[0001] L'invention se rattache au secteur technique des glissières de sécurité installées
en bordure des voies de circulation, telles que routes ou autoroutes.
[0002] Plus particulièrement, l'invention concerne des glissières de sécurité réalisées
à partir de profilés métalliques, sans pour cela exclure d'autres formes de réalisation.
[0003] Les profilés de ces glissières métalliques sont déterminés et étudiés au niveau de
leur profil transversal, pour absorber l'énergie sous l'effet de l'impact d'un véhicule
par exemple. On peut citer par exemple, à titre indicatif nullement limitatif, l'enseignement
du brevet FR 2 641 804 qui divulgue une glissière de sécurité présentant une rainure
centrale prolongée, de part et d'autre, d'une manière symétrique, par des rainures
profilées sensiblement en V arrondi qui apparaissent en débordement du côté de la
route.
Les extrémités de chaque glissière sont équipées d'agencements pour la mise en
place d'organes d'assemblage en vue de les fixer en alignement. L'assemblage des glissières
entre elles et en alignement s'effectue à l'aide d'organes d'assemblage du type boulons
traversant des trous disposés en regard après chevauchement de l'extrémité de deux
glissières disposées en alignement.
[0004] Quelle que soit la forme de réalisation, les glissières sont fixées sur des supports
verticaux enfoncés dans le sol, à une distance déterminée du bord de la voie de circulation
à équiper. Généralement, la fixation des glissières par rapport aux supports verticaux
s'effectue par l'intermédiaire d'organes écarteurs.
[0005] La mise en place des glissières est une opération longue, fastidieuse et pénible.
[0006] Dans une forme de réalisation des glissières dont le mode d'assemblage met en oeuvre
des organes traversant des trous débouchants disposés en regard après chevauchement
partiel des extrémités des deux glissières, la mise en place desdites glissières et
leur fixation sur les supports verticaux s'effectuent de la manière suivante :
Les glissières sont déchargées et alignées sur le sol au niveau de leur emplacement
définitif. Un véhicule conformé pour la mise en place des supports verticaux parcourt
l'alignement résultant du positionnement des glissières. A chaque point de chevauchement
des extrémités des glissières, l'opérateur bat un poteau. Il convient ensuite de soulever
la glissière à mettre en place et de la fixer sur le support.
[0007] On procède ensuite à la solidarisation de la glissière normalement installée à la
précédente au moyen des organes d'assemblage, généralement du type boulons et écrous.
Il apparaît donc que, selon cette méthode, le positionnement et la fixation des glissières
s'effectuent d'une manière entièrement manuelle, longue et pénible, et nécessite une
main d'oeuvre importante. En outre, des risques d'erreur ne sont pas à exclure.
[0008] Pour tenter de remédier à ces inconvénients, on a proposé une autre solution, comme
il ressort par exemple de l'enseignement du brevet européen EP 0 886 702. Selon la
solution technique divulguée dans ce brevet, les glissières sont de conception particulière
afin de pouvoir être accrochées les unes aux autres en alignement pour leur assemblage
définitif. Pour l'essentiel, les extrémités des zones de chevauchement de chaque glissière
comportent un ergot orienté selon l'axe longitudinal de la glissière en direction
de son milieu. Cet ergot est destiné à être engagé dans une lumière de la glissière
adjacente. Compte tenu de cette conception spécifique des glissières, il a été possible
de réaliser une méthode spécifique pour la pose des glissières. Ainsi, selon une des
caractéristiques revendiquées dans le brevet européen précité 0 886 702, cette méthode
de pose se caractérise par les étapes essentielles suivantes :
- on engage les ergots de la première glissière dans les lumières correspondantes de
la glissière suivante ;
- on exerce un effort de traction sur les glissières pour enclencher les ergots et former
un train de glissières ;
- on fait pivoter le train de glissières obtenu pour le disposer verticalement en position
de pose sur les supports ;
- on détecte automatiquement, sur le train de glissières, les orifices de solidarisation
aux supports ;
- on bat un support dans le sol au niveau détecté ;
- on contrôle automatiquement la profondeur d'enfoncement du support en arrêtant le
battage dès la détection de l'alignement de l'orifice des glissières avec un trou
correspondant du support ;
- on solidarise les glissières sur le support.
