(19)
(11) EP 1 393 783 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
03.03.2004  Bulletin  2004/10

(21) Numéro de dépôt: 03017666.3

(22) Date de dépôt:  14.08.2003
(51) Int. Cl.7A63C 9/085
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IT LI LU MC NL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK

(30) Priorité: 22.08.2002 FR 0210484

(71) Demandeur: LOOK FIXATIONS S.A.
58000 Nevers (FR)

(72) Inventeurs:
  • Buquet, Thierry
    58660 Coulange les Nevers (FR)
  • Rideau, Sebastien
    58000 Nevers (FR)
  • Farges, Frédéric
    58000 Nevers (FR)

(74) Mandataire: Meylan, Robert Maurice et al
c/o BUGNION S.A, Case Postale 375
1211 Genève 12
1211 Genève 12 (CH)

   


(54) Fixation avant pour engin de sports de glisse


(57) La fixation (1) avant comprend deux mâchoires (5a, 5b) retenant verticalement et latéralement une chaussure par leurs actions sur la semelle de la chaussure, articulées sur un chariot (4) mobile en translation entre deux positions extrêmes dans lesquelles l'action du chariot (4) sur des moyens d'échappement provoque la libération de la chaussure par basculement de l'une ou l'autre des mâchoires (5a, 5b). Le chariot (4) est rappelé dans une position intermédiaire par un moyen élastique. La fixation est caractérisée en ce que les axes de basculement des mâchoires (5a, 5b) sont parallèles à l'axe longitudinal de la fixation. La fixation permet de retenir une chaussure présentant une semelle facilitant la marche de son utilisateur.




Description


[0001] La présente invention concerne une fixation avant d'engin de glisse définie selon le préambule de la revendication 1.

[0002] Les sports de glisse impliquent des contraintes contradictoires concernant la structure des chaussures. D'une part, elles doivent présenter des éléments rigides permettant à l'utilisateur de guider de manière précise l'engin de glisse et de ressentir la réponse de l'engin à ses sollicitations. D'autre part, elles doivent présenter des éléments souples assurant le confort de l'utilisateur.

[0003] Pour la pratique de sports de glisse tels que le surf à neige, dans lequel on peut lier la chaussure à l'engin de glisse par des sangles, il est possible de réaliser des semelles de chaussure souples afin d'améliorer le confort de marche de l'utilisateur. De telles semelles permettent une absorption des chocs dus au contact de la chaussure avec le sol lors de chaque pas. Elles facilitent de plus l'adhérence de la chaussure au sol par leur déformation.

[0004] Lorsque les chaussures sont liées aux engins de sport de glisse par l'avant et l'arrière de la semelle comme c'est le cas avec les fixations traditionnelles de ski alpin, la semelle doit être rigide. Afin d'améliorer le confort de marche, il est connu de rapporter à l'avant et à l'arrière de la semelle des éléments rapportés en matériau souple. Cependant, la norme définissant les caractéristiques auxquelles doivent répondre les chaussures pour ces fixations traditionnelles impose la présence, à l'avant et à l'arrière de ces semelles, de zones devant présenter une dureté élevée et un coefficient de frottement faible avec la fixation afin de permettre un bon chaussage de la fixation ainsi qu'une bonne libération de la chaussure en cas de chute.

[0005] Des brevets FR 2 788 443 et FR 2 418 657, on connaît une fixation de planche de glisse comprenant essentiellement un châssis solidaire de la planche de glisse et deux mâchoires de retenue de la chaussure ayant la forme de leviers articulés autour d'axes longitudinaux et rappelés chacun dans une position d'équilibre maintenant une chaussure sur la planche de glisse. Ces leviers pénètrent dans des logements réalisés de part et d'autre de la semelle de la chaussure. Un levier permet d'agir sur les deux mâchoires latérales contre l'action d'un ressort afin de permettre le déchaussage volontaire. Les mâchoires de retenue et les logements réalisés dans la semelle de la chaussure présentent des formes permettant le déchaussage lors d'une chute en avant, d'une chute en arrière ou d'une torsion du pied.

