Objet de l'invention
[0001] La présente invention vise à proposer un cyclotron muni d'un nouveau type d'inflecteur
utilisé pour "infléchir" un faisceau de particules chargées injectées axialement par
un dispositif d'injection ou injecteur vers le plan médian du cyclotron.
Etat de la technique
[0002] Les cyclotrons sont des accélérateurs de particules chargées utilisés en particulier
pour la production d'isotopes radioactifs. Ces cyclotrons sont basés sur les principes
élémentaires de la force de Lorenz :
F = q
v x
B qui induit le fait qu'une particule chargée décrit essentiellement un arc de cercle
dans un champ magnétique uniforme perpendiculaire au plan dans lequel la particule
chargée se déplace.
[0003] Les cyclotrons se composent de plusieurs ensembles principaux distincts, tels que
l'électro-aimant qui assure le guidage des particules chargées, le résonateur haute
fréquence qui assure l'accélération desdites particules et enfin le système d'injection
desdites particules dans le cyclotron.
[0004] La combinaison des différents moyens permet de réaliser une accélération des particules
chargées qui vont décrire dans le plan médian du cyclotron (perpendiculaire au champ
magnétique) une trajectoire présentant approximativement une forme de spirale de rayon
croissant autour de l'axe central (vertical) du cyclotron qui est perpendiculaire
au plan médian.
[0005] Dans les cyclotrons modernes de type isochrone, les pôles de l'électro-aimant sont
divisés en secteurs présentant alternativement un entrefer réduit et un entrefer plus
grand. La variation azimutale du champ magnétique qui en résulte a pour effet d'assurer
la focalisation verticale et horizontale du faisceau au cours de l'accélération.
[0006] Parmi les cyclotrons isochrones, il convient de distinguer les cyclotrons de type
compact, qui sont énergétisés par une paire de bobines circulaires principales et
les cyclotrons dits à secteurs séparés, où la structure magnétique est divisée en
unités séparées entièrement autonomes.
[0007] Le résonateur haute fréquence est quant à lui constitué par les électrodes accélératrices,
appelées fréquemment "dées" pour des raisons historiques. On applique ainsi aux électrodes
une tension alternative de plusieurs dizaines de kilovolts à la fréquence de rotation
des particules dans l'aimant.
[0008] Ces particules chargées accélérées par un cyclotron peuvent être des particules positives,
tels que des protons, ou des particules négatives, telles que des ions H
-.
[0009] Ces dernières particules (les ions H
- en l'occurrence) sont extraites en effectuant une conversion des ions négatifs en
ions positifs en faisant passer ceux-ci à travers une feuille, par exemple de carbone,
qui a pour fonction de dépouiller les ions négatifs de leurs électrons.
[0010] Néanmoins l'accélération de telles particules négatives présente des difficultés
importantes.
[0011] Le principal inconvénient réside dans le fait que les ions négatifs sont fragiles
et sont de ce fait facilement dissociés par des molécules de gaz résiduel ou par les
champs magnétiques importants traversés à haute énergie et présents dans le cyclotron.
[0012] De ce fait, il est impératif que le vide présent dans le cyclotron soit très poussé.
[0013] De même, le dispositif d'injection et la source sont, pour ces raisons, situés à
l'extérieur du cyclotron. Ceci permet d'éviter toute pollution de l'entrefer du cyclotron.
[0014] Une autre raison pour laquelle les dispositifs d'injection et source sont disposés
à l'extérieur du cyclotron réside dans l'exiguïté de l'espace disponible au sein même
du cyclotron.
[0015] Habituellement, les dispositif d'injection et source sont disposés directement au-dessus
de l'axe central du cyclotron de manière à injecter les particules générées selon
une direction essentiellement verticale vers le centre du cyclotron, où elles seront
infléchies progressivement afin d'être dirigées dans le plan médian (horizontal) du
cyclotron où elles subiront les diverses accélérations.
[0016] C'est pour cette raison que les cyclotrons sont appelés des cyclotrons à injecteur
axial.
[0017] Il convient de noter que le dessin naturel du champ magnétique régnant dans le cyclotron
étant lui-même vertical, l'injection du faisceau de particules se fera donc selon
les lignes du champ magnétique et les particules ne seront pas défléchies si on ne
perturbe pas ledit champ magnétique.
