[0001] La présente invention concerne un dispositif pour la fixation de gouttières.
[0002] Pour fixer les gouttières, se présentant généralement sous forme de profilés continus
métalliques ou en matière synthétique, au bord d'un toit, on utilise généralement
des crochets de gouttières qui sont fixés au mur par un piton, au bord du toit, à
intervalles réguliers et qui soutiennent la gouttière tel que représenté par exemple
dans FR-B-2 114 074.
[0003] Pour qu'une gouttière soit posée de manière optimale, il convient que le déport de
la couverture par rapport à la gouttière soit tel que l'extrémité de la couverture
s'étend à l'aplomb de l'axe médian de la gouttière. En effet, si la couverture couvre
trop la gouttière, la gouttière ne remplit plus son office.
[0004] Il est donc important de pouvoir positionner correctement la gouttière par rapport
au bord de la couverture et donc de pouvoir faire varier l'écartement de la gouttière
par rapport au mur pour pouvoir fixer la gouttière dans la position adéquate.
[0005] A cet effet, on a proposé de positionner les pitons non plus sur le mur mais sur
les linteaux de la couverture comme décrit dans DE-A-20206054. Le piton présente alors
une forme plate venant en applique contre une face du linteau de manière à faire saillie
à l'avant de ce dernier. La partie en saillie du piton est pourvue d'un lumière allongée
permettant le positionnement d'un boulon de fixation d'un crochet support de gouttière.
Il est ainsi possible de faire varier la position du crochet support le long de la
fente du piton pour obtenir la position optimale de ce crochet par rapport au bord
de la couverture.
[0006] On a proposé également dans EP-A-1 087 072, un dispositif support de gouttière comprenant
un crochet attaché à une pince fixable sur le bord inférieur d'un pan de couverture.
Cette pince comporte deux branches formant entre elles la pince à proprement parler
tandis qu'un bras coudé dans le prolongement d'une des branches de ladite pince forme
la partie porteuse du crochet de gouttière. Ce bras comporte une fente centrale allongée
qui permet le passage d'un boulon de fixation du crochet. Ainsi le crochet peut être
fixé selon plusieurs positions le long de la fente de telle sorte que le bord de la
couverture soit approximativement au-dessus de l'axe médian de la gouttière.
[0007] On connaît également, à travers le brevet GB-A-1.303.077, un dispositif de support
de gouttière constitué de deux éléments supports sensiblement en forme de L, une branche
du L de l'un des éléments étant apte à venir à recouvrement d'une branche du L de
l'autre élément, une fente longitudinale étant prévue sur chacune des branches du
L en regard pour permettre un réglage de l'écartement de la gouttière fixée à la branche
libre de l'un des éléments supports par rapport à un mur sur l'autre élément support
est fixé par sa branche libre.
[0008] On connaît également, à travers le brevet GB-A-2.271.368, un dispositif support de
gouttière constitué d'une première pièce destinée à être fixée au mur, cette première
pièce ménageant entre elle et le mur un espace d'insertion d'une seconde pièce apte
à se verrouiller dans ledit espace. Cette seconde pièce est destinée à recevoir une
gouttière. Il n'est pas possible dans ce cas de procéder à un réglage de l'écartement
de la gouttière par rapport au mur. Une troisième pièce est en outre nécessaire pour
permettre l'adaptation du dispositif à des gouttières de forme ou de dimension différente.
[0009] On connaît encore, à travers le brevet allemand DE-A-3.523.199, un dispositif de
support de gouttière dans lequel aucune possibilité de réglage de la position de la
gouttière par rapport au mur n'est offerte pour autoriser un écartement variable entre
gouttière et mur. Seul un réglage en hauteur est autorisé.
[0010] Il en est de même de la solution décrite dans le brevet DE-A-297.09.169.
[0011] A nouveau, le document GB-A-1.246.621 décrit un dispositif support de gouttière dans
lequel aucune possibilité de réglage du positionnement de la gouttière par rapport
au mur en terme d'écartement n'est prévu.
[0012] Enfin, on connaît à travers la demande internationale WO 99/22093 un dispositif support
de gouttière constitué de deux pièces destinées à s'interpénétrer, la gouttière étant
réalisée sous forme d'un ensemble monobloc avec des pièces. Un réglage de l'écartement
entre mur et gouttière est obtenu par l'intermédiaire de fentes et d'un organe de
fixation.