[0006] Ces réalisations permettent de réduire la longueur de la semelle de la chaussure qui n'a plus besoin de trottoirs normalisés à l'arrière et facilitent ainsi la marche. Elles permettent, de plus, la réalisation d'une semelle composée principalement de matériaux souples et présentant une forme facilitant le déroulement du pied lors de la marche.

[0007] Grâce à de tels systèmes, il n'est plus nécessaire de disposer entre la surface supérieure de la planche de glisse et la semelle de la chaussure, une cale améliorant la pratique du ski avec des skis paraboliques. En effet, les ressorts et autres composants nécessaires au fonctionnement de ces fixations sont placés sous la semelle de la chaussure et surélèvent sensiblement celle-ci par rapport à la surface supérieure de la planche de glisse.

[0008] Du brevet US 4,930,802, on connaît une fixation avant de ski alpin présentant deux bras destinés à venir en appui sur le trottoir avant de la semelle d'une chaussure de ski normalisée de manière à la retenir verticalement et latéralement. Les deux bras sont articulés autour d'axes verticaux et pivotent, dans certaines conditions, autour de ceux-ci pour laisser échapper la chaussure en cas de chute. Ces deux bras sont liés à un chariot pouvant se déplacer selon un mouvement de translation circulaire entre deux positions extrêmes dans lesquelles, le bras droit ou le bras gauche est autorisé à pivoter pour libérer la chaussure. Le chariot est rappelé par un moyen élastique dans une position intermédiaire entre ces deux positions extrêmes dans laquelle le pivotement des bras est interdit.

[0009] Ces fixations présentent des inconvénients. Le déclenchement de sécurité des deux premières fixations se fait par la coopération de pentes réalisées dans la semelle de la chaussure et sur la fixation. Les pentes réalisées dans les semelles des chaussures sont exposées à des agressions extérieures risquant de les endommager ou de modifier leur état de surface et de modifier les raideurs de déclenchement.

[0010] La dernière fixation est conçue pour fonctionner avec des chaussures à semelles normalisées. Elles ne permettent par conséquent que très peu de modification de formes et de matières permettant d'améliorer le confort de marche.

[0011] Le but de l'invention est de réaliser une fixation avant d'engin de glisse améliorant les fixations avant existantes et palliant les inconvénients précédemment cités. En particulier, l'invention se propose de réaliser une fixation avant d'engin de glisse permettant de retenir une chaussure présentant une semelle facilitant la marche de son utilisateur.

[0012] La fixation avant d'engin de glisse selon l'invention est caractérisée en ce que les axes de basculement des mâchoires sont parallèles à l'axe longitudinal de la fixation.

[0013] En effet, de telles mâchoires permettent de retenir l'avant de la chaussure sur ces côtés et de réaliser des semelles de chaussures dont la partie avant est non normalisée et facilite, du fait de sa géométrie, la marche.

[0014] Les revendications dépendantes 2 à 11 définissent différents modes d'exécution de la fixation.

[0015] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation de la fixation avant selon l'invention.

[0016] La figure 1 est une vue en perspective de la fixation avant selon l'invention.

[0017] La figure 2 est une vue éclatée en perspective de la fixation avant selon l'invention.

[0018] La figure 3 est une vue en coupe longitudinale de la fixation avant selon le plan III-III de la figure 1.

[0019] La figure 4 est une vue en perspective du chariot de la fixation selon l'invention.

[0020] La figure 5 est une vue en perspective du piston de la fixation selon l'invention.

[0021] La figure 6 est une vue de dessus de la fixation représentée sans le châssis.

[0022] La figure 7 est une vue en coupe transversale de la fixation selon le plan VII-VII de la figure 3, le chariot se trouvant dans sa position intermédiaire.

[0023] La figure 8 est une vue similaire à la figure 6, le chariot étant représenté dans l'une de ces positions extrêmes.

[0024] La figure 9 est une vue similaire à la figure 7, le chariot étant représenté dans l'une de ses positions extrêmes.

[0025] La figure 10 est une vue similaire à la figure 9, l'une des mâchoires étant représentée basculée.

[0026] La figure 11 est une vue en coupe similaire à la figure 3, le chariot étant représenté pivoté dans le cas d'une chute arrière.

[0027] La figure 12 est une vue en perspective de la fixation avant retenant une chaussure.

[0028] La figure 13 est une vue en coupe transversale de la fixation et de la chaussure selon le plan XIII-XIII de la figure 12.