[0018] Selon l'état de la technique, pour diriger le faisceau de particules de manière adéquate
dans le plan médian, c'est-à-dire perpendiculairement à la direction d'injection,
on propose de disposer dans le cyclotron des inflecteurs, qui infléchissent progressivement
le faisceau.
[0019] Selon l'état de la technique, les inflecteurs connus sont des inflecteurs électrostatiques
qui sont essentiellement constitués d'une électrode négative et d'une électrode positive
entre lesquelles par une différence de potentiel un champ électrique est créé. Celui-ci
va progressivement infléchir le faisceau de particules jusqu'à le positionner correctement
de manière tangentielle dans le plan médian du cyclotron et donc perpendiculairement
par rapport à sa direction d'arrivée.
[0020] En réalité, le faisceau de particules effectue un mouvement en spirale.
[0021] En effet, dès que sous l'effet du champ électrique essentiellement axial, régnant
entre les électrodes à l'entrée de l'inflecteur électrostatique, les particules chargées
acquièrent une composante de vitesse dans le plan horizontal, en étant soumises à
la force de Lorentz.
[0022] La combinaison des deux composantes génère un mouvement en spirale du faisceau de
particules au sein de la partie centrale du cyclotron.
[0023] Des exemples de tels dispositifs sont décrits abondamment dans la littérature. En
particulier, le document NL - A - 9302257 décrit ce type d'inflecteur.
[0024] La présence d'un tel inflecteur destiné à permettre l'introduction du faisceau de
particules par l'axe central (vertical) génère la présence d'un trou dans l'entrefer
et perturbe de ce fait le champ magnétique vertical.
[0025] Les autres inconvénients résident dans le fait que ces électrodes doivent être soumises
à une différence de potentiel d'autant plus importante que l'intensité du faisceau
de particules sera importante.
[0026] Or la tendance actuelle est de vouloir augmenter l'intensité des faisceaux qui est
pour l'instant comprise entre 300 et 500 µA jusqu'à des valeurs qui peuvent atteindre
quelques mA.
[0027] Un autre problème important réside dans le fait que pour augmenter l'intensité du
faisceau de particules, on augmente la charge d'espace, c'est-à-dire la densité de
charge électrique provoquant ainsi la répulsion électrostatique des charges et par
là un élargissement du faisceau (charges électriques provoquées par la présence de
nombreuses particules chargées qui se repoussent mutuellement dans un espace, causant
ainsi une augmentation de la taille du faisceau). Cette charge d'espace dépend bien
entendu de l'intensité de la vitesse du faisceau. Pour diminuer la charge d'espace,
il est donc nécessaire d'augmenter la vitesse des particules chargées à partir du
dispositif d'injection et donc la tension d'injection.
[0028] Ceci signifie qu'il serait également nécessaire d'augmenter les tensions des électrodes
de l'inflecteur qui sont de l'ordre de 5 kV pour l'instant, à des valeurs proches
de 15 kV, voire plus, par exemple quelques dizaines de kilovolts.
[0029] Ceci, bien entendu, serait la cause de toute une série de problèmes inhérents aux
électrodes, comme particulièrement des problèmes d'isolation insuffisante ou de claquage
desdites électrodes.
[0030] Un dernier problème provient du fait de la symétrie de révolution du cyclotron isochrone
qui comprend une alternance de collines et de vallées.
[0031] Pour ce type de cyclotrons, la focalisation s'effectue par gradients alternés et
est particulièrement délicate au centre du cyclotron du fait que l'effet de modulation
du champ dû aux collines et vallées disparaît au centre du cyclotron. Pour remédier
à ce manque de focalisation, on souhaite placer une bosse de champ à cet endroit.
La présence du trou axial requis par l'injection du faisceau s'oppose à la création
d'une telle bosse de champ.
Buts de l'invention
[0032] La présente invention vise à proposer une solution qui permette de surmonter les
différents inconvénients de l'état de la technique.
