(19)
(11) EP 1 462 593 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
29.09.2004  Bulletin  2004/40

(21) Numéro de dépôt: 04300117.1

(22) Date de dépôt:  04.03.2004
(51) Int. Cl.7E05B 65/08, E05C 1/14
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IT LI LU MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL HR LT LV MK

(30) Priorité: 06.03.2003 FR 0302751

(71) Demandeur: Ferco International Ferrures et Serrures de Bâtiment Société par actions simplifiée
57400 Sarrebourg (FR)

(72) Inventeur:
  • Giessinger, Vincent
    57930 Mittersheim (FR)

(74) Mandataire: Rhein, Alain 
Cabinet Bleger-Rhein 8, Avenue Pierre Mendès France
67300 Schiltigheim
67300 Schiltigheim (FR)

   


(54) Ferrure de verrouillage pour ouvrant coulissant


(57) Ferrure de verrouillage pour ouvrant coulissant comportant un boîtier (2) présentant une paroi avant (3) pourvue d'une ouverture d'accès (4) à un organe de manoeuvre (5) disposé dans ledit boîtier (2) et défini apte à commander en déplacement, entre une position de verrouillage et une position déverrouillée, un coulisseau (23) à même d'agir sur un organe de verrouillage (43), notamment un pêne à crochet.
Cette ferrure de verrouillage est caractérisée par le fait que ledit organe de manoeuvre (5) comporte des moyens de transmission (18) définis apte à commander en déplacement, au travers d'une ouverture (19, 20, 21, 22) dans au moins une des parois (6, 7, 15) du boîtier (2), ledit coulisseau (23) monté mobile extérieurement à ce dernier.




Description


[0001] L'invention a trait à une ferrure de verrouillage pour ouvrant coulissant comportant un boîtier présentant une paroi avant pourvue d'une ouverture d'accès à un organe de manoeuvre disposé dans ledit boîtier et défini apte à commander en déplacement, entre une position de verrouillage et une position déverrouillée, un coulisseau à même d'agir sur un organe de verrouillage, notamment un pêne à crochet.

[0002] La présente invention concerne, plus particulièrement, le domaine des ferrures de verrouillage pour ouvrant coulissant.

[0003] L'on connaît, d'ores et déjà, de nombreuses ferrures de verrouillage répondant à la description ci-dessus. Ainsi, de telles ferrures comportent un boîtier prévu apte à s'inscrire dans l'épaisseur du montant avant d'un ouvrant coulissant, à l'arrière d'une plaque de fixation intérieure, sachant que cette ferrure peut encore être pourvue d'une plaque extérieure présentant, par exemple, un élément à clé pour la commande de verrouillage et de déverrouillage.

[0004] Quoi qu'il en soit, le boîtier d'une telle ferrure de verrouillage pour ouvrant coulissant est constitué, substantiellement, par ladite plaque de fixation interne et deux parois parallèles s'étendant perpendiculairement à l'arrière de cette plaque. Ces parois sont pourvues, sensiblement à hauteur de leur chant d'extrémité libre, d'un retour délimitant, ainsi, avec ladite plaque de fixation interne, un canal de guidage d'un coulisseau. En somme, celui-ci s'inscrit entre les retours précités et la face arrière de ladite plaque de fixation interne.

[0005] Celle-ci est pourvue d'un organe de manoeuvre permettant d'agir sur ce coulisseau. Selon un mode de réalisation particulier, cette plaque de fixation interne présente une ouverture longitudinale permettant d'accéder, directement, au coulisseau lequel est alors pourvu d'une poignée cuvette.

[0006] Ce coulisseau vient agir, selon le cas, directement ou au travers d'une course à vide, sur un porte-pêne, lequel comporte des moyens permettant d'ajuster en position un pêne à crochet ou similaire. En particulier, au travers de ces moyens de réglage il est, par exemple, possible d'ajuster la longueur saillante de ce pêne à crochet par rapport au chant du montant avant de l'ouvrant coulissant.

[0007] Il est très fréquent d'équiper cette ferrure de verrouillage d'un dispositif d'anti-fausse manoeuvre et/ou d'anti-effraction. Le premier ayant pour but d'empêcher que le pêne à crochet puisse être ramené, par erreur, depuis sa position déverrouillée dans la position de verrouillage, tant que l'ouvrant coulissant n'a pas été refermé sur le cadre dormant. Si cela devait se produire, au moment de refermer la porte ou fenêtre, le pêne à crochet viendrait heurter la gâche disposée en correspondance sur le cadre dormant, au lieu de s'y engager normalement.

