[0001] La présente invention concerne une fixation avant d'engin de glisse définie selon
le préambule de la revendication 1.
[0002] Les sports de glisse impliquent des contraintes contradictoires concernant la structure
des chaussures. D'une part, elles doivent présenter des éléments rigides permettant
à l'utilisateur de guider de manière précise l'engin de glisse et de ressentir la
réponse de l'engin à ses sollicitations. D'autre part, elles doivent présenter des
éléments souples assurant le confort de l'utilisateur.
[0003] Pour la pratique de sports de glisse tels que le surf à neige, dans lequel on peut
lier la chaussure à l'engin de glisse par des sangles, il est possible de réaliser
des semelles de chaussure souples afin d'améliorer le confort de marche de l'utilisateur.
De telles semelles permettent une absorption des chocs dus au contact de la chaussure
avec le sol lors de chaque pas. Elles facilitent de plus l'adhérence de la chaussure
au sol par leur déformation.
[0004] Lorsque les chaussures sont liées aux engins de sport de glisse par l'avant et l'arrière
de la semelle comme c'est le cas avec les fixations traditionnelles de ski alpin,
la semelle doit être rigide. Afin d'améliorer le confort de marche, il est connu de
rapporter à l'avant et à l'arrière de la semelle des éléments rapportés en matériau
souple. Cependant, la norme définissant les caractéristiques auxquelles doivent répondre
les chaussures pour ces fixations traditionnelles impose la présence, à l'avant et
à l'arrière de ces semelles, de zones devant présenter une dureté élevée et un coefficient
de frottement faible avec la fixation afin de permettre un bon chaussage de la fixation
ainsi qu'une bonne libération de la chaussure en cas de chute.
[0005] Des brevets FR 2 788 443 et FR 2 418 657, on connaît une fixation de planche de glisse
comprenant essentiellement un châssis solidaire de la planche de glisse et deux mâchoires
de retenue de la chaussure ayant la forme de leviers articulés autour d'axes longitudinaux
et rappelés chacun dans une position d'équilibre maintenant une chaussure sur la planche
de glisse. Ces leviers pénètrent dans des logements réalisés de part et d'autre de
la semelle de la chaussure. Un levier permet d'agir sur les deux mâchoires latérales
contre l'action d'un ressort afin de permettre le déchaussage volontaire. Les mâchoires
de retenue et les logements réalisés dans la semelle de la chaussure présentent des
formes permettant le déchaussage lors d'une chute en avant, d'une chute en arrière
ou d'une torsion du pied.
[0006] Ces réalisations permettent de réduire la longueur de la semelle de la chaussure
qui n'a plus besoin de trottoirs normalisés à l'arrière et facilitent ainsi la marche.
Elles permettent, de plus, la réalisation d'une semelle composée principalement de
matériaux souples et présentant une forme facilitant le déroulement du pied lors de
la marche.
[0007] Grâce à de tels systèmes, il n'est plus nécessaire de disposer entre la surface supérieure
de la planche de glisse et la semelle de la chaussure, une cale améliorant la pratique
du ski avec des skis paraboliques. En effet, les ressorts et autres composants nécessaires
au fonctionnement de ces fixations sont placés sous la semelle de la chaussure et
surélèvent sensiblement celle-ci par rapport à la surface supérieure de la planche
de glisse.
[0008] Du brevet US 4,930,802, on connaît une fixation avant de ski alpin présentant deux
bras destinés à venir en appui sur le trottoir avant de la semelle d'une chaussure
de ski normalisée de manière à la retenir verticalement et latéralement. Les deux
bras sont articulés autour d'axes verticaux et pivotent, dans certaines conditions,
autour de ceux-ci pour laisser échapper la chaussure en cas de chute. Ces deux bras
sont liés à un chariot pouvant se déplacer selon un mouvement de translation circulaire
entre deux positions extrêmes dans lesquelles, le bras droit ou le bras gauche est
autorisé à pivoter pour libérer la chaussure. Le chariot est rappelé par un moyen
élastique dans une position intermédiaire entre ces deux positions extrêmes dans laquelle
le pivotement des bras est interdit.
