[0001] La présente invention concerne un élément séparateur métallique pour voies de circulation
routière, utilisable en particulier comme élément d'une barrière de séparation temporaire,
en vue de la délimitation sécurisée d'une zone de chantier routier ou autoroutier,
c'est-à-dire de la séparation physique, pendant la durée d'un chantier, entre une
ou des voies réservées à la circulation des véhicules, et une ou des autres voies
ou une bande de terrain, sur lesquelles sont effectués, des travaux tels que réfection
ou élargissement de chaussée.
[0002] Ces éléments séparateurs sont, le plus souvent, réalisés sous la forme de blocs en
béton, complétés par quelques parties métalliques principalement destinées à la jonction
des éléments séparateurs entre eux - voir par exemple la demande de brevet français
n° 2 810 055 au nom du Demandeur, ou la demande de brevet européenne correspondant
n° 1 162 315.
[0003] Toutefois, il a déjà été proposé un concept de séparateur modulaire de voies de circulation
réalisé entièrement en métal, en particulier en acier. Un tel séparateur comprend
des pieds-supports, sur les côtés desquels sont fixées des glissières métalliques,
du genre de celles utilisées de façon courante comme glissières de sécurité, installées
le long des voies de circulation routière.
[0004] Dans les réalisations actuellement connues pour ce genre de séparateurs métalliques,
la liaison entre deux éléments unitaires consécutifs, placés bout à bout, est réalisée
par boulonnage, au moyen de deux, quatre ou six vis, et avec des guides de centrage
respectivement mâle et femelle, prévus aux extrémités de ces éléments. Un inconvénient
de ce mode de liaison est l'impossibilité de démonter et de retirer un élément séparateur
unitaire intercalé dans une file d'éléments, précisément en raison des guides de centrage
qui constituent des obstacles à un tel retrait. De plus, le dispositif de liaison
par boulonnage nécessite, pour son utilisation, des moyens importants, tant en matériel
(fourgon, compresseur, clef à choc, boulonnerie) qu'en main-d'oeuvre (trois personnes
étant simultanément nécessaires). Le coût d'exploitation de ces séparateurs métalliques
reste donc, actuellement, encore excessivement élevé, ce qui limite fortement leur
utilisation. A ceci s'ajoute le fait que les séparateurs métalliques actuels sont
aussi d'un prix de revient beaucoup plus élevé que les éléments séparateurs en béton,
du seul fait de leur durée de vie plus courte, qui rend nécessaire un renouvellement
plus fréquent ; à titre indicatif, la durée de vie moyenne des séparateurs métalliques
est de l'ordre de quatre à cinq ans, compte tenu de leur oxydation au contact de l'air
et des intempéries, et aussi en raison des chocs et déformations subis lors de leur
manutention et de leur utilisation, alors que la durée de vie moyenne d'un élément
séparateur en béton peut être estimée à vingt ans.
[0005] La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités des séparateurs
métalliques, et son but est donc de fournir un système de séparateur métallique plus
économique, dans sa conception et son exploitation, permettant aussi le retrait et
la remise en place aisés d'un élément intercalé dans une file d'éléments.
[0006] A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un élément séparateur métallique
pour voies de circulation routière, en particulier un élément utilisable pour la délimitation
temporaire d'une zone de chantier routier ou autoroutier, cet élément séparateur comprenant
de façon généralement connue des supports sur les deux côtés desquels sont fixées
des glissières métalliques, et étant caractérisé, selon l'invention, par le fait qu'il
comprend deux caissons terminaux, et éventuellement au moins un caisson intermédiaire,
constitués chacun par deux joues métalliques parallèles, verticales, reliées l'une
à l'autre, sur chaque côté du caisson, par des barres longitudinales qui comportent
chacune au moins un trou pour la fixation, par boulonnage, d'au moins une glissière
qui relie les caissons.
[0007] Dans une forme de réalisation préférée de l'élément séparateur métallique selon l'invention,
les deux joues métalliques de chaque caisson possèdent la forme générale d'un trapèze
isocèle, dont la grande base, en position d'utilisation, se situe en bas et sert d'appui
au sol pour le caisson. Dans cette configuration, les deux joues métalliques de chaque
caisson sont avantageusement raccordées aussi l'une à l'autre, à leurs sommets qui
correspondent à la petite base du trapèze, par une plaque métallique supérieure, dont
les parties latérales présentent des lumières pour la fixation par boulonnage des
glissières supérieures.