[0013] Cependant ces dispositifs supports de gouttières ne sont pas d'une manipulation simple
pour l'utilisateur. En effet, l'écartement de la gouttière et son positionnement correct
par rapport au bord de la couverture dépendent du positionnement du boulon de serrage
dans la fente allongée de l'un ou l'autre des dispositifs précédemment décrits. Il
n'est donc pas simple pour un utilisateur de pouvoir ajuster la pluralité de dispositifs
supports nécessaires à soutenir une gouttière le long d'une toiture de manière uniforme.
[0014] Un but de la présente invention est donc de proposer un dispositif pour la fixation
à un mur d'une gouttière dont la conception permet un réglage aisé et rapide de l'écartement
de la gouttière par rapport au mur, ce réglage pouvant s'établir sans avoir d'une
part à modifier la fixation du dispositif support sur le mur ou la fixation de la
gouttière sur le dispositif support, d'autre part à effectuer des mesures pour respecter
un écartement constant d'un dispositif à un autre le long d'une gouttière.
[0015] Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif universel adaptable
à tout type de gouttière.
[0016] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif pour la fixation d'une gouttière
à un mur, ledit dispositif étant constitué d'au moins deux étriers formés chacun de
deux branches reliées entre elles par une âme, lesdits étriers s'interpénétrant entre
eux pour occuper au moins une position dans laquelle les branches des étriers sont
disposées deux à deux à recouvrement au moins partiel, caractérisé en ce qu'au moins
une première paire de branches issues chacune d'un étrier et venant à recouvrement
l'une sur l'autre est munie de moyens d'indexation en position aptes à délimiter une
pluralité de positions prédéterminées d'immobilisation axiale desdites branches, chaque
position correspondant à un palier d'écartement des âmes des étriers, ces âmes servant
l'une à la fixation au mur du dispositif et l'autre, à la fixation de la gouttière.
[0017] Ainsi de manière avantageuse, le recouvrement partiel des branches des étriers permet
de régler l'écartement de la gouttière par rapport au mur par variation de ce recouvrement.
Grâce aux moyens d'indexation, le repérage de la position occupée par les branches
des étriers peut être effectué par simple visualisation autorisant ainsi un réglage
identique de l'écartement d'un dispositif à un autre en un temps court.
[0018] Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, les moyens d'indexation sont
constitués de formes géométriques au moins partiellement complémentaires ménagées
sur chacune des branches de la première paire de branches, ces formes coopérant à
l'état interpénétré des étriers, pour former, par engagement positif, des paliers
d'écartement des âmes des deux étriers, lesdites formes étant maintenues à l'état
engagé au moins par l'intermédiaire d'un organe de fixation, tel qu'une vis ou un
boulon, solidarisant l'autre paire de branches disposées à recouvrement desdits étriers.
[0019] Les formes constitutives des moyens d'indexation de la première paire de branches
sont des formes similaires d'une branche à une autre, ces formes étant des formes
interchangeables, s'engageant entre elles, quelle que soit la position relative des
branches disposées à recouvrement.
[0020] La conception de ces moyens d'indexation comporte un grand nombre d'avantages. Tout
d'abord, l'écartement de la gouttière par rapport au mur est réglable alors même que
la gouttière est montée sur le dispositif selon l'invention.
[0021] Par ailleurs, la conception des moyens d'indexation permet de passer aisément d'une
position d'écartement à une autre position d'écartement.
[0022] Enfin, la conception de ces moyens d'indexation permet de s'exempter d'un organe
de fixation dont la pose serait difficile du fait que cette première paire de branches
des étriers est destinée à venir immédiatement sous la couverture et est souvent difficilement
accessible pour un opérateur.
[0023] Pour le montage d'un tel dispositif, on assemble d'abord les étriers entre eux puis
on les fixe sur le mur. La gouttière peut alors être fixée sur les étriers et on ajuste
ensuite la position de la gouttière par rapport au bord de la couverture en réglant
la distance séparant les âmes des deux étriers.
[0024] Ainsi, même si les murs ne sont pas plans, le réglage de la profondeur du dispositif
selon l'invention permet d'absorber les différences de planéité du mur en permettant
à la gouttière d'être toujours correctement positionnée par rapport au bord de la
couverture, l'axe médian de ladite gouttière étant à l'aplomb de l'extrémité libre
de la couverture.
