[0001] La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux brûleurs à gaz,
notamment pour appareil de cuisson domestique, de faible hauteur à Venturi annulaire
radial, comportant :
- un pot de brûleur présentant un fond sur lequel est monté un injecteur de gaz, ledit
pot de brûleur étant propre à s'étendre sous une plaque de dessus de l'appareil par
laquelle il est supporté,
- une tête de brûleur supportée de façon amovible pour s'étendre au-dessus de ladite
plaque de dessus, ladite tête de brûleur étant sensiblement coaxiale au susdit injecteur,
- et un chapeau reposant de façon amovible sur ladite tête de brûleur, les faces mutuellement
en regard de la tête de brûleur et dudit chapeau étant conformées pour définir le
susdit Venturi annulaire radial.
[0002] Dans les brûleurs à gaz du genre considéré, qui sont très largement répandus pour
l'équipement d'appareils domestiques, le pot de brûleur est, de la même manière que
la tête de brûleur, une pièce de fonderie (en général en fonte d'aluminium). Or, si
des pots de brûleurs ainsi constitués donnent toute satisfaction en utilisation, leur
fabrication se révèle par contre peu souple pour ce qui est d'une adaptation à des
conditions spécifiques requises par les fabricants d'appareils de cuisson (par exemple
modification de dimensions et/ou de formes) : le coût élevé des moules nécessite en
effet la production de longues séries de pièces pour leur amortissement.
[0003] Au surplus, la technique du moulage est lente et une production en très grande série
nécessite la mise en oeuvre de plusieurs unités de moulage, ce qui est onéreux.
[0004] Enfin, le montage du pot de brûleur dans l'appareil de cuisson et son association
fonctionnelle avec d'autres composants (bougie d'allumage, thermocouple injecteur,
...) nécessitent des reprises d'usinage après moulage qui accroissent encore son coût.
[0005] L'invention a essentiellement pour but de proposer une structure perfectionnée de
brûleur à gaz qui permette une simplification de sa fabrication et une diminution
notable de son coût de fabrication en même temps qu'elle laisse une plus grande facilité
d'adaptation à des exigences particulières des fabricants d'appareils de cuisson.
[0006] A ces fins, l'invention propose, dans un brûleur à gaz tel que présenté au préambule,
les dispositions perfectionnées qui suivent :
- le pot de brûleur est une pièce monobloc en tôle d'acier matricée, dont le fond présente
une ouverture pour le montage de l'injecteur,
- un porte-injecteur comporte un premier alésage borgne dans lequel est monté l'injecteur
et un second alésage qui débouche dans celui-ci, son orifice étant conformé pour le
raccordement rapide étanche de l'extrémité d'un tube d'alimentation en gaz,
- ledit porte-injecteur comportant, coaxialement à l'alésage destiné à l'injecteur,
des moyens de fixation propres à coopérer avec le bord de la susdite ouverture prévue
dans le fond du pot de brûleur d'une manière telle que le porte-injecteur puisse être
disposé avec n'importe quelle orientation angulaire par rapport au pot de brûleur,
et
- la tête de brûleur est munie de doigts de support saillant inférieurement et s'étendant
sensiblement dans le prolongement de la périphérie du corps central de ladite tête
de brûleur, lesdits doigts étant engagés dans le pot de brûleur avec leurs extrémités
en appui positif sur le fond dudit pot de brûleur et leurs faces tournées vers l'extérieur
étant en contact tangentiel avec la paroi latérale dudit pot de brûleur pour centrer
la tête de brûleur par rapport au pot de brûleur.
[0007] Le fait de constituer le pot de brûleur en tôle d'acier matricée conduit à de nombreux
avantages.
[0008] Tout d'abord, pour ce qui concerne la fabrication elle-même du pot de brûleur, cette
fabrication est rendue plus économique (une machine de matriçage est considérablement
moins coûteuse qu'une installation de moulage) et surtout la cadence de production
et considérablement accrue (d'au moins quatre fois). De ce fait, une unique machine
de matriçage peut remplacer plusieurs installations de moulage.
