[0001] La présente invention concerne un dispositif de retenue et de réglage en position
longitudinale d'une fixation sur une planche de glisse sur neige telle qu'un ski ou
similaire.
[0002] De façon connue en soi, la chaussure du skieur, dans le cas d'un ski de type dit
alpin, est retenue sur le ski de façon déclenchable, par son extrémité avant, par
une fixation avant de sécurité appelée communément "butée" et, par son extrémité arrière,
et notamment son talon, grâce à une fixation arrière de sécurité appelée communément
"talonnière".
[0003] On sait que, pour une bonne conduite des skis, la chaussure doit, en position de
retenue sur le ski, être dans une position longitudinale déterminée et précise sur
le ski, pour permettre une pratique correcte du ski. Ainsi, les constructeurs apposent
lors de la fabrication des skis de faire un marquage, qui doit correspondre au milieu
de la semelle de la chaussure, quand elle est retenue sur le ski. De même, les fabricants
de chaussures de ski indiquent par un marquage le milieu de la chaussure. Lors du
montage des fixations de ski, les fixations avant et arrière doivent être fixées sur
le ski dans des positions longitudinales déterminées, afin que le milieu de la chaussure
corresponde au marquage fait sur le ski.
[0004] L'invention concerne donc un dispositif permettant de fixer de façon amovible et
réglable l'une ou l'autre des fixations avant et/ou arrière, sur la surface supérieure
du ski, et ce, dans une position longitudinale déterminée adaptée à la longueur de
la semelle de la chaussure et par des moyens simples, fiables, et peu coûteux.
[0005] L'invention concerne aussi le ski, qui comprend une partie des moyens, ainsi que
la fixation, qui comprend les moyens complémentaires.
[0006] Ainsi, selon l'invention, le dispositif de retenue et de réglage en position longitudinale
d'une fixation sur un ski permettant de la fixer de façon amovible et réglable sur
la surface supérieure dudit ski, et ce, dans une position longitudinale déterminée,
comprend des moyens de mise en position longitudinale sur le ski et de retenue dans
la position choisie, et est caractérisé en ce que lesdits moyens sont tels que la
surface supérieure du ski comprend au moins une saillie de retenue s'étendant vers
le haut, destinée à être engagée dans une lumière longitudinale réalisée dans l'embase
de la fixation, tandis qu'il est prévu un organe de verrouillage transversal qui immobilise
l'embase avec la saillie, par coopération avec cette dernière, tandis que l'embase
comprend une succession de trous transversaux dans au moins l'un desquels est engagé
l'organe de verrouillage.
[0007] Selon une caractéristique complémentaire, l'organe de verrouillage est constitué
par au moins une branche transversale, comme, par exemple, un profil cylindrique métallique
tel qu'une épingle ou une broche.
[0008] Dans un mode de réalisation préféré, l'organe de verrouillage est une épingle métallique
en forme de U, qui comprend donc deux branches transversales de verrouillage.
[0009] Selon une autre caractéristique complémentaire, la saillie de retenue fixée sur le
ski comprend une partie centrale cylindrique surmontée d'une partie supérieure d'un
diamètre plus important afin de constituer un rebord périphérique de retenue verticale,
destiné à coopérer avec une surface d'appui de l'embase.
[0010] Selon le mode préféré de réalisation qui sera donné à titre d'exemple, l'embase comprend
trois lumières longitudinales, tandis que le ski comprend trois saillies de retenue
correspondantes, à savoir et par exemple, une lumière longitudinale centrale qui s'étend
selon l'axe longitudinal du ski, et deux lumières latérales, respectivement, une lumière
latérale droite et une lumière latérale gauche.
[0011] Par ailleurs, chacune des extrémités des lumières longitudinales comprend un trou
circulaire d'engagement et de désengagement, respectivement, permettant le passage
de la partie supérieure de chacune des saillies.
[0012] Selon l'un des modes d'exécution, l'embase comprend une succession de trous transversaux,
contenue dans un même plan horizontal, dont la distance entre deux trous adjacents
est égale à la distance entre les deux branches de l'épingle de verrouillage, pour
constituer au moins un ensemble de deux paires de trous, à savoir, une première paire
de trous, une deuxième paire de trous permettant à l'utilisateur de choisir l'une
de ces paires de trous pour positionner et fixer l'embase dans une position choisie
déterminée.
[0013] Selon un autre mode d'exécution, l'embase comprend une succession d'au moins deux
paires de trous transversaux, les trous de chacune des paires de trous étant contenus
dans un plan incliné, et la distance entre deux trous étant égale à la distance entre
les deux branches de l'épingle de verrouillage.