[0008] Le dispositif d'anti-effraction est destiné à éviter qu'en agissant directement sur un organe de verrouillage et en l'occurrence le pêne à crochet, celui-ci puisse être repoussé, de sa position de verrouillage, dans sa position déverrouillée. Cela permettrait à un aigrefin de pénétrer, très facilement, dans une habitation.

[0009] Dans certaines conceptions et moyennant des aménagements spécifiques, l'action exercée sur le coulisseau peut être répercutée sur une ou des tringles de manoeuvre s'étendant au-dessus ou en-dessous du boîtier de la ferrure de verrouillage, pour commander, simultanément, plusieurs organes de verrouillage, par exemple plusieurs pênes à crochet en vue d'assurer un verrouillage de type multipoints.

[0010] Les problèmes que pose ce type de ferrure de verrouillage résultent, essentiellement, de leur complexité, nécessitant la mise en oeuvre de moyens de fabrication divers, tels qu'emboutissage, moulage, usinage, etc.... Cela influence de manière non négligeable le coût de revient de ces ferrures.

[0011] Par ailleurs, au travers de leur conception même, en particulier en raison de la configuration des moyens de guidage des pièces mobiles, celles-ci s'avèrent particulièrement encombrantes, ce qui peut poser problème pour munir ces ferrures de toutes les fonctionnalités et sécurité usuelles.

[0012] La présente invention a pour objectif, par conséquent, de revoir la conception et la dynamique de ce type de ferrure de verrouillage pour ouvrant coulissant, dans le but, non seulement, de la simplifier tout en conservant toutes les fonctionnalités : verrouillage, déverrouillage, condamnation à la clé, anti-fausse manoeuvre et anti-effraction, mais également pour répondre à ce problème d'encombrement, ceci avec de nouvelles pièces et, le cas échéant, de nouveaux procédés de fabrication et de montage.

[0013] A cet effet, l'invention concerne une ferrure de verrouillage pour ouvrant coulissant comportant un boîtier présentant une paroi avant pourvue d'une ouverture d'accès à un organe de manoeuvre disposé dans ledit boîtier et défini apte à commander en déplacement, entre une position de verrouillage et une position déverrouillée, un coulisseau à même d'agir sur un organe de verrouillage, notamment un pêne à crochet, caractérisée par le fait que ledit organe de manoeuvre comporte des moyens de transmission définis aptes à commander en déplacement, au travers d'au moins une ouverture dans au moins une des parois du boîtier, ledit coulisseau monté mobile axialement extérieurement à ce dernier.

[0014] En fin de compte, au moins une des parois du boîtier, en particulier en venant s'intercaler entre un organe de manoeuvre et un élément actif de la ferrure, fait elle-même partie de ces éléments actifs, en assurant des fonctions complémentaires.

[0015] Selon l'invention, le boîtier comporte une paroi de fond s'étendant parallèlement à la paroi avant et comportant, du côté externe audit boîtier, des moyens d'assemblage et/ou des moyens d'accrochage et/ou de maintien du coulisseau défini apte à autoriser une mobilité axiale de ce dernier, entre, au moins, la position de verrouillage et la position déverrouillée.

[0016] Selon une autre particularité de l'invention, la ferrure de verrouillage comporte, intérieurement audit boîtier, un dispositif d'anti-fausse manoeuvre défini apte, dans une première position inactive, à se situer, sensiblement, dans le prolongement axial de l'organe de commande et, dans une seconde position active, à s'étendre, au moins en partie, au-dessus dudit organe de commande pour maintenir, en coopération avec ledit boîtier, cet organe de commande en position de déverrouillage.

[0017] Selon l'invention, le coulisseau est prolongé, à une extrémité, par un porte-pêne. Tout particulièrement, le coulisseau résulte d'un procédé de découpage-emboutissage d'un plat métallique et comporte une extrémité repliée, ainsi que des moyens butés de manière à définir un logement de réception pour la queue d'un organe de verrouillage, de type pêne à crochet prévu apte à s'étendre transversalement au boîtier.

[0018] De manière avantageuse encore, la ferrure de verrouillage comporte un dispositif d'anti-effraction.

[0019] Selon une autre particularité de l'invention, la ferrure de verrouillage comporte des moyens d'indication visuels pour renseigner l'usager sur sa position verrouillée ou déverrouillée.