[0025] L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples
de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 représente une vue schématique en coupe d'un dispositif pour la fixation
d'une gouttière selon l'invention ;
la figure 2 représente une vue schématique en coupe d'un autre mode de réalisation
d'un dispositif conforme à l'invention ;
la figure 3 représente une vue schématique de côté du dispositif représenté à la figure
2 ;
la figure 4 représente une vue schématique en coupe d'un verrou apte à équiper un
tel dispositif.
[0026] Le dispositif selon l'invention est constitué de deux étriers 1 et 2 en forme de
U. De préférence, les étriers 1, 2 sont métalliques mais ils peuvent également être
constitués en tout matériau approprié.
[0027] L'âme 1 a d'un étrier 1 sert à la fixation du dispositif sur un mur M. A cet effet,
l'âme 1a, qui constitue une face d'application sur le mur M, est pourvue d'une lumière
oblongue 3 pour le passage d'un organe de fixation de l'étrier 1 au mur M.
[0028] La lumière oblongue 3 permet de régler en hauteur le positionnement du dispositif
sur le mur M.
[0029] L'âme 2a de l'autre étrier 2 constitue la face de réception de la gouttière 4. Cette
âme 2a est pourvue d'une lumière oblongue 5 dans laquelle vient se loger un organe
de fixation de la gouttière 4. La lumière oblongue 5 permet un réglage en hauteur
du positionnement de la gouttière 4 par rapport au dispositif.
[0030] Ces étriers 1 et 2 sont encore munis chacun de branches représentées en 1b et 1c
pour l'étrier 1 et 2b et 2c pour l'étrier 2. Ces branches sont destinées à venir à
recouvrement partiel à l'état interpénétré des deux étriers. Ainsi, les étriers s'interpénètrent
de manière telle que les branches de l'un des étriers viennent en application contre
les branches de l'autre étrier. Plusieurs modes d'interpénétration des étriers peuvent
être envisagés. Ainsi, ces branches peuvent présenter une certaine élasticité autorisant
les branches élastiquement déformables de l'un des étriers à venir s'insérer à l'intérieur
de l'espace libre ménagé entre les branches élastiquement déformables de l'autre étrier
comme l'illustre la figure 2. On obtient ainsi une pré-immobilisation desdits étriers
entre eux par le seul fait de l'élasticité desdites branches. La première paire de
branches des étriers, constituée des branches 1b et 2b issues chacune d'un étrier,
et venant à recouvrement l'une sur l'autre, est munie de moyens d'indexation en position.
Ces moyens d'indexation en position sont aptes à délimiter une pluralité de positions
d'immobilisation axiale desdites branches, chaque position correspondant à un palier
d'écartement des âmes 1a, 2a des étriers 1, 2. Ces moyens d'indexation sont, de manière
générale, constitués de formes géométriques au moins partiellement complémentaires
qui coopèrent, à l'état interpénétré des étriers, pour former, par engagement positif,
des paliers d'écartement des âmes des deux étriers. Ces formes sont maintenues à l'état
engagé pour assurer une immobilisation axiale des branches, au moins par l'intermédiaire
d'un organe de fixation, tel qu'une vis ou un boulon, solidarisant l'autre paire de
branches 1c, 2c disposées à recouvrement desdits étriers.
[0031] Ces moyens d'indexation peuvent affecter un grand nombre de formes. Ainsi, dans les
exemples représentés à la figure 1, les moyens d'indexation de la première paire de
branches 1b, 2b sont constitués de plis 9, d'ondulations ou de vagues ménagés sur
les branches en se développant dans le sens de la longueur desdites branches. Le profil
mâle, formé par un pli 9, une ondulation ou une vague d'une branche, s'engage dans
le profil femelle formé par un pli, une ondulation, une vague de l'autre branche pour
permettre une immobilisation axiale des branches venant à recouvrement et constituer
ainsi un palier d'écartement des âmes des étriers.
[0032] On comprend ainsi aisément, au regard de la figure 1, qu'en décalant axialement l'étrier
2 dans le sens de la flèche D, on fait varier l'écartement correspondant à la distance
entre les âmes 1a, 2a des étriers 1, 2 pour faire varier la distance séparant la gouttière
4 du mur 3 et accroître cette dernière. A l'inverse, lors d'un déplacement de l'étrier
2 dans une direction D1 opposée, correspondant à une pénétration supplémentaire dans
l'étrier 1, on réduit la distance séparant les âmes 1a, 2a des deux étriers et par
suite la distance séparant la gouttière 4 du mur M. Lors de ce déplacement axial,
les formes passent automatiquement d'une position à une autre.
