[0001] L'invention se rapporte au domaine des papiers absorbants à usage sanitaire ou domestique,
et notamment aux papiers en ouate de cellulose crêpée.
[0002] Elle se rapporte en particulier au domaine des papiers destinés à l'essuyage dans
un usage ménager, domestique ou industriel. Pour cette application, on utilise des
papiers présentant une résistance à l'humidité conférée par l'addition d'une résine
spécifique dans la pâte contenant les fibres papetières en suspension, avant la formation
de la feuille. Cette résine, une fois réticulée, forme un réseau résistant au moins
temporairement au pouvoir désagrégeant de l'eau.
[0003] Dans ce domaine il est connu de confectionner des feuilles de papier composées de
plusieurs plis crêpés de grammage compris entre 12 et 30-35 g/m
2 munis de protubérances qui sont obtenues par gaufrage.
[0004] En effet, le gaufrage donne du bouffant à la feuille et il induit une amélioration
de l'absorption des liquides, du toucher et de la douceur. On a cherché à augmenter
davantage la capacité d'absorption en créant des feuilles multicouches obtenues en
associant au moins deux plis, constitués chacun d'au moins une desdites feuilles gaufrées.
[0005] On obtient ainsi une feuille multiple qui présente des caractéristiques mécaniques,
telle que la résistance à la traction, ainsi qu'une capacité d'absorption déterminées.
[0006] Deux modes de gaufrage et d'assemblage des plis sont couramment mis en oeuvre selon
les caractéristiques désirées du produit final.
[0007] Le premier est connu dans le domaine sous la désignation "nested" ou à emboîtement.
Il consiste d'abord à gaufrer chacun des plis séparément de manière à former en surface
des protubérances généralement sensiblement tronconiques ou en troncs de pyramide.
Ensuite, on dépose de la colle sur le sommet des protubérances de l'un des plis après
qu'il a été gaufré mais avant qu'on le détache du cylindre gaufreur. On place les
plis de façon que les faces présentant les protubérances viennent en vis-à-vis, les
protubérances de l'un entre les protubérances de l'autre. On les assemble enfin en
les rapprochant l'un de l'autre. Ainsi les deux plis sont liés par des pellicules
de colle entre les sommets des protubérances d'un pli et des zones non gaufrées entre
les protubérances de l'autre pli. Les vides ménagés par cette structure sont propres
à assurer à la feuille une absorption améliorée. En outre, les faces extérieures ont
un toucher lisse et moelleux en raison des alvéoles formés par le dos des protubérances.
Cette technique est illustrée par le brevet US 3,867,225.
[0008] Le second mode d'assemblage est connu dans le domaine sous la désignation « pointe
à pointe». Il se distingue du précédent par la disposition relative des deux plis.
Après qu'ils ont été gaufrés séparément, on amène ceux-ci l'un sur l'autre de façon
à faire coïncider les sommets des protubérances, tous ou au moins en partie. Les plis
sont liés entre eux par les sommets des protubérances, pointes contre pointes. Cette
technique est illustrée par le brevet US 3,414,459.
[0009] Les produit fabriqués selon ces techniques ont longtemps présenté un motif de gaufrage
simple dans lequel les protubérances étaient alignées selon deux directions croisées,
de manière uniforme. Un tel motif permet d'obtenir des propriétés homogènes mais présente
peu d'attrait visuel.
[0010] Cependant depuis quelques années, on a cherché à rendre l'aspect du produit moins
banal en répartissant différemment les protubérances. La demanderesse commercialise
ainsi un essuie-tout dont les alvéoles en surface sont disposés selon des cercles
concentriques évoquant la propagation de l'absorption d'un liquide que l'on verse
sur une feuille absorbante ou bien la propagation des ondes en surface lorsqu'une
goutte d'eau tombe dans un liquide. Ce motif notamment est composé de premières zones
distinctes en forme de disques définis par trois ou quatre cercles concentriques.
Les disques sont eux-mêmes disposés régulièrement selon des directions croisées. Des
secondes zones, définies entre les disques adjacents, ont une forme générale de losange.
[0011] Un motif de ce type présente un intérêt dans la mesure où il est bien visible par
le consommateur.