[0009] Ces fixations présentent des inconvénients. Le déclenchement de sécurité des deux
premières fixations se fait par la coopération de pentes réalisées dans la semelle
de la chaussure et sur la fixation. Les pentes réalisées dans les semelles des chaussures
sont exposées à des agressions extérieures risquant de les endommager ou de modifier
leur état de surface et de modifier les raideurs de déclenchement.
[0010] La dernière fixation est conçue pour fonctionner avec des chaussures à semelles normalisées.
Elles ne permettent par conséquent que très peu de modification de formes et de matières
permettant d'améliorer le confort de marche.
[0011] Le but de l'invention est de réaliser une fixation avant d'engin de glisse améliorant
les fixations avant existantes et palliant les inconvénients précédemment cités. En
particulier, l'invention se propose de réaliser une fixation avant d'engin de glisse
permettant de retenir une chaussure présentant une semelle facilitant la marche de
son utilisateur.
[0012] La fixation avant d'engin de glisse selon l'invention est caractérisée en ce que
les axes de basculement des mâchoires sont parallèles à l'axe longitudinal de la fixation.
[0013] En effet, de telles mâchoires permettent de retenir l'avant de la chaussure sur ces
côtés et de réaliser des semelles de chaussures dont la partie avant est non normalisée
et facilite, du fait de sa géométrie, la marche.
[0014] Les revendications dépendantes 2 à 11 définissent différents modes d'exécution de
la fixation.
[0015] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation
de la fixation avant selon l'invention.
[0016] La figure 1 est une vue en perspective de la fixation avant selon l'invention.
[0017] La figure 2 est une vue éclatée en perspective de la fixation avant selon l'invention.
[0018] La figure 3 est une vue en coupe longitudinale de la fixation avant selon le plan
III-III de la figure 1.
[0019] La figure 4 est une vue en perspective du chariot de la fixation selon l'invention.
[0020] La figure 5 est une vue en perspective du piston de la fixation selon l'invention.
[0021] La figure 6 est une vue de dessus de la fixation représentée sans le châssis.
[0022] La figure 7 est une vue en coupe transversale de la fixation selon le plan VII-VII
de la figure 3, le chariot se trouvant dans sa position intermédiaire.
[0023] La figure 8 est une vue similaire à la figure 6, le chariot étant représenté dans
l'une de ces positions extrêmes.
[0024] La figure 9 est une vue similaire à la figure 7, le chariot étant représenté dans
l'une de ses positions extrêmes.
[0025] La figure 10 est une vue similaire à la figure 9, l'une des mâchoires étant représentée
basculée.
[0026] La figure 11 est une vue en coupe similaire à la figure 3, le chariot étant représenté
pivoté dans le cas d'une chute arrière.
[0027] La figure 12 est une vue en perspective de la fixation avant retenant une chaussure.
[0028] La figure 13 est une vue en coupe transversale de la fixation et de la chaussure
selon le plan XIII-XIII de la figure 12.
[0029] La fixation avant 1 de ski alpin représentée aux figures 1, 2 et 3 est destinée à
être fixée sur un ski non représenté et à coopérer avec une fixation arrière telle
qu'une fixation traditionnelle à talonnière pour lier celui-ci à une chaussure. Elle
doit, par conséquent, retenir l'avant de la chaussure verticalement, latéralement
et constituer une butée avant pour la chaussure.
[0030] La fixation avant 1 comprend principalement un châssis 2 dans lequel est monté mobile
transversalement un chariot 4 portant des mâchoires 5a et 5b venant s'appuyer sur
des formes aménagées dans la semelle de la chaussure pour la retenir. Comme représenté
à la figure 10, ces mâchoires peuvent basculer respectivement autour d'axes horizontaux
32a et 32b pour libérer la chaussure lorsque le chariot atteint une ou l'autre de
ses positions extrêmes. Comme représenté à la figure 11, le chariot 4 est articulé
autour d'un axe transversal 35 pour libérer la chaussure lorsque l'avant de celle-ci
se soulève lors d'une chute arrière.