[0009] Au surplus, les pots de brûleurs sortent de matriçage sous une forme totalement achevée,
ne nécessitant aucune reprise d'outillage ultérieure, ce qui ajoute, là encore, à
l'économie de la fabrication.
[0010] On peut également souligner que les pots de brûleur ainsi constitués sont peu encombrants
et, de par leur conformation, peuvent s'emboîter les uns dans les autres. Ils sont
donc d'un transport aisé et cela autorise, éventuellement, une fabrication délocalisée
par rapport au lieu d'assemblage des brûleurs complets.
[0011] Tous les avantages précités répondent donc parfaitement aux aspirations d'une fabrication
plus simple, plus rapide et moins coûteuse.
[0012] Au surplus, la structure des pots de brûleur en tôle d'acier matricée conforme à
l' invention conduit à un avantage additionnel qui est d'un très grand int érêt. L'acier
dont est constitué le pot de brûleur possède une conduction thermique sensiblement
inférieure à celle de la fonte d'aluminium dont est faite la tête de brûleur (et dont
était fait jusqu'à présent le pot de brûleur). Le pot de brûleur en acier introduit
donc une rupture de conduction thermique entre la tête de brûleur en fonte d'aluminium,
qui est très chaude, et l'injecteur et la tubulure d'alimentation raccordée à celui-ci.
Par comparaison avec un pot de brûleur actuel constitué en fonte d'aluminium, la réduction
de l'échauffement au niveau de l'injecteur et de son raccordement à la tubulure d'alimentation
est typiquement de l'ordre de la centaine de degrés Celsius. Un tel abaissement de
température rend possible maintenant le recours à des moyens de raccordement étanche
conventionnels du type à joint torique, qui étaient jusqu'à présent écartés en rai
s on de la température trop élevée du pot de brûleur en fonte d'aluminium en situation
de conduction thermique directe avec la tête de brûleur.
[0013] Là aussi, on recueille un avantage de simplification structurelle et d'une réduction
des coûts.
[0014] Avantageusement, le porte-injecteur comporte une collerette saillante entourant coaxialement
l'orifice de l'alésage de l'injecteur et appropriée à la fixation du porte-injecteur
sur le pot de brûleur, ce qui facilite le montage du porte-injecteur sur le pot de
brûleur. Ce montage peut certes se faire avantageusement en prévoyant que la collerette
saillante soit sertie sur le bord de l'ouverture du fond du pot de brûleur ; mais
on peut aussi faire en sorte, si cela est souhaité, que la collerette soit filetée
extérieurement et retenue par un écrou sur le fond du pot de brûleur, ou encore qu'elle
comporte une gorge propre à recevoir un clip de retenue axiale. Dans ces cas, le porte-injecteur
peut être monté sur le pot de brûleur avec n'importe quelle orientation angulaire,
ce qui laisse toute latitude pour orienter la tubulure d'alimentation en gaz de toute
façon souhaitée en fonction de la conformation générale de l'appareil de cuisson.
[0015] En outre, grâce aux moyens mis en oeuvre, on recueille l'avantage supplémentaire
d'une grande liberté dans les conditions de montage du porte-injecteur sur le fond
du pot de brûleur.
[0016] En effet, le porte-injecteur peut être fixé serré sur le fond du pot de brûleur,
avec une orientation angulaire prédéterminée souhaitée. A cet effet, pour faciliter
le montage, on peut prévoir que le porte-injecteur comporte un repère propre à autoriser
un pré-positionnement de son orientation angulaire lors de son montage sur le fond
du pot de brûleur. En particulier, il est avantageux que la face inférieure du porte-injecteur
comporte au moins une nervure de dégauchissage et que ce soit cette nervure qui serve
de repère de pré-positionnement angulaire.
[0017] Mais on peut aussi, notamment dans le cas du sertissage, prévoir une fixation non
serrée (collerette rabattue, mais non serrée) qui laisse le porte-injecteur libre
de tourner : cela peut faciliter son raccordement avec la tubulure d'alimentation
en gaz et évite d'avoir à respecter des tolérances trop contraignantes.
[0018] Là encore, on recueille les avantages d'un montage simplifié et économique.