[0012] La demanderesse s'est fixé comme objectif la réalisation de produits présentant des
motifs dont le relief était accentué et dont la perception était améliorée.
[0013] Elle est parvenue à réaliser cet objectif avec une feuille multiple comprenant un
premier pli et un deuxième pli en ouate de cellulose, chacun de grammage compris entre
12 et 35 g/m
2, le premier pli comportant un premier motif de gaufrage constitué de premières protubérances
en saillie sur la face interne du premier pli qui forment notamment des alignements
et dont au moins une partie des sommets est liée à la face interne du deuxième pli
en vis-à-vis, caractérisée par le fait que ledit premier pli comporte un deuxième
motif de gaufrage constitué de deuxièmes protubérances en saillie sur la face interne
du premier pli de hauteur plus faible dont la densité est plus élevée et dont au moins
une partie des sommets est dans le même plan que les sommets des premières protubérances
et est liée à la face interne du deuxième pli.
[0014] Grâce à la structure ainsi définie, on augmente la perception visuelle du premier
motif en créant sur la face externe des secondes zones dont le niveau est différent
de celui des premières zones comportant le premier motif. L'effet tridimensionnel
est renforcé. On observe également que l'épaisseur de la feuille reste plus homogène.
Cet effet est en outre accentué par la densité plus élevée du motif des protubérances
des secondes zones.
[0015] L'invention comprend également d'autres caractéristiques prises individuellement
ou en combinaison.
[0016] Les protubérances disposées sur les premières zones ont une densité inférieure à
20 au cm
2 de préférence inférieure à 12 au cm
2. Une telle répartition des premières protubérances correspond à des hauteurs de protubérances
comprises entre 1 et 2 mm. Cela permet de créer entre le premier pli gaufré et le
second pli des espaces assurant une bonne absorption sans perdre en résistance à l'écrasement.
Cela vaut en particulier lorsque le second pli n'est pas gaufré dans les zones faisant
face auxdites premières et secondes zones.
[0017] Les protubérances disposées sur les secondes zones ont par rapport aux premières
protubérances une hauteur plus faible et une densité supérieure à 30 au cm
2 de préférence supérieure à 40 au cm
2. Par leur densité plus élevée et leur hauteur différente, les secondes protubérances
forment des plateaux qui améliorent l'effet de contraste avec les premières zones.
[0018] Les premières zones et les secondes zones sont adjacentes.
[0019] Des troisièmes protubérances en forme de muret relient deux premières protubérances
adjacentes d'un alignement. Afin d'améliorer encore la visibilité du motif des premières
protubérances, on crée des protubérances en forme de muret qui renforcent le tracé
des alignements sans pour autant nuire à la résistance à la déchirure.
[0020] Le second pli est du type à séchage par soufflage traversant. La combinaison d'un
pli gaufré d'ouate de cellulose, obtenue par pressage humide conventionnel, avec un
pli du type à séchage par soufflage traversant est particulièrement avantageuse dans
le cadre de l'invention. On optimise ainsi l'absorption par rapport à la résistance
mécanique.
[0021] L'invention propose aussi un cylindre sur lequel on gaufre le premier pli. Celui-ci
comprend des premiers picots formant des alignements dans des premières zones et des
seconds picots dont la hauteur est plus faible et la densité plus élevée. Les sommets
des premiers et des seconds picots sont situés dans les mêmes plans tangents le long
des génératrices du cylindre.
[0022] L'invention propose également un procédé de fabrication d'un produit conforme à l'invention.
[0023] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera
aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 représente, vu de dessus, un exemple de réalisation d'une feuille de papier
multiple gaufré conforme à l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique, en coupe et en perspective cavalière, d'une feuille
de papier multiple conforme à l'invention,
- la figure 3 est une vue schématique, en perspective, montrant la surface d'un cylindre
de gaufrage,
- la figure 4 est une vue agrandie de la surface du cylindre de la figure 3.
- la figure 5 est une vue, en perspective, d'un autre mode de réalisation des picots
de la première zone selon l'invention,
- la figure 6 est une représentation photographique d'une feuille de l'invention.
