[0001] La présente invention concerne un dispositif destiné au façonnage de pièces notamment
métalliques de type tubulaire, par fluotournage, ogivage et/ou fluoperçage, comprenant
au moins un outil en céramique prévu apte à être appliqué sur ladite pièce, l'un et/ou
l'autre étant animé d'un mouvement de translation et/ou de rotation.
[0002] On connaît à l'heure actuelle plusieurs dispositifs de ce type appliqués couramment
pour fabriquer des pièces métalliques de forme adaptée à une utilisation dans de nombreux
domaines, en particulier l'industrie automobile, le chauffage ou le sanitaire.
[0003] Ainsi, par exemple, de nombreux éléments entrant dans la composition de lignes d'échappement
de véhicules automobiles, sont issus de la transformation par fluotournage, ogivage
et/ou fluoperçage de tubes métalliques.
[0004] Ces procédés consistent de manière connue à assurer le formage desdites pièces en
utilisant des moyens aptes à provoquer un échauffement localisé du métal et obtenir
sa déformation, notamment pour en rétrécir, former, ou fermer l'extrémité, sous l'action
d'un mouvement de rotation et d'une force dirigée de manière appropriée.
[0005] Des dispositifs tels que concernés par la présente invention sont notamment décrits
dans les documents EP-A-0.769.337, US-2.408.596, WO96/13347, ou EP-A-0.916.428.
[0006] Le document EP-A-0.769.337 présente une méthode pour obturer le bout d'un tube en
acier, dont le principe est d'appliquer une force radiale sur la surface externe du
tube, à proximité de l'extrémité à fermer, puis de déplacer la zone d'application
de la force, continuellement à la fois circonférentiellement et radialement par rapport
audit tube, de manière à réaliser une déformation progressive vers l'intérieur de
la paroi latérale de celui-ci jusqu'à ce que son extrémité soit complètement fermée.
[0007] Le document US-2.408.596 est relatif à un autre dispositif destiné à refermer l'extrémité
d'un tube.
[0008] Ce dispositif combine la rotation axiale du tube et le chauffage de celui-ci avec
le déplacement en arc de cercle, dans un mouvement de va et vient, d'un outil du type
galet, roulant sur l'extrémité dudit tube.
[0009] Le document EP-A-0695593 décrit également un dispositif pour la fermeture par fluotournage
d'une extrémité ouverte d'un tube.
[0010] Le tube est engagé dans un alésage et vient au contact successivement, selon son
enfoncement, de paires de rouleaux coniques d'angles différents, de plus en plus ouverts
avec l'axe dudit tube selon leur position dans le sens longitudinal.
[0011] La rotation du tube et la poussée axiale exercée sur celui-ci, permettent de refermer
progressivement l'extrémité du tube.
[0012] Le document EP-A-0.916.428 concerne un procédé et un appareil pour le fluotournage
d'enveloppes cylindriques pour silencieux ou convertisseur catalytique de véhicule
automobile.
[0013] Lors de l'opération de fluotournage, il est prévu de décaler et excentrer l'extrémité
d'une enveloppe cylindrique au travers, à la fois, d'un outil de fluotournage et de
moyens d'entraînement permettant de conférer à ladite enveloppe un mouvement de translation,
essentiellement dans une direction perpendiculaire à son axe.
[0014] La solution décrite dans ce document permet également de conférer à l'enveloppe un
mouvement de rotation autour d'un axe qui lui est perpendiculaire pour donner à ladite
extrémité une orientation différente, en sorte que son axe ne soit plus parallèle
à l'axe de l'enveloppe.
[0015] Les différents dispositifs décrits dans ces documents présentent cependant un certain
nombre d'inconvénients et de contraintes dont la conséquence est de restreindre leur
champ d'utilisation.
[0016] D'ailleurs l'un des inconvénients majeurs de ces dispositifs concerne le fait qu'ils
requièrent tous des moyens de chauffage, de type classique, à induction ou à gaz,
permettant d'atteindre, au niveau des zones à façonner, les températures de fluage
du métal considéré.
[0017] Le fait de soumettre les pièces métalliques à des températures élevées par le biais
de ces méthodes traditionnelles a pour conséquence de provoquer au niveau des zones
concernées un dépôt de calamine imposant une opération de nettoyage.
[0018] Par ailleurs, la tendance actuelle est d'utiliser des pièces métalliques présentant
des épaisseurs de plus en plus importantes et qui imposent de ce fait des températures
de travail de plus en plus élevées, auxquelles les outils traditionnels ne sont pas
toujours aptes à résister.