[0014] Notons que les deux branches de l'organe de verrouillage sont engagées dans deux
trous transversaux pour être disposées de part et d'autre de la saillie de retenue.
[0015] L'invention concerne aussi le ski destiné à être équipé du dispositif, qui est caractérisé
en ce qu'il comprend au moins une saillie destinée à coopérer avec une lumière longitudinale
réalisée dans l'embase de la fixation.
[0016] Selon le mode préféré de l'invention, le ski est destiné à recevoir une butée avant
et une talonnière arrière et la surface supérieure comprend trois saillies de retenue
pour la butée et trois saillies de retenue pour la talonnière.
[0017] L'invention concerne aussi la fixation qui est caractérisée en ce que son embase
comprend au moins une lumière longitudinale dans laquelle est engagée la saillie de
retenue, et comprend avantageusement trois lumières longitudinales.
[0018] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description
qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples
non limitatifs.
La figure 1 est une vue latérale d'un ski équipé des fixations de retenue de la chaussure
avant et arrière, comprenant le dispositif de l'invention, la chaussure étant en position
retenue de pratique du ski.
Les figures 2 à 5 sont des vues illustrant un mode de réalisation du dispositif de
l'invention utilisé pour une butée.
La figure 2 est une vue en perspective, en position montée, certains éléments de la
butée n'ayant pas volontairement été représentés, afin de mieux illustrer l'invention
La figure 3 est une vue en perspective éclatée.
La figure 4 est une vue partielle de dessus au niveau des saillies de retenue montrant
comment est réalisé le verrouillage.
La figure 5 est une vue en coupe selon A-A de la figure 4.
Les figures 6 à 8 sont des vues illustrant une variante de réalisation du dispositif
de l'invention utilisée pour une talonnière.
La figure 6 est une vue en perspective en position montée, certains éléments de la
butée n'ayant pas volontairement été représentés, afin de mieux illustrer l'invention.
La figure 7 est une vue en perspective éclatée.
La figure 8 est une vue en coupe identique à la figure 5.
La figure 9 est une vue de dessus en coupe horizontale au niveau de la partie centrale
des saillies de verrouillage, représentant une variante de réalisation de l'organe
de verrouillage.
La figure 10 est une vue similaire aux figures 5 et 8, illustrant une variante d'exécution.
[0019] L'invention sera décrite à titre d'exemple, dans le cas où la chaussure est retenue
sur le ski par ses extrémités.
[0020] Comme cela apparaît à la figure 1, la chaussure (1) du skieur est retenue sur le
ski (2) de façon déclenchable, par son extrémité avant (3), par une fixation avant
de sécurité (4) appelée communément "butée" et, par son extrémité arrière, et notamment
son talon (5), grâce à une fixation arrière de sécurité (6) appelée communément "talonnière".
[0021] La chaussure (1) doit, en position de retenue sur le ski, être dans une position
longitudinale (Pc) déterminée sur le ski. Cette position doit être telle que le milieu
de la semelle (Mc) corresponde à un marquage (Ms) fait généralement sur le ski (2)
par son constructeur.
[0022] L'invention concerne le dispositif permettant de fixer de façon amovible et réglable
l'une ou l'autre des fixations avant (4) et/ou arrière (6) sur la surface supérieure
(7) du ski (2), et ce, dans une position longitudinale déterminée (Pb, Pt) adaptée
à la longueur de la semelle de la chaussure (1) ; à savoir, dans une position longitudinale
déterminée (Pb) pour la butée (4), et dans une position longitudinale déterminée (Pt)
pour la talonnière (6), le positionnement de la chaussure entre les deux fixations
(4, 6) permettant la correspondance des deux marquages (Mc et Ms), tel que cela est
illustré à la figure 1.
[0023] Ainsi, chacune des fixations (4, 6) comprend le dispositif de retenue de l'invention,
qui comprend des moyens de mise en position longitudinale sur le ski et de retenue
dans la position choisie, adéquate.
[0024] Le dispositif de l'invention est tel que la surface supérieure (7) du ski (2) comprend
au moins une saillie de retenue (8, 8', 8") s'étendant vers le haut, destinée à être
engagée dans une lumière longitudinale (9, 9', 9") réalisée dans l'embase (10, 10')
de la fixation (4, 6), tandis qu'il est prévu un organe de verrouillage (11, 11',
11") qui immobilise l'embase (10, 10') avec la saillie (8, 8', 8"). Notons que la
lumière longitudinale constitue un guidage pour le déplacement longitudinal de l'embase
par rapport à la saillie, donc du ski.