[0024] On a représenté sur les figures 1 et 2 un exemple de réalisation d'une feuille multiple
10 de papier absorbant. Cette feuille comprend deux plis disposés l'un sur l'autre
: un premier pli dit supérieur 12 et un second pli 14 dit inférieur. Cette feuille
est destinée à l'essuyage sur un plan général, et à un usage comme essuie-tout ménager
notamment. Un tel produit se présente sous la forme de rouleau comprenant une cinquantaine
de coupons prédécoupés. Le papier est de l'ouate de cellulose de grammage compris
entre 12 et 35 g/m
2. Le pli supérieur 12 est, par exemple, du type obtenu selon un procédé avec pressage
conventionnel humide, et connu dans le domaine sous le sigle « CWP ». Le pli 14 est
lui de préférence du type obtenu selon un procédé avec séchage par air traversant
et connu dans le domaine sous le sigle « TAD ». selon un autre mode de réalisation
les deux plis sont de type « TAD »
[0025] Selon le mode de réalisation représenté, le second pli n'est pas gaufré.
[0026] Un procédé de fabrication du papier, de type CWP consiste à déposer les fibres en
suspension dans l'eau sur une toile pour former une feuille. On égoutte la feuille,
puis on la transfère sur un feutre qui va permettre de l'appliquer avec une presse
contre un cylindre de séchage. La feuille en est décollée et est crêpée au moyen d'une
lame formant racle. Elle est enfin mise en bobine en attente d'une transformation
en produit fini. Une telle technique, présentée ici de façon sommaire, est dite conventionnelle.
Il existe bien sûr des variantes.
[0027] Une technique de type TAD consiste après égouttage à sécher la feuille sans exercer
de pression, en partie au moins, jusqu'à une siccité suffisante pour figer les fibres
au sein de la feuille. Le cas échéant, on termine le séchage par application de la
feuille sur un cylindre chauffé. Grâce à ce premier séchage, on peut presser la feuille
sur le cylindre. Elle conserve une partie de son volume. Ce cylindre permet en outre
son crêpage. On réalise le séchage sans pression en soufflant de l'air chaud au travers
de la feuille après son égouttage. Cette technique, que l'on désigne dans le domaine
sous le sigle TAD, permet d'obtenir une feuille plus épaisse, de plus grand volume
massique que la technique conventionnelle.
[0028] La feuille 10 est orientée selon deux directions, l'une longitudinale et l'autre
transversale, représentées sur les figures 1 et 2 par les flèches L et T qui correspondent
respectivement à la direction de défilement de la feuille lors de sa fabrication,
sens marche, et la direction perpendiculaire à celle-ci, sens travers.
[0029] Le premier motif de gaufrage 16 sur le pli supérieur apparaît globalement à la figure
1 et plus en détail sur la figure 2. Il est composé de premières protubérances 18
de forme générale tronconique faisant saillie à l'intérieur de la feuille. A chaque
protubérance correspond un alvéole sur l'autre face du pli 12, tournée vers l'extérieur.
Les protubérances sont disposées selon des alignements, ici des cercles concentriques,
à l'intérieur de premières zones. Les protubérances 18 ont une première hauteur H1
qui est comprise entre 0,5 mm et 1,5 mm. Leur nombre à l'intérieur des premières zones
est compris entre 6 par cm
2 et 20 par cm
2, de préférence entre 9 et 12 par cm
2. Les sommets 19 des protubérances sont au contact du pli inférieur 14.
[0030] Ces premières zones 16 sont donc ici en forme de disques. Ces derniers sont eux-mêmes
ordonnés selon deux directions croisées d'un réseau à maille carrée, ici à 45° par
rapport au sens marche L. A l'intérieur de chaque maille, formée par les disques des
premières zones, on trouve des secondes protubérances 38 formant des secondes zones