[0033] On comprend également à travers cette figure 1 que c'est l'organe de fixation 8 qui,
en solidarisant la seconde série de branches 1c, 2c des étriers 1, 2 qui assure le
maintien à l'état engagé des formes similaires, réalisées pour constituer des formes
au moins partiellement complémentaires, de la première série de branches 1b,2b.
[0034] Dans un autre mode de réalisation représenté à la figure 2, les moyens d'indexation
sont constitués de bossages 10 ménagés, de préférence par poinçonnage, sur chacune
des branches de la première série de branches pour constituer une pluralité de bossages
décalés au moins axialement, chaque bossage d'une branche étant apte à s'engager dans
le profil creux formé par l'intérieur d'un bossage de l'autre branche de manière à
assurer une immobilisation axiale desdites branches 1b, 2b entre elles.
[0035] Le principe de réglage est analogue à celui prévu précédemment pour les plis. Il
suffit en effet d'écarter plus ou moins les étriers l'un de l'autre et d'accroître
la distance ou de réduire la distance entre ces âmes en faisant passer chaque bossage
d'une branche d'un bossage à un autre de l'autre branche à la manière de crans qui
sauteraient d'une position à une autre. On constate, dans ces deux exemples de réalisation,
que les formes constitutives des moyens d'indexation des branches sont des formes
interchangeables aptes à s'engager l'une dans l'autre quelle que soit la position
relative des branches disposées à recouvrement.
[0036] En d'autres termes, les formes 9, 10 ménagées sur une première branche 1b peuvent
pénétrer dans les formes 9, 10 ménagées dans la seconde branche 2c que la première
branche 1b portant la première série de formes soit positionnée d'un côté ou de l'autre
de la seconde branche 2b portant la seconde série de formes. Ainsi, dans l'exemple
représenté à la figure 1, la branche 1B est représentée dans une position dans laquelle
elle s'étend à recouvrement sur la branche 2B de l'étrier 2. Si la branche 2B de l'étrier
2 était positionnée au-dessus de la branche 1B qui constituerait alors la branche
recouverte, les formes constituées par les plis 9 pourraient s'engager l'une dans
l'autre de la même manière.
[0037] Les branches 1c, 2c de la seconde série de branches servent quant à elle à l'immobilisation
et au maintien en applique des branches de la première paire de branches 1b, 2b l'une
contre l'autre.
[0038] Ainsi, la branche 1c de l'étrier 1 de fixation au mur M et la branche 2c de l'étrier
2 de fixation de la gouttière 4 présentent respectivement une lumière oblongue 6,
7 qui, lorsque les branches 1c et 2c s'étendent à recouvrement au moins partiel l'une
sur l'autre, sont au moins partiellement en regard l'une de l'autre. Au travers de
ces lumières 6 et 7, les étriers 1 et 2 sont solidarisés l'un à l'autre par un organe
de fixation, tel qu'un boulon 8. La configuration des branches mentionnées ci-dessus
permet un réglage de la position de la gouttière 4 par rapport au mur M, la gouttière
4 pouvant être écartée plus ou moins du mur M en fonction de la zone de recouvrement
des branches des étriers 1 et 2. Le passage d'une ondulation à une autre ou d'un bossage
à un autre constitue le passage d'un palier d'écartement à un autre et permet de faire
varier la distance séparant les âmes des étriers 1 et 2. La présence de ces paliers
d'écartement, constitués par les moyens d'indexation, facilite la fixation des deux
étriers 1 et 2 par l'organe de fixation 8 en évitant le glissement des deux étriers
1 et 2 l'un contre l'autre. Comme chaque gouttière 4 est amenée à être équipée d'au
moins deux dispositifs du type précité ci-dessus, chaque dispositif devant être réglé
de manière de préférence identique pour assurer un écartement constant de la gouttière
par rapport au mur, la possibilité de repérer visuellement les positions en comptant
le nombre de plis ou de bossages dans la zone de chevauchement permet d'obtenir un
réglage rapide et sûr des dispositifs.