[0025] La saillie de retenue (8, 8', 8") est avantageusement cylindrique, et comprend une
extrémité filetée (80) destinée à être visée dans le corps (200) du ski (2) ou un
élément solidaire de ce dernier, tandis que la partie en saillie au-dessus de la surface
supérieure (7) du ski comprend une partie centrale cylindrique (82) surmontée d'une
partie supérieure (83) d'un diamètre plus important afin de constituer un rebord périphérique
de retenue verticale (84), destiné à coopérer avec la surface d'appui (100) de l'embase.
[0026] La lumière longitudinale (9, 9', 9") destinée à coopérer avec la partie cylindrique
(82) de la saillie de retenue correspondante (8, 8', 8") a une largeur légèrement
supérieure au diamètre de ladite partie cylindrique (82), tandis que sa longueur est
suffisante pour permettre le déplacement longitudinal de l'embase (10, 10') par rapport
à la saillie (8, 8', 8"). Par ailleurs, l'une des extrémités de la lumière longitudinale
(9, 9', 9") comprend un trou circulaire (13, 13', 13") dont le diamètre est supérieur
au diamètre de la partie supérieure (83) de la saillie (8, 8', 8").
[0027] On notera que la retenue verticale de l'embase (10, 10') par rapport à la saillie
(8, 8', 8"), et donc par rapport au ski, est assurée par le rebord périphérique (84),
qui coopère avec la surface d'appui (100) de l'embase (10,10').
[0028] L'organe de verrouillage (11, 11', 11"), destiné à verrouiller l'embase (10, 10')
par rapport à la saillie (8, 8', 8"), et plus précisément destiné à assurer le blocage
en translation longitudinale de l'embase (10, 10') par rapport à la saillie, est constitué
par au moins une branche transversale (110, 111) comme, par exemple, un profil cylindrique
métallique tel qu'une épingle ou une broche.
[0029] Afin de réaliser le verrouillage de l'embase (10, 10') sur la saillie (8, 8', 8"),
la branche transversale (110, 111) est engagée dans un trou transversal (12, 12',
12"), réalisé dans l'embase et s'étendant transversalement pour coopérer avec ladite
saillie de retenue (8, 8', 8").
[0030] Selon le dispositif de l'invention, l'embase (10, 10') sur laquelle est fixée la
butée (4) ou la talonnière (6) peut être fixée sur le ski (2) dans différentes positions
longitudinales. Aussi, l'embase (10, 10') comprend une succession de trous tranversaux.
Ainsi, l'organe de verrouillage pourra être engagé dans l'un ou l'autre des trous
transversaux, en fonction de la position longitudinale choisie.
[0031] L'organe de verrouillage peut être une simple branche métallique (112) engagée dans
l'un des trous transversaux (12, 12', 12", 12''') réalisés dans l'embase (10, 10')
et traversant la saillie de retenue (8, 8', 8"), tel que cela est illustré à la figure
10, ou un étrier en forme de U comprenant deux branches transversales parallèles (110,
111), qui, une fois engagées dans des trous transversaux correspondants, sont disposées
respectivement de part et d'autre de la saillie, à savoir, à l'avant et à l'arrière,
tel que cela est illustré plus particulièrement aux figures 4, 5 et 8.
[0032] Les figures 2 à 5 sont des vues illustrant un mode de réalisation du dispositif de
l'invention utilisé dans le cadre d'une butée destinée à retenir l'extrémité avant
de la chaussure.
[0033] Selon ce mode de réalisation, l'embase (10) est constituée par une plaque de base
indépendante du corps (14) de butée (4). C'est sur cette embase (10) que le corps
de butée sera fixé grâce à un ensemble de vis (15). Bien entendu, l'embase (10) pourrait
être une seule et même pièce avec le corps (14), sans pour autant sortir du cadre
de l'invention.
[0034] On notera que l'embase comprend avantageusement trois lumières longitudinales (9,
9', 9") tandis que le ski comprend trois saillies de retenue (8, 8', 8") correspondantes
qui sont vissées dans le ski (2).
[0035] Ainsi, l'embase (10) comprend une lumière longitudinale avant centrale (9) qui s'étend
selon l'axe longitudinal du ski, et deux lumières latérales arrières, respectivement,
une lumière latérale arrière droite (9') et une lumière latérale arrière gauche (9"),
chacune des lumières latérales arrières (9', 9") étant située de part et d'autre du
plan longitudinal de symétrie générale (P).