[0009] Cette solution technique apporte un progrès important par rapport aux techniques
de pose entièrement manuelles. Toutefois, comme indiqué, cette technique ne peut être
mise en oeuvre que pour des glissières spécifiques présentant des agencements spécifiques
au niveau de leur extrémité d'assemblage permettant un accrochage préalable. Autrement
dit, la méthode de pose définie et revendiquée dans le brevet EP 0 886 702 malgré
les avantages importants qu'elle procure, n'a pas d'application universelle et ne
peut pas, par exemple, être utilisée avec la plupart des glissières métalliques actuellement
sur le marché dont l'assemblage, au niveau de leur extrémité chevauchante, s'effectue
par des organes de boulonnage engagés dans des trous traversants disposés en regard
après alignement et chevauchement desdites extrémités.
[0010] L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients, de manière simple,
sûre, efficace et rationnelle.
[0011] Le problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir réaliser la pose
en continu de tout type de glissières métalliques notamment, en supprimant le maximum
de manipulations afin d'augmenter les cadences, tout en ayant pour objectif de s'adapter
à tout type de configuration permettant d'installer tout type de glissières.
[0012] Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un dispositif qui comprend
:
- une première machine présentant des agencements pour le stockage des glissières et
des moyens pour leur manipulation et leur transfert ;
- une seconde machine présentant des agencements pour le stockage d'éléments supports
et d'éléments écarteurs destinés à recevoir les glissières, ladite seconde machine
présentant latéralement, d'une part, des moyens supports pour le maintien et le positionnement
en alignement d'une manière sensiblement parallèle au sol, d'au moins deux glissières
transférées à partir de la première machine et, d'autre part, de moyens pour battre
les éléments supports ;
- lesdites première et deuxième machines présentant des agencements pour être accouplées
à volonté en position d'alignement ;
- l'une au moins des machines présentant des moyens de propulsion et de déplacement
au sol.
[0013] Pour résoudre le problème posé d'assurer le transfert d'une machine à l'autre, les
moyens pour la manipulation et le transfert des glissières sont constitués par un
bras articulé équipé d'organes de préhension aptes à saisir la glissière dans un plan
sensiblement horizontal et la faire pivoter d'environ 90° dans un plan sensiblement
vertical pour la positionner dans les moyens supports de l'autre machine.
[0014] Pour résoudre le problème posé de positionner les glissières en vue de les fixer
sur les supports verticaux, les moyens supports pour le maintien et le positionnement
des glissières sont constitués par un chemin de guidage présentant des agencements
aptes à maintenir lesdites glissières dans un plan sensiblement vertical et à permettre
un déplacement relatif des glissières et du chemin de guidage.
[0015] Le chemin de guidage présente des moyens d'appui et de roulement au sol et déborde
de la machine le recevant d'une longueur déterminée pour empiéter largement sur l'autre
machine en position attelée desdites machines.
[0016] Suivant d'autres caractéristiques :
- les moyens pour battre les supports, sont constitués par au moins un marteau de battage
assujetti à des organes de commande et de détection de la hauteur d'enfoncement desdits
supports ;
- chaque machine constitue des unités indépendantes et autonomes ;
- les agencements pour le stockage des éléments écarteurs sont constitués par une remorque
apte à être attelée à la machine où sont stockés les éléments supports ;
- la machine recevant l'unité de battage présente, à l'opposé de ladite unité, un système
de contrepoids ;
- le chemin de guidage pour le positionnement et le déplacement, dans un plan vertical
des glissières, présente des moyens de réglage en écartement et/ou en hauteur.
[0017] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins
annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en plan à caractère schématique montrant le principe de fonctionnement
du dispositif de pose de glissières selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue de profil à caractère schématique de la machine de stockage
et de manipulation des glissières ;
- la figure 3 est une vue de face correspondant à la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue de profil à caractère schématique de la machine notamment
pour le positionnement des glissières et le battage des supports ;
- la figure 5 est une vue arrière correspondant à la figure 4 ;
- la figure 6 montre l'accouplement des deux machines pour la mise en place des glissières
selon la figure 1.
[0018] Comme le montrent les figures des dessins, le dispositif de pose des glissières de
sécurité comprend pour l'essentiel, d'une part, une machine de manutention (M) et,
d'autre part, une machine de battage (M1).
[0019] La machine (M) présente des agencements pour le stockage des glissières désignées
dans leur ensemble par (G), ainsi que des moyens pour leur manipulation et leur transfert.
Cette machine (M) est du type automotrice et présente un châssis (1) monté sur des
organes de roulement d'appui au sol (2) dont certains sont directionnels. L'entraînement
s'effectue par tout moyen approprié tel que moteurs thermiques, électriques ou autres
(3). Le châssis présente également un poste de conduite (P). Une partie de la machine
constitue une plate-forme (4) pour le stockage d'une pluralité de glissières (G).
Les glissières sont stockées avantageusement à plat, très sensiblement dans le sens
de la longueur correspondant au sens de déplacement et d'avancement de la machine.