[0019] Ainsi, on aboutit régulièrement soit à des détériorations prématurés des outils,
soit à la production de pièces réalisées à des températures plus faibles et sous l'action
d'une force plus importante, qui peuvent alors présenter des fragilités dues à des
tensions créées dans le métal.
[0020] D'autre part, les dispositifs classiques présentent également l'inconvénient de nécessiter
le recours à des lubrifiants, ce qui implique une étape supplémentaire de dégraissage
de la pièce, à la fin du processus de fabrication, ainsi qu'un traitement des résidus
de graisses qui ne peuvent généralement être évacués qu'en respectant les procédures
relatives aux déchets toxiques.
[0021] Il est connu, en particulier par le document US-4.428.214, un outil de fluoperçage,
à la manière d'une mèche, de forme tronconique et dont l'extrémité est configurée
de manière à constituer un poinçon de formation d'un avant trou. Selon ce document,
cet outil, de section strictement circulaire et au pourtour parfaitement lisse et
continu, peut être réalisé en céramique.
[0022] L'on connaît, par ailleurs, par le document GB-2.091.610 un outil de fluotournage
de forme tronconique et de section polygonale, dont l'extrémité est également conformée
pour réaliser un avant trou. En fait, il est préconisé de réaliser cet outil en acier.
[0023] Finalement, aucun de ces outils connus ne permet de répondre aux différents problèmes
évoqués plus haut. L'outil en céramique, bien que plus résistant à l'usure et autorisant
des vitesses de rotation plus élevées en comparaison à un outil, même en carbure,
oblige à faire appel à des moyens de chauffage pour amener le métal en température
suffisante pour sa déformation plastique et éviter des tensions internes.
[0024] A propos d'un outil tel que décrit dans le document GB-2.091.610, il a d'ores et
déjà été évoqué tous les inconvénients de chauffage, de dépôt de calamine et graissage
qui en découlent.
[0025] Tout particulièrement, en ce qui concerne les graisses utilisées jusqu'à ce jour,
elles sont fortement dopées en additifs leur permettant de résister aux hautes températures
auxquelles elles sont soumises en cours de travail. Ces additifs leur confèrent un
caractère toxique et les nouvelles normes applicables en la matière tendent à interdire
leur usage.
[0026] La présente invention se veut à même, par conséquent, de pallier à ces différents
inconvénients, grâce à un dispositif permettant de réaliser le formage de pièces métalliques,
rapidement et de manière économique, sans nécessiter le recours à des moyens de chauffage
classiques.
[0027] Ainsi, la présente invention concerne un dispositif utilisé pour l'ogivage, le fluotournage,
ou le fluoperçage de pièces métalliques de section ronde et/ou ovoïde, du type comprenant
au moins un outil en céramique appliqué sur ladite pièce à ogiver, fluotourner, ou
fluopercer, l'un et/ou l'autre étant animé d'un mouvement de translation et/ou de
rotation, caractérisé en ce que ledit outil en céramique comporte, en surface, une
succession de reliefs formant, selon le cas, des saillies et/ou des rainures, de manière
à produire une augmentation de la température de ladite pièce lors de l'ogivage, du
fluotournage, ou du fluoperçage.
[0028] En somme, à aucun moment, l'homme du métier n'a imaginé un outil de fluotournage
en céramique susceptible d'être pourvu, en surface, d'aspérités de manière à pouvoir
produire, par martelage, une augmentation de la température de la pièce en cours d'usinage.
[0029] En fait, les préjugés de l'homme du métier à propos de la céramique ont totalement
écarté cet homme du métier à produire un tel effet de martelage au moyen de ce matériau.
[0030] Selon une première caractéristique du présent dispositif, lesdites rainures et lesdites
saillies formant la succession de reliefs sur la surface dudit outil en céramique
présentent, selon le cas, une profondeur ou une épaisseur comprises entre 0,2 mm et
0,5 mm.
[0031] Selon une possibilité de réalisation, le présent dispositif se caractérise, par ailleurs,
en ce que ledit outil en céramique est défini par un foret de fluoperçage comprenant
en surface des reliefs formés par une alternance régulière de saillies d'épaisseurs
successivement croissantes puis décroissantes.
