la figure 1 mais elle se rapporte à la version de
serrure plaquée.
[0026] La figure 13 montre en perspective une vue de côté du pivot (16).
[0027] La figure 14 montre le balancier (17), vu du bras (2).
[0028] La figure 15 est le profil gauche de la figure 14.
[0029] La figure 16 montre le tirant supérieur (18) vu du bras (2).
[0030] La figure 17 est le profil droit de la figure 16.
[0031] La figure 18 montre le tirant inférieur (19), vu depuis le bras (2).
[0032] La figure 19 est le profil droit de la figure 18.
[0033] Les figures 20 à 23 sont respectivement équivalentes aux figures 8 à 11 mais elles
se rapportent à la version de la figure 12.
[0034] Sur ces figures, sont indiquées les références suivantes.
1.- barre de poussée
2.- bras de la barre de poussée (1)
3.- support en "U"
3a.- fond du support (3)
3b.- flancs du support (3)
3c.- logements dans les flancs (3b)
4.- plaque verticale
4a.- protubérances de la plaque (4)
5.- coulisseau
5a.- semelle du coulisseau (5)
5b.- côtés du coulisseau (5)
5c.- paroi horizontale du coulisseau (5)
6.- bouche rotative
7.- trou de la plaque (4)
8.- orifice de la plaque (4)
9.- coulisse verticale de la semelle (5a)
10.- élargissement de la coulisse (9)
11.- tourillon à carré
11a.- excentrique du tourillon (11)
11b.- orifice carré du tourillon (11)
12.- fenêtres de la semelle (5a)
13.- tête des côtés (5b)
14.- encoche du côté (5b)
15.- épaulement de l'orifice carré (11b)
16.- pivot
17.- balancier
18.- tirant supérieur
19.- tirant inférieur
20.- ailette du balancier (17)
21.- doigt du balancier (17)
22.- rainure oblique du tirant supérieur (18)
23.- échancrure verticale du tirant supérieur (18)
24.- mentonnet horizontal supérieur du tirant supérieur (18)
25.- pattes horizontales du tirant inférieur (19)
26.- repli horizontal du tirant inférieur (19)
27.- moyens d'accouplement dans le tirant supérieur (18) pour le pêne supérieur
28.- moyens d'accouplement dans le tirant inférieur (19) pour le pêne inférieur.
29.- couvercle du support (3).
DESCRIPTION D'UNE REALISATION PREFEREE
[0035] En ce qui concerne les dessins et les références énumérées plus haut, on représente
sur les planches annexées un dispositif pour serrures antipanique du type de celles
qui sont actionnées au moyen d'une barre de poussée (1) qui est disposée sur toute
la largeur de ladite porte et qui possède un montage rotatif au moyen de bras respectifs
(2) en forme de bielles qui sont articulées sur des supports en "U" respectifs (3)
qui sont fixés par leur fond (3a) au dos de ladite porte de manière que leurs flancs
(3b) soient verticaux, et, parmi ces supports en "U" (3) , l'un est actif, qui actionne
la fermeture tandis que l'autre est un simple appui rotatif pour l'autre extrémité
de la barre de poussée (1).
[0036] Le dispositif selon l'invention est applicable à des serrures à encastrer et à plaquer.