[0019] Dans un mode de réalisation intéressant, le pot de brûleur comporte un rebord supérieur
d'étendue radiale par lequel il est mis en appui contre la plaque de dessus de l'appareil
de cuisson, la fixation du pot sur la plaque de dessus pouvant être effectuée par
vissage à travers des trous prévus dans ledit rebord supérieur. Dans un exemple de
réalisation préféré, le pot de brûleur est disposé sous la plaque de dessus de l'appareil
de cuisson, avec son rebord supérieur d'étendue radiale en appui contre la face inférieure
de la plaque de dessus.
[0020] Avantageusement, en outre, ledit rebord supérieur d'étendue radiale comporte un tronçon
tubulaire en saillie, venu de matriçage avec l'ensemble du pot de brûleur, et constituant
un fourreau de réception d'une bougie électrique d'allumage, ledit tronçon tubulaire
étant reçu dans une lumière de la plaque de dessus et servant de détrompeur lors du
montage du pot de brûleur sur la plaque de dessus.
[0021] On peut prévoir également, de façon intéressante, que le rebord supérieur d'étendue
radiale dudit pot de brûleur comporte une zone radialement excroissante et munie d'un
perçage pour le montage d'un capteur de détection de flammes.
[0022] En outre, il est possible de constituer le pot de brûleur en fonction du mode de
fonctionnement du brûleur :
- le pot de brûleur peut posséder une paroi latérale pleine,
ce grâce à quoi ledit pot de brûleur est apte à être fixé à la plaque de dessus de
l'appareil de cuisson avec la tête de brûleur écartée verticalement au-dessus de ladite
plaque de dessus pour constituer un brûleur à gaz à admission d'air primaire par le
dessus de ladite plaque de dessus de l'appareil de cuisson,
ou bien
- le pot de brûleur peut posséder une paroi latérale et/ou un fond muni d'ouvertures
de passage d'air,
ce grâce à quoi ledit pot de brûleur est apte à être solidarisé à une plaque de dessus
avec la tête de brûleur reposant sur ladite plaque de dessus pour constituer un brûleur
à gaz à admission d'air primaire par le dessous de ladite plaque de dessus de l'appareil
de cuisson.
[0023] Toutes les possibilités de conformation du pot de brûleur qui sont exposées ci-dessus
offrent l'avantage d'être obtenues directement lors de l'opération de matriçage/découpage,
sans usinage additionnel. Les adaptations correspondantes à prévoir dans l'installation
de production (outil de matriçage, outil de découpe) sont moins complexes et moins
coûteuses que les modifications qu'il aurait fallu introduire dans un outil de moulage
et/ou que le remplacement d'un moule.
[0024] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de certains
modes de réalisation donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs.
[0025] Dans cette description, on se réfère aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue latérale en coupe transversale d'un brûleur à gaz monté sur
une plaque de dessus d'un appareil de cuisson, conformément à l'invention ;
- la figure 2 est une vue éclatée en perspective du brûleur à gaz de la figure 1, faisant
apparaître les divers éléments constitutifs ;
- les figures 3A, 3B et 3C sont des vues partielles illustrant respectivement trois
exemples de montage du porte-injecteur dans le brûleur des figures 1 et 2 ;
- la figure 4 est une vue latérale en coupe transversale d'un autre mode de réalisation
d'un brûleur à gaz monté sur une plaque de dessus d'un appareil de cuisson, conformément
à l'invention ; et
- la figure 5 est une vue en perspective du pot de brûleur utilisé dans le brûleur de
la figure 4.
[0026] En se reportant tout d'abord aux figures 1 et 2, il y est représenté un premier mode
de réalisation d'un brûleur à gaz pour appareil de cuisson domestique, de faible hauteur
à Venturi radial.