[0032] Tout particulièrement selon un mode de réalisation préférentiel, les reliefs sont
formés par une alternance régulière de saillies présentant une première épaisseur
et de part et d'autre desquelles sont est ménagée des saillies présentant une seconde
épaisseur, inférieure à ladite première épaisseur, et délimitant deux par deux à chaque
fois une rainure.
[0033] Selon une autre forme de réalisation, ledit dispositif peut également se caractériser
en ce que ledit outil est défini par une matrice concave, dont la paroi interne de
forme sensiblement ogivale présente, en surface, une alternance de sillons et de creux
disposés de manière radiale autour de ladite paroi.
[0034] Selon une forme de réalisation préférentielle, le présent dispositif se caractérise
en ce que la largeur desdites rainures et desdites saillies va rétrécissant de la
base vers le sommet de l'outil en céramique.
[0035] De manière particulièrement avantageuse, le présent dispositif se caractérise en
outre en ce que ledit outil en céramique est réalisé d'une seule pièce.
[0036] Cependant, il peut également se caractériser en ce que ledit outil est réalisé à
partir d'une pluralité d'éléments assemblés.
[0037] Par ailleurs, la présente invention se rapporte également à l'application d'un dispositif
tel que précédemment décrit pour la conception d'éléments entrant dans la composition
de lignes d'échappement de véhicules automobiles.
[0038] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre et au
vue des dessins ci-joints se rapportant à des exemples de réalisation.
- la figure 1 correspond à une vue schématique en coupe longitudinale d'une première
forme de réalisation d'un outil de fluoperçage tel que mis en oeuvre dans le présent
dispositif ;
- la figure 2 est une représentation schématique, en coupe selon A-A, de l'outil représenté
à la figure 1 ;
- la figure 3 correspond à une vue schématique en coupe longitudinale d'une seconde
forme de réalisation d'un outil tel que mis en oeuvre dans le présent dispositif,
cet outil étant plus particulièrement adapté à l'ogivage de pièce ;
- la figure 4 est une représentation schématique, en coupe selon B-B, de l'outil représenté
à la figure 3 ;
- la figure 5 est une illustration schématisée de la mise en oeuvre du dispositif selon
l'invention pour l'ogivage d'un tube au moyen d'un outil d'ogivage conforme à un autre
exemple de réalisation ;
- la figure 6 est une vue schématisée en plan de l'outil illustré dans la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue similaire à la figue 6 représentant encore un autre mode de
réalisation d'un tel outil d'ogivage.
[0039] La présente invention a pour objet un dispositif pour ogiver, fluotourner et/ou fluopercer
des pièces notamment métalliques, telles que des tubes en acier, par exemple pour
fabriquer des éléments entrant dans la composition d'un moteur de véhicule automobile.
[0040] Un tel dispositif comprend, de manière classique, un outil 1 en céramique apte à
être mis en mouvement de rotation et/ou de translation, le cas échéant par rapport
à lui-même et/ou par rapport audit tube contre lequel il est appliqué.
[0041] L'outil 1 peut présenter un grand nombre de formes, notamment cylindrique ou sphérique,
adaptées en fonction du travail à réaliser. Ainsi, il peut emprunter la forme d'un
foret, d'une matrice ou encore d'un galet.
[0042] En fait, selon la présente invention, ledit outil 1 a la particularité de comporter,
en surface, des reliefs formant une succession de saillies 10, 11 et/ou de rainures
12 dont la présence permet d'induire spontanément et de manière tout à fait surprenante,
une élévation très rapide de la température au niveau de la pièce à former.
[0043] En fait, cette élévation de température résulte d'un effet de martelage, suite au
contact et au mouvement de rotation relatif entre ladite pièce et ledit outil 1. Cette
rotation peut être imprimée, par exemple, par le biais d'une machine à commande numérique
classique qui travaille à des vitesses comprises entre 10000 et 15000 tours/min.
[0044] On remarquera qu'en cherchant à produire un tel effet de martelage au moyen d'un
outil en céramique, l'on est allé à l'encontre des préjugés en la matière de l'homme
du métier pensant que la céramique est sensible aux chocs.
[0045] Finalement, cet effet de martelage combiné à des vitesses de rotation particulièrement
élevées permet d'atteindre très rapidement la température de fluage du métal, de l'ordre
de 1200°C, sans toutefois nécessiter le recours à des moyens de chauffage additionnels.
[0046] Cette caractéristique permet donc non seulement d'éviter l'inconvénient précité de
formation de calamine, mais également de simplifier le dispositif utilisé pour réaliser
ledit fluotournage, ledit ogivage ou ledit fluoperçage.