[0036] Ajoutons que le ski (2) comprend une saillie avant centrale (8) qui s'étend selon
l'axe longitudinal du ski, et deux saillies latérales arrières, respectivement, une
saillie latérale arrière droite (8') et une saillie latérale arrière gauche (8"),
chacune des saillies latérales arrières (8', 8") étant située de part et d'autre du
plan longitudinal de symétrie générale (P).
[0037] La saillie avant centrale (8) est destinée à coopérer avec la lumière longitudinale
avant (9), tandis que la saillie latérale arrière droite (8') coopère avec la lumière
latérale arrière droite (9') et que la saillie latérale arrière gauche (8") coopère
avec la lumière latérale arrière gauche (9").
[0038] Chacune des extrémités avant de chacune des lumières longitudinales (9, 9', 9") comprend,
comme nous l'avons déjà signalé précédemment, un trou circulaire d'engagement et de
désengagement, respectivement (13, 13', 13"), permettant le passage de la partie supérieure
(83) de chacune des saillies (8, 8', 8").
[0039] Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, l'organe de verrouillage (11) est une
épingle métallique en forme de U, qui comprend donc deux branches transversales de
verrouillage (110,111), une branche transversale avant (110), et une branche transversale
arrière (111).
[0040] Ajoutons que l'embase (10) comprend une succession de quatre trous transversaux (12,
12', 12", 12'''), contenue dans un même plan horizontal, dont la distance entre deux
trous adjacents est égale à la distance entre les deux branches (110, 111) de l'épingle
de verrouillage (11). Notons que les trous s'étendent transversalement sur toute la
largeur de ladite embase, tandis que l'ensemble des trous constitue un ensemble de
trois paires de trous, à savoir, une première paire de trous (12, 12'), une deuxième
paire de trous (12', 12") et une troisième paire de trous (12", 12"') permettant à
l'utilisateur de choisir l'une de ces paires de trous pour positionner et fixer l'embase
(10) dans une position choisie déterminée, les deux branches de l'organe de verrouillage
étant engagées dans deux trous transversaux, pour être disposées de part et d'autre
de la partie centrale (82), à savoir, à l'avant et à l'arrière, tel que cela apparaît
plus particulièrement aux figures 4 et 5. La figure 2 représente la butée montée sur
le ski dans une position longitudinale intermédiaire selon laquelle l'épingle de verrouillage
(11) est telle qu'elle est engagée dans la deuxième paire de trous (12', 12"). Bien
entendu, l'utilisateur peut changer cette position longitudinale en retirant l'épingle
de verrouillage, par déplacement latéral, et en la réengageant soit dans la première
paire de trous (12, 12'), pour placer la butée dans une position longitudinale plus
avancée, soit en la réengageant dans la troisième paire de trous (12", 12''') pour
placer la butée dans une position longitudinale plus en arrière.
[0041] Les figures 6 à 8 sont des vues illustrant une variante de réalisation du dispositif
de l'invention utilisée dans le cadre d'une talonnière (6) destinée à retenir l'extrémité
arrière de la chaussure.
[0042] Selon cette variante de réalisation, donnée à titre d'exemple, l'embase (10') est
constituée par la glissière (17) de la talonnière dans laquelle coulisse le corps
(16) de talonnière de façon connue. On notera que l'embase (10') comprend trois lumières
longitudinales (9, 9', 9"), tandis que le ski comprend trois saillies de retenue (8,
8', 8") correspondantes qui sont vissées dans le ski (2).
[0043] Ainsi, l'embase (10') comprend une lumière longitudinale arrière centrale (9) qui
s'étend selon l'axe longitudinal du ski, et deux lumières latérales avant, respectivement,
une lumière latérale avant droite (9') et une lumière latérale avant gauche (9"),
chacune des lumières latérales avant (9', 9") étant située de part et d'autre du plan
longitudinal de symétrie générale (P).
[0044] Ajoutons que le ski (2) comprend une saillie arrière centrale (8), qui s'étend selon
l'axe longitudinal du ski, et deux saillies latérales avant, respectivement, une saillie
latérale avant droite (8') et une saillie latérale avant gauche (8"), chacune des
saillies latérales avant (8', 8") étant située de part et d'autre du plan longitudinal
de symétrie générale (P).