[0027] Ce brûleur à gaz comporte essentiellement :
- un pot de brûleur 1 en forme générale de cuvette, qui possède un fond 2 muni d'une
ouverture 3 pour le montage d'un injecteur, une paroi latérale périphérique 4 et un
rebord périphérique 5 pour la fixation du pot à une plaque de dessus 6 de l'appareil
de cuisson ;
- une tête de brûleur 7 qui est supportée de façon amovible pour s'étendre au-dessus
de la plaque de dessus 6, ladite tête de brûleur 7 comportant un puits central 8 sensiblement
coaxial à l'ouverture 3 du fond du pot de brûleur 1 (et donc coaxial à l'injecteur
monté dans celle-ci) et débouchant sur la face supérieure 9 de la tête de brûleur,
la tête de brûleur possédant en outre une paroi latérale 10 munie d'encoches définissant
des orifices de flammes 11 ; et
- un chapeau 12 reposant de façon amovible sur ladite paroi latérale 10 de la tête de
brûleur 7, la face inférieure 13 dudit chapeau et la face supérieure 9, en vis-à-vis,
de la tête de brûleur définissant un espace annulaire divergent radialement à partir
de l'orifice du puits 8 en direction de l'extérieur (Venturi annulaire radial) et
cette face inférieure 13 du chapeau fermant supérieurement les susdites encoches de
la paroi latérale 10 de la tête de brûleur pour définir les orifices de flammes 11.
[0028] Le pot de brûleur 1 est réalisé sous forme d'une pièce monobloc en tôle d'acier matricée,
comme cela se voit mieux sur la figure 2. L'opération de matriçage s'accompagne d'une
opération de découpe multiple pour la formation de l'ouverture 3 dans le fond 2 du
pot de brûleur et de trous 14 ouverts dans le rebord supérieur 5 pour le passage de
vis de fixation à la plaque de dessus de l'appareil de cuisson. On notera en outre
que la cuvette ou empreinte creuse du pot de brûleur 1 peut ne pas être circulaire,
mais peut présenter tout contour requis notamment pour s'adapter à la conformation
d'une ouverture correspondante 15 de la plaque de dessus 6, qui peut être pré-existante
ou imposée.
[0029] Au cours de l'opération de matriçage/découpage de la tôle, on définit, dans le rebord
supérieur 5, une zone 16 radialement excroissante (c'est-à-dire dont la largeur est
supérieure à celle du reste du rebord), qui peut être elle-même creusée en cuvette
et qui est percée en 17 pour recevoir et supporter un thermocouple 18.
[0030] Toujours dans la même zone radialement exc roissante 16 du rebord 5, on forme, par
un matriçage inverse, un tronçon tubulaire 19, qui peut par exemple être dirigé vers
le haut, qui constitue un fourreau de réception pour une bougie électrique d'allumage
36 (non illustrée à la figure 1, mais illustrée à la figure 4).
[0031] Dans l'exemple illustré aux figures 1 et 2, le pot de brûleur 1 est fixé sous la
plaque de dessus 6 de l'appareil de cuisson. Le tronçon tubulaire 19 vient alors s'engager
à travers une lumière 20 de la plaque de dessus, lumière qui peut, comme illustré
à la figure 2, être une échancrure de l'ouverture 15 précitée. La coopération du tronçon
tubulaire 19 et de la lumière 20 sert de détrompage lors du montage et évite de positionner
le pot de brûleur 1 en position inversée.
[0032] Pour ce qui est maintenant de l'injecteur 21, il n'est pas fixé directement sur le
fond 2 du pot de brûleur 1, mais on prévoit une pièce spécifique de support ou porte-injecteur
22. Le porte-injecteur 22 comporte un premier alésage borgne 23, fileté, dans lequel
est fixé l'injecteur 21 et un second alésage 24, par exemple approximativement perpendiculaire
au précédent, qui débouche dans celui-ci et qui est conformé pour un raccordement
rapide étanche de l'extrémité d'une tubulure d'alimentation en gaz (non montrée).
[0033] Coaxialement à l'orifice du susdit premier alésage 23, le porte-injecteur 22 comporte
une coll erette saillante 25 qui, lors de l'assemblage du porte-injecteur 22 sur le
pot de brûleur 1, est reçue à travers l'ouverture 3 prévue dans le fond 2 dudit pot
de brûleur comme visible à la figure 1 (sur cette figure, la fixation du porte-injecteur
sur le fond du pot de brûleur n'est pas représentée).
