[0001] La présente invention a trait à un dispositif de conditionnement et de distribution
sous pression, en particulier sous forme pulvérisée, d'un produit fluide. Plus particulièrement,
l'invention concerne de préférence un pulvérisateur miniature, de préférence jetable,
adapté au conditionnement sous forme d'un échantillon de produits cosmétiques, notamment
de parfums. Le produit est de préférence liquide.
[0002] Des distributeurs de ce type sont décrits notamment dans les demandes de brevet FR-A-2
778 639, EP-A-0 761 314, FR-A-2 443 980, ou dans les brevets US-A-3 897 005, ou US-A-3
412 907. Tous ces dispositifs souffrent principalement d'au moins un handicap, lié
soit à leur coût de fabrication, soit à leur facilité d'utilisation, soit à la qualité
du spray qu'ils sont capables de générer.
[0003] En effet, les échantillons n'étant généralement pas destinés à la vente, leur coût
de fabrication doit être aussi faible que possible. Il est donc important d'avoir
des dispositifs dont les pièces soient aisément réalisables en grande série et dont
le montage puisse être effectué de manière simple. En outre, ils doivent être en mesure
de générer un spray dont la qualité soit aussi bonne que possible, et dont les caractéristiques
soient aussi constantes que possible.
[0004] Par ailleurs, en particulier pour les parfums, il est connu de présenter de tels
échantillons sous forme d'un récipient de petit volume (typiquement, 1,5 ml) comportant
un corps cylindrique, notamment en verre, dont une extrémité est fermée par un fond.
L'autre extrémité est ouverte et reçoit une pompe miniature, surmontée d'un organe
d'actionnement comprenant un orifice pour la pulvérisation du parfum. Un tel système
est décrit dans le document FR-A-2 646 408.
[0005] La pompe miniature, comme toute pompe équipant des récipients de dimensions plus
importantes, comprend un corps de pompe à l'intérieur duquel se déplace un piston
mobile entre une première position dans laquelle le corps de pompe est de volume maximal
et une seconde position dans laquelle le volume du corps de pompe est minimal. Le
corps de pompe est en communication sélective avec le récipient via un tube plongeur
et un clapet d'admission, notamment sous forme d'une bille.
[0006] Lors de la phase de réduction du volume du corps de pompe, le clapet d'admission
est fermé. En revanche, un clapet de sortie, situé en amont de l'orifice de distribution,
est ouvert sous la pression du produit. Le produit est distribué sous forme pulvérisée.
[0007] Lorsque l'utilisateur relâche la pression exercée sur l'organe d'actionnement, le
piston, sous l'effet d'un ressort, remonte dans la première position en créant une
dépression à l'intérieur du corps de pompe. Dans cette phase, dite de remplissage,
le clapet d'admission est ouvert sous l'effet de la dépression régnant à l'intérieur
du corps de pompe, et le clapet de sortie est fermé. De même, pendant cette phase,
un volume d'air correspondant au volume de produit transféré du récipient vers le
corps de pompe, entre dans le récipient via un orifice d'évent approprié.
[0008] Ce système de récipient miniature équipé d'une pompe également miniature, bien que
satisfaisant du point de vue de la simplicité d'utilisation pour le consommateur,
et du point de vue de la qualité du spray obtenu, souffre d'un inconvénient majeur
lié à son coût et à la complexité de la manipulation et du montage des composants
de petites dimensions qui le composent.
[0009] Des dispositifs comportant un réservoir muni d'un orifice de distribution et surmonté
d'un piston mobile permet de pressuriser un produit contenu dans ce réservoir de manière
à en provoquer la sortie par l'orifice de distribution sont connus du document US-A-5,709,320.
Mais ces dispositifs mettent en oeuvre des pistons complexes et chers car munis respectivement
de clapets anti retour.
[0010] Aussi, est-ce un des objets de l'invention que de réaliser un ensemble de conditionnement
et de distribution, adapté en particulier au conditionnement et à la distribution
sous pression de doses échantillons d'un produit, notamment cosmétique, et qui résolve
en tout ou partie les inconvénients discutés ci-avant, en référence aux dispositifs
conventionnels.
[0011] C'est en particulier un objet de l'invention que de réaliser un tel ensemble qui
soit économique à réaliser et simple d'utilisation.
[0012] D'autres objets encore apparaîtront dans la description détaillée qui suit.
[0013] Selon l'invention, ces objets sont atteints en réalisant un ensemble pour le conditionnement
et la distribution d'un produit, notamment cosmétique, ledit ensemble comprenant
i) un récipient contenant le produit, le récipient étant délimité par un corps dont
une extrémité est fermée par un fond ;
ii) un organe mobile relativement au corps du récipient et apte, en réponse à une
commande exercée manuellement sur une surface d'un organe d'actionnement, à passer
d'une première position dans laquelle le volume délimité entre l'organe mobile et
le fond du récipient est maximal, à une seconde position dans laquelle ledit volume
est minimal, de manière à pressuriser le produit contenu dans ledit volume et à en
provoquer la sortie au travers d'au moins un orifice de distribution, le retour de
l'organe mobile de la seconde position vers la première, lorsque cesse la commande
d'actionnement, s'accompagnant d'une entrée d'air à l'intérieur dudit volume,
caractérisé en ce que l'entrée d'air à l'intérieur dudit volume se fait par au moins
un passage formé entre l'organe mobile et une surface interne du récipient.
[0014] Ainsi, et à l'inverse des dispositifs à pompe conventionnels dans lesquels seul le
produit contenu à l'intérieur du corps de pompe est pressurisé, selon l'invention,
à chaque actionnement, la totalité du produit contenu dans le récipient est pressurisé.
[0015] Le fond du récipient étant fermé, le volume de produit distribué lors d'un actionnement
donné n'est pas remplacé. De ce fait, une fois la distribution amorcée, le volume
de produit pressurisé dans le récipient diminue à chaque nouvel actionnement.
[0016] Dans un corps de pompe conventionnel, après éventuellement une phase d'amorçage,
et tout pendant que le volume de produit contenu dans le récipient est supérieur au
volume du corps de pompe, lors de chaque phase d'aspiration, un volume de produit
similaire au volume de produit qui a été distribué, entre dans le corps de pompe.
De ce fait, à chaque actionnement, sensiblement la même quantité de produit est pressurisée
à l'intérieur du corps de pompe.
[0017] Le volume de produit distribué est compensé soit par une diminution de volume du
récipient. Pour ce faire, il est possible de prévoir que le fond soit à position axiale
non fixe, et remonte après chaque actionnement, un mécanisme anti-retour du type à
crémaillère l'empêchant de reculer lorsque l'organe mobile passe de la première position
à la seconde.
[0018] Avantageusement cependant, le volume de produit distribué est remplacé par un volume
d'air correspondant, qui entre dans ledit volume lors du retour de l'organe d'actionnement
de la seconde position vers la première.
[0019] Dans les dispositifs à pompe conventionnels, l'entrée d'air se fait dans la partie
du récipient extérieure à la chambre de pompage.
[0020] Un tel ensemble peut être réalisé avec un nombre minimal de pièces, lequel nombre,
comme nous le verrons plus en détail par la suite peut aller jusqu'à deux. Dans les
systèmes classiques, le nombre de pièces peut aller jusqu'à 10.
[0021] De ce fait, avec l'ensemble selon l'invention, les opérations de montage sont réduites
à leur strict minimum. Le coût de revient est extrêmement faible.
[0022] La valeur du volume minimal subsistant entre le piston et le fond fixe, lorsque le
piston est dans sa position la plus basse, détermine le nombre de pulvérisations qu'il
est possible de générer avec l'ensemble selon l'invention.
[0023] De préférence, l'organe mobile comprend une lèvre apte à s'appliquer de manière étanche
contre une surface interne du récipient lors du passage de l'organe mobile de la première
position à la seconde, ladite surface interne étant configurée de sorte que, sur au
moins une partie du mouvement de retour de l'organe mobile de la seconde position
vers la première, ladite lèvre ne soit pas en contact étanche avec ladite surface
interne. C'est précisément pendant cette période où la lèvre n'est pas en contact
étanche avec la surface interne du récipient que se produit l'entrée d'air à l'intérieur
du volume variable.