[0033] La présente invention vise en particulier à proposer un cyclotron présentant un nouveau
type d'inflecteur qui permet d'infléchir progressivement le faisceau de particules
chargées provenant d'un dispositif d'injection ou injecteur extérieur disposé axialement
par rapport au centre du cyclotron vers le plan médian dudit cyclotron en vue de les
soumettre aux accélérations.
[0034] Plus précisément, la présente invention vise à proposer un cyclotron muni d'un nouveau
type d'inflecteurs qui permet de résoudre le problème de la présence d'une « bosse
» de champ au centre dudit cyclotron dans le cas d'un cyclotron isochrone.
Principaux éléments caractéristiques
[0035] La présente invention se rapporte à un cyclotron destiné à l'accélération d'un faisceau
de particules chargées présentant un injecteur dit axial, c'est-à-dire disposé à l'extérieur
du cyclotron et perpendiculairement par rapport au plan médian et selon l'axe central
dudit cyclotron, qui combiné à des moyens d'inflexion qui infléchissent le faisceau
de particules progressivement permet de le positionner le faisceau dans le plan médian,
où les particules subiront de manière classique les accélérations nécessaires. Ces
moyens d'inflexion sont disposés essentiellement à l'intersection du plan médian et
de l'axe du cyclotron.
[0036] Selon la présente invention, ces moyens d'inflexion sont constitués par un inflecteur
magnétique, c'est-à-dire un ou des éléments qui permettent de donner une composante
horizontale ou radiale au champ magnétique, de manière à guider le faisceau de particules
chargées progressivement vers le plan médian.
[0037] Selon une première forme d'exécution, on choisit simplement comme moyens d'inflexion
des éléments ferro-magnétiques disposés de manière à créer un champ d'induction présentant
une composante horizontale ou radiale et qui sont solidaires des pôles du cyclotron.
[0038] Selon une autre forme d'exécution préférée, on utilise des anneaux ou rondelles constitués
de blocs collés d'un matériau ne modifiant pas le champ magnétique axial.
[0039] Ce matériau est de préférence un aimant permanent fort réalisé dans un alliage tel
un alliage Samarium-Cobalt ou Néodyme-Fer-Bore.
[0040] En disposant correctement ces anneaux ou rondelles, on prévoit de donner une composante
horizontale ou radiale au champ magnétique en permettant ainsi de guider le faisceau
de particules chargées, de manière à ce qu'il s'infléchisse progressivement vers le
plan médian.
Brève description des figures
[0041] La figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un cyclotron isochrone
dans lequel un inflecteur selon la présente invention pourra être utilisé.
[0042] La figure 2 décrit une vue en coupe d'un tel cyclotron.
[0043] La figure 3a et 3b représentent une vue détaillée en plan et en perspective d'une
première forme d'exécution d'un inflecteur selon la présente invention.
[0044] La figure 4 représente une vue détaillée d'une seconde forme d'exécution d'un inflecteur
selon la présente invention.
[0045] La figure 5 montre un anneau en Sm-Co utilisée selon une forme d'exécution préférée
de l'invention décrite à la figure 4.
Description détaillée de plusieurs formes d'exécution de l'invention
[0046] Les figures 1 et 2 décrivent un exemple d'un cyclotron qui peut utiliser les inflecteurs
selon les diverses formes d'exécution décrites ci-dessous.
[0047] Le cyclotron 1, tel que représenté, est un cyclotron isochrone compact tel le cyclone
30 produit par la demanderesse destiné à l'accélération de particules négatives, tels
que des H
-.
[0048] La structure magnétique du cyclotron 1 représentée à la Fig. 1 de manière verticale
dans la description qui suit cette structure magnétique est disposée de manière que
le plan médian soit essentiellement horizontal. Elle se compose d'un certain nombre
d'éléments réalisés en un matériau ferro-magnétique et de bobines 6 réalisées dans
un matériau conducteur ou supra-conducteur.
[0049] La structure ferro-magnétique comprend de manière classique :
- deux plaques de base appelées culasses 2 et 2',
- au moins trois secteurs 3 supérieurs appelés collines et un même nombre de secteurs
inférieurs 3' situés symétriquement par rapport à un plan de symétrie 10, appelé plan
médian aux secteurs supérieurs 3, et qui sont séparés par un faible entrefer 8, et
définissant entre deux collines consécutives un espace où l'entrefer est de dimension
plus élevée et qui est appelé vallée 4,
- au moins un retour de flux 5 réunissant de façon rigide, la culasse inférieure 2 à
la culasse supérieure 2'.