Pour la version à encastrer, l'invention comprend (figure 1) une plaque verticale
(4) fixée au support en "U" (3), un coulisseau (5) qui coulisse verticalement et une
bouche rotative (6) solidaire du bras (2) de ce support en "U" (3) ; dans lequel :
ladite plaque (4) est montée verticalement par encliquetage élastique entre lesdits
flancs (3b) du support en "U" (3) et, sur ses bords verticaux, elle est munie de paires
de protubérances (4a) qui sont complémentaires de logements (3c) présents dans lesdits
flancs (3b) du support en "U" (3), et la plaque (4) possède un trou (7) et un orifice
(8) circulaires ; ledit coulisseau (5) est monté avec ajustement à glissement entre
ladite plaque (4) et lesdits flancs (3b) et le fond (3a) du support en "U" (3) étant
constitué par une semelle (5a), par deux côtés (5b), qui sont respectivement adossés
au fond (3a) et au flanc (3b) du support en "U" (3), et par une paroi horizontale
(5c) qui s'étend entre les extrémités inférieures desdits côtés (5b), ladite semelle
(5a) présente une coulisse verticale (9) qui commence à son bord opposé à la paroi
horizontale (5c), par un élargissement en arc de cercle (10) qui est complémentaire
d'un tourillon à carré (11) monté rotatif entre ledit trou (7) de la plaque (4), et
un autre, présent dans le fond du support en "U" (3), de même que cette semelle (5a)
présente des fenêtres horizontales (12) définies à partir de la face supérieure de
ladite paroi horizontale (5c) du coulisseau (5), lesdits côtés (5b) présentent des
têtes respectives (13) dont l'une reste en permanence appliquée contre la face inférieure
d'un excentrique (11a) appartenant audit tourillon à carré (11), et l'un de ces côtés
(5b) présente une encoche (14) dans son bord vertical adossé à ladite plaque (4) ;
et ladite bouche rotative (6) se trouve sur la périphérie de l'axe avec lequel le
bras (2) est articulé au support en "U" (3) et elle présente ses lèvres disposées
avec un écartement approprié, l'une au-dessus et l'autre au-dessous de ladite paroi
horizontale (5c).
[0037] Comme on peut s'en rendre compte, le nombre de pièces est extrêmement réduit et leur
fabrication et leur montage sont très simples. La plaque (4) est une tôle découpée
entièrement plane (figures 1 et 3) ; et le coulisseau (5) est lui aussi découpé dans
de la tôle et ensuite plié (figures 4 et 5). Le montage demande à positionner le tourillon
à carré (11) par rapport au fond (3a) du support (3) ; on profite donc de l'élasticité
entre les flancs (3b) du support (3) pour introduire la plaque (4) jusqu'à obtenir
que ses protubérances (4a) s'emboîtent dans les logements respectifs (3c) de ses flancs
(3b) et que l'autre extrémité du tourillon à carré (11) s'accouple dans le trou (7)
de celle-ci ; de cette façon, le coulisseau (5) se trouve dans le guide de glissement
constitué entre la plaque (4) et le support (3) et on termine en montant le bras (2)
de manière que la bouche (6) saisisse dans son creux la paroi horizontale (5c) dudit
coulisseau (5).
[0038] Le fonctionnement de cette invention est illustré au moyen des figures 8 à 11. Sur
les figures 8 et 9, on montre la position de serrure fermée ou de barre de poussée
(1) non poussée ; sur ces figures, le coulisseau (5) occupe la position inférieure
de sa course de travail, dans laquelle la tête (13) d'un de ses côtés (5b) est appliquée
sous l'excentrique (11a) du tourillon à carré (11) ; lorsqu'on pousse la barre de
poussée (1) (figures 10 et 11), le coulisseau (5) s'élève sous l'effet de la rotation
de la bouche (6) et produit une rotation du tourillon à carré (11) qui, au moyen du
carré correspondant, est transmise au pêne qui est encastré dans la porte pour qu'il
soit rétracté en provoquant l'ouverture de cette porte. En tournant de 180 ° le tourillon
à carré (11), on change la main du support "U" (3), de gauche à droite ou inversement.
[0039] Comme le montrent les figures 6 et 7, le tourillon à carré (11) présente, dans son
orifice carré (11b), un épaulement périphérique intermédiaire (15). Cet épaulement
(15) peut être utilisé indistinctement pour deux tailles de carrés différentes.