[0024] Avantageusement, sur au moins une partie de son mouvement entre lesdites première
et seconde positions, la lèvre est soumise à une contrainte élastique augmentant en
direction de la seconde position.
[0025] Ainsi, lorsque l'utilisateur relâche la pression exercée sur la surface d'actionnement,
le piston, sous l'effet d'un ressort, remonte axialement dans la direction opposée
à celle du fond du récipient. Simultanément à ce mouvement de remontée, la lèvre du
piston, au fur et à mesure que la contrainte élastique radiale à laquelle elle est
soumise, diminue, tend à s'écarter radialement de l'axe de manière à rester en engagement
avec la surface interne du récipient. Toutefois, ce mouvement radial, en raison de
l'inertie du matériau formant la lèvre du piston, et de la légère dépression qui se
crée lorsque s'amorce le mouvement de remontée, est moins rapide que le mouvement
brusque de remontée. De ce fait, de l'air a le temps d'entrer à l'intérieur du volume
variable avant que la lèvre ne fasse à nouveau étanchéité contre la surface interne
du récipient.
[0026] De manière plus spécifique, la surface interne est de section transversale circulaire,
la lèvre étant annulaire, la distance entre un axe longitudinal de l'ensemble et ladite
surface interne augmentant, de préférence progressivement, en direction du mouvement
de retour de la seconde position vers la première. Ainsi, le mouvement radial auquel
il a été fait référence est permis par l'augmentation progressive de la distance séparant
le bord libre de la lèvre de la surface interne du récipient.
[0027] Pour obtenir le résultat recherché, différents paramètres peuvent être pris en compte,
et ajustés l'un relativement à l'autre. Parmi ces paramètres figurent notamment :
i) le matériau formant l'organe mobile, et en particulier la lèvre. Le matériau est
choisi de sorte que le mouvement radial du bord libre de la lèvre sous l'effet de
son élasticité soit plus lent que le mouvement de remontée de l'organe mobile. Un
matériau de type polyéthylène s'est révélé être satisfaisant ;
ii) la configuration de la lèvre, en particulier son épaisseur ou son inclinaison
au repos. Cette configuration a en effet a un impact sur le double mouvement relatif
auquel elle est soumise lors du passage de l'organe mobile de la seconde position
à la première ;
iii) le profil de la surface interne du récipient, et en particulier, la variation
de distance de la lèvre à la surface interne du récipient entre les première et seconde
positions de l'organe mobile ; et
iv) l'élasticité du moyen rappelant l'organe mobile dans la seconde position. Son
élasticité doit être suffisante pour provoquer une remontée rapide de l'organe mobile
lorsque cesse la pression d'actionnement sur la surface d'actionnement.
[0028] L'organe mobile peut être obtenu de moulage avec l'organe d'actionnement.
[0029] Le moyen de rappel élastique peut être obtenu de moulage avec l'organe d'actionnement,
avec le corps du récipient, ou avec les deux.
[0030] Le fait que le ressort soit séparé du corps du récipient permet de réaliser l'ensemble
en utilisant un premier matériau pour le ressort, ayant les propriétés élastiques
requises, et un second matériau pour le corps, compatibles avec le décor ou les inscriptions
que l'on peut souhaiter voire figurer sur le corps du récipient. Ainsi, on peut utiliser
un polyoxyméthylène (POM) pour le ressort, et un polypropylène pour le corps du récipient.
[0031] Alternativement, le moyen de rappel élastique peut être obtenu de moulage avec une
pièce intermédiaire sur laquelle est montée l'organe d'actionnement.
[0032] Dans ce dernier cas de figure, il est possible de prévoir le ressort sur l'extrémité
de la pièce intermédiaire située au voisinage du fond du récipient. Dans cette hypothèse,
une extrémité du ressort peut être en butée contre le fond du récipient.
[0033] De préférence, le moyen de rappel élastique, ainsi que tout élément obtenu de moulage
avec ce dernier, est réalisé en POM.
[0034] Quant à l'organe mobile et le corps du récipient ne sont pas obtenus de moulage avec
le moyen de rappel élastique, ils peuvent être réalisés en au moins une polyoléfine,
notamment un polyéthylène ou un polypropylène.
[0035] Selon une autre variante, le moyen de rappel élastique peut être constitué d'un ressort
rapporté, notamment en plastique ou en métal.
[0036] L'orifice de distribution est en communication sélective, via un système d'ouverture/fermeture,
avec au moins un passage d'amenée en communication avec le produit à l'intérieur du
récipient. Dans la pratique, la communication entre l'orifice de distribution et le
passage d'amenée est établie au moins lorsque l'organe mobile est dans la seconde
position.
[0037] Le passage d'amenée peut être délimité entre un élément solidaire du corps du récipient,
notamment obtenu de moulage avec ce dernier, et un élément solidaire de l'organe mobile,
notamment obtenu de moulage avec ce dernier.
[0038] Alternativement, le passage d'amenée peut être délimité essentiellement par l'organe
mobile.
[0039] Alternativement encore, le passage d'amenée est délimité entre un élément solidaire
du corps du récipient, notamment obtenu de moulage avec ce dernier, et ladite pièce
intermédiaire.
[0040] Le système d'ouverture/fermeture peut être formé par la coopération d'un élément
solidaire du corps du récipient, notamment obtenu de moulage avec ce dernier, et d'un
élément solidaire de l'organe mobile, notamment obtenu de moulage avec ce dernier.
[0041] Alternativement, le système d'ouverture/fermeture peut être formé par la coopération
de l'organe mobile et d'une portion solidaire de l'organe d'actionnement.
[0042] Alternativement encore, le système d'ouverture/fermeture est formé par la coopération
d'une portion d'une pièce intermédiaire et d'une portion solidaire de l'organe d'actionnement.
[0043] Avantageusement, ladite surface de l'organe d'actionnement est mobile selon une course
supérieure à la course du reste de l'organe d'actionnement, la communication entre
le passage d'amenée et l'orifice de distribution étant établie en réponse au mouvement
de la surface de l'organe d'actionnement lorsque le reste de ce dernier est immobile
axialement. A cet effet, le surface d'actionnement peut être bombée et être bordée
annulairement d'une portion de moindre épaisseur, de manière à permettre une inversion
du profil de la surface d'actionnement lorsque le reste de l'organe d'actionnement
est immobilisé axialement.
[0044] La seconde position de l'organe mobile peut être déterminée par la mise en engagement
d'une extrémité inférieure de l'organe mobile avec le fond du récipient, ou avec toute
autre butée rencontrée par l'organe mobile ou par tout autre élément auquel l'organe
mobile est couplé.
[0045] Dans l'hypothèse où la seconde position est déterminée par la mise en butée d'un
bord annulaire de l'organe mobile avec le fond du récipient, il pourra être avantageux
de prévoir que ledit bord annulaire soit crénelé, ou que le fond du récipient comporte
des reliefs aptes à maintenir une communication entre le passage d'amenée et le reste
du récipient.
[0046] Le fond du récipient peut être un fond rapporté, la fixation du fond sur le corps
du récipient pouvant être obtenu notamment par encliquetage, vissage, collage ou soudage.
Dans cette hypothèse, le bouchon peut être obtenu de moulage avec le corps du récipient,
le bouchon étant moulé en position ouverte et relié au corps par une bande de matière.
[0047] Avantageusement, l'orifice de distribution est alimenté par une pluralité de canaux
à effet tourbillonnaire. Les canaux peuvent être creusés soit dans la partie du corps
traversée par l'orifice de distribution, soit dans toute autre partie disposée en
regard de l'orifice de distribution (organe mobile, pièce intermédiaire).
[0048] Le moyen de rappel élastique peut être configuré sous forme d'un empilement d'au
moins trois anneaux reliés deux à deux via deux entretoises diamétralement opposées,
les entretoises séparant un premier anneau d'un second anneau adjacent au premier
étant décalées à 90° par rapport aux entretoises séparant le second anneau d'un troisième
anneau adjacent au second et disposé à l'opposé du premier. Cette disposition facilite
dans une large mesure le moulage de la pièce formant le ressort.
