[0001] La présente invention a pour objet un ensemble de conditionnement et d'application
d'un produit cosmétique et ou de soins comportant un moyen chauffant.
[0002] Le document US-A-5,856,653, décrit un boîtier chauffant comportant un logement à
l'intérieur duquel on peut placer un tube contenant un produit cosmétique, de manière
à réchauffer lentement, en transférant la chaleur émise par le boîtier, au travers
des parois de ce tube, au produit cosmétique qu'il contient. Ce boîtier permet de
réchauffer, et éventuellement de re-fluidifier des résidus de produit séchés sur les
parois du tube, et ainsi de les rendre à nouveau utilisables pour une nouvelle application
dudit produit cosmétique.
[0003] On connaît par ailleurs de la demande US-A-5,775,344, un tube contenant un produit
cosmétique tel que des parois de ce tube comportent directement un moyen pour les
chauffer, et ainsi assurer par conduction de la chaleur un réchauffement du produit
contenu dans ce tube. Le moyen chauffant de la paroi du tube assure la même fonction
que le boîtier de chauffage externe. Il permet en effet de re-fluidifier des résidus
de produit séchés sur les parois internes du tube, et ainsi de les rendre à nouveau
utilisables pour une nouvelle application dudit produit cosmétique.
[0004] Selon l'enseignement de la technique, il est connu de réchauffer le produit contenu
dans un récipient pour récupérer des résidus de ce produit, desséchés sur les parois
internes du récipient. Par ce biais, l'ensemble du produit est réchauffé. Lors d'une
utilisation, on prélève au moyen d'un applicateur une dose de ce produit réchauffé.
Le produit est donc appliqué à chaud, ce qui peut lui conférer des propriétés de maquillage
intéressantes, par exemple améliorer le recourbement des cils sur lesquels il est
déposé.
[0005] Pour que la dose de produit prélevée soit amenée à une température lui conférant
ces nouvelles propriétés de maquillage, il est nécessaire de chauffer l'ensemble du
produit. Cette technique pose un problème lié au vieillissement prématuré du produit
non prélevé et qui aura été ainsi réchauffé de nombreuses fois. Le vieillissement
correspond à une dégradation des propriétés cosmétiques du produit, et notamment à
une volatilisation des solvants contenus dans la formule de ce produit. Par ailleurs,
au cours du chauffage du produit, des gradients de température se forment à l'intérieur
du dispositif, et par conséquent la dose de produit prélevée peut également présenter
ce gradient de température et induire un maquillage non homogène au cours d'une même
application.
[0006] Il existe donc un besoin pour chauffer uniquement la dose de produit qui sera appliquée
lors de ladite utilisation et de manière uniforme. A cet effet, on procède dans l'état
de la technique en deux temps. Dans un premier temps, on applique une dose de produit
à température ambiante, et ensuite dans un deuxième temps on chauffe le produit appliqué
au moyen d'un dispositif tel que connu du document FR-A-2,743,991.
[0007] L'invention a pour objet de simplifier la gestuelle de maquillage, tout en limitant
le vieillissement d'un produit cosmétique contenu dans un récipient dans une quantité
telle qu'il peut faire l'objet de nombreuses applications successives. Le dispositif
selon l'invention permet de chauffer uniquement la dose de produit nécessaire pour
une application à venir, tout en maintenant le reste du produit contenu dans le dispositif
à température ambiante. L'invention trouve notamment un intérêt pour l'application
de mascara sur des fibres kératiniques telles que des cils ou des sourcils.
[0008] Le dispositif selon l'invention met en oeuvre un moyen de chauffe qui est destiné
à chauffer une quantité limitée de produit, limitée à une dose pour une application.
De ce fait, le moyen de chauffe prévu dans le dispositif peut présenter une puissance
électrique moindre, et donc limiter le surpoids conféré par ce moyen de chauffe. Par
ailleurs, le temps de chauffe est de fait plus rapide.