[0020] Comme il ressortira de manière plus détaillée à la lecture de la description qui va suivre, se rapportant à un exemple de réalisation, le boîtier, en dehors du fait que son espace interne est libéré pour l'intégration d'un certain nombre de mécanismes intervenant dans une optique de sécurité, soit à la commande, soit envers d'éventuelles tentatives d'effraction, il joue encore un rôle actif au niveau de ces différentes fonctionnalités.

[0021] En fait, ce caractère fonctionnel rempli dans chacune des situations par ce boîtier de la ferrure de verrouillage permet de rendre la conception de cette dernière particulièrement simple.

[0022] Ainsi, comme cela ressortira de cette description, le coulisseau, auquel est directement associée la fonction porte-pêne, peut découler d'une simple opération d'emboutissage-découpage d'un plat métallique, sachant, en outre, que par cette même opération de façonnage, ce coulisseau est conçu apte à coopérer, également, avec un élément à clé par l'intermédiaire duquel un usager est en mesure de commander le déverrouillage ou le verrouillage depuis l'extérieur d'une habitation.

[0023] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre et au vu des dessins ci-joints se rapportant à un mode de réalisation.
  • la figure 1 est une représentation schématisée et en coupe longitudinale d'une ferrure de verrouillage, conforme à l'invention, l'organe de commande et, donc, le coulisseau étant repoussés en position de verrouillage, le dispositif d'anti-fausse manoeuvre étant en position inactive ;
  • la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, le coulisseau et l'organe de commande étant, ici représentés en position déverrouillée et le dispositif d'anti-fausse manoeuvre occupant sa position active ;
  • la figure 3 est une vue schématisée partielle et en perspective illustrant, au niveau de l'ouverture dans la paroi avant du boîtier, le dispositif d'anti-fausse manoeuvre en position inactive, étant visibles les moyens de signalisation visuels de verrouillage ;
  • la figure 4 est une vue similaire à la figure 3 représentant ce même dispositif d'anti-fausse manoeuvre lorsque amené dans sa position active et laissant apparaître les moyens de signalisation visuels de déverrouillage ;
  • les figures 5, 6 et 7 illustrent le coulisseau, respectivement en élévation, en plan et en perspective ;
  • la figure 8 est une représentation développée en plan du plat métallique définissant le coulisseau ;
  • les figures 9 et 10 correspondent à des représentations en perspective du boîtier seul ;
  • les figures 11 et 12 sont des représentations similaires en perspective de l'organe de commande ;
  • les figures 13 et 14 représentent, de manière schématisée et en perspective le bouton déclencheur du dispositif d'anti-fausse manoeuvre.


[0024] Pour la compréhension de la suite de la description on se référera aux différentes figures des dessins ci-joints.

[0025] Ainsi, la présente invention a trait à une ferrure de verrouillage 1 pour ouvrant coulissant comportant un boîtier 2 défini apte à être encastré, en particulier dans le montant avant de cet ouvrant coulissant et, pour cela, sa paroi avant 3 constitue, habituellement, une plaque de fixation.

[0026] Cette paroi avant 3 présente par ailleurs une ouverture longitudinale 4 donnant accès à un organe de manoeuvre 5 monté mobile à l'intérieur du boîtier 2.

[0027] Tout particulièrement, cet organe de manoeuvre 5 est monté mobile entre deux parois latérales parallèles 6, 7 correspondant au boîtier 2, ceci suivant une direction D transversale à ce dernier soit perpendiculairement à la paroi avant 3.

[0028] Selon un mode de réalisation avantageux, cet organe de manoeuvre 5 est maintenu coulissant dans la direction D entre lesdites parois latérales 6 et 7 par l'intermédiaire d'ergots de retenue 8, 9 s'étendant de part et d'autre de cet organe de manoeuvre 5 de manière apte à coulisser dans des lumières transversales 10, 11 ménagées en correspondance au niveau desdites parois latérales 6, 7.

[0029] De manière à permettre le montage de l'organe de manoeuvre 5 dans le boîtier 2, depuis la paroi avant 3 de ce dernier, ces ergots de retenue 8, 9 sont dépendants de languettes élastiques 12, 13 s'étendant perpendiculairement à l'arrière de l'organe de manoeuvre 5, défini par une plaque 14 venant épouser, en partie, la forme de l'ouverture 4 dans la paroi avant 3 du boîtier 2.