[0031] Comme représenté à la figure 6, à l'extrémité avant de la fixation 1, deux bras 6a
et 6b symétriques par rapport à l'axe longitudinal du ski sont articulés sur le châssis
2 autour de deux axes verticaux 34a et 34b. Ces deux bras sont articulés à leurs autres
extrémités sur un support 11 autour de deux axes 33a et 33b verticaux et symétriques
par rapport à l'axe du ski. Ces deux bras sont carénés par un capot frontal 12.
[0032] Le chariot 4 est lié à ce support 11 autour de l'axe transversal 35. L'ensemble constitué
du support 11 et du chariot 4 est donc mobile par rapport au châssis 2 ou au ski selon
un mouvement de translation circulaire que l'on assimilera vue la faible amplitude
de ce mouvement lors du fonctionnement de déclenchement de la fixation à un mouvement
de translation transversale.
[0033] Les bras 5a et 5b sont articulés sur le chariot 4 autour des axes longitudinaux 32a
et 32b de manière à ce que lors de leur basculement pour libérer la chaussure ceux-ci
puissent s'effacer complètement c'est-à-dire à ce qu'ils puissent se situer entièrement
en dessous de la surface supérieure du châssis 2.
[0034] Un basculeur 7 est articulé sur le chariot 4 autour d'axe 31 entre les axes d'articulation
des mâchoires. Celui-ci comporte des butées convexes 41a et 41b ayant la forme de
surfaces cylindriques d'axe 31 coopérant avec les extrémités 40a et 40b des mâchoires
présentant des surfaces complémentaires concaves pour interdire leur basculement et
pour permettre le basculement du basculeur, lorsque le chariot 4 se trouve dans sa
position intermédiaire représentée à la figure 7.
[0035] Les mâchoires 5a et 5b présentent respectivement des surfaces cylindriques convexes
42a et 42b d'axe 32a et 32b coopérant avec des surfaces 43a et 43b concaves complémentaires
réalisées sur le basculeur 7 pour permettre le basculement des mâchoires 5a et 5b
lorsque celui-ci est basculé.
[0036] Le basculeur présente encore deux pattes inférieures 9a et 9b coopérant avec une
butée 8 solidaire du châssis 2.
[0037] Le chariot 4 présente dans sa partie arrière un vé mâle réalisé par deux pentes 20a
et 20b coopérant avec un vé femelle réalisé par deux pentes 21a et 21b réalisées sur
la partie avant d'un piston 3 mobile en translation dans un guidage 30 réalisé dans
le châssis 2. Ces deux vés présentent respectivement, dans le sens de leur axe, une
dépouille et une contre-dépouille complémentaires. Le piston 3 présente une section
sensiblement rectangulaire lui permettant de se translater dans le guidage 30 ayant
une section complémentaire. Le piston est soumis à l'action de deux ressorts de compression
16a et 16b, agit contre le chariot 4 et permet de ce fait de rappeler par les efforts
de contact induits du piston 3 sur le chariot 4, ce dernier dans sa position intermédiaire
représentée à la figure 1.
[0038] Comme représenté à la figure 6, les deux ressorts 16a et 16b prennent appui sur une
butée 13 dont la position axiale peut être réglée par le positionnement transversal
d'un coin 14 pouvant être déplacé par une vis 15 en liaison pivot avec le châssis
2 et vissée dans le coin 14. Les différentes positions que peut occuper cette butée
13 permettent de régler la raideur de déclenchement de sécurité de la fixation.
[0039] Une plaquette 50 présentant un faible coefficient de frottement avec la semelle de
la chaussure est fixée sur la face supérieure du châssis de la fixation. Celle-ci
permet d'assurer un chaussage et un déchaussage de qualité.