36. Ces protubérances 38 ont une hauteur H2 plus faible que celle des premières protubérances
18. Elle est comprise entre 0,2 mm et 1,5 mm comme on le voit bien sur la figure 2.
Les secondes protubérances forment un plateau d'épaisseur plus faible. Depuis la face
externe, on voit un alvéole au droit de chaque protubérance 38. La répartition des
protubérances 38 dans les secondes zones 36 est plus serrée que celles des premières
zones 16. La densité du motif est comprise entre 30 par cm
2 et 80 par cm
2, de préférence entre 40 et 60 par cm
2. L'aspect en forme de plateau vient de la disposition relativement serrée des secondes
protubérances qui sont réparties sensiblement uniformément dans cette zone. En bordure
de cette zone qui est adjacente aux premières zones, on observe un rehaussement très
net. Le sommet des secondes protubérances est en contact avec le pli 14. Au moins
pour certains, et en particulier pour l'ensemble, une pellicule de colle forme une
liaison entre le sommet 39 des protubérances et le pli 14. Il en est de même des sommets
des protubérances 18 des premières zones. On comprend que les sommets 19 et 39 sont
dans le même plan que le pli 14.
[0031] Le second pli 20 n'est pas gaufré. L'écart de hauteur entre H1 et H2 est compris
entre 0,3 mm et 1,3 mm.
[0032] Pour gaufrer le pli supérieur, on utilise un cylindre gravé comme on peut le voir
sur les figures 3 et 4. La figure 3 montre l'aspect général de la surface du cylindre
avec les lignes de picots 28 et 48 disposés selon le motif de la figure 1. Le détail
de la figure 4, correspondant à la référence D4 sur la figure 3, montre des premiers
picots de forme tronconique 28 avec un sommet 29 formant un méplat. Les protubérances
ont une pente assez raide, entre 70° et 75°. La hauteur H' 1 des picots entre les
méplats 29 et le fond de la gravure 28 est au moins égale à H1 : H'1>=H1. Les protubérances
48 ont aussi une forme tronconique, avec un sommet formant un méplat 49. Les méplats
49 sont à la même altitude par rapport à l'axe de rotation du cylindre que les sommets
29. En revanche, la profondeur de la gravure H'2 est moindre H'2<H'1. Les protubérances
48 sont réparties de façon homogène dans les secondes zones.
[0033] Dans l'exemple représenté, les picots ont une forme tronconique à base circulaire.
D'autres formes sont possibles, losange notamment ou bien tronc de pyramide à base
polygonale ou encore à base linéaire.
[0034] Le procédé de fabrication d'une feuille 10 telle que revendiquée consiste à gaufrer
un pli d'ouate de cellulose crêpée sur le cylindre en pressant le pli sur le cylindre
au moyen d'un cylindre en caoutchouc ou en une autre matière résiliente. La pression
de gaufrage doit être suffisante pour que l'ouate de cellulose pénètre dans l'espace
entre les picots des premières zones. En particulier, dans les premières zones, le
papier doit descendre à une profondeur supérieure à H'2. La forme en plateau, avec
un motif serré, des secondes zones en revanche limite la pénétration du papier entre
les picots des secondes zones. Le caoutchouc est plutôt refoulé vers la périphérie
des secondes zones. Il en résulte un effet de marquage accru dans cette partie frontière
entre les premières zones et les secondes zones.
[0035] Pour fabriquer une feuille à deux plis selon l'enseignement de l'invention, on dépose
de la colle sur les méplats 29 et 49. Comme ils se trouvent à la même hauteur, on
peut déposer simplement celle-ci au moyen d'un cylindre applicateur de colle. Ensuite,
on approche un pli non gaufré et le presse sur les sommets pour former des liaisons
entre les deux plis le long de ces sommets. Une fois assemblée, on découpe la feuille,
et on l'enroule pour en faire un produit fini comme cela est courant.
[0036] Suivant ce procédé, on augmente la liaison des plis entre eux par rapport à un procédé
de gaufrage à deux niveaux de l'art antérieur car tous les sommets des picots sont
liés.
[0037] Dans la description qui précède, la feuille est double. Il entre dans le cadre de
l'invention de prévoir plus de deux plis. Par exemple, le pli gaufré peut être lui-même
double ; le pli non gaufré également. Bien entendu, le motif représenté n'est donné
qu'à titre d'exemple. D'autres motifs sont envisageables dans la mesure où ils reprennent
l'enseignement de l'invention. En particulier, un mode particulier de réalisation
comprend un motif constitué au moins en partie de deuxièmes protubérances à profil
linéaire, dessinant par exemple une fleur.