[0029] La fixation avant 1 de ski alpin représentée aux figures 1, 2 et 3 est destinée à être fixée sur un ski non représenté et à coopérer avec une fixation arrière telle qu'une fixation traditionnelle à talonnière pour lier celui-ci à une chaussure. Elle doit, par conséquent, retenir l'avant de la chaussure verticalement, latéralement et constituer une butée avant pour la chaussure.

[0030] La fixation avant 1 comprend principalement un châssis 2 dans lequel est monté mobile transversalement un chariot 4 portant des mâchoires 5a et 5b venant s'appuyer sur des formes aménagées dans la semelle de la chaussure pour la retenir. Comme représenté à la figure 10, ces mâchoires peuvent basculer respectivement autour d'axes horizontaux 32a et 32b pour libérer la chaussure lorsque le chariot atteint une ou l'autre de ses positions extrêmes. Comme représenté à la figure 11, le chariot 4 est articulé autour d'un axe transversal 35 pour libérer la chaussure lorsque l'avant de celle-ci se soulève lors d'une chute arrière.

[0031] Comme représenté à la figure 6, à l'extrémité avant de la fixation 1, deux bras 6a et 6b symétriques par rapport à l'axe longitudinal du ski sont articulés sur le châssis 2 autour de deux axes verticaux 34a et 34b. Ces deux bras sont articulés à leurs autres extrémités sur un support 11 autour de deux axes 33a et 33b verticaux et symétriques par rapport à l'axe du ski. Ces deux bras sont carénés par un capot frontal 12.

[0032] Le chariot 4 est lié à ce support 11 autour de l'axe transversal 35. L'ensemble constitué du support 11 et du chariot 4 est donc mobile par rapport au châssis 2 ou au ski selon un mouvement de translation circulaire que l'on assimilera vue la faible amplitude de ce mouvement lors du fonctionnement de déclenchement de la fixation à un mouvement de translation transversale.

[0033] Les bras 5a et 5b sont articulés sur le chariot 4 autour des axes longitudinaux 32a et 32b de manière à ce que lors de leur basculement pour libérer la chaussure ceux-ci puissent s'effacer complètement c'est-à-dire à ce qu'ils puissent se situer entièrement en dessous de la surface supérieure du châssis 2.

[0034] Un basculeur 7 est articulé sur le chariot 4 autour d'axe 31 entre les axes d'articulation des mâchoires. Celui-ci comporte des butées convexes 41a et 41b ayant la forme de surfaces cylindriques d'axe 31 coopérant avec les extrémités 40a et 40b des mâchoires présentant des surfaces complémentaires concaves pour interdire leur basculement et pour permettre le basculement du basculeur, lorsque le chariot 4 se trouve dans sa position intermédiaire représentée à la figure 7.

[0035] Les mâchoires 5a et 5b présentent respectivement des surfaces cylindriques convexes 42a et 42b d'axe 32a et 32b coopérant avec des surfaces 43a et 43b concaves complémentaires réalisées sur le basculeur 7 pour permettre le basculement des mâchoires 5a et 5b lorsque celui-ci est basculé.

[0036] Le basculeur présente encore deux pattes inférieures 9a et 9b coopérant avec une butée 8 solidaire du châssis 2.

[0037] Le chariot 4 présente dans sa partie arrière un vé mâle réalisé par deux pentes 20a et 20b coopérant avec un vé femelle réalisé par deux pentes 21a et 21b réalisées sur la partie avant d'un piston 3 mobile en translation dans un guidage 30 réalisé dans le châssis 2. Ces deux vés présentent respectivement, dans le sens de leur axe, une dépouille et une contre-dépouille complémentaires. Le piston 3 présente une section sensiblement rectangulaire lui permettant de se translater dans le guidage 30 ayant une section complémentaire. Le piston est soumis à l'action de deux ressorts de compression 16a et 16b, agit contre le chariot 4 et permet de ce fait de rappeler par les efforts de contact induits du piston 3 sur le chariot 4, ce dernier dans sa position intermédiaire représentée à la figure 1.