[0047] D'autre part, l'on a pu constater qu'un tel outil 1 se révélait particulièrement
résistant à de très hautes températures et qu'il présentait une capacité de glissement
remarquable autorisant un formage desdites pièces sans la moindre lubrification.
[0048] Les différentes opérations en sont donc grandement facilitées, voire accélérées et
peuvent avoir lieu dans des conditions de travail optimales et particulièrement économiques.
[0049] De telles caractéristiques permettent aussi de tirer réellement profit des propriétés
inhérentes à la céramique constituant un tel outil 1, et d'éviter les phénomènes d'arrachement
de métal constatés avec des outils en d'autres matériaux.
[0050] De préférence, les différentes saillies 10, 11 ou rainures 12 définissant les reliefs
à la surface de l'outil 1 présenteront une épaisseur, le cas échéant, une profondeur,
de l'ordre de 0,2 à 0,5 mm.
[0051] Evidemment, lesdites saillies 10, 11 ou rainures 12, peuvent également être réalisés
sur la totalité de la surface de l'outil 1.
[0052] Une première forme de réalisation de l'outil 1, représentée à la figure 1 concerne
plus particulièrement le domaine du fluoperçage.
[0053] Selon une possibilité de réalisation, le présent dispositif se caractérise, par ailleurs,
en ce que ledit outil en céramique est défini par un fôret de fluoperçage comprenant
en surface des reliefs formés par une alternance.
[0054] Ainsi, l'outil 1 est défini par un fôret 2 comprenant en surface des reliefs formés,
tel que visible à la figure 2, par une alternance régulière de saillies 10, 11 d'épaisseurs
successivement croissantes puis décroissantes. En l'occurrence, il s'agit de trois
saillies 10 présentant une première épaisseur et encadrées de saillies 11 (deux dans
le mode de réalisation illustré), présentant une seconde épaisseur, inférieure à la
première. Ces saillies 11, de plus faible épaisseur entre deux saillies 10, délimitent,
à chaque fois deux à deux, une rainure 12.
[0055] D'autre part, de manière particulièrement avantageuse, les rainures 12 et les saillies
10, 11 définissant le relief à la surface du foret 2 présentent, de préférence, une
largeur qui va rétrécissant de la base 21, 31 vers le sommet 22, 32 de l'outil 1 en
céramique.
[0056] Un tel outil 1, avec de telles caractéristiques, permet de réaliser sur des tubes
très fins des trous fluopercés dans lesquels l'on peut procéder à des taraudages,
directement, sans aucun autre apport de matière ou de soudure. De plus, intérieurement
à ces tubes, aux abords de ces trous fluopercés, il n'apparaît pas, comme il est d'usage
avec d'autres types d'outils, d'arrachement de matière, sous forme de bavures, susceptibles
de se détacher.
[0057] Il convient d'observer, par exemple dans le domaine des lignes d'échappement intégrant
des tronçons de tube ainsi fluoperçés, que ces bavures, en venant se détacher, peuvent
endommager sérieusement le corps d'un catalyseur situé en aval.
[0058] D'autres formes de réalisation envisageables, destinées à l'ogivave, sont représentées
schématiquement aux figures 3 à 7.
[0059] Dans le mode de réalisation correspondant aux figures 3 et 4, l'outil 1 est conçu
sous la forme d'une matrice 3 concave définissant une sorte d'étui à l'intérieur duquel
la pièce à travailler est apte à être introduite.
[0060] Ladite matrice comprend une paroi interne 30 de forme sensiblement ogivale qui présente,
en surface, une alternance de saillies 10 et de rainures 12 disposées de manière radiale
autour de ladite paroi 30, et dont la largeur va rétrécissant de la base 31 vers le
sommet 32, et qui permettent, tel que précédemment décrit, d'atteindre très rapidement
la température de fluage, au travers de la simple friction à haute vitesse, de l'outil
1 sur ladite pièce.
[0061] Dans le mode de réalisation correspondant aux figures 5 et 6, l'outil 1 se présente
d'avantage sous forme d'un disque qui, sur sa face active 33, comporte des rainures
12 et/ou saillies 10 radiales, cette face active 33 étant plane ou concave comme visible
dans la figure 5.
