[0001] L'invention a trait à une lisse pour un métier à tisser et à un procédé de fabrication
d'une telle lisse. L'invention a également trait à un dispositif de formation de la
foule et à un métier à tisser incorporant une telle lisse.
[0002] Les lisses de métier à tisser sont généralement formées d'éléments filiformes métalliques
dans chacun desquels est ménagé un oeillet de passage d'un fil de chaîne. EP-A-0 947
620 divulgue une lisse dans laquelle un oeillet est rapporté dans une entaille ménagée
dans un élément filiforme.
[0003] Afin de limiter son encombrement selon une direction parallèle aux fils de trame,
une lisse fabriquée dans une bande de métal ou feuillard devrait être orientée avec
sa largeur parallèle à la direction de passage des fils de chaîne, ce qui ne serait
pas compatible avec la formation simple d'un oeillet dans une telle lisse. En effet,
un tel oeillet doit avoir sa largeur globalement perpendiculaire à la direction de
passage des fils de chaîne. Il est connu, par exemple de FR-A-2 711 679, de déformer
localement une lisse formée dans une bande métallique pour que les branches d'un oeillet
d'une telle lisse soit avoyées, afin de donner à l'oeillet une largeur suffisante.
Or, du fait du mouvement d'oscillations verticales des lisses, les oeillets, qui présentent
une largeur plus importante que les branches supérieure et inférieure des lisses,
ont tendance à repousser les fils voisins à chaque passage, d'où un risque de vibrations
des arcades du harnais d'un métier équipé de ce genre de lisses ou d'endommagement
des fils de chaîne. En outre, une telle lisse est relativement complexe à fabriquer
et son coût peut s'avérer prohibitif dans le cas d'un métier comprenant un grand nombre
de fils de chaîne. Enfin, il n'est pas certain que cette lisse ait une rigidité en
flexion suffisante pour résister correctement aux efforts auxquels elle est soumise
en cours de tissage, tout particulièrement dans le cas où elle doit être commandée
de façon positive comme dans un ensemble de formation de la foule connu de FR-A-2
811 687.
[0004] C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en
proposant une nouvelle lisse dont la forme permet d'éviter les vibrations dans le
harnais, alors qu'elle présente d'excellentes propriétés mécaniques.
[0005] Dans cet esprit, l'invention concerne une lisse pour métier à tisser, cette lisse
étant formée dans une bande métallique et comprenant un oeillet de passage d'un fil
de chaîne. Cette lisse présente, sur sensiblement la totalité d'une zone comprise
entre cet oeillet et une première extrémité de la lisse par laquelle elle est attelée
à un moyen d'entraînement, une section transversale globalement en forme de Z, avec
deux branches sensiblement parallèles entre elles.
[0006] Grâce à l'invention, un fil de chaîne traversant la lisse peut être guidé selon sa
direction de progression sur les deux branches de la lisse, mais également sur les
branches correspondantes des lisses voisines, sur toute la zone comprise entre l'oeillet
et la première extrémité de la lisse. Des lisses conformes à l'invention peuvent donc
être implantées sur un métier à tisser avec une grande densité, les fils de chaîne
n'étant pas blessés au contact des lisses ou heurtés par celles-ci puisque les branches
qu'elles forment servent de moyen de guidage sur toute la hauteur de la zone définie
ci-dessus. En outre, la section transversale en forme de S ou de Z confère à la lisse
de l'invention une bonne rigidité.
[0007] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, la lisse incorpore
une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
- Elle présente une section transversale sensiblement constante, en S ou en Z, sur la
totalité de sa longueur définie entre ses deux extrémités opposées. Ainsi, la lisse
constitue un moyen de guidage efficace des fils voisins quelle que soit sa position
en hauteur sur un métier. Elle peut en outre être fabriquée de façon relativement
simple.