[0009] Un ensemble de conditionnement et d'application selon l'invention comporte un réservoir
contenant un produit à appliquer, en particulier un produit cosmétique, et un moyen
d'application monté sur le réservoir. Le réservoir comporte un moyen chauffant. En
particulier, le moyen chauffant permet de chauffer l'embout d'application du moyen
d'application au cours de son désengagement du réservoir, notamment avant d'être complètement
désengagé du réservoir. Dans cette position intermédiaire, entre la position fermée
et une position libre de l'applicateur permettant l'application de produit, le réservoir
est conçu de telle sorte que seul l'embout d'application du moyen d'application imprégné
d'une dose de produit est chauffé.
[0010] L'invention a pour objet un ensemble de conditionnement et d'application d'une composition
de maquillage et ou de soin des fibres kératiniques, comportant
- un réservoir comportant une ouverture, la composition étant disposée à l'intérieur
du réservoir, et
- un moyen d'application de la composition, apte à se charger d'une dose de la composition,
ce moyen d'application pouvant être inséré dans le réservoir depuis l'ouverture
- un moyen essoreur monté sur le réservoir à proximité de l'ouverture,
caractérisé en que le moyen essoreur comporte un moyen chauffant apte à chauffer
un embout applicateur du moyen d'application et la dose chargée sur cet embout, au
moins lorsque l'embout applicateur traverse le moyen chauffant.
[0011] De préférence, le moyen chauffant est présenté au niveau d'une paroi intérieure de
l'ouverture du réservoir, en particulier au niveau d'un pourtour intérieur d'un col
situé sous l'ouverture. Notamment dans ce cas, le col présente une hauteur sensiblement
égale à la longueur d'une portion applicatrice du moyen applicateur.
[0012] Par exemple, le moyen d'application peut être retenu sur le réservoir dans une position
fermée de l'ensemble, permettant ainsi un stockage conjoint du réservoir et du moyen
d'application.
[0013] Les parois chauffantes du moyen chauffant sont agencées de telle sorte que le moyen
d'application est raclé sur tout son pourtour par un chant de ces parois chauffantes,
lorsque le moyen d'application traverse l'ouverture. En effet, lorsque le moyen d'application
traverse l'ouverture, étant donné la position du moyen essoreur, il traverse également
ce moyen essoreur. Le moyen d'application traverse l'ouverture et le moyen essoreur
après avoir été désengagé de la position fermée et de manière à pouvoir être ensuite
utilisé pour une application libre du produit, par exemple pour le dépôt de mascara
sur des fibres kératiniques à maquiller.
[0014] De préférence, le chant du moyen essoreur assurant le raclage est celui disposé au
plus éloigné de l'ouverture, et donc au plus près du réservoir. Ainsi la quantité
de produit en surplus sur le moyen d'application qui est raclée du pourtour extérieur
de ce moyen d'application n'est donc pas chauffé entre les parois de l'essoreur. Cette
disposition permet de chauffer strictement une quantité reproductible de produit,
constituant une dose.
[0015] Selon un mode de réalisation préféré, pour maintenir au moins une partie du moyen
d'application au contact du moyen chauffant, ce dernier comporte des moyens de rétention
pour permettre au moyen d'application en partie sorti du réservoir de rester dans
cette position intermédiaire de chauffage du moyen d'application et de la dose de
produit qui y est imprégné.
[0016] Avantageusement, le dispositif d'application comporte un applicateur disposé au bout
d'une tige, cette tige étant elle-même montée dans un capuchon comportant des moyens
pour assurer le maintien de la position fermée en coopération avec des moyens complémentaires
du réservoir, l'applicateur étant disposé à l'intérieur du réservoir dans cette position
fermée. Le capuchon comporte par exemple un filetage pour coopérer avec une paroi
extérieure filetée du réservoir.
[0017] Préférentiellement, l'applicateur vient au contact sur toute sa longueur avec les
parois du moyen chauffant.
[0018] Avantageusement, le moyen chauffant comporte une source d'alimentation, de préférence
en courant continu, en particulier sous la forme d'une batterie, notamment rechargeable.