[0049] L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain
nombre d'autres dispositions qui seront explicitées ci-après, à propos d'exemples
de réalisation non limitatifs, décrits en référence aux figures annexées, parmi lesquelles
:
- les figures 1, 2, 3A-3C sont relatives à un premier mode de réalisation de l'ensemble
de conditionnement et de distribution selon l'invention ;
- les figures 4A-4B illustrent une variante du ressort décrit en référence au premier
mode de réalisation ;
- les figures 5 et 6A-6D sont relatives à un second mode de réalisation de l'ensemble
de conditionnement et de distribution selon l'invention ;
- les figures 7 et 8A-8D sont relatives à un troisième mode de réalisation de l'ensemble
de conditionnement et de distribution selon l'invention ;
- les figures 9 et 10A-10D sont relatives à un quatrième mode de réalisation de l'ensemble
de conditionnement et de distribution selon l'invention ; et
- les figures 11 et 12A-12D sont relatives à un cinquième mode de réalisation de l'ensemble
de conditionnement et de distribution selon l'invention.
[0050] Tel que représenté sur la vue d'ensemble de la figure 1, le dispositif 1 selon un
premier mode de réalisation de l'invention comprend un récipient allongé 2 de forme
cylindrique. Le récipient comprend un corps 3 dont une extrémité est fermée par un
fond 4. L'autre extrémité 5 est ouverte. Au voisinage de son extrémité ouverte 5,
le corps 3 du récipient présente une portion formant ressort 6, obtenue de moulage
avec le corps 3 du récipient. Au dessus du ressort 6, la paroi du corps 3 est traversée
par un orifice de distribution 7 débouchant au fond d'un renfoncement 8.
[0051] Comme il ressort plus clairement des figures 2 et 3A-3C, un élément 10 s'étend axialement
depuis le fond 4 du récipient, jusqu'à un niveau légèrement au dessus de la portion
la plus haute du ressort 6.
[0052] L'élément axial 10 est d'un premier diamètre sur environ trois quart de sa hauteur
en partant du fond 4 et d'un second diamètre, inférieur au premier, sur le quart supérieur
de sa hauteur. La partie basse 11 de la portion de diamètre réduit comprend une pluralité
de nervures destinées, comme on le verra plus en détail par la suite à permettre la
mise en communication sélective de l'orifice de distribution 7 et d'un canal d'amenée
27 dont on parlera également plus en détail par la suite.
[0053] Sur sensiblement toute la moitié supérieure de la partie du corps 3 située en dessous
du ressort 6, la section transversale de la surface interne 12 du récipient augmente
progressivement, du fait d'une réduction progressive de l'épaisseur de la paroi du
corps 3 sur la moitié en question. La différence d'épaisseur entre la partie la plus
épaisse de la paroi, et la partie la plus fine, adjacente au ressort 6, est de l'ordre
de 1 à 2 mm.
[0054] A l'intérieur du corps 3, via son extrémité ouverte 5, est introduit un élément 20,
qualifié par la suite d'organe mobile, et de hauteur légèrement inférieure à la hauteur
du corps 3 du récipient 2. L'élément 20 comporte une paroi transversale 21 dont le
diamètre externe est sensiblement égale au diamètre extérieur du bord libre formé
par l'extrémité 5 du corps 3, de manière à venir s'appuyer sur ledit bord libre. La
portion d'extrémité 5 du corps 3 et dans laquelle est formée l'orifice de distribution
7, en combinaison avec la surface 21 de l'organe mobile 20 constitue ce que l'on qualifiera
ensuite d'organe d'actionnement, et que l'on désignera de manière générale par la
référence 90.
[0055] Une jupe latérale 22 se raccorde au voisinage de la périphérie de la paroi transversale
21. Sur une partie 23 de sa hauteur correspondant sensiblement à la hauteur de la
partie du corps 3 située au dessus du ressort 6, la jupe latérale 22 est de diamètre
externe légèrement inférieur au diamètre interne du corps 3 de manière à s'insérer
de façon serrante à l'intérieur du corps 3.
[0056] La partie 23 se prolonge par une portion de plus faible diamètre 24 se terminant
par une lèvre annulaire 25 tournée vers le bas en s'évasant légèrement vers l'extérieur
de manière à être en engagement étanche avec la surface interne 12 du corps 3. En
position de repos illustrée à la figure 3A, la lèvre annulaire 25 est juste en dessous
de l'extrémité inférieure du ressort 6 et délimite au dessus du fond 4 un volume 80
qui, dans cette position, est maximal.
[0057] Une jupe axiale 26 se raccorde également à la paroi transversale 21. La jupe axiale
26 est de diamètre interne légèrement supérieur au diamètre externe de la portion
de plus gros diamètre de l'élément axial 10 de manière à s'engager autour de ce dernier
en laissant un passage annulaire 27.
[0058] Dans la position de repos représentée à la figure 3A, un bord crénelé 28 de la jupe
axiale 26 se situe à une distance du fond 4 au moins égale à la course d'actionnement
souhaitée, tout en étant aussi proche que possible dudit fond de manière à être le
plus longtemps possible immergé dans le produit.
[0059] Au voisinage de son extrémité supérieure, la surface interne de la jupe axiale 26
comprend une lèvre annulaire 29 tournée vers le bas et inclinée en direction de l'axe
X de l'ensemble.
[0060] Dans la position de repos de l'ensemble illustrée à la figure 3A, la lèvre 29 est
en engagement étanche contre la partie de l'élément axial 10 située au dessus de la
portion nervurée 11.
[0061] Du côté situé en regard de l'orifice de distribution 7, un passage radial 30 traverse
la paroi de la jupe axiale 26 et débouche dans un renfoncement 31 ménagé sur la surface
externe de la partie 23 de la jupe latérale 22. En position montée de l'ensemble,
le renfoncement 31 est centré sur l'orifice de distribution 7 et définit avec la surface
interne du corps 3, une pluralité de canaux tourbillonnaires 32 en communication avec
l'orifice de pulvérisation 7 et avec le passage radial 30.
[0062] Bien que non représenté sur le dessin, un encliquetage peut être prévu entre l'organe
mobile 20 et le corps 3 du récipient de manière à améliorer l'accrochage de l'un sur
l'autre.
[0063] Selon ce mode de réalisation, le récipient 2 ainsi que le ressort avec lequel il
est obtenu de moulage est en POM. L'organe mobile 20 est en polyéthylène ou en polypropylène.
[0064] A l'utilisation, le consommateur exerce une pression axiale sur la surface 21 de
l'organe d'actionnement 90 (figure 3B). En réponse à cette pression axiale, le ressort
6 se comprime, et l'organe mobile 20 descend avec la lèvre annulaire 25 en engagement
étanche avec la surface interne 12 du corps 3.
[0065] Ce faisant, le volume 80, défini entre le fond 4 et l'organe mobile 20, diminue et
le produit qui y est contenu est pressurisé, et remonte dans le passage annulaire
27. Le mouvement d'enfoncement se poursuit jusqu'à compression totale du ressort 6
ou jusqu'à ce que le bord crénelé 28 de la jupe axiale 26 soit en butée contre le
fond 4 du récipient 2. Dans cette position, le volume 80 est minimal.
[0066] Dans cette position, la lèvre annulaire 29 est en regard de la portion nervurée 11
de l'élément axial 10. Le produit contenu dans le passage annulaire 27 passe entre
les nervures de la portion 11, s'engouffre dans le passage radial 30, dans les canaux
tourbillonnaires 32, et est pulvérisé via l'orifice de distribution 7.
[0067] Lorsque le consommateur relâche la pression exercée sur la surface 21 (figure 3C),
l'organe mobile 20, sous l'action du ressort 6 remonte axialement. Ce faisant, la
lèvre annulaire 29 cesse d'être en regard de la portion nervurée 11 et revient en
engagement étanche avec la portion située au dessus de la zone nervurée 11.