[0040] Selon l'invention, pour la version à plaquer, au lieu du tourillon à carré (11),
il est prévu un pivot (16), un balancier (17), un tirant vertical supérieur (18) et
un tirant vertical inférieur (19) ; ledit pivot (16) est monté entre ledit orifice
(8) de la plaque (4) et un autre du fond (3a) du support en "U" (3), en même temps
que ce pivot (16) traverse avec ajustement à glissement ladite coulisse (9) de la
semelle (5a) du coulisseau (5) ; ledit balancier (17) est monté avec ajustement tournant
sur ledit pivot (16) et il présente une ailette (20) et un doigt (21) qui occupent
des positions excentriques espacées d'un angle approprié dans le sens de la rotation,
ladite ailette (20) est accouplée avec jeu angulaire dans le creux de ladite encoche
(14) du côté (5b) du coulisseau (5) et ledit doigt (21) traverse avec ajustement à
glissement une rainure oblique (22) pratiquée dans ledit tirant supérieur (18) ; ledit
tirant vertical supérieur (18) est ajusté à glissement entre les côtés (5b) du coulisseau
(5), le balancier (17) et la plaque (4), il présente une dite rainure oblique (22),
une échancrure verticale (23), formée à partir de son bord inférieur, avec ajustement
à glissement par rapport audit pivot (16), et un mentonnet horizontal supérieur (24)
muni de moyens d'accouplement (27) pour un pêne supérieur ; et ledit tirant vertical
inférieur (19) possède en position supérieure, une paire de pattes horizontales (25)
qui sont ajustées à emboîtement dans lesdites fenêtres (12) de la semelle (5a) du
coulisseau (5), et en position inférieure, un repli horizontal (26) muni de moyens
d'accouplement (28) pour un pêne inférieur.
[0041] Cette constitution est détaillée sur les figures 12 à 18, où l'on remarque la simplicité
des composants et de leur montage. On observe que la plaque (4) et le coulisseau (5)
de la version précédente, à encastrer, servent de la même façon à recevoir les nouveaux
composants, de sorte qu'il est très simple de convertir la fabrication d'une version
à l'autre. Le pivot (16) est monté entre le fond (3a) du support (3) et l'orifice
(8) de la plaque (4) en traversant la coulisse verticale (9) par son extrémité supérieure
(position de fermeture ou barre de poussée -1- non poussée) ; toutefois, avant de
placer la plaque (4), on monte le balancier (17) en plaçant son ailette (20) dans
l'encoche (14) du côté (5b) du coulisseau (5) et son doigt (21) inséré dans la rainure
oblique (22) du tirant supérieur (18), puis on monte ce tirant supérieur (18) au-dessus
du balancier (17) et, finalement, on monte la plaque (4) (comme dans la version à
encastrer). Le tirant inférieur (19) se monte en insérant ses pattes (25) dans les
fenêtres (12) de la semelle (5a) du coulisseau (5).
[0042] Les figures 20 à 23 illustrent clairement le fonctionnement de cette version, surtout
après l'exposé qui a été donné pour la version à encastrer. Dans la position de fermeture,
ou non poussée, le doigt (21) est dans l'extrémité inférieure de ladite rainure oblique
(22) du tirant supérieur (18) (figures 20 et 21) ; en réponse à la poussée, le coulisseau
(5) monte (figures 22 et 23) en entraînant avec lui le tirant inférieur (19), il fait
basculer le balancier (17) qui, avec le doigt (21), agit sur la rainure oblique (22)
et détermine la descente du tirant supérieur (18) ; descente qui est possible puisque,
relativement audit pivot (16), ladite échancrure verticale (23) a une longueur effective
équivalente à la course de travail dudit coulisseau (5).
1. Dispositif pour une serrure antipanique du type de celles qui travaillent avec une
serrure encastrée dans le champ de porte ou plaquée sur la porte, dans des portes
de sortie de secours et qui sont actionnées au moyen d'une barre de poussée (1) qui
est disposée sur toute la largeur de ladite porte et qui possède un montage rotatif
au moyen de bras (2) en forme de bielles, qui sont articulés sur des supports respectifs
en "U" (3), lesquels sont fixés par leur fond (3a) au dos de ladite porte de manière
que leurs flancs (3b) soient verticaux, l'un de ces supports en "U" (3) étant le support
actif qui actionne la fermeture tandis que l'autre est un simple appui de rotation
pour l'autre extrémité de la barre de poussée (1), caractérisé en ce qu'il comprend une plaque verticale (4) fixée au support en "U" (3), un coulisseau (5)
pouvant coulisser verticalement et une bouche rotative (6) solidaire du bras (2) de
ce support en "U" (3) : où ladite plaque (4) est montée verticalement par encliquetage
