[0001] La présente invention se rapporte à un dispositif de bouchage pour des récipients
munis d'un col du type fontaine à eau, tels que bonbonnes et un nouveau bouchon adapté
à cet usage.
[0002] La distribution d'eau par des fontaines généralement réfrigérées s'effectue notamment
dans les offices et commerces, l'eau étant livrées dans des bonbonnes placées à l'envers
sur le distributeur.
[0003] Le dispositif de bouchage doit être compatible avec les bonbonnes et les fontaines
présentes sur le marchés, de façon à assurer, d'une part la distribution de liquide
à volonté et, d'autre part, une bonne étanchéité au cours du transfert et du stockage
et même si l'on retire une bonbonne placée sur le distributeur qui contient encore
du liquide.
[0004] Ainsi, une fois retirée du distributeur de la fontaine, l'orifice du bouchon est
refermé et devient étanche à toute contamination extérieure qui pourrait compromettre
l'efficacité du lavage avant le remplissage.
[0005] En outre, le bouchon doit assurer une protection anti-poussière et contre toute pollution
bactériologique.
[0006] On connaît déjà, notamment du brevet européen n° 641713 de ELKAY et du brevet français
n° 2769004 de la Société RICAL, des dispositifs de bouchage comprenant une capsule
en matière plastique contenant, d'une part, une jupe extérieure servant de logement
au col de la bonbonne et, d'autre part, une cheminée intérieure pour le passage de
la canule de distribution de la fontaine.
[0007] Dans les deux cas, le bouchon est constitué par un capuchon mobile, soit qu'on le
sépare par fracturation selon le brevet ELKAY, soit qu'il se déplace entre la cheminée
et la tête de la canule selon le brevet RICAL.
[0008] Un tel système de bouchage, selon ce dernier brevet, dans lequel le bouchon est en
fait une capsule mobile, qui au cours de sa manoeuvre se désolidarise de la cheminée
pour devenir solidaire au sommet de la canule de soutirage et vice-versa, présente,
en cas de fausse manoeuvre, des risques réels de tomber fortuitement à l'intérieur
de la bonbonne durant les manipulations de mise en place ou d'enlèvement de la bonbonne
sur la fontaine.
[0009] Le dispositif selon l'invention permet d'éviter ce genre d'inconvénients et d'écarter
tout risque de voir une partie du dispositif de bouchage, une capsule en l'occurrence,
quitter les emplacements qui lui sont successivement destinés, et de gêner l'utilisation
suivant de l'opération suivante de remplissage.
[0010] Le dispositif concerne le bouchage selon l'invention de récipients munis d'un col
du type fontaine à eau, destinés à contenir de l'eau potable pendant son stockage
et son transport et à coopérer avec une canule de fontaine pour distribuer du liquide,
lequel dispositif est placé dans une capsule dont la jupe extérieure sert de logement
au col de la bonbonne et qui présente une cheminée intérieure pour le passage de la
canule de fontaine et pour servir de support du bouchon.
[0011] Ledit dispositif selon l'invention est caractérisé en ce que le bouchon en matière
souple et élastique constitue une pièce unique dépourvue de parties mobiles et qu'il
comporte une partie effilée en forme de soufflet dont les parois rectilignes rapprochées
forment une fente dont la fermeture et l'ouverture font office de valve, ayant la
propriété en plaquant l'une paroi contre l'autre d'interdire le passage du liquide
contenu dans le récipient.
[0012] La partie inférieure du bouchon présente avantageusement à son extrémité un joint
annulaire dont la largeur revêt le fond de la capsule entre la jupe extérieure et
la cheminée intérieure, ledit joint réalisant l'étanchéité de la jonction du col de
la bonbonne qui, de son côté assure le blocage de la partie du joint étalée sur le
fond de la capsule.
[0013] L'action du placage des parois du soufflet entre elles pour assurer une fermeture
effective du soufflet est favorisée par action de la pression hydrostatique, lorsque
la bonbonne est remplie et cette action peut être renforcée par des moyens mécaniques
augmentant la rigidité desdites parois, tels que des renforts exerçant une poussée
perpendiculaire à la direction de parois.
