(19)
(11) EP 1 333 133 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
06.08.2003  Bulletin  2003/32

(21) Numéro de dépôt: 02290224.1

(22) Date de dépôt:  31.01.2002
(51) Int. Cl.7E04F 19/02, E04D 13/14
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE TR
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(71) Demandeur: Lehlali, Erick
77176 Savigny-le-Temple (FR)

(72) Inventeur:
  • Lehlali, Erick
    77176 Savigny-le-Temple (FR)

(74) Mandataire: Jolly, Jean-Pierre et al
Cabinet Jolly 54, rue de Clichy
75009 Paris
75009 Paris (FR)

   


(54) Becquet architectonique


(57) Le becquet architectonique selon l'invention, de type moulé en matériau de maçonnerie, béton notamment, est caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément d'armature interne (11) disposé dans le sens de la longueur lors du moulage et au moins deux éléments de cheville (15) disposés ancrés en son sein et de façon adéquate sur sa longueur pour sa fixation à un élément de maçonnerie support (21) et aptes à recevoir une vis de fixation d'une platine externe (19) destinée elle-même à être fixée sur ledit élément de maçonnerie (21).




Description


[0001] L'invention se rapporte à un perfectionnement relatif à l'élément de becquet préfabriqué en béton selon la demande de brevet français N° 00/10070 déposée le 31/07/2000.

[0002] On sait que les becquets traditionnels comportent deux trous externes relativement importants par lesquels ils sont fixés au moyen de vis à un élément de structure d'un bâtiment. Ces trous doivent être rebouchés mais demeurent visibles et donc inesthétiques. En outre, il créent des zones de faiblesse dans le matériau, ce qui engendre souvent des microfissures à leur endroit et qui s'agrandissent avec le temps. Ce phénomène met en danger l'étanchéité du becquet, lequel doit alors être changé.

[0003] L'invention a pour objet un becquet architectonique, qui ne comporte pas de réservations intérieures pour sa fixation qui l'affaiblissent et le rendent peu esthétique et incompatible à des traitements externes de valorisation.

[0004] Il est proposé selon l'invention un becquet architectonique, de type moulé en matériau de maçonnerie, béton notamment, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément d'armature interne disposé dans le sens de la longueur lors du moulage et au moins deux éléments de cheville disposés ancrés en son sein et de façon adéquate sur sa longueur pour sa fixation à un élément de maçonnerie support et aptes à recevoir une vis de fixation d'une platine externe destinée elle-même à être fixée sur ledit élément de maçonnerie.

[0005] Il résulte de cette disposition, d'une part que la résistance en flexion longitudinale du becquet est largement améliorée relativement au becquet traditionnel, supportant ainsi la fixation serrée sur deux points de fixation et d'autre part, que sa fixation par deux platines en position adéquate en prise chacune sur une cheville du becquet et l'élément de maçonnerie support ne nécessite plus de percer des trous de réservation inesthétiques et fragilisants comme dans les becquets connus.

[0006] Naturellement, l'élément de cheville est disposé sur une face non visible extérieurement, par exemple à l'arrière du becquet ou sur sa face inférieure, auquel cas la platine est coudée et par exemple en équerre.

[0007] Un évidement est prévu sur la face de réception de la platine sur le becquet de sorte que celle-ci puisse être fixée en affleurement de la paroi du becquet.

[0008] Ledit élément de cheville peut être formé en une seule pièce avec la platine ou y être fixé solidairement, de sorte que les ensembles cheville et platine peuvent être fixés directement au becquet au moment de son moulage, avec affleurement de la platine relativement à la surface du becquet.

[0009] Les éléments de cheville sont de préférence des douilles métalliques comportant une tête percée et une partie arrière taraudée pour la fixation d'une vis à la platine, ledit élément d'armature étant une tige métallique enfilée dans les deux têtes percées des douilles.

[0010] La longueur de la tige d'armature est légèrement inférieure à celle du becquet, constituant ainsi une armature complète sur la longueur du becquet. Cette armature est positionnée centrale relativement à la section du becquet en accord avec le positionnement et la longueur des douilles dans le becquet.

[0011] Lesdites douilles sont ancrées avantageusement sur la face arrière du becquet, laquelle reçoit en outre une résine de fixation à l'élément de maçonnerie support. Les platines sont alors droites comportant chacune un trou de fixation sensiblement à l'une de ses extrémités pour une vis en prise sur la douille et au moins deux trous distants sensiblement à l'autre extrémité pour sa fixation par vis à l'élément de maçonnerie support.

[0012] Lesdits deux trous distants peuvent être remplacés par une lumière permettant le réglage en hauteur du becquet sur l'élément de maçonnerie support.

[0013] L'invention est illustrée ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation décrit en référence au dessin annexé sur lequel :
  • La figure 1 est une vue en coupe d'un becquet selon l'invention, selon la ligne A-A de la figure 2 au niveau d'une platine de fixation, et
  • La figure 2 est une vue de face du becquet.


[0014] Avec référence au dessin, le becquet 1 selon l'invention se présente sous une forme classique allongée et droite de section à face avant 3 inclinée vers le bas et arrondie, et faces arrière 5 et dessous 7 droites et perpendiculaires.

[0015] Ses dimensions sont d'environ 1 m en longueur, 4 cm en largeur et 7 cm en hauteur.