[0045] La saillie arrière centrale (8) est destinée à coopérer avec la lumière longitudinale
arrière (9), tandis que la saillie latérale avant droite (8') coopère avec la lumière
latérale avant droite (9') et que la saillie latérale avant gauche (8") coopère avec
la lumière latérale avant gauche (9").
[0046] Chacune des extrémités arrières de chacune des lumières longitudinales (9, 9', 9")
comprend, comme nous l'avons déjà signalé précédemment, un trou d'engagement circulaire,
respectivement (13, 13', 13"), permettant le passage de la partie supérieure (83)
de chacune des saillies (8, 8', 8").
[0047] Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, l'organe de verrouillage (11') est une
épingle métallique en forme de U, qui comprend donc deux branches transversales de
verrouillage (110, 111), une branche transversale avant (110), et une branche transversale
arrière (111).
[0048] Ajoutons que l'embase (10) comprend une succession de trois paires de trous transversaux
(12-12a, 12'-12'a, 12"-12"a). Les trous de chacune des paires de trous sont contenus
dans un plan incliné vers le haut et vers l'avant et la distance entre deux trous
est égale à la distance entre les deux branches (110, 111) de l'épingle de verrouillage
(11'). Notons que les trous s'étendent transversalement sur toute la largeur de ladite
embase, tandis que l'ensemble des trous constitue un ensemble de trois paires de trous,
à savoir, une première paire de trous (12, 12a), une deuxième paire de trous (12',
12'a) et une troisième paire de trous (12", 12"a) permettant à l'utilisateur de choisir
l'une de ces paires de trous pour positionner et fixer l'embase (10) dans une position
choisie déterminée, les deux branches de l'organe de verrouillage étant engagées dans
deux trous transversaux, pour être disposées de part et d'autre de la saillie, la
branche arrière (111) étant disposée et coopérant avec la partie centrale (82), tandis
que la branche avant (110) coopère avec la partie supérieure (83) de la saillie, tel
que cela apparaît plus particulièrement à la figure 8.
[0049] La figure 6 représente la talonnière (6) montée sur le ski dans une position longitudinale
intermédiaire selon laquelle l'épingle de verrouillage (11') est telle qu'elle est
engagée dans la deuxième paire de trous (12', 12'a). Comme précédemment, l'utilisateur
peut changer cette position longitudinale en retirant l'épingle de verrouillage et
en la réengageant soit dans la première paire de trous (12, 12a), pour placer la talonnière
dans une position longitudinale plus avancée, soit en la réengageant dans la troisième
paire de trous (12", 12"a) pour placer la talonnière dans une position longitudinale
plus en arrière.
[0050] La figure 9 est une vue de dessus en coupe horizontale au niveau de la partie centrale
des saillies de verrouillage, représentant une variante de réalisation de l'organe
de verrouillage (11"). Selon cette variante, l'épingle de verrouillage est telle que
l'une de ses branches n'est pas rectiligne et comprend deux profils en creux pour
constituer des moyens de retenue pour l'épingle par coopération avec les saillies
correspondantes.
[0051] Au vu de la description faite, on constate que, selon les modes de réalisations préférés,
l'organe de verrouillage (11, 11') s'étend transversalement pour coopérer avec les
deux saillies latérales (8', 8").
[0052] On a compris aussi que, grâce au dispositif de l'invention, la liaison des fixations
(4, 6) est amovible, et l'utilisateur peut, quand il le désire, les désolidariser
en retirant les organes de verrouillage par déplacement latéral, et ensuite, en déplaçant
ses fixations (4, 6) longitudinalement par rapport aux saillies de retenue (8, 8',
8"). Ainsi la butée avant est à déplacer vers l'arrière jusqu'à ce que les partie
supérieures (83) des saillies se trouvent en regard des trous de désengagement correspondants
(13), position selon laquelle l'embase (10) peut être désengagée par déplacement vertical.
De même, la talonnière est à déplacer vers l'avant jusqu'à ce que les parties supérieures
(83) des saillies se trouvent en regard des trous de désengagement correspondants
(13), position selon laquelle l'embase (10') peut être désengagée par déplacement
vertical.
[0053] Les exemples de réalisation précédemment décrits l'ont été dans le cadre d'un réglage
selon trois positions et le nombre des trous transversaux était tel que l'embase avait
trois paires de trous, mais il pourrait en être autrement, et le nombre de trous destinés
à coopérer avec l'organe de verrouillage pourrait être tel qu'il y ait plus de trois
positions en longueur possible et, dans ce cas, il y aurait plus de trois paires de
trous transversaux.