[0062] Dans cette même figure 5, il a d'ailleurs été représenté la mise en oeuvre du dispositif
selon l'invention pour l'ogivage d'un tube 34 au moyen d'un tel outil sous forme de
disque. Ce tube 34, soumis en rotation, vient se présenter, au départ par rapport
à l'axe de l'outil fixe, selon un angle proche de 90°. Contrairement en phase finale
de fermeture du tube, celui-ci tend à se positionner dans l'axe de l'outil.
[0063] Le mode de réalisation correspondant à la figure 7 se distingue de celui des figures
5 et 6 en ce que l'outil d'ogivage 1, sensiblement en forme de disque, présente une
face active 33 plane comportant, dans une zone périphérique 35, des saillies 10 et/ou
rainures 12, Tandis que dans une zone centrale 36 il est dépourvu d'aspérité.
[0064] Ainsi, au travers de cette zone périphérique 35 il est possible d'obtenir l'augmentation
de température recherchée en phase initiale d'ogivage, sachant qu'une fois la température
idéale atteinte et le tube en partie refermé intervient la zone centrale 36 lisse
pour parfaire sa fermeture.
[0065] De manière préférentielle, les aspérités dans ladite zone périphérique 35 se présente
sous forme de saillies radiales 10, en forme de crans de section pyramidale allant
en diminuant depuis la périphérie vers le centre de l'outil.
[0066] L'ogivage de la pièce est réalisé rapidement, sans apport de matière ou de soudure
complémentaire, en évitant tout dépôt de calamine, et sans détérioration prématurée
de l'outil 1.
[0067] La présente invention apporte, par conséquent, un net progrès dans le domaine technique
considéré.
[0068] D'autre part, il faut également noter que l'outil 1 peut, si nécessaire, être conçu
d'une seule pièce, ce qui permet de lui conférer une solidité exceptionnelle, apte
à résister à des contraintes particulièrement sévères.
[0069] Bien entendu, un outil 1 fabriqué par l'assemblage de plusieurs éléments entre eux
est tout à fait envisageable et parfaitement adapté aux conditions de travail classiques.
1. Dispositif utilisé pour l'ogivage, le fluotournage, ou le fluoperçage de pièces métalliques
de section ronde et/ou ovoïde, du type comprenant au moins un outil (1) en céramique
appliqué sur ladite pièce à ogiver, fluotourner, ou fluopercer et apte à être animé
d'un mouvement de translation et/ou de rotation tandis que ladite pièce métallique
est animée d'un mouvement de rotation autour de son axe principal, caractérisé en ce que ledit outil (1) en céramique comporte, en surface, une succession de reliefs formant,
selon le cas, des saillies (10, 11) et/ou des rainures (12), de manière à produire
une augmentation de la température de ladite pièce lors de l'ogivage, du fluotournage,
ou du fluoperçage.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites rainures (12) et lesdites saillies (10, 11) formant la succession de reliefs
sur la surface dudit outil (1) en céramique présentent, selon le cas, une profondeur
ou une épaisseur comprises entre 0,2 mm et 0,5 mm.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit outil (1) en céramique est défini par un foret (2) de fluoperçage comprenant
en surface des reliefs formés par une alternance régulière de saillies (10, 11) d'épaisseurs
successivement croissantes puis décroissantes.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits reliefs sont formés par une alternance régulière de saillies (10) présentant
une première épaisseur et de part et d'autre desquelles sont est ménagée des saillies
(11) présentant une seconde épaisseur, inférieure à ladite première épaisseur, et
délimitant deux par deux à chaque fois une rainure (12).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit outil (1) est défini par une matrice (3) concave, dont la paroi interne (30)
de forme sensiblement ogivale présente, en surface, une alternance de sillons (10)
et de rainures (12) disposés de manière radiale autour de ladite paroi (30).
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que la largeur desdites rainures (30) et desdites saillies (10,11) va rétrécissant de
la base (21, 31) vers le sommet (22, 32) de l'outil (1) en céramique.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit outil (1) pour l'ogivage d'une pièce (34) se présente sous forme d'un disque
comportant une face active (33) plane ou de forme concave.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les rainures (12) et/ou les saillies (10) s'étendent radialement au niveau de face
active (33) de l'outil (1).
9. Dispositif selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que les saillies (10) et/ou rainures (12) son ménagées au niveau d'une zone périphérique
(35) de la face active (34) de l'outil (1) .
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit outil (1) en céramique est réalisé d'une seule pièce.
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit outil (1) est réalisé à partir d'une pluralité d'éléments assemblés.
12. Application d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes
pour la conception d'éléments entrant dans la composition de lignes d'échappement
de véhicules automobiles.