[0016] Il comporte une rainure inférieure longitudinale 9 proche de la face avant, dite "goutte d'eau".

[0017] Il est issu de moulage en béton et, de préférence, on lui confère des traitements de parement externe, tels de sablé, acidé, poli, grésé, teinté (dans la masse) qui valorisent le matériau et lui assurent une qualité architectonique.

[0018] Il est moulé avec une barre de fer 11, droite de diamètre 8 mm et s'étendant longitudinalement, sensiblement en position centrale. Cette barre 11 forme élément d'armature du matériau s'étendant avec symétrie par rapport à un plan transversal médian, sensiblement sur la longueur du becquet sauf à légère distance de l'extrémité.

[0019] Cette barre 11 est moulée enfilée sur la tête d'extrémité 13 de deux douilles 15 de fixation disposées avec symétrie par rapport audit plan médian, chacune à faible distance de l'extrémité.

[0020] Les douilles 15 sont métalliques et sont donc ancrées dans le matériau par ladite barre d'armature 11. Elles comportent chacune un taraudage axial à leur extrémité arrière qui reçoit une vis de fixation 17 d'une platine 19, destinée elle même à être fixée à un mur support 21. La platine 19 est également métallique, plate et de forme rectangulaire classique. Elle comporte trois trous de passage de vis, un trou supérieur 23 recevant la vis de fixation 17 en prise sur la douille 15 et deux trous inférieurs distants 25 recevant des vis de fixation 27 au mur.

[0021] On notera que les trous inférieurs peuvent être remplacés par une lumière longitudinale 29 représentée en trait mixte.

[0022] Il est à noter encore que les douilles 15 sont suffisamment enfoncées, et par conséquent de même la barre d'armature 11 auxquelles elles sont reliées en sorte de permettre l'application de la platine 19 serrée à la douille 15 en affleurement de la face arrière 5 du becquet au moment du moulage. Lorsque le becquet est formé, durci et démoulé, on peut alors le fixer au mur support 21 destiné à le recevoir.

[0023] Le becquet selon l'invention est avantageusement traité en surface, comme précité ou dans la masse (coloration du matériau) pour lui conférer un caractère esthétique. C'est un becquet architectonique.

[0024] Par ailleurs, sa résistance mécanique est largement améliorée relativement au becquet traditionnel, ceci grâce à la combinaison solidaire de la barre d'armature interne et des douilles de fixation, ce qui confère au matériau une haute tenue dans le temps sans le risque de fissuration connu.


Revendications

1. Becquet architectonique, de type moulé en matériau de maçonnerie, béton notamment, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément d'armature interne (11) disposé dans le sens de la longueur lors du moulage et au moins deux éléments de cheville (15) disposés ancrés en son sein et de façon adéquate sur sa longueur pour sa fixation à un élément de maçonnerie support (21) et aptes à recevoir une vis de fixation d'une platine externe (19) destinée elle-même à être fixée sur ledit élément de maçonnerie (21).
 
2. Becquet architectonique selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit élément de cheville (15) est disposé sur une face non visible extérieurement, par exemple à l'arrière du becquet ou sur sa face inférieure, auquel cas la platine (19) est coudée et par exemple en équerre.
 
3. Becquet architectonique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un évidement est prévu sur la face de réception de la platine (19) sur le becquet, de sorte que celle-ci puisse être fixée en affleurement de la paroi du becquet.
 
4. Becquet architectonique selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit élément de cheville (15) est formé en une seule pièce avec la platine (19) ou y est fixé solidairement, de sorte que les ensembles cheville et platine peuvent être fixés directement au becquet au moment de son moulage, avec affleurement de la platine (19) relativement à la surface du becquet.
 
5. Becquet architectonique selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments de cheville sont des douilles métalliques (15) comportant une tête percée (13) et une partie arrière taraudée de fixation d'une vis à la platine (19), ledit élément d'armature étant une tige métallique (11) enfilée dans les deux têtes percées (13) des douilles (15).
 
6. Becquet architectonique selon la revendication 5, caractérisé en ce que la longueur de la tige d'armature (11) est légèrement inférieure à celle du becquet, étant disposée sensiblement centrale relativement à la section du becquet.
 
7. Becquet architectonique selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que lesdites douilles (15) sont ancrées sur la face arrière du becquet, laquelle reçoit en outre une résine de fixation à l'élément de maçonnerie support (21), les platines étant droites et comportant chacune un trou de fixation (23) sensiblement à l'une de ses extrémités pour une vis (17) en prise sur la douille (15) et au moins deux trous distants (25) sensiblement à l'autre extrémité pour sa fixation par vis (27) à l'élément de maçonnerie support (21).
 
8. Becquet architectonique selon la revendication 7, caractérisé en ce que les trous inférieurs (25) sont remplacés par une lumière (29) pour le réglage de fixation en hauteur.
 
9. Becquet architectonique selon l'une des revendication 5 à 9, caractérisé en ce que les douilles (15) sont suffisamment enfoncées, et par conséquent de même la barre d'armature (11) auxquelles elles sont reliées, en sorte de permettre l'application de la platine (19) serrée à la douille (15) en affleurement de la face arrière (5) du becquet au moment du moulage.
 




Dessins







Rapport de recherche