- La lisse est pourvue d'ajours d'allègement dans une zone médiane de la lisse définie,
pour l'essentiel, entre les branches. Ces ajours permettent de gagner de la matière
et de diminuer l'inertie de la lisse. On peut prévoir qu'ils sont disposés entre l'oeillet
et une extrémité libre de la lisse, auquel cas ils ne risquent pas d'influer mécaniquement
sur la transmission d'efforts entre un organe d'entraînement et l'oeillet. On peut
cependant prévoir que ces ajours sont disposés de part et d'autre de l'oeillet, entre
l'oeillet et les extrémités opposées de la lisse, auquel cas l'effet de diminution
de l'inertie et de gain de manière est encore plus important.
[0008] L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une lisse telle que précédemment
décrite et, plus spécifiquement, un procédé qui comprend une étape consistant à laminer
ou étirer une bande de métal, en formant deux plis parallèles définissant deux branches
s'étendant de part et d'autre d'une zone médiane de la lisse. Un tel procédé est particulièrement
économique et permet d'envisager la fabrication de lisses en grandes séries.
[0009] L'invention concerne également un dispositif de formation de la foule pour un métier
à tisser qui comprend au moins une lisse telle que précédemment décrite.
[0010] De façon avantageuse, ce dispositif comprend également un moyen de guidage en translation
de la lisse, ce moyen étant pourvu d'au moins une ouverture à section transversale
globalement en forme de Z, avec deux branches globalement parallèles entre elles.
[0011] Selon un autre aspect avantageux, une extrémité de chaque lisse est engagée dans
un manchon dans laquelle est également engagée par le côté opposé, un élément de transmission
d'effort en forme de jonc semi-rigide, le manchon étant solidarisé avec la lisse et
l'élément précité, ce qui permet une transmission d'efforts positive entre cet élément
et cette lisse. La solidarisation entre le manchon et cet élément peut avoir lieu
par sertissage, collage réversible ou définitif, clippage, coopération de formes,
brasage, soudage et/ou coincement élastique.
[0012] L'invention concerne enfin un métier à tisser qui comprend un dispositif de formation
de la foule tel que précédemment décrit. Un tel métier est plus économique et plus
fiable que ceux de l'état de la technique, notamment car il a moins tendance à vibrer.
[0013] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'une
lisse, d'un dispositif de formation de la foule et d'un métier à tisser conformes
à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins
annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective, avec interruptions, d'une lisse conforme à
l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective, avec interruptions et prise selon un autre
angle, de la lisse de la figure 1 ;
- la figure 3 est une coupe à plus grande échelle selon la ligne III-III à la figure
1 ;
- la figure 4 est une coupe, à la même échelle que celle de la figure 3, selon la ligne
IV-IV à la figure 1 ;
- la figure 5 est une représentation schématique de principe, en coupe transversale,
d'un dispositif de formation de la foule incorporant des lisses telles que celle représentée
aux figures 1 à 4 ;
- la figure 6 est une vue en perspective d'un métier à tisser incorporant un dispositif
selon la figure 5 et
- la figure 7 est une représentation schématique de principe de lisses selon les revendications
1 à 4 en place dans le dispositif de formation de la foule du métier de la figure
6.
[0014] La lisse 1 représentée aux figures 1 à 4 est formée dans une bande en acier par laminage,
au moyen de deux galets qui permettent d'écraser et de déformer cette bande de façon
à constituer, sur les faces latérales 11 et 12 de la lisse 1, des plis 13 et 14 parallèles
entre eux et parallèles à un axe longitudinal central X-X' de la lisse 1.
[0015] On note 15 l'extrémité de la lisse 1 par laquelle elle peut être reliée à un jonc
2 semi-rigide, par exemple en carbone, qui sert de moyen d'entraînement, comme expliqué
ci-dessous. La liaison entre la lisse 1 et le jonc 2 est réalisée grâce à un manchon
3 dans lequel sont insérées l'extrémité 15 et l'extrémité inférieure 21 du jonc 2,
chacune de ces extrémités 15 et 21 pénétrant dans le manchon 3 par un côté de celui-ci.