[0039] Dans les exemples représentés, les étriers 1 et 2 sont réalisés de manière identique.
[0040] Par ailleurs pour parfaire la sécurité d'un tel dispositif, la première paire de
branches 1b, 2b comporte, au droit de la zone 14 de recouvrement desdites branches
1b, 2b, un verrou 11 empêchant tout désengagement des moyens 9, 10 d'indexation, en
l'occurrence des formes 9, 10 équipant lesdites branches 1b, 2b.
[0041] Ce verrou 11 affecte la forme d'un fourreau fendu le long de l'une de ses génératrices.
Ce fourreau 11 est enfilé sur la première paire de branches 1b, 2b et déplacé à coulissement
sur cette première paire de branches 1b, 2b jusqu'à une position dans laquelle il
entoure la zone 14 de recouvrement des branches 1b, 2b. Le verrou 11 comporte une
forme 12 géométrique apte à s'engager avec l'une quelconque des formes 10 géométriques
constituant les moyens d'indexation de la première paire de branches 1b, 2b.
[0042] Le fourreau est donc muni d'une forme réalisée en correspondance des formes constitutives
des moyens d'indexation de chacune des branches de la première série de branches pour
permettre une immobilisation dudit verrou au droit de la zone de recouvrement desdites
branches. Ainsi, dans l'exemple représenté à la figure 4, ce verrou est équipé de
manière analogue aux branches de la première série de branches des étriers d'un bossage
12 réalisé de préférence par poinçonnage.
[0043] L'âme 2a d'au moins un étrier 2 possède quant à elle, le long de ses bords longitudinaux
opposés, au voisinage de la zone de liaison de l'âme 2a avec la branche 2b munie de
moyens d'indexation 9, 10, une encoche 13, ces encoches 13 autorisant un positionnement
du verrou 11 sur la première série de branches, y compris à l'état interpénétré des
étriers. Ainsi, le verrou peut être enfilé sur la première série de branches 1b, 2b
après passage à travers lesdites encoches 13 jusqu'à être positionné au droit de la
zone 14 de recouvrement desdites branches. Ces encoches 13 sont plus particulièrement
représentée à la figure 3.
[0044] Enfin, il peut être également prévu un cache pour masquer la partie de fixation des
étriers 1 et 2 au niveau de la seconde série de branches des étriers.
1. Dispositif pour la fixation d'une gouttière (4) à un mur (M), ledit dispositif étant
constitué d'au moins deux étriers (1, 2) formés chacun de deux branches (1b, 1c ;
2b, 2c) reliées entre elles par une âme (1a, 2a), lesdits étriers s'interpénétrant
entre eux pour occuper au moins une position dans laquelle les branches des étriers
sont disposées deux à deux à recouvrement au moins partiel,
caractérisé en ce qu'au moins une première paire de branches (1b, 2b) issues chacune d'un étrier (1, 2)
et venant à recouvrement l'une sur l'autre est munie de moyens (9, 10) d'indexation
en position aptes à délimiter une pluralité de positions prédéterminées d'immobilisation
axiale desdites branches (1a, 2b), chaque position correspondant à un palier d'écartement
des âmes (1a, 2a) des étriers (1, 2), ces âmes (1a, 2a) servant l'une (1a) à la fixation
au mur (M) du dispositif et l'autre (2a), à la fixation de la gouttière (4).
2. Dispositif selon la revendication 1,
caractérisé en ce que les moyens (9, 10) d'indexation sont constitués de formes géométriques au moins partiellement
complémentaires ménagées sur chacune des branches de la première paire (1b, 2b) de
branches, ces formes coopérant à l'état interpénétré des étriers, pour former, par
engagement positif, des paliers d'écartement des âmes (1a, 2a) des deux étriers, lesdites
formes étant maintenues à l'état engagé au moins par l'intermédiaire d'un organe (8)
de fixation, tel qu'une vis ou un boulon, solidarisant l'autre paire de branches (1c,
2c) disposées à recouvrement desdits étriers.