[0068] L'épaisseur décroissant progressivement de la paroi du corps 3 du récipient 2, couplée
à l'inertie du matériau formant la lèvre annulaire 25 de l'organe mobile, à la brusque
poussée générée par le ressort 6, et à la légère dépression qui peut se créer à l'intérieur
du récipient lorsque s'amorce le mouvement de remontée de l'organe mobile 20, favorise
le maintien d'un léger écartement entre le bord libre de la lèvre annulaire 25 de
l'organe mobile 20 et la surface interne 12 du corps 3, et ce pendant au moins une
partie du mouvement de remontée de l'organe mobile 20. De l'air peut alors s'engouffrer
à l'intérieur du récipient 2, de manière à rétablir un équilibre des pressions.
[0069] Lorsque l'organe mobile 20 atteint sa position haute (figure 3A), le bord libre de
la lèvre annulaire 25 est à nouveau en engagement étanche avec la surface interne
12 du corps du récipient. Le volume 80 est à nouveau maximal. L'ensemble est prêt
pour un nouvel actionnement.
[0070] Lors de l'actionnement suivant, tout se passe de la même manière, si ce n'est que
le volume pressurisé par l'organe mobile est diminué du volume de produit qui a été
distribué lors de l'actionnement précédent, celui-ci ayant été remplacé par un volume
d'air correspondant.
[0071] Dans le mode de réalisation qui vient d'être décrit, le moyen de rappel élastique
6 est configuré sous forme d'un ressort hélicoïdal. Dans la variante des figures 4A
et 4B, le ressort 6 est configuré sous forme d'un empilement de plusieurs anneaux
61, 62, 63, 64, 65. Deux anneaux consécutifs 61, 62 sont maintenus à distance l'un
de l'autre par deux entretoises 66, 67 diamétralement opposées, tandis que les anneaux
62 et 63 sont maintenus à distance l'un de l'autre par deux entretoises 58, 69, décalées
de 90° par rapport aux entretoises 66, 67, et ainsi de suite sur la totalité de l'empilement.
[0072] En compression, et ainsi que représentés à la figure 4B, les anneaux 61-65 de l'empilement
se rapprochent deux à deux les uns des autres, avec un rapprochement maximal, voire
un contact, aux endroits situés à 90° par rapport aux entretoises.
[0073] Du fait du décalage à 90° des entretoises d'une paire d'anneaux avec les entretoises
de la (ou des) paire(s) d'anneaux qui lui sont adjacente(s), l'empilement se comprime
de manière uniforme.
[0074] Le ressort selon la configuration qui vient d'être décrite en référence aux figures
4A et 4B peut être utilisé également pour tous les modes de réalisation de l'ensemble
qui vont être décrits par la suite.
[0075] Dans le mode de réalisation des figures 5 et 6A-6D, l'ensemble 101 comprend un récipient
102 comprenant un corps cylindrique 103 en POM dont une extrémité est ouverte et apte
à être scellée de manière étanche par un fond 104, pouvant également être obtenu de
moulage avec le récipient 102. La fixation du fond 104 sur le corps 103 peut être
obtenu par serrage, encliquetage, soudage ou collage.
[0076] Au voisinage de son extrémité opposée au fond 104, le corps 103 du récipient présente
une portion formant ressort 106, obtenue de moulage avec le corps 103 du récipient.
Au dessus du ressort 106, la paroi du corps 103 est traversée par un orifice de distribution
107 débouchant au fond d'un renfoncement 108. L'extrémité supérieure 105 du corps
103 est fermée par une paroi transversale bombée 121, obtenue de moulage avec le reste
du corps. Au voisinage de sa périphérie, la surface 121 présente une zone annulaire
de moindre épaisseur 146 qui, comme on le verra plus en détail par la suite, permet
de favoriser l'inversion de profil de la paroi bombée 121. La partie du corps 103
située au dessus du ressort 106, et fermée par la paroi bombée 121 constitue l'organe
d'actionnement 190.
[0077] Comme il apparaît aux figures 6A-6D, et de la même manière que pour le mode de réalisation
précédent, en dessous du ressort 106, et sensiblement sur 1/3 de la hauteur du corps
103 située sous le ressort, la paroi du corps est d'épaisseur augmentant progressivement
en direction du fond 104. Ainsi, sur cette portion du corps 103, la distance à l'axe
X de la surface interne 112 du corps 103 augmente progressivement dans la direction
opposée au fond 104.
[0078] L'ensemble selon ce mode de réalisation comprend également un organe mobile 120 en
polyéthylène, comprenant une jupe latérale 122 dont le diamètre externe, au moins
dans sa partie supérieure 123, est légèrement inférieur au diamètre interne du corps
103 de manière à pouvoir y être monté de manière serrante, ou accroché par tout autre
moyen, notamment de type encliquetage.
[0079] La partie 123 se prolonge par une portion de plus faible diamètre 124 se terminant
par une lèvre annulaire 125 tournée vers le bas en s'évasant légèrement vers l'extérieur
de manière à être en engagement étanche avec la surface interne 112 du corps 103.
En position de repos illustrée à la figure 6A, la lèvre annulaire 125 est juste en
dessous de l'extrémité inférieure du ressort 6. Le volume 180 qu'elle délimite au
dessus du fond 104 est maximal.
[0080] La jupe latérale 122 se raccorde dans sa partie supérieure à une collerette annulaire
140 se raccordant elle même à une jupe axiale 141 délimitant un passage axial 127.
En position de repos illustrée à la figure 6A, la collerette annulaire 140 est à distance
de la surface interne de la paroi d'extrémité bombée 121.
[0081] Du côté de l'orifice de distribution 107, la surface supérieure de la paroi transversale
140 présente une rainure 147 qui, comme on le verra plus en détail par la suite permet
de maintenir une communication entre le canal d'amenée 127 et l'orifice de distribution
107 lorsque la paroi bombée 121 est selon un profil tel que représenté à la figure
6C.
[0082] Du côté situé en regard de l'orifice de distribution 107, la surface externe de la
partie 123 de la jupe latérale 122 présente un renfoncement 131. En position montée
de l'ensemble, le renfoncement 131 est centré sur l'orifice de distribution 107 et
définit avec la surface interne du corps 103, une pluralité de canaux tourbillonnaires
132 en communication avec l'orifice de pulvérisation 107 et avec l'espace formé entre
la paroi bombée 121 et la collerette transversale 140.
[0083] La jupe axiale 141 délimite un canal interne présentant, au voisinage de son extrémité
supérieure 142, une première section intérieure. La portion 142 se prolonge par une
portion 143 ayant une seconde section intérieure, supérieure à la première. La portion
143 se prolonge par une portion 144 de section intérieure inférieure aux première
et seconde sections. La portion 144 représente une portion majeure de la hauteur totale
de la jupe 141, et s'étend jusqu'à une extrémité libre 128 située au voisinage du
fond du récipient.
[0084] Dans la position de repos représentée à la figure 6A, le bord crénelé 128 de la jupe
axiale 141 se situe à une distance du fond 104 au moins égale à la course d'actionnement
souhaitée, tout en étant aussi proche que possible dudit fond de manière à être le
plus longtemps possible immergé dans le produit.
[0085] La paroi 121 se raccorde à un plot 145 dont la surface externe comporte un bourrelet
annulaire 129 qui, dans la position de repos de la figure 6A est en engagement étanche
avec la surface interne de la portion 142.
[0086] A l'utilisation, le consommateur exerce une pression axiale sur la surface 121 de
l'organe d'actionnement 190 (figure 6B). En réponse à cette pression axiale, le ressort
106 se comprime, et l'organe mobile 120 descend avec la lèvre annulaire 125 en engagement
étanche avec la surface interne 112 du corps 103.
[0087] Ce faisant, le volume 180, défini entre le fond 104 et l'organe mobile 120, diminue
et le produit qui y est contenu est pressurisé, et remonte dans le passage axial 127.
Le mouvement d'enfoncement se poursuit jusqu'à compression totale du ressort 106 et/ou
jusqu'à ce que le bord crénelé 128 de la jupe axiale 141 soit en butée contre le fond
104 du récipient 102. Dans cette position, le volume 180 est minimal, et la partie
latérale de l'organe d'actionnement 190 est en butée axiale. L'organe mobile 120 est
immobilisé axialement à l'intérieur du récipient 102.