Par exemple, la batterie peut être rechargeable sur un socle qui peut lui-même être
relié au secteur. Dans le cas d'une batterie non rechargeable, on utilise une pile
alcaline classique.
[0019] Pour sélectivement chauffer ou non le moyen d'application, et la dose de produit
qu'il contient, avant application, le moyen chauffant comporte un commutateur permettant
de sélectivement alimenter électriquement ou non les parois chauffantes du moyen chauffant.
Ce commutateur est par exemple rendu accessible lorsque le moyen d'application est
placé dans sa position intermédiaire relativement au réservoir, à savoir lorsque l'ensemble
est désengagé de la position fermée.
[0020] Avantageusement, le moyen chauffant comporte un moyen de contrôle visuel du chauffage.
A cet effet, une diode reliée électriquement aux parois chauffantes est visible depuis
une paroi extérieure du réservoir.
[0021] De préférence le commutateur est équipé d'un moyen électronique d'asservissement
du moyen de chauffage. Ce moyen d'asservissement permet alors de réguler notamment
la durée de chauffe et la température de chauffe.
[0022] Pour réaliser les parois chauffantes du moyen chauffant, on forme une résistance
électrique dans ces parois. Selon un premier mode de réalisation, la résistance électrique
est formée à partir d'un fil métallique surmoulé dans une paroi plastique du moyen
chauffant. Selon un deuxième mode de réalisation, la résistance électrique est formée
à partir d'un fil métallique logé dans une rampe hélicoïdale creusée dans une paroi
intérieure d'une pièce isolante. Enfin, selon un troisième mode de réalisation, la
résistance électrique est obtenue par bi-injection d'au moins deux matériaux, le premier
matériau étant conducteur et le deuxième matériau étant isolant.
[0023] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen
des figures qui l'accompagnent. Celles ci ne sont présentées qu'à titre indicatif
et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent :
- Figure 1 : une vue d'un premier mode de réalisation d'un ensemble de conditionnement
et d'application selon l'invention, en position ouverte;
- Figure 2a : une vue en coupe d'un deuxième mode de réalisation d'un ensemble de conditionnement
et d'application selon l'invention, en position fermée;
- Figure 2b : une vue en coupe d'un deuxième mode de réalisation d'un ensemble de conditionnement
et d'application selon l'invention, en position intermédiaire;
- Figure 3: un schéma de principe d'un montage électrique d'un ensemble selon l'invention;
- Figure 4 : une vue en coupe d'un premier moyen chauffant d'un ensemble selon l'invention;
- Figure 5 : une vue en coupe d'un deuxième moyen chauffant d'un ensemble selon l'invention;
- Figure 6 : une vue en coupe d'un troisième moyen chauffant d'un ensemble selon l'invention.
[0024] La figure 1 montre un ensemble 1 de conditionnement et d'application selon l'invention.
Cet ensemble 1 comporte un réservoir 2 dans lequel est stockée une quantité d'un produit
3. Ce produit 3 est par exemple une composition de maquillage et ou de soin des fibres
kératiniques, il s'agit par exemple d'une composition du type mascara.
[0025] Le réservoir a par exemple une forme tubulaire allongée, tel que le réservoir 2 comporte
une ouverture 4 à partir de laquelle on peut prélever le produit 3 du réservoir 2,
cette ouverture 4 étant par exemple définie dans l'axe d'allongement du tube. Par
exemple pour appliquer une dose de produit, on utilise un moyen d'application 5 de
l'ensemble 1, apte à traverser cette ouverture 4, pour prélever ladite quantité dans
le réservoir 2.
[0026] Le moyen d'application 5 comporte par exemple un embout applicateur 6 monté au bout
d'une tige 7, cette tige 7 étant elle-même montée dans un capuchon 8. L'embout applicateur
6 permet de prélever une dose de produit. Il s'agit par exemple d'une mousse, d'un
flocage, ou d'une brosse. Le capuchon 8 est par exemple prévu pour être retenu sur
le réservoir 2 lorsque le moyen d'application 5 est inséré dans le réservoir 2 de
telle sorte que l'ensemble 1 ainsi monté est en position fermée.