[0008] Dans le détail, selon un mode d'exécution particulier de l'élément séparateur métallique
selon l'invention, cet élément séparateur comporte, sur chaque côté, trois glissières
superposées reliant ces caissons, avec une glissière inférieure fixée sur une barre
longitudinale inférieure, une glissière intermédiaire fixée sur une barre longitudinale
intermédiaire, et chevauchant de préférence la glissière inférieure, et une glissière
supérieure fixée sur une barre longitudinale supérieure et sur une partie latérale
de la plaque métallique supérieure d'un caisson.
[0009] Dans une forme de réalisation préférée de l'élément séparateur métallique objet de
l'invention, les deux joues métalliques de ses deux caissons terminaux sont reliées
aussi par au moins deux guides tubulaires longitudinaux, servant de logements et de
guides de coulissement pour des parties correspondantes d'un dispositif de liaison
entre éléments séparateurs consécutifs, mis bout à bout.
[0010] En particulier, le dispositif de liaison, prévu à une extrémité de l'élément séparateur,
peut se présenter comme un étrier de liaison comprenant une plaque métallique verticale
sur une face de laquelle font saillie des parties horizontales allongées de section
et disposition correspondant à celles des guides tubulaires précités, ces parties
horizontales étant montées coulissantes dans les guides tubulaires du caisson terminal
de l'élément séparateur auquel appartient le dispositif de liaison, et étant engageables
dans les guides tubulaires correspondants d'un caisson terminal adjacent, appartenant
à un autre élément séparateur à relier au précédent.
[0011] En particulier dans le cas de joues métalliques de forme trapézoïdale, les deux joues
des deux caissons terminaux de l'élément séparateur sont avantageusement reliées par
trois guides tubulaires longitudinaux, comprenant un guide tubulaire supérieur et
deux guides tubulaires inférieurs, disposés suivant les sommets d'un triangle isocèle,
la plaque métallique verticale de l'étrier de liaison portant sur l'une de ses faces
trois parties longitudinales allongées de disposition correspondant à celle des trois
guides tubulaires. Dans la pratique, ces guides tubulaires longitudinaux sont constitués
par des tubes métalliques horizontaux, de section rectangulaire, dont les extrémités
sont soudées sur le bord d'ouvertures rectangulaires correspondantes, ménagées dans
les deux joues de chaque caisson terminal, tandis que les parties correspondantes
du dispositif de liaison entre éléments séparateurs sont constituées par des fers
plats, chacun de longueur légèrement supérieure au double de la longueur de l'un des
tubes précités, les fers plats étant soudés sur une face de la plaque métallique verticale
de l'étrier de liaison.
[0012] Cette plaque métallique verticale porte encore avantageusement une poignée de manoeuvre,
sur sa face opposée à celle pourvue des parties horizontales allongées, en particulier
constituées par des fers plats.
[0013] Ces parties horizontales allongées sont elles-mêmes avantageusement pourvues chacune,
vers leurs extrémités libres, d'une lumière prévue pour recevoir une clavette de verrouillage
amovible.
[0014] L'élément séparateur métallique selon l'invention peut se présenter comme un élément
séparateur relativement court, comprenant deux caissons terminaux et un unique caisson
intermédiaire, reliés entre eux, sur leurs deux côtés, par des glissières latérales
dont la longueur est égale à la longueur totale de l'élément séparateur.
[0015] Toutefois, selon une autre possibilité, l'élément séparateur métallique, objet de
l'invention, se présente comme un élément séparateur relativement long, comprenant
deux caissons terminaux et une pluralité de caissons intermédiaires, reliés entre
eux par des glissières latérales successives, de longueur égale environ à un sous-multiple
de la longueur totale de l'élément séparateur, les extrémités de ces glissières se
superposant au niveau de caissons intermédiaires, sur lesquelles elles sont simultanément
fixées par boulonnage.
[0016] Dans l'ensemble, l'invention procure ainsi un élément séparateur métallique qui possède
des avantages nombreux et particulièrement appréciables :
[0017] La structure et la fabrication de cet élément séparateur sont simples et par conséquent
économiques, en particulier en raison de la constitution des caissons et du dispositif
de liaison à partir de tôles découpées, de fers plats et de tubes, les seuls boulons
nécessaires étant ceux réalisant la fixation des glissières sur les caissons.