[0050] Les bobines 6 sont de forme essentiellement circulaire et sont localisées dans l'espace
annulaire laissé entre les secteurs 3 et 3' et les retours de flux 5.
[0051] Un dispositif d'injection 100 est disposé de manière essentiellement axiale, c'est-à-dire
à une certaine distance à l'extérieur du cyclotron par rapport au plan médian 10.
De manière adéquate, ce dispositif d'injection est situé dans le prolongement de l'axe
central du cyclotron.
[0052] Un conduit central 20 est alors créé dans la culasse, par exemple supérieure, de
manière à permettre que les particules chargées soient injectées au centre de l'appareil.
[0053] De cette manière, le faisceau de particules chargées sera injecté dans ledit conduit
et sera ensuite dirigé à l'aide d'éléments d'inflexion jusqu'à se positionner dans
le plan médian dudit cyclotron.
[0054] Dans ce but, un inflecteur 30 est disposé essentiellement dans l'entrefer au niveau
du conduit central et permettra d'infléchir progressivement le faisceau de particules
provenant du dispositif d'injection 100 vers le plan médian 10.
[0055] Selon la présente invention, le cyclotron présente des moyens d'inflexion ou un inflecteur
magnétiques. La caractéristique essentielle de la présente invention réside donc dans
le fait que ce genre d'inflecteur ne génère pas de champ électrique au centre du cyclotron.
L'inflecteur selon la présente invention est composé de matériaux magnétiques, c'est-à-dire
de matériaux ferro-magnétiques ou d'aimants permanents, qui vont perturber le champ
magnétique axial du cyclotron, en créant ainsi une composante horizontale ou radiale
dudit champ qui va infléchir progressivement le faisceau selon le trajet souhaité.
[0056] Selon une première forme d'exécution décrite aux figures 3a et 3b, un tel inflecteur
est constitué de pièces formant le circuit magnétique dans la zone centrale du cyclotron.
Ces pièces sont solidaires des pôles et sont réalisées en un matériau ferro-magnétique
permettant d'introduire une composante radiale au champ magnétique.
[0057] Selon cette forme d'exécution préférée, les moyens d'inflexion sont constitués d'un
premier élément 31 en forme de cône et dont l'axe de symétrie coïncide avec l'axe
22 du cyclotron et d'un deuxième élément 33 essentiellement sous la forme d'un anneau,
avec le même axe de symétrie, et qui entoure essentiellement le cône 31, de manière
à former un espace annulaire 34 entre les deux éléments 31 et 33. Ces éléments sont
nécessairement réalisés en un matériau ferro-magnétique, tel qu'un acier à bas taux
de carbone ou un alliage fer-cobalt.
[0058] Leur disposition va créer une perturbation du champ magnétique 25 entre les pôles
du cyclotron qui va permettre l'inflexion souhaitée du faisceau 26 selon un trajet
essentiellement en forme de spirale jusqu'à le positionner de manière adéquate dans
le plan médian.
[0059] Pour arriver à ce résultat, une composante radiale du champ magnétique est donc créée
par les moyens d'inflexion. On voit, comme représenté à la figure 3a, qu'une telle
composante radiale sera créée grâce à la forme spécifique des éléments 31 et 33.
[0060] Le faisceau de particules aura tendance à s'infléchir selon un trajet en forme de
spirale ou hélice tel que représenté à la Fig. 3b.
[0061] Du fait que le faisceau arrive essentiellement par la partie supérieure située au-dessus
des éléments d'inflexion, il doit être légèrement défléchi par rapport à l'axe central
(et vertical) du cyclotron lors de son passage entre lesdits moyens d'inflexion. Dans
ce but, des bobines de guidage 28 ou d'autres dispositifs de déflexion adéquats doivent
être présents au-dessus des éléments d'inflexion.