[0038] La figure 5 représente un autre mode de réalisation des premières zones qui permet
d'améliorer encore le caractère visible du décor gaufré.
[0039] On a représenté une partie des picots de la première zone, en fait des picots sur
un des alignements de cette zone. Selon ce mode de réalisation on a disposé des reliefs
en forme de murets 30 entre les picots adjacents 28 d'un alignement. Les picots 28
sont tronconiques ou en tronc de pyramide avec un méplat au sommet 29. Le sommet 31
des murets 30 est à un niveau inférieur par rapport aux sommets 29. L'écart choisi
est compris entre 0,4 mm et 0,9 mm. Autrement dit, c'est aussi la différence entre
leur hauteur H'1 et H'3.
[0040] L'épaisseur « e » des murets 30 est inférieure à celle des picots 28. C'est à dire
à même hauteur, elle est inférieure au diamètre des picots. L'épaisseur des murets
est ainsi inférieure de 10 à 50% par rapport à celle des picots, de façon à notamment
limiter la pression de gaufrage supplémentaire résultant de la présence des murets.
Leur pente est de préférence la même que celle des picots.
[0041] L'écart entre les hauteurs H'1 et H'3 est suffisant pour que le caoutchouc vienne
au contact de la surface supérieure 31 du muret au moment du gaufrage et ainsi conformer
la feuille au muret au moins partiellement.
1. Feuille multiple comprenant un premier pli (12) et un deuxième pli (14) en ouate de
cellulose, chacun de grammage compris entre 12 et 35 g/m2, le premier pli comportant un premier motif de gaufrage sur des premières zones (16)
constitué de premières protubérances (18), en saillie sur la face interne du premier
pli correspondant à des alvéoles sur la face externe, qui forment notamment des premiers
alignements et dont au moins une partie des sommets (19) est liée à la face interne
du deuxième pli (14) en vis-à-vis, caractérisée par le fait que ledit premier pli (12) comporte un deuxième motif de gaufrage (36) constitué de deuxièmes
protubérances (38) en saillie sur la face interne du premier pli (12) dont la hauteur
(H2) par rapport à celle (H1) des premières protubérances est plus faible, dont la
densité est plus élevée, et dont au moins une partie des sommets (39) est dans le
même plan que les sommets (19) des premières protubérances (18) et est liée à la face
interne du deuxième pli (14).
2. Feuille multiple selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les premières protubérances (18) sont disposées sur des premières zones (16), leur
densité étant inférieure à 20 protubérances au cm2 de préférence inférieure à 12 au cm2.
3. Feuille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les secondes protubérances (38) sont disposées sur des secondes zones (36), leur
densité étant supérieure à 30 au cm2 de préférence supérieure à 40 au cm2.
4. Feuille selon les revendications 2 et 3, caractérisée par le fait que les premières zones et les secondes zones sont adjacentes.
5. Feuille selon la revendication 1, caractérisée par le fait que des troisièmes protubérances (30) en forme de murets relient deux premières protubérances
adjacentes d'un alignement.
6. Feuille selon l'une des revendications précédentes caractérisée par le fait que le second pli (14) est du type à séchage par soufflage traversant.
7. Feuille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le second pli (14) n'est pas gaufré.
8. Cylindre de gaufrage gravé avec un motif correspondant au motif de l'une des feuilles
selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend des premiers picots (26) formant des alignements dans des premières zones
et des seconds picots (46) dont la hauteur est plus faible et la densité plus élevée,
les sommets des premiers et des seconds picots étant situés dans les mêmes plans tangents
le long des génératrices du cylindre.
9. Procédé de fabrication d'une feuille au moyen d'une installation comprenant un cylindre
de gaufrage selon la revendication précédente, caractérisé par le fait qu'il consiste à gaufrer un premier pli (12) d'ouate de cellulose crêpée sur ledit cylindre
puis à appliquer une pellicule de colle sur les sommets des protubérances au moyen
d'un cylindre applicateur de colle, puis à lier ledit pli à un second pli.
10. Procédé de fabrication selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que ledit second pli (14) n'est pas gaufré.