[0038] Comme représenté à la figure 6, les deux ressorts 16a et 16b prennent appui sur une butée 13 dont la position axiale peut être réglée par le positionnement transversal d'un coin 14 pouvant être déplacé par une vis 15 en liaison pivot avec le châssis 2 et vissée dans le coin 14. Les différentes positions que peut occuper cette butée 13 permettent de régler la raideur de déclenchement de sécurité de la fixation.

[0039] Une plaquette 50 présentant un faible coefficient de frottement avec la semelle de la chaussure est fixée sur la face supérieure du châssis de la fixation. Celle-ci permet d'assurer un chaussage et un déchaussage de qualité.

[0040] Dans le cas du déclenchement de sécurité de la fixation par torsion du pied par rapport au ski autour de l'axe de la jambe, l'extrémité avant de la chaussure 60 se déplace latéralement en glissant sur la plaquette 50. Ce déplacement entraîne, comme représenté à la figure 8, le déplacement de l'ensemble support 11, chariot 4 et mâchoires 5a et 5b par l'action de la chaussure 60 sur les mâchoires 5a et 5b. Ce déplacement se fait contre l'action du piston 3 sur le chariot 4 qui, soumis aux efforts des ressorts 16a et 16b, exerce une action de contact de sa face 21b sur la face 20b du chariot ayant tendance à ramener le chariot dans sa position intermédiaire représentée aux figures 1 et 6. Le déplacement transversal du chariot 4 par rapport au châssis 2 entraîne celui du basculeur 7 par rapport au châssis 2.

[0041] En prenant l'exemple d'une torsion tendant à appliquer l'avant de la chaussure contre la mâchoire 5a, un peu avant l'arrivée du chariot 4 en position extrême, la patte inférieure 9b du basculeur 7 vient en contact de la butée 8 du châssis 2 et l'autre patte 9a du basculeur 7 vient en regard d'une encoche 10a réalisée dans la paroi inférieure du châssis 2 ce qui a pour conséquence le basculement du basculeur autour de son axe 31.

[0042] La butée convexe 41a du basculeur glisse contre la surface complémentaire concave 40a de la mâchoire 5a jusqu'à ce qu'elles ne soient plus en contact et autorisent la rotation de la mâchoire 5a. A cet instant, la mâchoire 5a sous l'action de la chaussure 60, bascule autour de son axe 32a comme représenté à la figure 10. Cette mâchoire va complètement s'effacer, c'est-à-dire passer en dessous de la surface supérieure du châssis 2, de manière à libérer la chaussure.

[0043] Une fois la chaussure libérée, la mâchoire 5a est rappelée, soit par une forme adaptée de la surface 43a soit par un ressort non représenté, dans sa position de retenue de la chaussure. Le chariot 4 est entraîné vers sa position intermédiaire sous l'action du piston 3 et la patte 9a, venant buter contre l'extrémité de l'encoche 10a, ramène le basculeur 7 dans sa position d'origine représentée à la figure 7. La fixation est alors de nouveau prête à recevoir une chaussure.

[0044] Dans le cas du déclenchement de sécurité de la fixation en chute arrière, l'avant de la chaussure 60 se soulève. Ce mouvement de rotation se fait contre l'action du piston 3 sur le chariot 4 qui, soumis aux efforts des ressorts 16a et 16b, exerce une action de contact de ses faces 21a et 21b sur les faces 20a et 20b du chariot, qui a tendance à ramener le chariot dans sa position stable représentée aux figures 1 et 3.

[0045] Dès que le chariot a pivoté d'un certain angle autour de son axe 35, les mâchoires sortent de leurs formes complémentaires 61a et 61b réalisées de part et d'autre de la chaussure dans la semelle.

[0046] Dès que la chaussure est libérée, le chariot 4 est rappelé dans sa position stable par l'action du piston 3 sur celui-ci et la fixation est alors de nouveau prête à recevoir une chaussure.

[0047] Dans une variante du mode de réalisation précédemment décrit, le support 11 est en liaison glissière sur le châssis 2. Cette liaison glissière peut être réalisée grâce à deux formes complémentaires en queue d'aronde d'axe transversal à la fixation.