[0088] En continuant d'exercer une pression sur la paroi 121, le profil de celle-ci s'inverse
de la manière représentée à la figure 6C et le bourrelet annulaire 129 cesse d'être
en engagement étanche contre la partie 142 de la jupe axiale 141.
[0089] Le produit contenu dans le canal d'amenée 127 remonte alors en direction de la paroi
transversale 121, passe dans la rainure 147 de la collerette annulaire 140, s'engouffre
dans les canaux tourbillonnaires 132, et est pulvérisé via l'orifice de distribution
107.
[0090] Lorsque le consommateur relâche la pression exercée sur la surface 121 de l'organe
d'actionnement 190 (figure 6D), La paroi 121 retrouve son profil bombé des figures
6A et 6B. Le bourrelet annulaire 129 revient en engagement étanche contre la portion
142 de la jupe axiale 141. La communication entre l'orifice de sortie 107 et le canal
d'amenée 127 est interrompue.
[0091] L'organe mobile 120, ainsi que l'organe d'actionnement 190 auquel il est couplé,
sous l'action du ressort 106, remontent axialement.
[0092] L'épaisseur décroissant progressivement de la paroi du corps 103 du récipient 102,
couplée à l'inertie du matériau formant la lèvre annulaire 125 de l'organe mobile,
à la brusque poussée générée par le ressort 106, et à la légère dépression qui peut
se créer à l'intérieur du récipient lorsque s'amorce le mouvement de remontée de l'organe
mobile 120, favorise le maintien d'un léger écartement entre le bord libre de la lèvre
annulaire 125 de l'organe mobile 120 et la surface interne 112 du corps 103, et ce
pendant au moins une partie du mouvement de remontée de l'organe mobile 120. De l'air
peut alors s'engouffrer à l'intérieur du récipient 102, de manière à rétablir un équilibre
des pressions.
[0093] Lorsque l'organe mobile 120 atteint sa position haute (figure 6A), le bord libre
de la lèvre annulaire 125 est à nouveau en engagement étanche avec la surface interne
112 du corps du récipient. Le volume 180 est à nouveau maximal. L'ensemble est prêt
pour un nouvel actionnement.
[0094] Lors de l'actionnement suivant, tout se passe de la même manière, si ce n'est que
le volume pressurisé par l'organe mobile 120 est diminué du volume de produit qui
a été distribué lors de l'actionnement précédent, celui-ci ayant été remplacé par
un volume d'air correspondant.
[0095] Dans le mode de réalisation des figures 7 et 8A-8D, le corps 203 du récipient 202
comprend une première portion cylindrique 250 adjacente au fond 204, et une seconde
portion cylindrique 251, de section interne plus grande que la portion 250, et séparée
de cette dernière par un épaulement 252. La seconde portion cylindrique 251 se termine
par un bord libre 253 délimitant une ouverture. Le récipient 202 est réalisé en polypropylène.
[0096] Comme il apparaît aux figures 8A-8D, et de la même manière que pour le mode de réalisation
précédent, en dessous de l'épaulement 252, et sensiblement sur 1/3 de la hauteur de
la portion 250 du corps 203, la paroi du corps est d'épaisseur augmentant progressivement
en direction du fond 204. Ainsi, sur cette portion du corps 203, la distance à l'axe
X de la surface interne 212 du corps 203 augmente progressivement dans la direction
opposée au fond 204.
[0097] A l'intérieur du récipient 202, un élément axial 210 fait saillie par rapport au
fond et s'étend sensiblement jusqu'au bord libre 253.
[0098] L'ensemble 201 comprend également un organe d'actionnement 290 configuré sous forme
d'un élément cylindrique en POM dont une extrémité est fermée par une paroi d'extrémité
221. Au voisinage de sa périphérie, la paroi 221 comprend une zone annulaire de plus
faible épaisseur 246 qui, comme pour le mode de réalisation précédent, favorise la
retournement de la paroi bombée 221 lorsque la paroi latérale de l'organe d'actionnement
290 est immobilisée axialement.
[0099] L'élément cylindrique, au voisinage de son extrémité fermée par la paroi 221, est
traversé par un orifice de distribution 207 débouchant au fond d'un renfoncement 208.
[0100] A l'intérieur de l'organe d'actionnement 290, une jupe axiale 245 fait saillie depuis
la paroi transversale 221, et se termine par une portion 229 s'évasant légèrement
vers l'extérieur.
[0101] Du côté opposé à la paroi 221, l'élément cylindrique se prolonge par une portion
hélicoïdale formant ressort 206. Du côté du ressort 206 opposé à l'organe d'actionnement,
le ressort est relié à une portion annulaire 254 de section externe légèrement inférieure
à la section interne de la portion 251 du récipient 202 de manière à s'y emmancher
à force, le bord inférieur de la portion annulaire 254 étant en butée contre l'épaulement
252 (figure 8A).
[0102] L'ensemble selon ce mode de réalisation comprend également un organe mobile 220 comportant
un élément tubulaire 222 présentant une première portion 223 s'étendant sur une hauteur
légèrement inférieure à la hauteur axiale de la jupe axiale 245 de l'organe d'actionnement
290, puis se prolongeant par une portion 224 de section interne légèrement supérieure
à la section interne de la portion 223, et légèrement supérieure à la section externe
de l'élément axial 210.
[0103] La section externe de l'élément tubulaire 222 est, sur la moitié inférieure de l'élément
tubulaire 222, sensiblement inférieure à sa section sur sa moitié supérieure de manière
à définir à cet endroit un volume suffisamment important pour contenir le produit
à conditionner.
[0104] Ainsi, pour monter l'ensemble de la manière représentée à la figure 8A, après introduction
du produit dans le corps du récipient 202 via l'extrémité ouverte 253, l'organe mobile
220, équipé éventuellement de l'organe d'actionnement 290, est introduit dans le récipient
202, l'élément axial 210 s'introduisant à l'intérieur de la jupe 222 de l'organe mobile
220, en laissant un canal annulaire 227 tout autour de l'élément axial 210. Le mouvement
d'introduction se poursuit jusqu'à ce que la partie 254 disposée sous le ressort 206
soit en butée contre l'épaulement 252.
[0105] Le couplage entre l'organe d'actionnement 290 et l'organe mobile 220 peut se faire
par serrage, par encliquetage, collage, ou par soudage.
[0106] Dans cette position montée de la figure 8A, un bord crénelé 228 de la jupe axiale
222 se situe à une distance du fond 204 au moins égale à la course d'actionnement
souhaitée, tout en étant aussi proche que possible dudit fond de manière à être le
plus longtemps possible immergé dans le produit.
[0107] En position de repos illustrée à la figure 8A, une zone annulaire de la portion évasée
229 de la jupe axiale 245 est en appui étanche contre un bord inférieur de la portion
223 de plus petite section interne. Au dessus de la zone d'étanchéité, un canal annulaire
existe entre la surface extérieure de la jupe axiale 245 et la surface interne de
la portion 223 de l'organe mobile 220. Ce canal annulaire débouche sur un espace formé
entre la surface interne de la paroi 221 et le bord supérieur de l'organe mobile 220.
[0108] Du côté de l'orifice de distribution 207, le bord supérieur de l'organe mobile 220
présente une rainure 247 qui, comme on le verra plus en détail par la suite permet
de maintenir une communication entre le canal d'amenée 227 et l'orifice de distribution
207 lorsque la paroi bombée 221 est selon un profil tel que représenté à la figure
8C.
[0109] Du côté situé en regard de l'orifice de distribution 207, la surface externe de la
partie 223 de l'organe mobile 220 présente un renfoncement 231. En position montée
de l'ensemble, le renfoncement 231 est centré sur l'orifice de distribution 207 et
définit avec la surface interne de l'organe d'actionnement 290, une pluralité de canaux
tourbillonnaires 232 en communication avec l'orifice de pulvérisation 207 et avec
l'espace formé entre la paroi bombée 221 et le bord supérieur de l'organe mobile 220.