3. Dispositif selon la revendication 2,
caractérisé en ce que les formes constitutives des moyens (9, 10) d'indexation de la première paire de
branches (1b, 2b) sont des formes similaires d'une branche (1b) à une autre (2b),
ces formes étant des formes interchangeables, s'engageant entre elles, quelle que
soit la position relative des branches (1b, 2b) disposées à recouvrement.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3,
caractérisé en ce que les moyens d'indexation de la première paire de branches (1b, 2b) sont constitués
de plis (9), d'ondulations ou de vagues ménagés sur chaque branche (1b, 2b) en se
développant dans le sens de la longueur desdites branches, le profil mâle, formé par
un pli (9), une ondulation ou une vague d'une branche, s'engageant dans le profil
femelle formé par un pli, une ondulation, une vague de l'autre branche pour permettre
une immobilisation axiale des branches (1b, 2b) venant à recouvrement et constituer
ainsi un palier d'écartement des âmes (1a, 2a) des étriers (1, 2).
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3,
caractérisé en ce que les moyens d'indexation de la première paire de branches (1b, 2b) sont constitués
de bossages (10) ménagés, de préférence par poinçonnage, sur chacune des branches
(1b, 2b), lesdits bossages (10) étant décalés au moins axialement le long de chacune
desdites branches (1b, 2b), chaque bossage (10) d'une branche (1b) étant apte à s'engager
dans le profil en creux formé par l'intérieur d'un bossage (10) de l'autre branche
(2b) de manière à assurer une immobilisation axiale desdites branches (1b, 2b) entre
elles à l'état engagé desdits bossages (10).
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5,
caractérisé en ce que la première paire de branches (1b, 2b) comporte, au droit de la zone (14) de recouvrement
desdites branches (1b, 2b), un verrou (11) empêchant tout désengagement des moyens
(9, 10) d'indexation équipant lesdites branches (1b, 2b).
7. Dispositif selon la revendication 6,
caractérisé en ce que le verrou (11) affecte la forme d'un fourreau fendu le long de l'une de ses génératrices,
ce fourreau étant enfilé sur la première paire de branches (1b, 2b) et déplacé à coulissement
sur cette première paire de branches (1b, 2b) jusqu'à une position dans laquelle il
entoure la zone (14) de recouvrement desdites branches (1b, 2b).
8. Dispositif selon l'une des revendications 6 et 7,
caractérisé en ce que l'âme (2a) d'au moins l'un (2) des étriers (1, 2) possède, le long de ses bords longitudinaux
opposés, au voisinage de la zone de liaison de l'âme (2a) avec la branche (2b) munie
de moyens (9, 10) d'indexation, une encoche (13), lesdites encoches (13) autorisant
un positionnement du verrou (11) sur la première série de branches (1b, 2b) y compris
à l'état interpénétré des étriers (1, 2).
9. Dispositif selon l'une des revendications 7 et 8,
caractérisé en ce que le verrou (11) comporte une forme (12) géométrique apte à s'engager avec l'une quelconque
des formes (10) géométriques constituant les moyens d'indexation de la première paire
de branches (1b, 2b).
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9,
caractérisé en ce que les étriers (1) et (2), de préférence en forme de U, sont identiques.
11. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 10,
caractérisé en ce que les branches (1c) et (2c) de la seconde paire de branches venant à recouvrement l'une
sur l'autre comportent respectivement, une lumière oblongue (6, 7), au moins partiellement
en regard l'une de l'autre et au travers desquelles les étriers (1 et (2) sont solidarisés
l'un à l'autre par un organe de fixation, tel qu'un boulon (8).
12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11,
caractérisé en ce que l'âme (1a) de l'étrier (1), qui constitue la face d'application du dispositif sur
le mur M, est pourvue d'une lumière oblongue (3) pour le passage d'un organe de fixation
de l'étrier (1) au mur (M), la lumière oblongue (3) permettant de régler en hauteur
le positionnement du dispositif sur le mur (M).
13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12,
caractérisé en ce que l'âme (2a) de l'étrier (2), qui constitue la face de réception de la gouttière (4),
est pourvue d'une lumière oblongue (5) dans laquelle vient se loger un organe de fixation
de la gouttière (4), la lumière oblongue 5 permettant un réglage en hauteur du positionnement
de la gouttière (4) par rapport au dispositif.
14. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13,
caractérisé en ce que les branches (1b, 1c ; 2b, 2c) des étriers sont des branches élastiquement déformables
pour permettre, lors de l'interpénétration desdits étriers, l'insertion des deux branches
d'un étrier dans l'espace laissé libre entre les deux branches de l'autre étrier.