[0062] Selon une autre forme d'exécution décrite à la figure 4, les moyens d'inflexion sont
constitués par des anneaux ou rondelles qui permettent également de donner une composante
horizontale au champ magnétique. Lesdits anneaux 40 sont construits à partir de petits
éléments 41 qui sont de préférence des aimants Samarium-Cobalt.
[0063] Comme représenté à la figure 5, chaque anneau est réalisé à partir d'éléments 41,
qui sont tous des aimants permanents avec des orientations individuelles du champ
magnétique qui évoluent progressivement le long du périmètre de l'anneau.
[0064] De cette manière, un champ uniforme 42 est réalisé à l'intérieur de l'anneau 40.
Grâce aux caractéristiques du matériau utilisé, un anneau tel que représenté à la
figure 5, disposé au centre du cyclotron, ne perturbera pas le champ magnétique essentiellement
axial (vertical) qui est présent dans l'entrefer du cyclotron, à l'exception de l'espace
situé à l'intérieur de l'anneau. A cet endroit, une composante additionnelle du champ
magnétique est créée. En disposant adéquatement lesdits anneaux, on pourra infléchir
progressivement le faisceau de particules jusqu'à le disposer dans le plan médian.
[0065] La solution, telle que représentée à la figure 4 et 5 et qui correspond à la seconde
forme d'exécution, permet par la disposition d'une série d'aimants en forme d'anneaux
au centre du cyclotron d'infléchir progressivement le faisceau provenant de l'injecteur
axial selon un trajet formé par le point central des anneaux successifs. Ce trajet
est symbolisé par une spirale.
[0066] Selon cette dernière forme d'exécution, la solution présentera l'avantage de ne pas
exiger la présence de dispositifs de déflexion, telles que des bobines de guidage,
en amont des éléments d'inflexion.
[0067] Un exemple d'exécution permet d'envisager l'accélération de particules H
- dans un cyclotron de 115 MeV pour une énergie d'injection de 80 kV. Le champ magnétique
au centre sera B
c = 0,811 T avec une rigidité magnétique de 4,15 T.cm. Le rayon du centre du cyclotron
sera 5,12 cm et le rayon de raccordement sera compris entre 6 et 7 cm.
1. Cyclotron (1) destiné à l'accélération d'un faisceau (16) de particules chargées circulant
dans le plan médian (10) se présentant essentiellement sous la forme de deux pôles
induisant un champ magnétique et possédant un injecteur (100) dit axial, c'est-à-dire
un injecteur disposé à l'extérieur du cyclotron essentiellement selon l'axe principal
(22) du cyclotron et donc perpendiculairement au plan médian de celui-ci et qui est
combiné à des moyens d'inflexion (30 ou 40) qui permettent d'infléchir le faisceau
de particules jusqu'à le positionner dans le plan médian, caractérisé en ce que les moyens d'inflexion sont constitués par un inflecteur magnétique.
2. Cyclotron selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'inflexion donnent une composante horizontale ou radiale au champ magnétique
au niveau du centre du cyclotron permettant ainsi de guider le faisceau de particules
chargées de manière à ce qu'il s'infléchisse progressivement vers le plan médian.
3. Cyclotron selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'inflexion sont constitués par des éléments ferro-magnétiques (31 et
33), de préférence solidaires aux deux pôles.
4. Cyclotron selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'inflexion comprennent un premier élément en forme de cône (31) et
un second élément en forme d'anneau (33) entourant une partie dudit cône.
5. Cyclotron selon la revendication 4, dans lequel les axes de symétrie desdits éléments
coïncident avec l'axe de symétrie du cyclotron.
6. Cyclotron selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre en amont des moyens d'inflexion des éléments de guidage (28)
dudit faisceau.
7. Cyclotron selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'inflexion sont constitués par des anneaux ou rondelles (40) assemblés
à partir d'éléments individuels qui sont des aimants permanents.
8. Cyclotron selon la revendication 7, dans lequel lesdits aimants permanents sont réalisés
en un alliage tel un alliage Samarium-Cobalt ou Neodyme-Fer-Bore.
9. Cyclotron selon la revendication 8 ou 9, dans lequel lesdits moyens d'inflexion sont
constitués d'une série d'anneaux dont les points centraux forment une trajectoire
en forme de spirale ou hélice.