Le châssis (1) de la machine présente, au niveau de la plate-forme de stockage (4),
un bras manipulateur (5).
[0020] Le bras manipulateur (5), de tout type connu et approprié, est assujetti à tout moyen
pour sa commande en étant conformé pour saisir au moins une glissière pour la faire
pivoter d'environ 90° afin de la positionner dans un plan sensiblement vertical pour
la transférer sur une partie appropriée de la machine (M1), comme il sera indiqué
dans la suite de la description.
[0021] Par exemple, le bras manipulateur (5) présente une tête d'aspiration (5a) apte à
saisir la glissière positionnée dans un plan horizontal. Cette tête d'aspiration (5a)
peut être assujettie à un système de vérin (6) pour la faire pivoter d'environ 90°
et la positionner dans un plan sensiblement vertical. Le montage articulé de la tête
(5a) en bout du bras (5) en combinaison avec le vérin (6), n'est pas décrit en détail
car susceptible de faire l'objet de différentes formes de réalisation. Bien évidemment,
l'ensemble du bras manipulateur (5) est monté avec capacité de déplacement multidirectionnel
par rapport, notamment, à la plate-forme de stockage (4).
[0022] La machine de battage (M1) présente des agencements pour le stockage d'éléments supports
(S) et écarteurs (E) destinés à recevoir les glissières (G). A noter que les glissières
(G), les supports (S) et les écarteurs (E) ne sont pas décrits en détail, parfaitement
connus pour un homme du métier et du type de ceux couramment utilisés, étant rappelé,
de manière importante, que le dispositif selon l'invention peut être utilisé pour
la pose de tout type de glissières de sécurité métalliques notamment.
[0023] De la même façon que la machine de manutention (M), la machine (M1) est du type automotrice
et présente un châssis (7) d'appui au sol par l'intermédiaire d'organes de roulement
(8). Le châssis (7) présente une partie (9) faisant office de contenant pour le stockage
des supports (S). A noter que les écarteurs (E) peuvent être stockés sur une partie
appropriée de la machine (M) ou bien sur une remorque (M2) attelée à la machine (M1).
De même, les agencement pour le stockage des éléments support peuvent être constitués
par une plate-forme montée avec capacité de réglage angulaire et en translation par
rapport au châssis (7).
[0024] Selon une caractéristique importante, la machine (M1) présente latéralement, d'une
part, des moyens pour le maintien et le positionnement en alignement, d'une manière
sensiblement parallèle au sol, de deux glissières (G) transférées à partir de la machine
de manutention (M) et, d'autre part, des moyens pour battre les éléments supports
(S).
[0025] Comme le montrent notamment les figures 1 et 4, la machine (M1) présente longitudinalement
un chemin de guidage (10) présentant des agencements aptes à maintenir les glissières
(G) dans un plan sensiblement vertical et à permettre un déplacement relatif des glissières.
Par exemple, le chemin de guidage (10) est composé par une pluralité de rouleaux (11)
disposés verticalement pour permettre le maintien en position correspondante de la
glissière. Les rouleaux peuvent être réglables en écartement.
De même, l'ensemble du chemin de guidage peut être réglable en hauteur et en écartement
par rapport aux côtés de la machine (M1). Le chemin de guidage (10) correspond au
moins à la longueur de la machine (M1) et déborde d'une longueur déterminée de cette
dernière, pour empiéter largement sur la machine de manutention (M) en position attelée
desdites machines. La longueur du chemin de guidage correspond sensiblement à la longueur
des machines attelées. Afin de compenser le porte-à-faux, le chemin de guidage (10)
est équipé d'organes d'appui au sol (12) par l'intermédiaire d'organes de roulement
(13).
[0026] Du même côté que le chemin de guidage (10), la machine (M1) présente, comme indiqué,
des moyens pour battre les éléments supports (S). Ces moyens sont constitués, d'une
manière connue, par au moins un marteau de battage (14) assujetti à des organes de
commande et de détection de la hauteur d'enfoncement du support. Là encore, l'ensemble
du marteau de battage (14) est monté avec capacité de réglage en hauteur et latéralement,
notamment par rapport à la machine (M1), notamment son châssis (7).
[0027] A l'opposé du marteau de battage, la machine (M1) peut présenter un système de contrepoids
(15).
[0028] Il convient d'analyser le principe de fonctionnement et de la pose des glissières
en se référant plus particulièrement à la figure 1.