[0027] A cet effet, un pourtour extérieur d'un col 9 formé sous l'ouverture 4 présente un
filetage 10 pour coopérer avec une portion filetée 11 présentée sur un pourtour intérieur
d'une paroi du capuchon 8 formant une jupe autour de la tige 7.
[0028] Sur la figure 1, l'ensemble 1 est en position ouverte, le moyen d'application 5 est
libre pour être utilisé pour une application de la dose de produit 3 avec laquelle
il est chargé. L'embout d'application, ou applicateur, 6 représenté dans cet exemple
correspond à une brosse notamment prévue pour un brossage des cils.
[0029] La figure 2a représente le moyen d'application 5 monté sur le réservoir 2 dans la
position fermée. La partie filetée 11 présentée par le capuchon 8 est engagée dans
le filetage 10, l'embout d'application 6 est immergé dans le produit 3.
[0030] Le réservoir 2 comporte un moyen chauffant 12, par exemple présenté au niveau des
parois de ce réservoir 2. Le moyen chauffant 12 est présenté au niveau du col 9. Par
exemple le moyen chauffant 12 comporte une collerette 15 pour venir en appui contre
un chant 16 des parois du réservoir, au niveau de cette ouverture 4.
[0031] Ainsi lorsqu'on dégage le moyen d'application 5 du réservoir 2, la tige 7, puis l'embout
d'application 6 traversent l'ouverture 4 et donc le moyen chauffant 12 qui comporte
des parois chauffantes 17 disposées sous cette ouverture 4. Au cours de ce déplacement,
l'embout d'application 6 est sorti du produit, tout en s'étant chargé au préalable
d'une quantité de ce produit. Au cours du passage au travers de l'ouverture 4, les
parois chauffantes 17 du moyen chauffant 12 sont prévues de telle sorte qu'elles peuvent
venir au moins au contact d'une portion du pourtour extérieur de l'embout d'application
6.
[0032] De préférence ces parois chauffantes 17 viennent au contact de toute la surface présentée
par le pourtour extérieur de l'embout d'application 6. Par exemple, l'embout d'application
est une brosse de forme cylindrique, et de manière complémentaire les parois chauffantes
17 sont agencées de manière à définir un espace cylindrique de dimensions adaptées
à celles de la brosse. Lorsque l'embout d'application 6 est ainsi disposé entre les
parois chauffantes 17, l'ensemble 1 est dans une position "intermédiaire".
[0033] Avantageusement, on maintient pendant quelques temps l'embout d'application 6 entre
ces parois chauffantes 17. L'intérêt de disposer le moyen chauffant 12 sous l'ouverture
4 est que l'utilisateur peut faire réchauffer plusieurs fois cet embout d'application
6, sans pour autant le recharger en produit. De plus, on réalise ainsi directement
un chauffage du pourtour extérieur de l'embout d'application 6, or c'est celui-là
même qui sera ensuite appliqué sur une surface à maquiller. Cette étape de chauffage
est rapide.
[0034] De préférence, l'ensemble 1 comporte des moyens pour maintenir cette position intermédiaire
en équilibre. De préférence les masses respectives du réservoir 2, et du moyen d'application
5 sont définies pour que la position intermédiaire soit stable. A cet effet, pendant
le temps de chauffe, on peut laisser le réservoir dressé sur un support, avec le moyen
d'application 5 dressé au-dessus de l'ouverture 4, comme représenté sur la Figure
2b.
[0035] Le moyen chauffant 12 étant alimenté par une batterie 18, celle-ci est de préférence
montée dans un fond 19 du réservoir 2, opposé à l'ouverture 4 selon un axe d'allongement
principal 22 du réservoir 2. Ainsi le barycentre des masses liées à chacun des éléments
constituant l'ensemble 1 se situe à un niveau situé à l'intérieur du réservoir 2,
et par exemple selon cet axe 22. Dans une variante, la batterie 18 peut être disposée
dans un logement accessible depuis une face latérale du réservoir 2, cette face latérale
étant orthogonale au fond 19. Dans ce cas, on utilise des piles allongées et tubulaires,
par exemple du type AA, disposées de telle sorte que leur axe d'allongement principal
est parallèle à l'axe d'allongement principal 22 du réservoir 2.