[0034] Grâce à cet agencement, le porte-injecteur 22 peut être assemblé au pot de brûleur
1 avec n'importe quelle orientation angulaire par rapport à celui-ci. Ainsi, le dispositif
peut être adapté, sans aucune complication ni usinage supplémentaire, à des appareils
de cuisson présentant des conformations différentes dans l'implantation des tubulures
d'alimentation en gaz.
[0035] Le porte-injecteur 22 peut avantageusement présenter au moins une nervure 26 en saillie
sur sa face inférieure. Une telle nervure 26 est utile pour éviter le gauchissement
du porte-injecteur, mais elle peut également servir de repère pour un pré-positionnement
du porte-injecteur 22 lors de son montage sur le pot de brûleur.
[0036] La fixation du porte-injecteur 22 sur le pot de brûleur 1 peut s'effectuer de toute
façon appropriée simple, rapide et efficace.
[0037] Par exemple, comme illustré à la figure 3A, la collerette 25 peut être une collerette
de sertissage et la fixation du porte-injecteur est alors obtenue en sertissant la
collerette 25 sur le pourtour de l'ouverture 3. A la figure 3A, on a illustré un sertissage
serré de la collerette, qui bloque dans sa position définitive le porte-injecteur
22 préalablement correctement orienté angulairement.
[0038] Si l'on souhaite une plus grande liberté de positionnement angulaire du porte-injecteur
et de la tubulure d'alimentation correspondante, on peut, comme illustré à la figure
3B, sertir la collerette 25 sans serrage sur le pourtour de l'ouverture 3. Le porte-injecteur
22 est alors retenu sur le pot de brûleur 1, mais il peut tourner librement dans l'ouverture
3 pour être orienté de façon non prédéterminée.
[0039] La technique du sertissage envisagée ci-dessus offre l'avantage de la simplicité
et de la rapidité d'exécution, ainsi que l'avantage de la simplicité de réalisation
du porte-injecteur avec une collerette simple. Mais il est possible de faire appel
à d'autres techniques de fixation. Par exemple à la figure 3C est illustrée une fixation
à l'aide d'un écrou 27 qui est vissé sur une collerette 28 filetée extérieurement.
On pourrait également envisager que la collerette 28 soit pourvue d'une gorge propre
à recevoir un clip de retenue axiale, laissant toute liberté d'orientation angulaire.
[0040] Pour ce qui est maintenant de la tête de brûleur 7, elle est conformée de toute manière
appropriée et est constituée sous la forme traditionnelle d'une pièce moulée, notamment
en alliage d'aluminium.
[0041] Elle possède des doigts de support 29 saillant inférieurement et qui sont engagés
dans le pot de brûleur 1 en prenant appui sur le fond 2 de celui-ci. Dans ces conditions,
on peut donner une forme très simple à la tête de brûleur, avec les doigts 29 situés
dans le prolongement de la périphérie 30 du corps central de ladite tête de brûleur
de sorte que cette périphérie 30 se présente comme une surface lisse dépourvue de
tout rebord ou épaulement. Il en résulte une plus grande simplicité de réalisation
du moule de fabrication de la tête de brûleur, et donc une réduction sensible du coût
de ce moule.
[0042] Par ailleurs, les faces, tournées vers l'extérieur, des doigts de support 29 sont
conformées pour être en contact tangentiel avec la paroi latérale 4 du pot de brûleur
1, de sorte que la tête de brûleur 7 est automatiquement centrée lorsqu'elle est déposée
dans le pot 1.
[0043] La configuration du brûleur exposée ci-dessus, outre l'avantage de la simplicité
de réalisation du po t de brûleur 1 et de la simplicité d'assemblage du porte-injecteur
22 et du pot de brûleur 1 et de montage de l'ensemble sur la plaque de dessus 6 de
l'appareil de cuisson, offre également l'avantage supplémentaire que le pot de brûleur
1 en tôle d'acier, moins bon conducteur thermique que l'alliage d'aluminium, procure
une rupture de conduction thermique entre la tête de brûleur 7 et le porte-injecteur
22. La température de celui-ci se trouve considérablement abaissée en fonctionnement
(jusqu'à une centaine de degrés Celsius). Il devient alors possible de raccorder de
façon étanche la tubulure d'alimentation au porte-injecteur de façon plus simplifiée,
par exemple par emmanchement avec interposition d'un joint torique.