[0029] L'opérateur (O) sur la machine (M) commande le bras manipulateur (5) pour saisir
une glissière (G) stockée dans la zone (4) de la machine (M). Sous l'effet de pivotement
du bras manipulateur (5) et de l'orientation angulaire de la glissière (G), par l'intermédiaire
de la tête d'aspiration (5a) en combinaison avec le vérin (6), cette dernière est
disposée sur le chemin de guidage (10) de la machine (M1) entre les rouleaux verticaux
de guidage (11). La glissière (G) est donc positionnée dans un plan vertical. Bien
évidemment, les deux machines (M) et (M1) sont attelées.
[0030] La glissière (G) est ainsi maintenue par la machine (M1) et mise en concordance avec
la glissière précédente par un opérateur (O1) qui assure l'assemblage des glissières
entre elles au moyen d'organes appropriés du type boulons. Pendant le temps de cycle
complet, l'opérateur (02) de la machine (M1) enfonce le support (S) au moyen du marteau
de battage (14). L'opérateur (03) fixe la glissière sur le support précédemment battu
en combinaison avec un écarteur (E) si nécessaire.
[0031] Après avoir battu le support et fixé la glissière, l'opérateur (02) commande l'avancement
de l'ensemble, la machine (M1) poussant la machine (M).
[0032] Les deux machines (M et M1) peuvent se dissocier facilement pour le passage des endroits
délicats, tels que les raccordements et autres obstacles. La machine (M) peut alors
passer derrière la machine (M1) pour mettre en place la glissière sur le support battu
à l'amont par la machine (M1) selon un traçage au sol.
[0033] Le dispositif, selon l'invention, trouve une application particulièrement avantageuse
pour les glissières de sécurité métalliques de profil transversal sensiblement en
oméga quel que soit le type de réalisation de ces glissières. Sans pour cela sortir
du cadre de l'invention, le dispositif peut également être utilisé pour la mise en
place de glissières bois.
[0034] Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on
rappelle :
- la possibilité d'automatiser, en avancement et en direction, les machines permettant
une souplesse de travail par rapport à tout système actuel ;
- les diminutions, d'une manière importante, des efforts du personnel ;
- les supports sont posés par paquets sur une plate-forme permettant au batteur de se
servir en hauteur, en opposition aux techniques actuellement utilisées où les supports
écarteurs sont posés au sol en amont du chantier ;
- le caractère modulable ;
- l'augmentation des cadences de pose.
1. Dispositif de pose de glissières de sécurité notamment,
caractérisé en ce qu'il comprend :
- une première machine (M) présentant des agencements (4) pour le stockage des glissières
et des moyens (5) pour leur manipulation et leur transfert ;
- une seconde machine (Ml) présentant des agencements pour le stockage d'éléments
supports (S) et d'éléments écarteurs (E) destinés à recevoir les glissières, ladite
seconde machine (M1) présentant latéralement, d'une part, des moyens supports (10)
pour le maintien et le positionnement en alignement d'une manière sensiblement parallèle
au sol, d'au moins deux glissières transférées à partir de la première machine (M)
et, d'autre part, de moyens (14) pour battre les éléments supports ;
- lesdites première et deuxième machines présentant des agencements pour être accouplées
à volonté en position d'alignement ;
- l'une au moins des machines présentant des moyens de propulsion et déplacement au
sol.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens pour la manipulation et le transfert des glissières sont constitués par
un bras articulé (5) équipé d'organes de préhension (5a) aptes à saisir la glissière
dans un plan sensiblement horizontal et la faire pivoter d'environ 90° dans un plan
sensiblement vertical pour la positionner dans les moyens supports (10) de l'autre
machine (M1).
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens supports pour le maintien et le positionnement des glissières sont constitués
par un chemin de guidage (10) présentant des agencements (11) aptes à maintenir lesdites
glissières dans un plan sensiblement vertical et à permettre un déplacement relatif
des glissières et du chemin de guidage.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le chemin de guidage (10) présente des moyens d'appui et de roulement au sol.
5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le chemin de guidage (10) déborde de la machine (M1) le recevant d'une longueur déterminée
pour empiéter largement sur l'autre machine (M) en position attelée desdites machines.
6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens pour battre les supports, sont constitués par au moins un marteau de battage
(14) assujetti à des organes de commande et de détection de la hauteur d'enfoncement
desdits supports.
7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque machine (M) et (M1) constitue des unités indépendantes et autonomes.
8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les agencements pour le stockage des éléments écarteurs sont constitués par une remorque
apte à être attelée à la machine (M1) où sont stockés les éléments supports.
9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la machine (M1) recevant l'unité de battage (14) présente, à l'opposé de ladite unité,
un système de contrepoids (15).
10. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le chemin de guidage (10) pour le positionnement et le déplacement, dans un plan
vertical des glissières, présente des moyens de réglage en écartement et/ou en hauteur.