[0018] Le dispositif de liaison entre éléments séparateurs mis bout à bout est lui aussi
particulièrement simple, puisqu'il ne nécessite ni boulons, ni organes d'articulation
ou analogues.
[0019] Le caractère économique de cet élément séparateur métallique résulte aussi de l'utilisation
de glissières métalliques classiques, du commerce, en particulier des glissières métalliques
préexistantes, pouvant être récupérées à moindre coût, par exemple lors de leur remplacement
par des barrières en béton utilisées comme séparation définitive.
[0020] Les caissons sont particulièrement rigides, ceci s'appliquant en particulier aux
caissons terminaux, qui sont encore davantage raidis par les tubes reliant leurs deux
joues.
[0021] Les deux extrémités de l'élément séparateur métallique selon l'invention sont parfaitement
lisses, puisqu'il s'agit des joues métalliques extérieures des caissons terminaux,
ce qui permet de retirer aisément un élément séparateur inséré dans une file continue
d'éléments, et de remettre éventuellement en place cet élément.
[0022] L'opération d'assemblage des éléments séparateurs les uns aux autres est particulièrement
aisée et rapide. En effet, cette opération ne nécessite aucun boulonnage, et grâce
au dispositif à étrier, tous les fers plats de liaison, qui forment en quelque sorte
des éclisses, sont coulissés simultanément dans les tubes de guidage correspondants,
avec un faible effort manuel. Il en est évidemment de même pour l'opération inverse
de séparation de deux éléments. Ces opérations peuvent donc être réalisées sans difficulté
par une seule personne, ce qui entraîne aussi une forte économie de main-d'oeuvre.
[0023] De plus, l'assemblage ainsi réalisé entre deux éléments séparateurs consécutifs est
particulièrement rigide, et il est sécurisé par les clavettes de verrouillage.
[0024] Grâce à la conception de séparateur selon l'invention, il est notamment possible
de constituer des éléments séparateurs métalliques "courts", typiquement d'une longueur
de quatre mètres, avec deux caissons terminaux et un seul caisson intermédiaire, qui
réalisent un "module" équivalent à un séparateur standard en béton.
[0025] Cependant, l'invention permet aussi la constitution d'éléments séparateurs métalliques
"longs", typiquement d'une longueur de douze mètres environ, avec des caissons intermédiaires
plus nombreux et des glissières chevauchantes, de tels éléments étant transportables
sur un ensemble routier à tracteur et semi-remorque avec grue de manutention, et leur
plus grande longueur permettant de réduire le nombre d'opérations d'assemblage entre
éléments (pour une longueur totale donnée de la barrière à réaliser).
[0026] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence
au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples, deux formes d'exécution
de cet élément séparateur métallique :
Figure 1 est une vue en perspective montrant les parties terminales adjacentes de
deux éléments séparateurs consécutifs ;
Figure 2 est une vue en coupe verticale d'un élément séparateur suivant II-II de figure
1 ;
Figure 3 est une vue en plan par dessus d'un élément séparateur complet ;
Figure 4 est une vue en plan par dessus, très schématique, d'un élément séparateur
de plus grande longueur.
[0027] Sur les figures 1 à 3, un élément séparateur métallique est désigné globalement pour
le repère 1. Cet élément, par exemple d'une longueur de quatre mètres, est constitué
par trois caissons 2, comprenant deux caissons terminaux et un caisson intermédiaire,
reliés entre eux par des glissières latérales 3, 4 et 5 dont ils constituent le support.
[0028] En se référant plus particulièrement aux figures 1 et 2, on décrira tout d'abord
le détail d'un caisson 2.
[0029] Le caisson 2 comprend deux joues verticales parallèles 6, constituées par des tôles
métalliques découpées en forme générale de trapèze isocèle, dont la grande base se
situe en bas (au niveau du sol, lors de l'utilisation de l'élément séparateur 1).
[0030] Les deux joues verticales 6 du caisson 7 sont reliées l'une à l'autre horizontalement,
sur chaque côté du caisson 2, par trois fers plats superposés 7, 8 et 9, dont les
extrémités sont soudées aux bords inclinés des joues 6. Chaque fer plat 7, 8 et 9
comporte, à mi-longueur, un trou 10 pour la fixation des glissières, comme précisé
ci-après.