[0014] Pour pouvoir détecter l'usage antérieur indu de la bonbonne, le fond de la capsule
est muni, à l'endroit destiné à subir la percussion lors de l'introduction suivante
de la canule dans la cheminée, d'un diaphragme en forme de marguerite dont les pétales
reliées entre elles par des lignes de déchirures peuvent être aisément défoncer par
action de la canule de fontaine dont la violation par perçage témoigne visiblement
d'un usage précédent.
[0015] L'invention a également pour l'objet un bouchon pour le bouchage de récipient à col
inversé fait en matière souple et élastique, logé à l'intérieur du col et constitué
par une partie fixe surmonté d'une partie effilée en forme de soufflet à parois rectilignes
rapprochées formant une fente faisant office de valve, dont l'ouverture et la fermeture
sont actionnées grâce à l'élasticité et à la rigidité du matériau par la pression
hydrostatique, lorsque le récipient est rempli de liquide.
[0016] De préférence, la rigidité de parois est renforcée par la présence de renforts qui
sont positionnés à 90° par rapport à la fente du soufflet de part et d'autre de parois.
[0017] Aux dessins annexes, on a représenté, à titre d'exemple non limitatif, un dispositif
de bouchage conforme à l'invention appliquée au col de bonbonne, dont
- les figures 1A et 1B montrent des vues en perspective du bouchon
- la figure 2 est une vue de dessus du bouchon
- la figure 3 est une coupe de la capsule garnie du bouchon, ce dernier étant présenté
en coupe selon A-A de la figure 2,
- la figure 4 est une vue de dessus du bouchon dont la fente est traversée par la canule
de fontaine,
- la figure 5 est une coupe selon B-B de la figure 4.
[0018] Le bouchon 1, représenté par les trois vues en perspective aux figures 1,1a et 1b,
est fait d'une seule pièce en matière élastique, telle que caoutchouc naturel et il
ne comporte aucune partie mobile.
[0019] Le dispositif de bouchage est placé dans une capsule 3 en matière plastique de PE
dont la jupe extérieure 3a sert de logement au col 5 de la bonbonne et qui présente
une cheminée intérieure 6 pour le passage de la canule de fontaine 7
[0020] Le bouchon présente à sa partie inférieure un cylindre creux 2 s'emboîtant sur la
cheminée et qui se termine par un méplat annulaire 4 servant de joint recouvrant le
fond de la capsule 3. Sur le joint repose l'extrémité du col de la bonbonne qui assure
aussi le blocage de cette partie du joint contre le corps de la capsule 3.
[0021] La partie cylindrique creuse 2 est ainsi fixée dans la capsule à la fois par l'emboîtement
sur la cheminée 6 et par blocage au moyen du col de la bonbonne.
[0022] Cette partie du bouchon est surmontée par la partie effilée en forme de soufflet
8 à parois rectilignes rapprochées 9 formant une fente qui reste fermée de façon étanche
lors du placage des deux parois l'une contre l'autre.
[0023] Le fond de la capsule est muni en son centre où débouche la cheminée 6 d'un diaphragme
11 en forme de marguerite dont les pétales peuvent être aisément défoncées par l'emboîtement
de la bonbonne sur la canule.
[0024] En opération, on dispose d'une bonbonne remplie d'eau et portant une capsule 3 dont
le diaphragme d'inviolabilité est intact (figures 2 et 3). On met en place la bonbonne
sur la fontaine de façon à détruire au moyen de la canule la marguerite en la percutant.
Le soutirage de l'eau s'effectue lors de la mise de la bonbonne sur la fontaine et
du glissement de la canule dans la fente 8 du bouchon (figures 4 et 5). L'eau se déverse
en passant par les ouvertures 13 de la canule 7.
[0025] Pour empêcher que l'eau de la bonbonne pénétrant incidemment dans l'espace laissé
libre à l'extérieur de la canule 7 puisse déborder sur l'emplacement extérieur de
la bonbonne, on munit la paroi intérieure de la cheminée 6 d'un bourrelet annulaire
d'étanchéité 10.