élastique entre lesdits flancs (3b) du support en "U" (3), et est munie dans ses bords
verticaux de paires respectives de protubérances (4a) qui sont complémentaires de
logements (3c) présents dans lesdits flancs (3b) du support en "U" (3), la plaque
(4) possédant un trou (7) et un orifice (8) circulaires ; ledit coulisseau (5) est
monté avec ajustement à glissement entre ladite plaque (4), lesdits flancs (3b) et
le fond (3a) du support en "U" (3), et est constitué par une semelle (5a), par deux
côtés (5b) respectivement adossés au fond (3a) et aux flancs (3b) du support en "U"
(3) et par une paroi horizontale (5c) qui s'étend entre les extrémités inférieures
desdits côtés (5b), ladite semelle (Sa) possède une coulisse verticale (9) qui commence
à son bord opposé à la paroi horizontale (5c) par un élargissement en arc de cercle
(10) qui est complémentaire d'un tourillon à carré (11) monté rotatif entre ledit
trou (7) de la plaque (4) et un autre présent dans le fond du support en "U" (3),
de même que cette semelle (Sa) possède des fenêtres horizontales (12) définies à partir
de la face supérieure de ladite paroi horizontale (5c) du coulisseau (5) ; lesdits
côtés (5b) présentent des têtes (13) dont l'une est en permanence appliquée contre
la face inférieure d'un excentrique (11a) dudit tourillon à carré, et l'un de ces
côtés présente une encoche (14) dans son bord vertical adossé à ladite plaque (4)
; et ladite bouche rotative (6) se trouve sur la périphérie de l'axe avec lequel le
bras (2) est articulé au support en "U" (3) et présente ses lèvres disposées avec
un écartement approprié, l'une au-dessus, et l'autre au-dessous, de ladite paroi horizontale
(5c).
2. Dispositif pour une serrure antipanique, selon la revendication précédente, caractérisée en ce que, dans la position non poussée de la barre de poussée (1), ledit élargissement en
arc de cercle (10) est espacé du tourillon à carré (11) d'une longueur équivalente
à la course de travail dudit coulisseau (5).
3. Dispositif pour une serrure antipanique selon les revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit tourillon à carré (11) présente un épaulement périphérique intermédiaire (15)
pratiqué dans son orifice carré.
4. Dispositif pour une serrure antipanique selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'en remplacement du tourillon à carré (11), il est prévu un pivot (16), un balancier
(17), un tirant vertical supérieur (18) et un tirant vertical inférieur (19) ; ledit
pivot (16) est monté entre ledit orifice (8) de la plaque (4) et un autre du fond
(3a) du support en "U" (3), en même temps que ce pivot (16) traverse avec ajustement
à glissement ladite coulisse (9) de la semelle (5a) du coulisseau (5) ; ledit balancier
(17) est monté avec ajustement tournant sur ledit pivot (16) et possède une ailette
(20) et un doigt (21) qui occupent des positions excentriques espacées en rotation
d'un angle approprié, ladite ailette (20) est accouplée avec jeu en rotation dans
le creux de ladite encoche (14) du côté (5d) du coulisseau (5), et ledit doigt (21)
traverse avec ajustement à glissement une rainure oblique (22) pratiquée dans ledit
tirant supérieur (18) ; ledit tirant vertical supérieur (18) est ajusté à glissement
entre les côtés (5b) du coulisseau (5), le balancier (17) et la plaque (4), possède
une dite rainure oblique (22), une échancrure verticale (23) formée à partir de son
bord inférieur, avec ajustement à glissement par rapport audit pivot (16) et un mentonnet
horizontal supérieur (24) muni de moyens d'accouplement (27) pour un pêne supérieur
; et ledit tirant vertical inférieur (19) possède, en position supérieure, une paire
de pattes horizontales (25) qui sont ajustées à encastrement dans lesdites fenêtres
(12) de la semelle (5a) du coulisseau (5) et, en position inférieure, un repli horizontal
(26) équipé de moyens d'accouplement (28) pour un pêne inférieur.
5. Dispositif pour une serrure antipanique selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, par rapport audit pivot (16), ladite échancrure verticale (16) possède une longueur
effective équivalente à la course de travail dudit coulisseau (5).
6. Dispositif pour une serrure antipanique selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la réversibilité permettant d'adapter le dispositif à la main droite ou gauche est
obtenue simplement en tournant de 180° la position de montage du tourillon à carré
(11) pour que son excentrique (11a) heurte dans sa course l'un ou l'autre des flancs
de l'élargissement (10) de la coulisse (9) du coulisseau (5).