Les extrémités 15 et 21 peuvent être collées, de façon définitive ou réversible, à
l'intérieur du manchon 3. Les extrémités 15 et 21 peuvent également être serties,
coincées élastiquement, clipées ou immobilisées par coopération de forme à l'intérieur
du manchon 3. En variante, l'assemblage du manchon et de l'extrémité 15 peut être
réalisé par brasage ou soudage. L'immobilisation entre le manchon 3 et l'un au moins
des éléments 1 et 2 est avantageusement réversible, ce qui permet d'envisager un démontage
de la liaison ainsi réalisée, notamment pour des opérations de maintenance.
[0016] On note 16 l'extrémité de la lisse 1 opposée à l'extrémité 15.
[0017] Un oeillet 17 est formé dans la lisse 1 pour le passage d'un fil de chaîne 4.
[0018] Comme il ressort plus particulièrement de la figure 3, la lisse 1 présente, dans
un plan perpendiculaire à l'axe X-X', une section transversale S ayant une forme globalement
en Z aplati, avec deux branches 1
a et 1
b s'étendant selon des directions Y
a-Y'
a et Y
b-Y'
b perpendiculaires à l'axe X-X' et parallèles entre elles. Ces branches 1
a et 1
b sont reliées par une zone médiane 1
c qui s'étend globalement selon une direction D perpendiculaire à l'axe X-X' et faisant
un angle α de l'ordre de 45° par rapport aux directions Y
a-Y'
a et Y
b-Y'
b.
[0019] La lisse 1 présente la section S représentée à la figure 3 sur sensiblement toute
la hauteur d'une zone Z
0 comprise entre l'extrémité 15 et l'oeillet 17.
[0020] Au niveau de l'oeillet 17 et comme représenté à la figure 4, la lisse 1 présente
la même section S globalement en Z aplati qu'au niveau du plan de coupe de la figure
3, une ouverture étant ménagée au niveau de la zone 1
c pour constituer l'oeillet 17.
[0021] En pratique, l'ouverture 17 est formée par emboutissage selon une direction D' globalement
perpendiculaire à la direction D et faisant, avec une droite Δ perpendiculaire aux
faces latérales 1
a1, 1
a2, 1
b1 et 1
b2 des branches 1
a et 1
b, un angle β sensiblement égal à l'angle α.
[0022] Le fait que l'oeillet 17 soit réalisé par emboutissage selon la direction D', comme
représenté par la flèche F
1 à la figure 4, permet que ses bords 17
a soit globalement parallèles à cette direction et que des talons 18 soient formés
de part et d'autre de l'ouverture 17 au pied des branches 1
a et 1
b, ce qui conserve à la lisse ainsi formée une bonne rigidité en torsion autour de
l'axe X-X', nonobstant la réalisation de l'oeillet 17.
[0023] Des ajours 19 sont ménagés dans la lisse 1 entre l'oeillet 17 et l'extrémité 16.
Selon une variante non représentée de l'invention, les ajours correspondants pourraient
également être ménagés entre l'oeillet 17 et l'extrémité 15. Ces ajours 19 sont réalisés
par défonçage localisé de la zone médiane 1
c et permettent d'économiser de la matière lors de la réalisation de la lisse 1 et
de diminuer son inertie, ce qui est particulièrement avantageux puisqu'une telle lisse
est destinée à subir des inversions de mouvement répétées et pendant des durées très
brèves. Les ajours n'influent pas sur la géométrie des bords de la lisse 1 qui restent
formés par les branches la et 1
b.
[0024] Au niveau d'un ajour 19, la section transversale S de la lisse 1 a sensiblement la
même géométrie que celle représentée à la figure 4. La section transversale S de la
lisse 1 conserve la même géométrie entre les extrémités 15 et 16, au fait près que
des ouvertures 17 ou 19 sont prévues à certains endroits.