[0040] Dans le cas du déclenchement de sécurité de la fixation par torsion du pied par rapport
au ski autour de l'axe de la jambe, l'extrémité avant de la chaussure 60 se déplace
latéralement en glissant sur la plaquette 50. Ce déplacement entraîne, comme représenté
à la figure 8, le déplacement de l'ensemble support 11, chariot 4 et mâchoires 5a
et 5b par l'action de la chaussure 60 sur les mâchoires 5a et 5b. Ce déplacement se
fait contre l'action du piston 3 sur le chariot 4 qui, soumis aux efforts des ressorts
16a et 16b, exerce une action de contact de sa face 21b sur la face 20b du chariot
ayant tendance à ramener le chariot dans sa position intermédiaire représentée aux
figures 1 et 6. Le déplacement transversal du chariot 4 par rapport au châssis 2 entraîne
celui du basculeur 7 par rapport au châssis 2.
[0041] En prenant l'exemple d'une torsion tendant à appliquer l'avant de la chaussure contre
la mâchoire 5a, un peu avant l'arrivée du chariot 4 en position extrême, la patte
inférieure 9b du basculeur 7 vient en contact de la butée 8 du châssis 2 et l'autre
patte 9a du basculeur 7 vient en regard d'une encoche 10a réalisée dans la paroi inférieure
du châssis 2 ce qui a pour conséquence le basculement du basculeur autour de son axe
31.
[0042] La butée convexe 41a du basculeur glisse contre la surface complémentaire concave
40a de la mâchoire 5a jusqu'à ce qu'elles ne soient plus en contact et autorisent
la rotation de la mâchoire 5a. A cet instant, la mâchoire 5a sous l'action de la chaussure
60, bascule autour de son axe 32a comme représenté à la figure 10. Cette mâchoire
va complètement s'effacer, c'est-à-dire passer en dessous de la surface supérieure
du châssis 2, de manière à libérer la chaussure.
[0043] Une fois la chaussure libérée, la mâchoire 5a est rappelée, soit par une forme adaptée
de la surface 43a soit par un ressort non représenté, dans sa position de retenue
de la chaussure. Le chariot 4 est entraîné vers sa position intermédiaire sous l'action
du piston 3 et la patte 9a, venant buter contre l'extrémité de l'encoche 10a, ramène
le basculeur 7 dans sa position d'origine représentée à la figure 7. La fixation est
alors de nouveau prête à recevoir une chaussure.
[0044] Dans le cas du déclenchement de sécurité de la fixation en chute arrière, l'avant
de la chaussure 60 se soulève. Ce mouvement de rotation se fait contre l'action du
piston 3 sur le chariot 4 qui, soumis aux efforts des ressorts 16a et 16b, exerce
une action de contact de ses faces 21a et 21b sur les faces 20a et 20b du chariot,
qui a tendance à ramener le chariot dans sa position stable représentée aux figures
1 et 3.
[0045] Dès que le chariot a pivoté d'un certain angle autour de son axe 35, les mâchoires
sortent de leurs formes complémentaires 61a et 61b réalisées de part et d'autre de
la chaussure dans la semelle.
[0046] Dès que la chaussure est libérée, le chariot 4 est rappelé dans sa position stable
par l'action du piston 3 sur celui-ci et la fixation est alors de nouveau prête à
recevoir une chaussure.
[0047] Dans une variante du mode de réalisation précédemment décrit, le support 11 est en
liaison glissière sur le châssis 2. Cette liaison glissière peut être réalisée grâce
à deux formes complémentaires en queue d'aronde d'axe transversal à la fixation.
[0048] On peut encore envisager de lier le chariot et une lame par une liaison pivot d'axe
transversal, la lame étant elle-même en liaison pivot avec le châssis 2 autour d'un
axe vertical suffisamment éloigné des mâchoires pour que le mouvement du chariot entre
ses deux positions extrêmes puisse être assimilé à une translation ou au mouvement
que fait l'avant de la chaussure par rapport au ski lors d'un déclenchement en torsion.