[0031] De plus, les sommets respectifs des deux joues verticales 6, qui correspondent à
la petite base du trapèze, sont raccordés l'un à l'autre par une plaque supérieure
11 en tôle, dont la partie médiane horizontale peut comporter une large ouverture
rectangulaire 12, et dont les parties latérales, inclinées symétriquement, présentent
chacune deux lumières 13.
[0032] Les deux joues verticales 6 sont encore reliées l'une à l'autre par trois tubes métalliques
horizontaux, de section rectangulaire, soit un tube supérieur 14 et deux tubes inférieurs
15, disposés suivant les sommets d'un triangle isocèle. Les extrémités de ces tubes
14 et 15 sont soudées sur le bord d'ouvertures rectangulaires correspondantes, ménagées
dans les deux joues 6.
[0033] Chaque caisson 2, ainsi constitué, forme un bloc rigide, apte à reposer sur le soi
par les grandes bases de ses deux joues 6 trapézoïdales.
[0034] Les caissons 2 sont reliés entre eux par les glissières 3, 4 et 5, fixées au moyen
de boulons 16. Comme le montre plus particulièrement la figure 2, les deux glissières
inférieures 3 sont fixées symétriquement sur les fers plats inférieurs 7, au moyen
de boulons 16 qui traversent les trous 10 de ces fers plats 7. Les deux glissières
intermédiaires 4 sont fixées symétriquement sur les fers plats intermédiaires 8, au
moyen de boulons 16 qui traversent les trous 10 de ces fers plats 8, la partie inférieure
de chaque glissière intermédiaire 4 venant chevaucher la partie supérieure de la glissière
inférieure 3 correspondante. Enfin, les deux glissières supérieures 5 sont fixées
symétriquement, d'une part, sur les fers plats supérieurs 9, au moyen de boulons 16
qui traversent les trous 10 de ces fers plats 9, et d'autre part, sur les parties
latérales inclinées de la tôle supérieure 11, au moyen de boulons 16 qui traversent
les lumières 13 de ces parties latérales. En fixant ainsi les glissières 3, 4 et 5,
toutes de même longueur (notamment de quatre mètres), sur deux caissons 2 terminaux
et sur un caisson 2 intermédiaire, il est constitué un élément séparateur métallique
1, de structure rigide, pourvu sur chaque côté de trois glissières superposées 3,
4 et 5.
[0035] L'élément séparateur 1 est pourvu, à une extrémité, d'un étrier coulissant 17 de
liaison avec un autre élément séparateur 1, les deux éléments séparateurs 1 étant
placés bout à bout, comme illustré par les figures 1 et 3. L'étrier 17, bien visible
sur la figure 1, comprend une plaque métallique verticale 18, de forme trapézoïdale
ou triangulaire, sur une face de laquelle sont soudés trois fers plats parallèles
et horizontaux, comprenant un fer plat supérieur 19 et deux fers plats inférieurs
20, dont la disposition correspond à celle des trois tubes 14, 15 de section rectangulaire
d'un caisson 2. Chaque fer plat 19 ou 20 possède une longueur légèrement supérieure
au double de la longueur d'un tube 14 ou 15. Vers son extrémité libre, chaque fer
plat 19 ou 20 possède une lumière ou fente 21, prévue pour recevoir une clavette de
verrouillage amovible 22. Sur sa face opposée aux fers plats 19 et 20, la plaque métallique
18 de l'étrier 17 porte une poignée de manoeuvre 23.
[0036] Un tel étrier 17 est mis en place à une extrémité de chaque élément séparateur 1,
sur le caisson terminal 2. Les fers plats 19 et 20 de l'étrier sont engagés de façon
coulissante dans les tubes 14 et 15 de ce caisson terminal 2, de telle sorte que les
extrémités des fers plats 19 et 20 font saillie à l'extrémité considérée de l'élément
séparateur 1. L'ensemble de l'étrier 17 est ainsi déplaçable en translation, dans
la direction longitudinale de l'élément séparateur 1, suivant la double flèche F de
la figure 1.