[0036] A cet effet, le fond 19 comporte une ouverture 20 pour y loger de manière amovible
cette batterie 18. Ce fond 19 est muni d'un couvercle 21 pour obturer de manière sélective
l'accès à la batterie. L'ouverture 20 est de préférence opposée à l'ouverture 4 selon
l'axe 22.
[0037] Par exemple, l'ensemble 1 peut être de plus équipé de tiges mobiles relativement
au réservoir 2, ces tiges pouvant être sélectivement maintenues dans une position
basse permettant le montage du moyen d'application 5 sur le réservoir pour atteindre
la position "fermée", ou maintenues dans une position haute permettant de maintenir
l'axe de la tige 7 dans l'axe de l'ouverture 4, en prenant appui sur un chant du capuchon
8. Ces tiges peuvent par exemple coulisser dans des rampes prévues sur le pourtour
extérieur de la paroi du réservoir 2. Elles peuvent par exemple être entraînées de
leur position basse vers la position haute par le simple désengagement du moyen d'application
5 du réservoir, lorsque celui ci est amené de la position fermée jusqu'à la position
intermédiaire.
[0038] Selon une première variante de l'invention, Figure 1, la batterie 18 est rechargeable,
et peut notamment être rechargée par contact avec des plots 13 présentés par un socle
14 lui-même relié au secteur.
[0039] La batterie 18 est connectée par un moyen de liaison 23 aux parois chauffantes 17.
Ce moyen de liaison 23 comporte deux bornes 24 et 25 pour venir au contact de respectivement
deux pôles 26 et 27 présentées par la batterie 18. Ce moyen de liaison 23 comporte
deux pistes 28 et 29 conductrices formées dans l'épaisseur de la paroi du réservoir
2. Ces pistes remontent du fond 19 vers le col 9 au niveau duquel est présenté le
moyen de chauffage 12, avec ses parois chauffantes 17.
[0040] Les parois chauffantes 17 sont connectées aux pistes 28 et 29. le moyen chauffant
12 étant en particulier un élément rapporté sur le réservoir 2, et les pistes 28 et
29 étant définies dans l'épaisseur du réservoir 2, pour assurer leur connexion, on
prévoit de former une bague circulaire sur un pourtour extérieur du moyen chauffant
12, destinée à venir en contact mécaniquement, et pas compression, avec les pistes
28 et 29 dépassant au niveau d'un pourtour intérieur du col 9. Dans une variante,
on peut prévoir d'indexer la position du moyen chauffant par rapport aux pistes 28
et 29, et alors ne présenter, sur le pourtour extérieur du moyen chauffant, qu'une
zone de contact de dimensions complémentaires des points au niveau desquels les pistes
28 et 29 débouchent du pourtour intérieur du réservoir 2.
[0041] Le schéma d'alimentation électrique est simplifié sur la Figure 3. La batterie 18,
les pistes 28 et 29 et les parois chauffantes 17 forment un circuit fermé. De préférence,
on prévoit un interrupteur 30 pour sélectivement chauffer ou non les parois chauffantes
17. Cet interrupteur 30 se présente par exemple sous la forme d'un bouton poussoir,
présenté au niveau du pourtour extérieur du col 9. Le chauffage des parois 17 peut
ainsi être empêché lorsque l'ensemble 1 est en position fermée, l'accès au bouton
poussoir étant masqué par le capuchon 8 dans cette position. Selon le schéma présenté
Figure 3, le circuit d'alimentation comporte une diode électroluminescente 50 montée
sur la piste 29. La piste 29 étant incluse dans l'épaisseur de la paroi du réservoir
2, la diode 50 est de préférence également incluse dans cette paroi, et de telle sorte
que le signal lumineux émis par cette diode 50 soit visible depuis l'extérieur du
réservoir 2.