[0049] On peut réaliser des pentes 20a et 20b sur le chariot 4 et des pentes complémentaires
21a et 21b sur le piston 3 qui ne soient pas symétriques de manière à obtenir des
raideurs de déclenchement de la fixation différentes selon si la torsion se fait vers
l'intérieur ou vers l'extérieur du pied.
[0050] Les déclenchements de la fixation avant en torsion ou en chute arrière s'effectuant
contre l'action d'un même moyen élastique, il est nécessaire, de choisir la valeur
des pentes et des dépouilles du piston et du chariot pour obtenir un bon rapport de
raideur de déclenchement.
[0051] Le déchaussage du ski lors d'une chute avant s'effectue par le déclenchement de sécurité
de la fixation arrière qui peut consister en une talonnière traditionnelle.
1. Fixation (1) avant d'engin de glisse comprenant deux mâchoires (5a, 5b) retenant verticalement
et latéralement une chaussure (60) par leurs actions sur la semelle de la chaussure,
articulées sur un chariot (4) mobile en translation entre deux positions extrêmes
dans lesquelles l'action du chariot (4) sur des moyens d'échappement (7, 8) provoque
la libération de la chaussure par basculement de l'une ou l'autre des mâchoires (5a,
5b), le chariot (4) étant rappelé dans une position intermédiaire par un moyen élastique
(16a, 16b), caractérisée en ce que les axes (32a, 32b) de basculement des mâchoires (5a, 5b) sont parallèles à l'axe
longitudinal de la fixation.
2. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle présente deux bras (6a, 6b) chacun articulé à l'une de ses extrémités à un châssis
(2) et chacun articulé à l'autre de ses extrémités à un support (11) auquel est lié
le chariot (4), les quatre articulations aux extrémités des bras (6a, 6b) formant
un parallélogramme.
3. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le chariot est lié à une lame elle-même articulée sur le châssis autour d'un axe
vertical situé à l'arrière de la fixation.
4. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le chariot et le châssis sont liés par une liaison glissière d'axe transversal à
la fixation.
5. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'échappement comprennent un basculeur (7) en liaison pivot par rapport
au chariot (4) et présentant une position angulaire interdisant le basculement des
deux mâchoires (5a, 5b), une position angulaire permettant le basculement de la seule
mâchoire droite (5b) et une position angulaire permettant le basculement de la seule
mâchoire gauche (5a).
6. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le chariot (4) présente des pentes (20a, 20b) coopérant avec les pentes (21a, 21b)
d'un piston (3) soumis à l'action d'un moyen élastique (16a, 16b) pour rappeler le
chariot (4) dans sa position intermédiaire.
7. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 6, caractérisée en ce que les pentes (20a, 20b) du chariot (4) et les pentes complémentaires (21a, 21b) du
piston (3) ne sont pas symétriques.
8. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le chariot (4) pivote contre l'action d'un moyen élastique (16a, 16b) autour d'un
axe (35) transversal à la fixation, situé devant les mâchoires (5a, 5b) pour permettre
à la chaussure (60) de s'échapper des mâchoires (5a, 5b) lorsque l'avant de la chaussure
(60) se soulève.
9. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 8, caractérisée en ce que le chariot (4) présente des pentes (20a, 20b) coopérant avec les pentes (21a, 21b)
d'un piston (3) soumis à l'action d'un moyen élastique (16a, 16b) pour rappeler le
chariot (4) dans sa position intermédiaire.
10. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 9, caractérisée en ce que les pentes (20a, 20b) du chariot (4) et les pentes complémentaires (21a, 21b) du
piston (3) ne sont pas symétriques.
11. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 9 ou 10, caractérisée en ce que le piston (3) et le chariot (4) présentent des dépouilles complémentaires pour que
l'action du moyen élastique (16a, 16b) sur le piston (3) permette de rappeler le chariot
(4) autour de l'axe transversal (35) dans une position maintenant la chaussure (60).