[0110] L'organe mobile 220, sensiblement à la moitié de sa hauteur comprend une lèvre annulaire
225, tournée vers le bas en s'évasant légèrement vers l'extérieur. En position de
repos illustrée à la figure 8A, une portion 226 de l'organe mobile 220, située juste
au dessus de la lèvre 225, s'applique de manière étanche contre la surface interne
de la portion 254 formée sous le ressort 206. Lors du mouvement de descente de l'organe
mobile 220, au moins lorsque la portion 226 de ce dernier cesse d'être en engagement
étanche avec la portion 254 située en dessous du ressort 206, la lèvre 225 est en
engagement étanche contre la surface 212 du corps 203.
[0111] Dans la position de repos de la figure 8A, le volume 280 délimité entre l'organe
mobile 220 et le fond 204 du récipient est maximal.
[0112] A l'utilisation, le consommateur exerce une pression axiale sur la surface 221 de
l'organe d'actionnement 290 (figure 8B). En réponse à cette pression axiale, le ressort
206 se comprime, et l'organe mobile 220 descend avec la lèvre annulaire 225 en engagement
étanche avec la surface interne 212 du corps 203.
[0113] Ce faisant, le volume 280, défini entre le fond 204 et l'organe mobile 220, diminue
et le produit qui y est contenu est pressurisé, et remonte dans le passage annulaire
227.
[0114] Le mouvement d'enfoncement se poursuit jusqu'à compression totale du ressort 206
et/ou jusqu'à ce que le bord crénelé 228 de la jupe axiale 222 de l'organe mobile
soit en butée contre le fond 204 du récipient 202 (figure 8C). Dans cette position,
le volume 280 est minimal, et la partie latérale de l'organe d'actionnement 290 est
en butée axiale. L'organe mobile 220 est immobilisé axialement à l'intérieur du récipient
202. En continuant d'exercer une pression sur la paroi 221, le profil de celle-ci
s'inverse et la zone annulaire de la partie évasée 229 de la jupe axiale 245 cesse
d'être en engagement étanche contre le bord inférieur de la portion 223 de l'organe
mobile 220.
[0115] Le produit contenu dans le canal d'amenée 227 remonte alors en direction de la paroi
transversale 221, passe dans la rainure 247, s'engouffre dans les canaux tourbillonnaires
232, et est pulvérisé via l'orifice de distribution 207.
[0116] Lorsque le consommateur relâche la pression exercée sur la surface 221 de l'organe
d'actionnement 290 (figure 8D), La paroi 221 retrouve son profil bombé des figures
8A et 8B. La zone annulaire de la partie évasée 229 de la jupe axiale 245 revient
en engagement étanche contre le bord inférieur de la portion 223 de l'organe mobile
220. La communication entre l'orifice de sortie 207 et le canal d'amenée 227 est interrompue.
[0117] L'organe mobile 220, ainsi que l'organe d'actionnement 290 auquel il est couplé,
sous l'action du ressort 206, remontent axialement.
[0118] L'épaisseur décroissant progressivement de la paroi du corps 203 du récipient 202,
couplée à l'inertie du matériau formant la lèvre annulaire 225 de l'organe mobile,
à la brusque poussée générée par le ressort 206, et à la légère dépression qui peut
se créer à l'intérieur du récipient lorsque s'amorce le mouvement de remontée de l'organe
mobile 220, favorise le maintien d'un léger écartement entre le bord libre de la lèvre
annulaire 225 de l'organe mobile 220 et la surface interne 212 du corps 203, et ce
pendant au moins une partie du mouvement de remontée de l'organe mobile 220. De l'air
peut alors s'engouffrer à l'intérieur du récipient 202, de manière à rétablir un équilibre
des pressions.
[0119] Lorsque l'organe mobile 220 atteint sa position haute (figure 8A), la portion 226
de l'organe mobile 220, située juste au dessus de la lèvre 225, est à nouveau appliquée
de manière étanche contre la surface interne de la portion 254 formée sous le ressort
206. Le volume 280 est à nouveau maximal. L'ensemble est prêt pour un nouvel actionnement.
[0120] Lors de l'actionnement suivant, tout se passe de la même manière, si ce n'est que
le volume pressurisé par l'organe mobile 220 est diminué du volume de produit qui
a été distribué lors de l'actionnement précédent, celui-ci ayant été remplacé par
un volume d'air correspondant.
[0121] Le mode de réalisation des figures 9 et 10A-10D constitue une variante du mode de
réalisation précédent. Pour des raisons de clarté de l'exposé, ne seront décrits de
manière détaillée que les éléments qui diffèrent du mode de réalisation précédent.
Les éléments identiques à ceux du mode de réalisation précédent portent une référence
numérique identique à celle qui leur était attribuée dans le mode de réalisation précédent,
incrémentée de 100.
[0122] Selon ce mode de réalisation, l'organe 320 mobile relativement au corps 303 du récipient
est obtenu de moulage en polyéthylène avec l'organe d'actionnement 390. Ainsi, la
lèvre 325 qui, lors du passage de l'organe mobile de la première à la seconde position,
est en appui étanche contre la surface inclinée 312, est formée par l'extrémité ouverte
de l'organe d'actionnement, opposée à la surface d'actionnement 321.
[0123] L'organe d'actionnement 390 est monté serrant ou par encliquetage sur une pièce intermédiaire
360 en POM dont l'extrémité inférieure se termine par une portion formant ressort
306, en appui contre le fond du récipient.
[0124] Le corps 303 du récipient 302 est en polypropylène.
[0125] C'est dans une surface externe de la pièce intermédiaire 360 que sont définis le
renfoncement 331 et les canaux tourbillonnaires 332.
[0126] La fermeture du dispositif en amont de l'orifice de sortie est assurée par la coopération
d'un bourrelet annulaire 329 formé par une portion 345 solidaire de l'organe d'actionnement
390, et qui, en position de repos de l'ensemble se situe en appui étanche contre une
portion tubulaire 323 de petite section interne de la pièce intermédiaire 360. En
réponse à une commande d'actionnement sur la surface 321, le bourrelet annulaire 329
descend en regard d'une portion de plus grande section 324 de la pièce intermédiaire
360, de manière à autoriser le passage de produit autour du bourrelet 329.
[0127] En position de repos, illustrée à la figure 10A, une portion annulaire 326 située
au dessus de la lèvre 325 s'applique de manière étanche contre un bourrelet annulaire
354 formé par la surface interne du corps 303 au voisinage de son extrémité ouverte.
[0128] A l'utilisation, le consommateur exerce une pression axiale sur la surface 321 de
l'organe d'actionnement 390 (figure 10B). En réponse à cette pression axiale, le ressort
306 se comprime, et l'organe d'actionnement 390 descend avec la lèvre annulaire 325
en engagement étanche avec la surface interne 312 du corps 303.
[0129] Ce faisant, le volume 380, défini entre le fond 304 et l'organe mobile 320, diminue
et le produit qui y est contenu est pressurisé, et remonte dans le passage annulaire
327.
[0130] Le mouvement d'enfoncement se poursuit jusqu'à compression totale du ressort 306
contre le fond 304 du récipient 302, sans toutefois que les spires qui le composent
ne puissent être complètement jointives, de manière à maintenir une communication
entre le canal 327 et la portion du récipient, extérieure à la pièce intermédiaire
360. Dans cette position, le volume 380 est minimal. La partie latérale de l'organe
d'actionnement 390 ainsi que la pièce intermédiaire 360 sont immobilisées axialement
à l'intérieur du récipient 302.
[0131] En continuant d'exercer une pression sur la paroi 321, le profil de celle-ci s'inverse
de la manière représentée à la figure 10C et le bourrelet annulaire 329 cesse d'être
en engagement étanche contre la portion 323 de petite section de la pièce intermédiaire
360.
[0132] Le produit contenu dans le canal d'amenée 327 remonte alors en direction de la paroi
transversale 321, s'engouffre dans les canaux tourbillonnaires 332, et est pulvérisé
via l'orifice de distribution 307.