[0042] Les parois chauffantes 17 sont de préférence des résistances électriques dissipatives
de chaleur, entourées d'un matériau isolant pour venir au contact de l'embout d'application
6, et isoler électriquement ces résistances électriques.
[0043] Dans tous les cas, le moyen chauffant 12 comporte un support 31 isolant, mais ayant
une bonne conduction de la chaleur, d'une forme grossièrement tubulaire munie d'un
canal 32 pour laisser passer le moyen d'application 5 de sa position fermée, à la
position libre en passant par la position intermédiaire. Les dimensions et la forme
de ce canal 32 sont déterminées en fonction de la géométrie du pourtour extérieur
de l'embout d'application 6. Le support 31 comporte une résistance dissipative de
chaleur 33, 35 et respectivement 36, dans les exemples suivants, retenue dans le support
31 de telle sorte que cette chaleur soit notamment dissipée en direction du canal
32. La paroi chauffante 17 est la paroi formant le pourtour intérieur du support 31.
[0044] Les pistes 28 et 29 sont par exemple des fils métalliques sur lesquels le réservoir
2 est surmoulé. En variante, elles peuvent être obtenues par bi-injection du corps
du réservoir 2, le réservoir étant réalisé à partir d'un matériau isolant, alors que
les pistes sont réalisées à partir d'un matériau conducteur. Dans une autre variante,
ces pistes 28 et 29 peuvent être sérigraphiées sur un premier moulage du corps du
réservoir, ce premier moulage étant ensuite surmoulé pour en assurer l'isolation électrique,
et conférer au réservoir 2 sa forme définitive.
[0045] Selon un premier mode de réalisation présenté Figure 4, la couche dissipative de
la chaleur forme un tube 33 réalisé dans un matériau conducteur. Ce tube 33 est relié
aux pistes 28 et 29, et est inclus dans l'épaisseur du support isolant 31. De préférence,
l'épaisseur 34 d'isolant 31 du côté du canal 32 est faible pour obtenir une meilleure
diffusion de la chaleur. Ce type de moyen chauffant 12 est par exemple obtenu par
bi-injection.
[0046] Selon un deuxième mode de réalisation présenté Figure 5, la paroi chauffante 17 est
formée à partir d'une structure hélicoïdale métallique 35 surmoulée avec le matériau
isolant du support 31. L'axe de l'hélice 35 est superposé à l'axe du canal 32. La
structure métallique 35 est reliée aux pistes 28 et 29.
[0047] Selon un troisième mode de réalisation présenté Figure 6, la paroi chauffante 17
est formée à partir d'une structure hélicoïdale métallique 36 gainée d'isolant 37,
et retenue dans une rampe 38 formée dans le pourtour intérieur du support 31. L'hélice
peut donc être assemblée en dernier lieu dans cette rampe 38.
[0048] De préférence, le moyen chauffant 12 assure également une fonction d'essoreur au
niveau de l'orifice de sortie 4. La forme du support 31 est adaptée pour assurer cette
fonction d'essoreur. Le support 31 est généralement une pièce rapportée sur le corps
du réservoir 2. A cet effet, le support 31 présente sur son pourtour extérieur des
moyens 39 pour être retenu sur le réservoir 2. Ces moyens 39 sont par exemple des
bossages destinés à être contraints contre une paroi intérieure du col 9. Le support
31 est par exemple monté après remplissage du réservoir 2 avec le produit 3.
[0049] Pour assurer cette fonction d'essoreur, le canal 32 forme un goulot de diamètre intérieur
40 inférieur à un diamètre extérieur 41 de l'embout d'application 6. Ce goulot est
de préférence formé au niveau d'un orifice 42 du canal 32 le plus proche du produit
3, et de l'intérieur du réservoir 2. Le chant du support 31 défini au niveau de ce
goulot assure la fonction d'essoreur. A l'opposé du goulot, le canal 32 comporte un
deuxième orifice de diamètre intérieur supérieur au diamètre extérieur 41 de l'embout.