[0026] Dans le même ordre d'idée, on ménage à l'intérieur de la capsule 3 un espace ou cuvette
pour que l'eau puisse s'y accumuler pour être évacuée sans salir le sol du lieu.
[0027] Pour retirer la bonbonne de la fontaine, on soulève la bonbonne pour la dégager de
la canule. La marguerite portant les traces du passage forcé lors de la percussion,
on ne pourra guère confondre la bonbonne ainsi marquée avec une bonbonne neuve n'ayant
pas servi, de sorte qu'une réutilisation d'une même bonbonne ne peut passer inaperçue.
[0028] L'intérêt du bouchon du type nouveau selon l'invention réside principalement dans
la sécurité de son emploi, car ne comportant pas de pièce mobile, son emploi ne risque
pas de causer d'incidents de fonctionnement, notamment lors de sa mise en service
et son retrait.
[0029] Par ailleurs, une autre originalité de conception conduisant à une simplicité d'exécution
réside dans le rôle de valve assumé par le bouchon lui-même, ainsi que le degré remarquable
d'étanchéité que seule une valve peut procurer, ce qui constitue un avantage inégalé
dans un environnement de bureaux, où les fuites d'eau sont particulièrement nuisibles.
1. Dispositif de bouchage pour des récipients munis d'un du type fontaine à eau, tels
que bonbonnes, destinés à contenir de l'eau potable ou un autre liquide pendant son
stockage et son transport et pour coopérer avec une canule de fontaine en vue de distribution
de liquide, lequel dispositif est placé dans une capsule (3) dont la jupe extérieure
(3a) sert de logement au col de la bonbonne et qui présente une cheminée intérieure
(6) pour le passage de la canule de fontaine (7) et servant de support à un bouchon,
caractérisé en ce que le bouchon en matière souple et élastique constitue une pièce unique dépourvue de
parties mobiles et qu'il comporte une partie effilée en forme de soufflet (8) dont
les parois (9) rectilignes rapprochées forment une fente dont la fermeture et l'ouverture
font office de valve, ayant la propriété en plaquant l'une paroi contre l'autre d'interdire
le passage du liquide contenu dans le récipient.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'en position de fermeture du soufflet, celle-ci est favorisée par l'action de la pression
hydrostatique, lorsque la bonbonne est remplie et en ce que cette action est renforcée par des moyens mécaniques (2) tels que des renforts exerçant
une poussée sur les parois (9) du soufflet orientée à 90° par rapport à la fente (8).
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le bouchon présente à sa partie inférieure un creux annulaire (2) s'emboîtant sur
la cheminée (6) et qui se termine par un méplat annulaire (4) servant de joint sur
lequel repose l'extrémité du col de la bonbonne.
4. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la canule (7) pouvant librement coulisser à l'intérieur de la cheminée (6) lors du
soutirage du liquide, la paroi intérieure de la cheminée est munie d'un bourrelet
(10) d'étanchéité s'opposant au passage du liquide s'écoulant incidemment à l'extérieur
de la canule.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le fond de la capsule (3) est muni à l'endroit destiné au passage de la canule dans
la cheminée d'un diaphragme 11 cédant sous l'effet de la percussion opérée par la
canule, constitué par exemple par des pétales de marguerite.
6. Bouchon pour le bouchage de récipients assurant la distribution de liquide en position
de col inversé fait en matière souple et élastique logé à l'intérieur du col et constitué
par une partie fixe (2) surmonté d'une partie effilée en forme de soufflet (8) à parois
(9) rectilignes rapprochées formant une fente faisant office de valve dont l'ouverture
et fermeture sont actionnées grâce à l'élasticité et souplesse du matériau du soufflet
et au moyen de la pression hydrostatique exercée par le liquide remplissant le récipient.
7. Bouchon selon la revendication 6, caractérisé en ce que la rigidité de parois (9) est renforcée par des renforts (12) positionnés à 90° par
rapport à la fente du soufflet.
8. Bouchon selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que la partie fixe (2) présente la forme d'un cylindre creux fixé par emboîtement au
corps du dispositif de bouchage.