[0037] Lorsque deux éléments séparateurs 1 sont mis bout à bout, comme le suggère la figure
1 et comme le montre la figure 3 à droite, l'étrier 17 d'un premier élément 1, manoeuvré
par sa poignée 23, est avancé vers l'extrémité d'un second élément 1, non pourvue
d'étrier. Les fers plats 19 et 20 de l'étrier 17, coulissants dans les tubes 14 et
15 du caisson 2 terminal du premier élément 1, sont ainsi engagés aussi dans les tubes
14 et 15 du caisson 2 terminal du second élément 1. Les extrémités libres des fers
plats 19 et 20, qui finalement dépassent hors des tubes 14 et 15 du caisson 2 terminal
du second élément 1, reçoivent enfin des clavettes 22, ce qui verrouille l'assemblage
des deux éléments séparateurs 1.
[0038] Cet assemblage reste démontable, en retirant les clavettes de verrouillage 22, puis
en faisant reculer l'étrier 17, toujours en le manoeuvrant par sa poignée 23.
[0039] Comme on le comprend aisément, un élément séparateur 1 intercalé dans une file continue
de tels éléments séparateurs peut, de cette manière, être retiré de la file d'éléments,
et être éventuellement remis en place, sans déplacer les autres éléments séparateurs
de cette file.
[0040] La figure 4 représente un élément séparateur métallique de plus grande longueur,
réalisé selon le même principe, c'est-à-dire par l'assemblage de caissons 2 et de
glissières 3, 4 et 5 superposées. Cet élément de plus grande longueur, par exemple
de l'ordre de douze mètres, résulte de la réunion de trois tronçons successifs correspondant
chacun à un élément 1 (typiquement d'une longueur de quatre mètres) tel que précédemment
décrit, le caisson 2 terminal d'un tronçon étant confondu avec le caisson terminal
du tronçon suivant. Au niveau d'un tel caisson 2 commun, les extrémités des glissières
3, 4 et 5 d'un tronçon viennent chevaucher les extrémités correspondantes des glissières
3, 4 et 5 du tronçon suivant. La fixation des extrémités ainsi superposées des glissières
3, 4 et 5, sur le caisson 2 commun, est assurée elle aussi de façon commune, c'est-à-dire
par les mêmes boulons, de la manière détaillée précédemment en référence à la figure
2.
[0041] Il est ainsi possible de constituer des éléments séparateurs d'une longueur de l'ordre
de douze mètres, transportables sur une semi-remorque routière. Ces éléments séparateurs
"longs" peuvent être eux-mêmes disposés en file, et assemblés entre eux par le dispositif
de liaison à étrier 17 qui est encore prévu à l'une de leurs extrémités, de la manière
précédemment décrite.
[0042] L'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention, telle que définie dans les revendications
annexées, quels que soient notamment :
- les formes de détail des caissons, en particulier le contour de leurs joues ;
- le détail des moyens d'assemblage entre éléments séparateurs ;
- la longueur de ces éléments séparateurs, et le nombre des caissons intermédiaires,
choisi en fonction de cette longueur
1. Elément séparateur métallique pour voies de circulation routière, en particulier élément
utilisable pour la délimitation temporaire d'une zone de chantier routier ou autoroutier,
cet élément séparateur (1) comprenant des supports sur les deux côtés desquels sont
fixées des glissières métalliques, caractérisé en ce qu'il comprend deux caissons (2) terminaux, et éventuellement au moins un caisson (2)
intermédiaire, constitués chacun par deux joues métalliques parallèles (6), verticales,
reliées l'une à l'autre, sur chaque côté du caisson (2), par des barres longitudinales
(7, 8, 9) qui comportent chacune au moins un trou (10) pour la fixation, par boulonnage
(16), d'au moins une glissière (3, 4, 5) qui relie les caissons (2).
2. Elément séparateur métallique selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux joues métalliques (6) de chaque caisson (2) possèdent la forme générale
d'un trapèze isocèle, dont la grande base, en position d'utilisation, se situe en
bas et sert d'appui au sol pour le caisson (2).
3. Elément séparateur métallique selon la revendication 2, caractérisé en ce que les deux joues métalliques (6) de chaque caisson (2) sont raccordées aussi l'une
à l'autre, à leurs sommets qui correspondent à la petite base du trapèze, par une
plaque métallique supérieure (11), dont les parties latérales présentent des lumières
(13) pour la fixation par boulonnage (16) des glissières supérieures (5).