Ce deuxième orifice se superpose avec l'ouverture 4.
[0050] L'embout d'application 6 a une longueur 43, définie le long de l'axe de la tige 7,
inférieure ou égale à une hauteur 44 des parois chauffantes 17, cette hauteur étant
mesurée selon l'axe 22 du réservoir 2 selon lequel le support 31 est monté.
1. Ensemble (1) de conditionnement et d'application d'une composition (3) de maquillage
et ou de soin des fibres kératiniques, comportant
- un réservoir (2) comportant une ouverture (4), la composition étant disposée à l'intérieur
du réservoir, et
- un moyen d'application (5) de la composition, apte à se charger (6) d'une dose de
la composition, ce moyen d'application pouvant être inséré dans le réservoir depuis
l'ouverture (4)
- un moyen essoreur (40, 42) monté sur le réservoir à proximité de l'ouverture,
caractérisé en que le moyen essoreur comporte un moyen chauffant (12) apte à chauffer un embout
applicateur (6) du moyen d'application et la dose chargée sur cet embout, au moins
lorsque l'embout applicateur traverse le moyen chauffant.
2. Ensemble de conditionnement et d'application selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen chauffant est présenté au niveau d'un pourtour intérieur d'un col (9) situé
sous l'ouverture (4).
3. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 1 à 2
caractérisé en ce que le moyen d'application peut être retenu (10, 11) sur le réservoir dans une position
fermée de l'ensemble.
4. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 1 à 3
caractérisé en ce que le moyen chauffant comporte des moyens pour retenir le moyen d'application, dans
une position intermédiaire, entre ses parois chauffantes.
5. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 1 à 4
caractérisé en ce que le dispositif d'application comporte un applicateur (6) disposé au bout d'une tige
(7), cette tige étant elle-même montée dans un capuchon (8) comportant des moyens
(11 ) pour assurer le maintien de la position fermée en coopération avec des moyens
complémentaires (10) du réservoir, l'applicateur étant dans cette position à l'intérieur
du réservoir.
6. Ensemble de conditionnement et d'application selon la revendication 5 caractérisé en ce qu'une hauteur (44) des parois du moyen chauffant est supérieure ou égale à une longueur
(43) de l'embout d'application.
7. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 5 à 6
caractérisé en ce que l'applicateur vient au contact sur toute sa longueur avec les parois du moyen chauffant.
8. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 1 à 7
caractérisé en ce que le moyen chauffant comporte une source d'alimentation (18), de préférence en courant
continu, en particulier sous la forme d'une batterie, notamment rechargeable (13,
14).
9. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 1 à 8
caractérisé en ce qu'il comporte un commutateur (30) permettant de sélectivement alimenter électriquement
le moyen chauffant, ce commutateur étant accessible lorsque le moyen d'application
est placé dans une position intermédiaire pour être chauffé.
10. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 1 à 9
caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de contrôle visuel du chauffage, comportant par exemple une diode
(50), ou un dispositif électroluminescent.
11. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 1 à 10
caractérisé en ce qu'il comporte un moyen électronique d'asservissement du moyen de chauffage.
12. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 1 à 11
caractérisé en ce que le moyen chauffant comporte une résistance électrique par exemple formée à partir
d'un fil métallique (35, 36) surmoulé (31, 37).
13. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 1 à 11
caractérisé en ce que le moyen chauffant comporte une résistance électrique par exemple formée à partir
d'un fil métallique logé dans une rampe hélicoïdale (38) creusée dans une paroi intérieure
d'un support isolant (31).
14. Ensemble de conditionnement et d'application selon l'une des revendications 1 à 11
caractérisé en ce que le moyen chauffant comporte une résistance électrique par exemple obtenue par bi-injection
d'au moins deux matériaux, le premier matériau étant conducteur et le deuxième matériau
étant isolant.