[0025] Comme il ressort plus particulièrement de la figure 5, lorsque plusieurs lisses conformes
à l'invention sont juxtaposées dans un dispositif de formation de la foule, les différents
fils de chaîne 4 peuvent suivre des cheminements globalement parallèles suivant une
direction représentée par la flèche F
2 en traversant chacun l'oeillet 17 d'une lisse 1 et en longeant les branches 1
a et 1
b de cette lisse, de part et d'autre de l'oeillet 17, et des lisses voisines.
[0026] Plus particulièrement, si l'on fait référence à la lisse 1 représentée au centre
de la figure 5, le fil de chaîne associé 4
1 peut longer la surface externe 1
a1 de la branche 1
a de la lisse 1' située au centre de la partie supérieure de la figure 5. Le fil 4
1 longe alors la surface interne 1
b2 de la branche 1
b de la lisse 1 considérée puis la surface interne 1
a2 de la branche 1
a de cette lisse. Le fil 4
1 longe ensuite la surface externe 1
b1 de la branche 1
b de la lisse 1'' représentée au centre de la partie inférieure de la figure 5. On
comprend ainsi que les différentes lisses définissent, entre elles et grâce à leurs
branches 1
a et 1
b, des chemins que peuvent suivre les fils de chaîne 4. Les branches 1
a et 1
b des lisses 1, 1' et 1'' servent donc à guider les fils de chaîne tels que le fil
4
1.
[0027] Comme la section transversale S de la lisse 1 est sensiblement constante entre l'oeillet
17 et l'extrémité 15, la fonction de guidage mentionnée en référence à la figure 5
est conservée indépendamment de la position en hauteur des lisses 1 d'un dispositif
de formation de la foule. En d'autres termes, le fait qu'une lisse soit plus ou moins
soulevée par le harnais n'influe pas sur sa capacité à guider les fils de chaîne traversant
les oeillets des lisses voisines. Les fils de chaîne sont ainsi soumis à des efforts
sensiblement constants, indépendamment de la hauteur des lisses, ce qui limite les
vibrations dans le harnais d'un métier équipé de telles lisses.
[0028] Un tel métier M est représenté schématiquement à la figure 6 et comprend une ensouple
101 et une bobine 102 entre lesquelles circulent les fils de chaîne 4. On note A-A'
la direction des duites sur le métier M, c'est-à-dire la direction des fils de trame.
[0029] Le métier M comprend également un châssis 104 supportant les éléments 101 et 102
et un système non représenté de passage des duites.
[0030] Le châssis 104 se prolonge par une superstructure 105 disposée au-dessus de la partie
principale du métier M et supportant un dispositif 110 de commande d'un ensemble de
joncs 2 qui sont disposés dans des gaines 22 et qui constituent un harnais pour le
métier M. Pour la clarté du dessin, seule une partie des gaines 22 est représentée
à la figure 6.
[0031] Comme il ressort plus particulièrement de la figure 7 où seules deux lisses sont
représentées pour la clarté du dessin, les différentes lisses 1 sont guidées en translation
selon leurs axes longitudinaux respectifs X-X' à l'intérieur d'organes 5 en matière
plastique reposant sur des rails 6 s'étendant sur le métier M selon des directions
globalement parallèles à la direction A-A'.
[0032] Les organes 5 définissent deux traverses 51 et 52 s'étendant l'une au-dessus de l'autre
et perpendiculairement à la direction A-A'. La traverse 51 est pourvue d'ouvertures
53 dont la section est analogue à la section S de la lisse 1 qu'elles reçoivent. De
la même façon, la traverse 52 est pourvue d'ouvertures 54 de réception de l'extrémité
inférieure d'une gaine 22 et de passage d'un jonc 2.
[0033] Ainsi, les ouvertures 53 et 54 permettent de commander et de guider la lisse 1 représentée
dans la position la plus basse à la figure 7 dans son mouvement d'oscillations verticales,
selon la direction de son axe X-X', ce mouvement étant représenté par la double flèche
F
3.