[0054] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés
à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi
que leurs combinaisons.
1. Dispositif de retenue et de réglage en position longitudinale d'une fixation (4, 6)
sur un ski (2) permettant de la fixer de façon amovible et réglable sur la surface
supérieure (7) dudit ski (2), et ce, dans une position longitudinale déterminée (Pb,
Pt), qui comprend des moyens de mise en position longitudinale sur le ski et de retenue
dans la position choisie, caractérisé en ce que lesdits moyens sont tels que la surface supérieure (7) du ski (2) comprend au moins
une saillie de retenue (8, 8', 8") s'étendant vers le haut, destinée à être engagée
dans une lumière longitudinale (9, 9', 9") réalisée dans l'embase (10, 10') de la
fixation (4, 6), tandis qu'il est prévu un organe de verrouillage transversal (11,
11', 11") qui immobilise l'embase (10, 10') avec la saillie (8, 8', 8"), par coopération
avec cette dernière, tandis que l'embase (10, 10') comprend une succession de trous
transversaux (12, 12', 12"' ; 12-12a, 12'-12'a, 12"-12"a) dans au moins l'un desquels
est engagé l'organe de verrouillage.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage (11, 11', 11") est constitué par au moins une branche transversale
(110, 111) comme, par exemple, un profil cylindrique métallique tel qu'une épingle
ou une broche.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage (11, 11") est une épingle métallique en forme de U, qui
comprend donc deux branches transversales de verrouillage (110,111).
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la saillie de retenue (8) fixée sur le ski comprend une partie centrale cylindrique
(82), surmontée d'une partie supérieure (83), d'un diamètre plus important, afin de
constituer un rebord périphérique de retenue verticale (84) destiné à coopérer avec
une surface d'appui (100) de l'embase (10,10').
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'embase (10, 10') comprend trois lumières longitudinales (9, 9', 9"), tandis que
le ski comprend trois saillies de retenue (8, 8', 8") correspondantes.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'embase (10, 10') comprend une lumière longitudinale centrale (9), qui s'étend selon
l'axe longitudinal du ski, et deux lumières latérales, respectivement, une lumière
latérale droite (9') et une lumière latérale gauche (9").
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que chacune des extrémités des lumières longitudinales (9, 9', 9") comprend un trou circulaire
d'engagement et de désengagement, respectivement (13, 13', 13"), permettant le passage
de la partie supérieure (83) de chacune des saillies (8, 8', 8").
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que l'embase (10) comprend une succession de trous transversaux (12, 12', 12", 12"'),
contenue dans un même plan horizontal, dont la distance entre deux trous adjacents
est égale à la distance entre les deux branches (110, 111) de l'épingle de verrouillage
(11), pour constituer au moins un ensemble de deux paires de trous, à savoir, une
première paire de trous (12, 12'), une deuxième paire de trous (12', 12"), permettant
à l'utilisateur de choisir l'une de ces paires de trous pour positionner et fixer
l'embase (10) dans une position choisie déterminée.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que l'embase (10) comprend une succession d'au moins deux paires de trous transversaux
(12-12a, 12'-12'a), les trous de chacune des paires de trous étant contenus dans un
plan incliné, et la distance entre deux trous étant égale à la distance entre les
deux branches (110, 111) de l'épingle de verrouillage (11').
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 9, caractérisé en ce que les deux branches (110, 111) de l'organe de verrouillage (11) sont engagées dans
deux trous transversaux, pour être disposées de part et d'autre de la saillie de retenue
(8, 8',8").
11. Ski destiné à être équipé du dispositif selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une saillie (8, 8', 8") destinée à coopérer avec une lumière
longitudinale (9, 9', 9") réalisée dans l'embase (10, 10') de la fixation (4, 5).
12. Ski selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il est destiné à recevoir une butée avant (4) et une talonnière arrière (6), et en ce que la surface supérieure (7) comprend trois saillies de retenue (9, 9', 9") pour la
butée (4) et trois saillies de retenue (8, 8', 8") pour la talonnière (6).
13. Fixation de sécurité pour ski, destinée à équiper le ski selon la revendication 11
ou 12, caractérisée en ce que son embase (10, 10') comprend au moins une lumière longitudinale (9, 9', 9") dans
laquelle est engagée la saillie de retenue (8, 8', 8").
14. Fixation de sécurité pour ski selon la revendication 13, caractérisée en ce que l'embase (10, 10') comprend trois lumières longitudinales (9, 9', 9").