[0044] on notera également que les moyens perfectionnés mis en oeuvre conformément à l'invention
ne sont pas tributaires de la conformation du brûleur en regard de son mode d'alimentation
en air primaire (alimentation par le dessus ou par le dessous de la plaque de dessus
6 de l'appareil de cuisson).
[0045] Le mode de réalisation illustré aux figures 1 et 2 correspond à un brûleur à gaz
à alimentation en air primaire par le dessus de la plaque de dessus de l'appareil
de cuisson (flèche 31). Dans cette réalisation, la longueur des doigts de support
29 de la tête de brûleur 7 et la profondeur de la cuvette du pot de brûleur 1 sont
telles que la tête de brûleur 7 est surélevée par rapport à la plaque de dessus 6
en formant un passage annulaire 32 par lequel l'air primaire 31 peut passer pour rejoindre,
à travers l'ouverture 15, la chambre de mélange au-dessus de l'injecteur 21.
[0046] Dans cette configuration, le pot de brûleur 1 se présente, comme visible à la figure
2, comme une pièce à paroi latérale 4 pleine et continue.
[0047] Le mode de réalisation illustré aux figures 4 et 5 correspond à un brûleur à gaz
à alimentation en air primaire par le dessous de la plaque de dessus 6 de l'appareil
de cuisson (flèche 33). Dans cette réalisation, la longueur des doigts de support
29 de la tête de brûleur 7 et la profondeur de la cuvette du pot de brûleur 1 sont
telles que la tête de brûleur 7 repose sur la plaque de dessus 6. Le pot de brûleur
1 comporte alors, comme illustré à la figure 5, une paroi latérale munie d'ouvertures
de passage d'air 34 et/ou d'ouvertures de passage d'air 35 pratiquées dans le fond
2 autour de l'ouverture centrale 3 de montage de l'injecteur et par lesquelles l'air
primaire 33 arrive à l'injecteur en provenance de l'intérieur de l'appareil de cuisson.
Les ouvertures de passage d'air 34 et/ou 35 sont découpées lors de l'opération de
matriçage/découpage sans qu'il en résulte une complication sensible de cette fabrication.
[0048] Les dispositions conformes à l'invention conduisent donc à une grande souplesse d'adaptation
du brûleur à gaz à des exigences spécifiques, selon le type de brûleur, l'implantation
des tubulures dans l'appareil de cuisson, etc.. De plus une modification simpl e de
l'outillage de matriçage/découpage peut permettre une implantation des trous de fixation
14 en des emplacements divers pour répondre à des exigences différentes des fabricants
d'appareils de cuisson.
1. Brûleur à gaz, notamment pour appareil de cuisson domestique, de faible hauteur à
Venturi annulaire radial, comportant :
- un pot de brûleur (1) présentant un fond (2) sur lequel est monté un injecteur de
gaz (21), ledit pot de brûleur (1) étant propre à s'étendre sous une plaque de dessus
(6) de l'appareil par laquelle il est supporté,
- une tête de brûleur (7) supportée de façon amovible pour s'étendre au-dessus de
ladite plaque de dessus (6) , ladite tête de brûleur étant sensiblement coaxiale au
susdit injecteur,
- et un chapeau (12) reposant de façon amovible sur ladite tête de brûleur (7), les
faces (9, 13) mutuellement en regard de la tête de brûleur (7) et dudit chapeau (12)
étant conformées pour définir le susdit Venturi annulaire radial,
caractérisé en ce que :
- le pot de brûleur (1) est une pièce monobloc en tôle d'acier matricée, dont le fond
(2) présente une ouverture (3) pour le montage de l'injecteur,
- un porte-injecteur (22) comporte un premier alésage borgne (23) dans lequel est
monté l'injecteur (21) et un second alésage (24) qui débouche dans celui-ci, son orifice
étant conformé pour le raccordement rapide étanche de l'extrémité d'un tube d'alimentation
en gaz,
- ledit porte-injecteur (22) comportant, coaxialement à l'alésage (23) destiné à l'injecteur
(21), des moyens de fixation (25, 28) propres à coopérer avec le bord de la susdite
ouverture (3) prévue dans le fond (2) du pot de brûleur (1) d'une manière telle que
le porte-injecteur (22) puisse être disposé avec n'importe quelle orientation angulaire
par rapport au pot de brûleur (1), et
- la tête de brûleur (7) est munie de doigts de support saillant inférieurement et
s'étendant sensiblement dans le prolongement de la périphérie du corps central de
ladite tête de brûleur, lesdits doigts étant engagés dans le pot de brûleur avec leurs
extrémités en appui positif sur le fond dudit pot de brûleur et leurs faces tournées
vers l'extérieur étant en contact tangentiel avec la paroi latérale dudit pot de brûleur
pour centrer la tête de brûleur par rapport au pot de brûleur.