[0048] On peut encore envisager de lier le chariot et une lame par une liaison pivot d'axe transversal, la lame étant elle-même en liaison pivot avec le châssis 2 autour d'un axe vertical suffisamment éloigné des mâchoires pour que le mouvement du chariot entre ses deux positions extrêmes puisse être assimilé à une translation ou au mouvement que fait l'avant de la chaussure par rapport au ski lors d'un déclenchement en torsion.

[0049] On peut réaliser des pentes 20a et 20b sur le chariot 4 et des pentes complémentaires 21a et 21b sur le piston 3 qui ne soient pas symétriques de manière à obtenir des raideurs de déclenchement de la fixation différentes selon si la torsion se fait vers l'intérieur ou vers l'extérieur du pied.

[0050] Les déclenchements de la fixation avant en torsion ou en chute arrière s'effectuant contre l'action d'un même moyen élastique, il est nécessaire, de choisir la valeur des pentes et des dépouilles du piston et du chariot pour obtenir un bon rapport de raideur de déclenchement.

[0051] Le déchaussage du ski lors d'une chute avant s'effectue par le déclenchement de sécurité de la fixation arrière qui peut consister en une talonnière traditionnelle.


Revendications

1. Fixation (1) avant d'engin de glisse comprenant deux mâchoires (5a, 5b) retenant verticalement et latéralement une chaussure (60) par leurs actions sur la semelle de la chaussure, articulées sur un chariot (4) mobile en translation entre deux positions extrêmes dans lesquelles l'action du chariot (4) sur des moyens d'échappement (7, 8) provoque la libération de la chaussure par basculement de l'une ou l'autre des mâchoires (5a, 5b), le chariot (4) étant rappelé dans une position intermédiaire par un moyen élastique (16a, 16b), caractérisée en ce que les axes (32a, 32b) de basculement des mâchoires (5a, 5b) sont parallèles à l'axe longitudinal de la fixation.
 
2. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle présente deux bras (6a, 6b) chacun articulé à l'une de ses extrémités à un châssis (2) et chacun articulé à l'autre de ses extrémités à un support (11) auquel est lié le chariot (4), les quatre articulations aux extrémités des bras (6a, 6b) formant un parallélogramme.
 
3. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le chariot est lié à une lame elle-même articulée sur le châssis autour d'un axe vertical situé à l'arrière de la fixation.
 
4. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le chariot et le châssis sont liés par une liaison glissière d'axe transversal à la fixation.
 
5. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'échappement comprennent un basculeur (7) en liaison pivot par rapport au chariot (4) et présentant une position angulaire interdisant le basculement des deux mâchoires (5a, 5b), une position angulaire permettant le basculement de la seule mâchoire droite (5b) et une position angulaire permettant le basculement de la seule mâchoire gauche (5a).
 
6. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le chariot (4) présente des pentes (20a, 20b) coopérant avec les pentes (21a, 21b) d'un piston (3) soumis à l'action d'un moyen élastique (16a, 16b) pour rappeler le chariot (4) dans sa position intermédiaire.
 
7. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 6, caractérisée en ce que les pentes (20a, 20b) du chariot (4) et les pentes complémentaires (21a, 21b) du piston (3) ne sont pas symétriques.
 
8. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le chariot (4) pivote contre l'action d'un moyen élastique (16a, 16b) autour d'un axe (35) transversal à la fixation, situé devant les mâchoires (5a, 5b) pour permettre à la chaussure (60) de s'échapper des mâchoires (5a, 5b) lorsque l'avant de la chaussure (60) se soulève.
 
9. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 8, caractérisée en ce que le chariot (4) présente des pentes (20a, 20b) coopérant avec les pentes (21a, 21b) d'un piston (3) soumis à l'action d'un moyen élastique (16a, 16b) pour rappeler le chariot (4) dans sa position intermédiaire.
 
10. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 9, caractérisée en ce que les pentes (20a, 20b) du chariot (4) et les pentes complémentaires (21a, 21b) du piston (3) ne sont pas symétriques.
 
11. Fixation (1) avant d'engin de glisse selon la revendication 9 ou 10, caractérisée en ce que le piston (3) et le chariot (4) présentent des dépouilles complémentaires pour que l'action du moyen élastique (16a, 16b) sur le piston (3) permette de rappeler le chariot (4) autour de l'axe transversal (35) dans une position maintenant la chaussure (60).
 




Dessins




























Rapport de recherche