4. Elément séparateur métallique selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte, sur chaque côté, trois glissières superposées (3, 4, 5) reliant ses caissons
(2), avec une glissière inférieure (3) fixée sur une barre longitudinale inférieure
(7), une glissière intermédiaire (4) fixée sur une barre longitudinale intermédiaire
(8), et chevauchant de préférence la glissière inférieure (3), et une glissière supérieure
(5) fixée sur une barre longitudinale supérieure (9) et sur une partie latérale de
la plaque métallique supérieure (11 ) d'un caisson (2).
5. Elément séparateur métallique selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les deux joues métalliques (6) de ses deux caissons (2) terminaux sont reliées aussi
par au moins deux guides tubulaires longitudinaux (14, 15), servant de logements et
de guides de coulissement pour des parties correspondantes (19, 20) d'un dispositif
de liaison (17) entre éléments séparateurs (1) consécutifs, mis bout à bout.
6. Elément séparateur métallique selon la revendication 5, caractérisé en ce que le dispositif de liaison (17), prévu à une extrémité de l'élément séparateur (1),
se présente comme un étrier de liaison (17) comprenant une plaque métallique verticale
(18) sur une face de laquelle font saillie des parties horizontales allongées (19,
20) de section et disposition correspondant à celles des guides tubulaires (14, 15)
précités, ces parties horizontales (19, 20) étant montées coulissantes dans les guides
tubulaires (14, 15) du caisson (2) terminal de l'élément séparateur (1) auquel appartient
le dispositif de liaison (17), et étant engageables dans les guides tubulaires (14,
15) correspondants d'un caisson (2) terminal adjacent, appartenant à un autre élément
séparateur (1), à relier au précédent.
7. Elément séparateur métallique selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux joues métalliques (6) de ses deux caissons (2) terminaux sont reliées par
trois guides tubulaires longitudinaux, comprenant un guide tubulaire supérieur (14)
et deux guides tubulaires inférieurs (15), disposés suivant les sommets d'un triangle
isocèle, la plaque métallique verticale (18) de l'étrier de liaison (17) portant sur
l'une de ses faces trois parties horizontales allongées (19, 20) de disposition correspondant
à celle des trois guides tubulaires (14, 15).
8. Elément séparateur métallique selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que la plaque métallique verticale (18) de l'étrier de liaison (17) porte une poignée
de manoeuvre (23), sur sa face opposée à celle pourvue des parties horizontales allongées
(19, 20).
9. Elément séparateur métallique selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que les parties horizontales allongées (19, 20) sont pourvues chacune, vers leurs extrémités
libres, d'une lumière (21) prévue pour recevoir une clavette de verrouillage amovible
(22).
10. Elément séparateur métallique selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que les guides tubulaires longitudinaux sont constitués par des tubes métalliques horizontaux
(14, 15), de section rectangulaire, dont les extrémités sont soudées sur le bord d'ouvertures
rectangulaires correspondantes, ménagées dans les deux joues (6) de chaque caisson
(2) terminal, tandis que les parties correspondantes du dispositif de liaison (17)
entre éléments séparateurs (1) sont constituées par des fers plats (19, 20), chacun
de longueur légèrement supérieure au double de la longueur de l'un des tubes (14,
15) précités, les fers plats (19, 20) étant soudés sur une face de la plaque métallique
verticale (18) de l'étrier de liaison (17).
11. Elément séparateur métallique selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il se présente comme un élément séparateur (1) relativement court, comprenant deux
caissons (2) terminaux et un unique caisson (2) intermédiaire, reliés entre eux, sur
leurs deux côtés, par des glissières latérales (3, 4, 5) dont la longueur est égale
à la longueur totale de l'élément séparateur (1).
12. Elément séparateur métallique selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il se présente comme un élément séparateur relativement long, comprenant deux caissons
(2) terminaux et une pluralité de caissons (2) intermédiaires, reliés entre eux par
des glissières latérales (3, 4, 5) successives, de longueur égale environ à un sous-multiple
de la longueur totale de l'élément séparateur, les extrémités de ces glissières (3,
4, 5) se chevauchant au niveau de caissons (2) intermédiaires, sur lesquels elle sont
simultanément fixées par boulonnage.