2. Brûleur à gaz selon la revendication 1, caractérisé en ce que le porte-injecteur (22) comporte une collerette saillante (25, 28) entourant coaxial
ement l'orifice de l'alésage de l'injecteur et appropriée à la fixation du porte-injecteur
sur le pot de brûleur.
3. Brûleur à gaz selon la revendication 2, caractérisé en ce que la collerette saillante (25) est sertie sur le bord de l' ouverture (3) du fond (2)
du pot de brûleur (1).
4. Brûleur à gaz selon la revendication 2, caractérisé en ce que la collerette (28) est filetée extérieurement et retenue par un écrou (27) sur le
fond (2) du pot de brûleur (1).
5. Brûleur à gaz selon la revendication 2, caractérisé en ce que la collerette (28) est munie d'une gorge propre à recevoir un clip de retenue axiale.
6. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le porte-injecteur (22) comporte un repère (26) propre à autoriser un pré-positionnement
de son orientation angulaire lors de son montage sur le fond (2) du pot de brûleur
(1).
7. Brûleur à gaz selon la revendication 6, caractérisé en ce que la face inférieure du porte-injecteur (22) comporte au moins une nervure de dégauchissage
(26) et en ce que c'est cette nervure qui sert de repère de pré-positionnement angulaire.
8. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le pot de brûleur (1) comporte un rebord supérieur (5) d'étendue radiale par lequel
il est mis en appui contre la plaque de dessus (6) de l'appareil de cuisson.
9. Brûleur à gaz selon la revendication 8, caractérisé en ce que le pot de brûleur (1) est disposé sous la plaque de dessus (6) de l'appareil de cuisson,
avec son rebord supérieur (5) d'étendue radiale en appui contre la face inférieure
de la plaque de dessus (6).
10. Brûleur à gaz selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que ledit rebord supérieur (5) d'étendue radiale comporte un tronçon tubulaire (19) en
saillie, venu de matriçage avec l'ensemble du pot de brûleur (1), et constituant un
fourreau de réception d'une bougie électrique d'allumage, ledit tronçon tubulaire
(19) étant reçu dans une lumière (20) de la plaque de dessus (6) et servant de détrompeur
lors du montage du pot de brûleur (1) sur la plaque de dessus (6).
11. Brûleur selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que le rebord supérieur (5) d'étendue radiale dudit pot de brûleur (1) comporte une zone
(16) radialement excroissante et munie d'un perçage (17) pour le montage d'un capteur
de détection de flammes (18).
12. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le pot de brûleur (1) possède une paroi latérale (4) pleine, ce grâce à quoi ledit
pot de brûleur (1) est apte à être fixé à la plaque de dessus de l'appareil de cuisson
avec la tête de brûleur écartée verticalement au-dessus de ladite plaque de dessus
pour constituer un brûleur à gaz à admission d'air primaire (31) par le dessus de
ladite plaque de dessus (6) de l'appareil de cuisson.
13. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le pot de brûleur (1) possède une paroi latérale (4) et/ou un fond (2) muni d'ouvertures
de passage d'air (34 et/ou 35), ce grâce à quoi ledit pot de brûleur (1) est apte
à être solidarisé à une plaque de dessus (6) avec la tête de brûleur reposant sur
ladite plaque de dessus pour constituer un brûleur à gaz à admission d'air primaire
(33) par le dessous de ladite plaque de dessus (6) de l'appareil de cuisson.