[0034] Lorsqu'il est nécessaire de procéder à l'échange d'une lisse, par exemple pour une
opération de maintenance, celle-ci peut être extraite de l'organe 5, comme représenté
par la flèche F
4 à la figure 7, en traversant l'orifice 54 correspondant. L'assemblage réalisé au
niveau du manchon 3 entre la lisse 1 et le jonc 2 est alors démonté avant solidarisation
du jonc avec une nouvelle lisse et mise en place de celle-ci dans l'organe 5 à travers
les orifices 54 et 53 correspondants.
[0035] La lisse conforme à l'invention peut être commandée de façon positive par le jonc
2, c'est-à-dire qu'il n'est pas nécessaire de prévoir un rappel élastique en partie
basse du métier.
[0036] Selon une variante non représentée de l'invention, une lisse 1 peut être commandée,
de façon positive, par le dessous de la nappe de fils de chaîne 4, auquel cas, son
extrémité 15 est située en dessous de cette nappe alors que son extrémité 16 dépasse
au-dessus de celle-ci. Cette variante permet de se passer de la super-structure 105
représentée à la figure 6 en intégrant le dispositif 110 dans le châssis 104.
[0037] L'invention est applicable, notamment, avec toute lisse attelée à un organe d'entraînement
par une seule extrémité, qu'il s'agisse d'une commande individuelle de type Jacquard,
telle que connue de FR-A-2 811 687, ou d'une commande commune de type ratière, ou
à une lisse commandée par ses deux extrémités, pour métier Jacquard ou ratière.
[0038] Au sens de la présente invention, une section en Z couvre également une section en
S. En effet, la forme de la section est en S ou en Z selon le sens d'observation de
cette section.
1. Lisse pour métier à tisser, ladite lisse étant formée dans une bande métallique comprenant
un oeillet de passage d'un fil de chaîne, caractérisée en ce qu'elle présente, sur sensiblement la totalité d'une zone (Z0) comprise entre ledit oeillet (17) et une première extrémité (15) par laquelle elle
est attelée à un moyen d'entraînement (2), une section transversale (S) globalement
en forme de Z, avec deux branches (1a, 1b) sensiblement parallèles entre elles (Ya-Y'a, Yb-Y'b).
2. Lisse selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle présente une section transversale (S) sensiblement constante en Z, sur la totalité
de sa longueur définie entre ses deux extrémités opposées (15, 16).
3. Lisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'ajours d'allégement (19) ménagés dans une zone médiane (1c) de ladite lisse (1), ladite zone médiane étant définie, pour l'essentiel, entre
lesdites branches (1a, 1b).
4. Lisse selon la revendication 3, caractérisée en ce que lesdits ajours (19) sont disposés entre ledit oeillet (17) et une extrémité libre
(16) de ladite lisse (1).
5. Lisse selon la revendication 3, caractérisée en ce que lesdits ajours (19) sont disposés de part et d'autre dudit oeillet (17), entre ledit
oeillet (17) et les extrémités opposées (15, 16) de ladite lisse (1).
6. Procédé de fabrication d'une lisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à laminer ou étirer une bande de métal, en formant
deux plis (13, 14) parallèles définissant deux branches (1a, 1b) s'étendant de part et d'autre d'une zone médiane (1c) de ladite lisse.
7. Dispositif de formation de la foule pour métier à tisser, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une lisse (1) selon l'une des revendications 1 à 5.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (5) de guidage en translation (F3) de ladite lisse (1), ledit moyen étant pourvu d'au moins une ouverture (53) à section
transversale globalement en forme de Z, avec deux branches globalement parallèles
entre elles.
9. Dispositif selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce qu'une extrémité (15) de ladite lisse est engagée dans un manchon (3) dans lequel est
également engagé, par le côté opposé, un élément (2) de transmission d'efforts, ledit
manchon étant solidarisé avec ladite lisse et ledit élément.
10. Métier à tisser, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de formation de la foule (1-6 ; 110) selon l'une des revendications
7 à 9.