[0133] Lorsque le consommateur relâche la pression exercée sur la surface 321 de l'organe
d'actionnement 390 (figure 10D), la paroi 321 retrouve son profil bombé des figures
10A et 10B. Le bourrelet annulaire 329 revient en engagement étanche contre la portion
323 de plus faible section de la pièce intermédiaire 360. La communication entre l'orifice
de sortie 307 et le canal d'amenée 327 est interrompue.
[0134] L'organe mobile 320, ainsi que l'organe d'actionnement 390 avec lequel il forme une
seule et même pièce, sous l'action du ressort 306, remontent axialement.
[0135] L'épaisseur décroissant progressivement de la paroi du corps 303 du récipient 302,
couplée à l'inertie du matériau formant la lèvre annulaire 325 de l'organe mobile,
à la brusque poussée générée par le ressort 306, et à la légère dépression qui peut
se créer à l'intérieur du récipient lorsque s'amorce le mouvement de remontée de l'organe
mobile 320, favorise le maintien d'un léger écartement entre le bord libre de la lèvre
annulaire 325 de l'organe mobile 320 et la surface interne 312 du corps 303, et ce
pendant au moins une partie du mouvement de remontée de l'organe mobile 320. De l'air
peut alors s'engouffrer à l'intérieur du récipient 302, de manière à rétablir un équilibre
des pressions.
[0136] Lorsque l'organe mobile 320 atteint sa position haute (figure 10A), la portion 326
située juste au dessus de la lèvre 325, est à nouveau appliquée de manière étanche
contre le bourrelet 354 formé sur la surface intérieure du corps 303. Le volume 380
est à nouveau maximal. L'ensemble 301 est prêt pour un nouvel actionnement.
[0137] Lors de l'actionnement suivant, tout se passe de la même manière, si ce n'est que
le volume pressurisé par l'organe mobile 320 est diminué du volume de produit qui
a été distribué lors de l'actionnement précédent, celui-ci ayant été remplacé par
un volume d'air correspondant.
[0138] Le mode de réalisation des figures 11 et 12A-12D constitue une autre variante du
mode de réalisation des figures 7 et 8A-8D. Pour des raisons de clarté de l'exposé,
ne seront décrits de manière détaillée que les éléments qui diffèrent du mode de réalisation
des figures 7 et 8A-8D. Les éléments identiques à ceux du mode de réalisation des
figures 7 et 8A-8D portent une référence numérique identique à celle qui leur était
attribuée dans ce mode de réalisation, incrémentée de 200.
[0139] Selon ce mode de réalisation, le ressort 406, en métal ou plastique, est constitué
d'un élément rapporté disposé entre la jupe axiale 445 de l'organe d'actionnement
490, et la portion axiale 410 du corps 403 du récipient 402.
[0140] L'organe mobile 420 est en polyéthylène. Le corps 403 du récipient 402 ainsi que
l'organe d'actionnement 490 sont en polypropylène.
[0141] Selon ce mode de réalisation également, l'organe d'actionnement 490 est mobile axialement
relativement à l'organe mobile 420 sur une course nécessaire et suffisante pour mettre
en alignement l'orifice de pulvérisation 407 et le renfoncement 431 dans lequel sont
ménagés les canaux tourbillonnaires 432.
[0142] Après mise en alignement de l'orifice de pulvérisation et du renfoncement 431, un
bord libre 460 de l'organe d'actionnement 490 vient en butée contre un épaulement
461 de l'organe mobile 420, de manière à entraîner ce dernier en direction du fond
404.
[0143] En position de repos, illustrée à la figure 12A, une portion annulaire 426 située
au dessus de la lèvre 425 s'applique de manière étanche contre un bourrelet annulaire
454 formé par la surface interne du corps 403 au voisinage de son extrémité ouverte.
[0144] De le même manière que pour le mode de réalisation précédent, la fermeture du dispositif
en amont de l'orifice de sortie 407 est assurée par la coopération d'un bourrelet
annulaire 429 formé par une portion 445 solidaire de l'organe d'actionnement 490 et
d'une portion tubulaire 423 de petite section interne de l'organe mobile 420, en appui
étanche contre laquelle se situe le bourrelet 429, en position de repos de l'ensemble
(figure 12A). En réponse à une commande d'actionnement sur la surface 421 (figure
12C), le bourrelet annulaire 429 descend en regard d'une portion de plus grande section
424 de l'organe mobile 420, de manière à autoriser le passage de produit autour du
bourrelet 429.
[0145] A l'utilisation, le consommateur exerce une pression axiale sur la surface 421 de
l'organe d'actionnement 490 (figure 12B). En réponse à cette pression axiale, le ressort
406 se comprime, et l'organe d'actionnement 490 descend sur une courte course pendant
laquelle l'orifice de pulvérisation 407 vient en alignement avec le centre du renfoncement
431 dans lequel sont ménagés les canaux tourbillonnaires 432.
[0146] Ce faisant également, le bourrelet annulaire 429 cesse d'être en engagement étanche
contre la portion 423 de petite section interne de l'organe mobile 420.
[0147] Le mouvement de l'organe d'actionnement seul, se poursuit jusqu'à ce que le bord
inférieur 460 de l'organe d'actionnement soit en butée contre l'épaulement 461 de
l'organe mobile 420.
[0148] Passé ce stade, (figure 12C), l'organe mobile 420 descend en direction du fond 404,
avec la lèvre annulaire 425 en engagement étanche avec la surface interne 412 du corps
403.
[0149] Le volume 480, défini entre le fond 404 et l'organe mobile 420, diminue et le produit
qui y est contenu est pressurisé, et remonte dans le passage annulaire 427. Le produit
contenu dans le canal d'amenée 427 remonte alors en direction de la paroi transversale
421, s'engouffre dans les canaux tourbillonnaires 432, et est pulvérisé via l'orifice
de distribution 407.
[0150] Le mouvement d'enfoncement se poursuit jusqu'à compression totale du ressort 406
ou jusqu'à qu'un bord crénelé 428 de l'organe mobile 420 vienne en butée contre le
fond 404 du récipient 402.
[0151] Lorsque le consommateur relâche la pression exercée sur la surface 421 de l'organe
d'actionnement 490 (figure 12D), l'organe d'actionnement 490 remonte d'une faible
hauteur, de manière indépendante de l'organe mobile 420. Ce faisant, l'orifice de
pulvérisation 407 n'est plus centré sur le renfoncement 431 dans lequel sont ménagés
les canaux tourbillonnaires 432 et le bourrelet annulaire 429 revient en engagement
étanche contre la portion 423 de plus faible section interne de l'organe mobile 420.
La pulvérisation est interrompue.
[0152] Ensuite, par un système de butée adéquate, l'organe d'actionnement 490 entraîne l'organe
mobile 420 dans la direction opposée au fond.
[0153] L'épaisseur décroissant progressivement de la paroi du corps 403 du récipient 402,
couplée à l'inertie du matériau formant la lèvre annulaire 425 de l'organe mobile,
à la brusque poussée générée par le ressort 406, et à la légère dépression qui peut
se créer à l'intérieur du récipient lorsque s'amorce le mouvement de remontée de l'organe
mobile 420, favorise le maintien d'un léger écartement entre le bord libre de la lèvre
annulaire 425 de l'organe mobile 420 et la surface interne 412 du corps 403, et ce
pendant au moins une partie du mouvement de remontée de l'organe mobile 420. De l'air
peut alors s'engouffrer à l'intérieur du récipient 402, de manière à rétablir un équilibre
des pressions.
[0154] Lorsque l'organe mobile 420 atteint sa position haute (figure 12A), la portion 426
de l'organe mobile 420, située juste au dessus de la lèvre 425, est à nouveau appliquée
de manière étanche contre le bourrelet 454 formé par la surface interne du corps 403
du récipient 402. Le volume 480 est à nouveau maximal. L'ensemble 401 est prêt pour
un nouvel actionnement.
[0155] Lors de l'actionnement suivant, tout se passe de la même manière, si ce n'est que
le volume pressurisé par l'organe mobile 420 est diminué du volume de produit qui
a été distribué lors de l'actionnement précédent, celui-ci ayant été remplacé par
un volume d'air correspondant.
[0156] Bien que n'apparaissant pas clairement sur le dessin, pour tous les modes de réalisation
décrits ci-avant, lors du retour de l'organe mobile 25, 125, 225, 325, 425, en position
haute, du liquide reste retenu, notamment par capillarité à l'intérieur du canal d'amenée
27, 127, 227, 327, 427, de sorte que lors de l'actionnement suivant, la pulvérisation
du produit est quasi-concomitante à l'enfoncement de la surface d'actionnement 21,
121, 221, 321, 421.
[0157] Dans la description détaillée qui précède, il a été fait référence à des modes de
réalisation préférés de l'invention. Il est évident que des variantes peuvent y être
apportées sans s'écarter de l'esprit de l'invention telle que revendiquée ci-après.
1. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) pour le conditionnement et la distribution d'un produit,
notamment cosmétique, ledit ensemble comprenant
i) un récipient (2, 102, 202, 302, 402) contenant le produit, le récipient étant délimité
par un corps (3, 103, 203, 303, 403) dont une extrémité est fermée par un fond (4,
104, 204, 304, 404) ;
ii) un organe mobile (20, 120, 220, 320, 420) relativement au corps du récipient et
apte, en réponse à une commande exercée manuellement sur une surface (21, 121, 221,
321, 421) d'un organe d'actionnement (90, 190, 290, 390, 490), à passer d'une première
position dans laquelle le volume (80, 180, 280, 380, 480) délimité entre l'organe
mobile et le fond du récipient est maximal, à une seconde position dans laquelle ledit
volume est minimal, de manière à pressuriser le produit contenu dans ledit volume
et à en provoquer la sortie au travers d'au moins un orifice de distribution (7, 107,
207, 307, 407), le retour de l'organe mobile de la seconde position vers la première,
lorsque cesse la commande d'actionnement, s'accompagnant d'une entrée d'air à l'intérieur
dudit volume,
caractérisé en ce que l'entrée d'air à l'intérieur dudit volume se fait par au moins un passage formé entre
l'organe mobile et une surface interne (12, 112, 212, 312, 412) du récipient.
2. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'organe mobile comprend une lèvre (25, 125, 225, 325, 425) apte à s'appliquer de
manière étanche contre la surface interne du récipient lors du passage de l'organe
mobile de la première position à la seconde, ladite surface interne étant configurée
de sorte que, sur au moins une partie du mouvement de retour de l'organe mobile de
la seconde position vers la première, ladite lèvre ne soit pas en contact étanche
avec ladite surface interne.
3. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 2 caractérisé en ce que sur au moins une partie de son mouvement entre lesdites première et seconde positions,
la lèvre (25, 125, 225, 325, 425) est soumise à une contrainte élastique augmentant
en direction de la seconde position.
4. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 3 caractérisé en ce que la surface interne (12, 112, 212, 312, 412) est de section transversale circulaire,
la lèvre étant annulaire, la distance entre un axe longitudinal X de l'ensemble et
ladite surface interne augmentant, de préférence progressivement, en direction du
mouvement de retour de la seconde position vers la première.
5. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une quelconque des revendications qui précèdent
caractérisé en ce que le retour de l'organe mobile (20, 120, 220, 320, 420) de la seconde position vers
la première résulte de l'action d'un moyen de rappel élastique (6, 106, 206, 306,
406).
6. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 5 caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique (6, 106, 206, 306, 406) est obtenu de moulage soit avec
le corps du récipient, soit avec l'organe d'actionnement, soit avec les deux.
7. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 6 caractérisé en ce que l'organe mobile (20, 120, 220, 320, 420) est obtenu de moulage avec l'organe d'actionnement.
8. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 5 caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique (6, 106, 206, 306, 406) est obtenu de moulage avec une
pièce intermédiaire (360) sur laquelle est monté l'organe d'actionnement.
9. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 8 caractérisé en ce qu'une extrémité du moyen de rappel élastique est en butée contre le fond du récipient.
10. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une quelconque des revendications 5 à 9 caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique, ainsi que tout élément obtenu de moulage avec ce dernier,
est réalisé en POM.
11. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une quelconque de revendications 5 à 10 caractérisé en ce que l'organe mobile et le corps du récipient, lorsqu'ils ne sont pas obtenus de moulage
avec le moyen de rappel élastique, sont réalisés en au moins une polyoléfine, notamment
un polyéthylène ou un polypropylène.
12. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 5 caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique est constitué d'un ressort rapporté (406), notamment
en plastique ou en métal.
13. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une quelconque des revendications qui précèdent
caractérisé en ce que l'orifice de distribution est en communication sélective, via un système d'ouverture/fermeture
(29, 129, 229, 329, 429), avec au moins un passage d'amenée (27, 127, 227, 327, 427)
en communication avec le produit à l'intérieur du récipient.
14. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 13 caractérisé en ce que le passage d'amenée (27, 227, 427) est délimité entre un élément (10, 210, 410) solidaire
du corps du récipient, notamment obtenu de moulage avec ce dernier, et un élément
(26, 222, 422) solidaire de l'organe mobile, notamment obtenu de moulage avec ce dernier.
15. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 13 caractérisé en ce que le passage d'amenée (127) est délimité essentiellement par l'organe mobile.
16. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon les revendications 8 et 13 caractérisé en ce que le passage d'amenée (327) est délimité entre un élément (310) solidaire du corps
du récipient, notamment obtenu de moulage avec ce dernier, et ladite pièce intermédiaire
(360).
17. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une quelconque des revendications 8 à 16
caractérisé en ce que le système d'ouverture/fermeture (29, 129) est formé par la coopération d'un élément
solidaire du corps du récipient, notamment obtenu de moulage avec ce dernier, et d'un
élément solidaire de l'organe mobile, notamment obtenu de moulage avec ce dernier.
18. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) elon l'une quelconque des revendications 8 à 16 caractérisé en ce que le système d'ouverture/fermeture (129, 229, 329, 429) est formé par la coopération
de l'organe mobile et d'une portion solidaire de l'organe d'actionnement.
19. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une quelconque des revendications 8 à 18
caractérisé en ce que ladite surface (121, 221, 321) de l'organe d'actionnement est mobile selon une course
supérieure à la course du reste de l'organe d'actionnement, la communication entre
le passage d'amenée et l'orifice de distribution étant établie en réponse au mouvement
de ladite surface de l'organe d'actionnement lorsque le reste de ce dernier est immobile
axialement.
20. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon les revendications 8 et 19 caractérisé en ce que le système d'ouverture/fermeture (329) est formé par la coopération d'une portion
solidaire de l'organe d'actionnement et de ladite pièce intermédiaire.
21. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une quelconque des revendications 1 à 20
caractérisé en ce que la seconde position de l'organe mobile est déterminée par la mise en engagement d'une
extrémité inférieure, notamment sous forme d'un bord crénelé (28, 128, 228, 428),
de l'organe mobile avec le fond du récipient, ou avec toute autre butée rencontrée
par l'organe mobile ou par tout autre élément auquel l'organe mobile est couplé.
22. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une quelconque des revendications qui précèdent
caractérisé en ce que le fond (104) du récipient est un fond rapporté, la fixation du fond sur le corps
du récipient étant obtenu notamment par encliquetage, vissage, collage ou soudage.
23. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une quelconque des revendications qui précèdent
caractérisé en ce que l'orifice de distribution est alimenté par une pluralité de canaux à effet tourbillonnaire
(32, 132, 232, 332, 432).
24. Ensemble (1, 101, 201, 301, 401) selon la revendication 5 caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique est configuré sous forme d'un empilement d'au moins
trois anneaux (61-65) reliés deux à deux via deux entretoises (66, 67, 68, 69) diamétralement
opposées, les entretoises (66, 67) séparant un premier anneau (61) d'un second anneau
(62) adjacent au premier étant décalées à 90° par rapport aux entretoises (68, 69)
séparant le second anneau (62) d'un troisième anneau (63) adjacent au second et disposé
du côté du second opposé au premier.