[0030] Il convient d'observer, également, que ce dernier comporte un fond 15 qui, au droit des lumières 10, 11 dans les parois latérales 6, 7, comporte des découpes latérales 16, 17 autorisant le passage des languettes 12, 13 et, finalement, un débattement suffisant à l'organe de manoeuvre 5 pour la commande de déverrouillage de la ferrure 1. Ces ergots de retenue 8, 9 sont encore chanfreinés pour favoriser leur engagement entre les parois latérales 17 du boîtier 2, lors de l'insertion dans ce dernier de l'organe de manoeuvre 5 au travers de l'ouverture 4.

[0031] Selon l'invention, cet organe de manoeuvre 5 comporte encore des moyens de transmission 18 qui sont définis aptes à agir, au travers d'au moins une ouverture 19, 20, 21, 22 dans l'une au moins des parois 6, 7, 15 du boîtier 2, sur un coulisseau 23 présentant la particularité d'être monté mobile dans le sens axial à la ferrure 1, extérieurement audit boîtier 2.

[0032] A ce propos, celui-ci comporte des moyens d'accrochage 24 prévus à même de coopérer avec des moyens d'accrochage complémentaires 26 associés au coulisseau 23, pour rendre celui-ci solidaire dudit boîtier 2 avec une mobilité axiale selon une course 25, préférentiellement, limitée.

[0033] De manière avantageuse, ces moyens d'accrochage 24 sont associés au fond 15 et se présentent sous forme d'un crochet 27 faisant saillie extérieurement par rapport à ce dernier. De son côté les moyens d'accrochage complémentaires 26 du coulisseau 23 sont définis par une lumière 28 prévue pour le passage du crochet 27. Ainsi, par un déplacement axial dans une direction déterminée (dans le sens du verrouillage dans le mode de réalisation illustré dans les figures ci-jointes) le coulisseau 23, s'étendant parallèlement au fond 15 du boîtier 3, vient s'engager sur ce crochet 27.

[0034] De manière à empêcher que, par un déplacement en sens contraire, ledit coulisseau 23 puisse, ultérieurement, se désolidariser du boîtier 2, des moyens butés 28, définis sous forme d'une languette 29 découpée et emboutie dans le coulisseau 23, sont prévus aptes à coopérer avec des moyens butés complémentaires 30 constitués, préférentiellement, par le boîtier 2, en l'occurrence l'un 31 des chants d'extrémité du fond 15.

[0035] Tout particulièrement et tel que visible dans la figure 10, au niveau de ce chant d'extrémité 31 est ménagée une découpe 32 pour la réception de cette languette 29.

[0036] L'on comprend, évidemment, que la longueur du crochet 27 et l'implantation des moyens butés 29, ainsi que des moyens butés complémentaires 30 est déterminée de manière à autoriser au coulisseau 23 une course axiale 25 correspondant au passage de la position de verrouillage à la position déverrouillée.

[0037] Pour en revenir aux moyens de transmission 18 ils consistent, là encore, en au moins un doigt de commande 33, 33A, 33B, 33C prévu apte à coopérer avec une lumière 34, 34A, 34B, 34C au niveau d'une patte de transmission 35, 35A, 35B, 35C que comporte le coulisseau 23 pour repousser, sous l'action d'une pression exercée sur ledit organe de manoeuvre 5, ce coulisseau 23 depuis sa position de verrouillage dans sa position déverrouillée. En fait, le ou les doigts de commande 33, 33A, 33B, 33C, coopèrent avec la ou les lumières 34, 34A, 34B, 34C à la manière de cames.

[0038] Comme visible plus particulièrement dans les figures 5, 6 et 7, les pattes de transmission 35, 35A, 35B, 35C, s'étendent perpendiculairement au plan du coulisseau 23 et sont définis, comme cela ressort de ces figures 5, 6 et 7, mais également la figure 8, par découpage et pliage d'un plat métallique 36 d'où résulte ce coulisseau 23.

[0039] De manière préférentielle, celui-ci comporte au moins deux pattes de transmission 35, 35A ; 35B, 35C s'étendant perpendiculairement de part et d'autre de son plan médian longitudinal 37, ceci de manière à assurer une répartition équilibrée des efforts de poussée exercée sur ce coulisseau 23 par l'organe de manoeuvre 5, au travers desdits doigts de commande 33, 33A, 33B, 33C que comporte ce dernier.

[0040] Dans les figures 9 et 10 sont visibles les ouvertures 19, 20, 21, 22 dans le boîtier 2 au travers desquelles les moyens de transmission 18 agissent sur le coulisseau 23, lequel est placé extérieurement à ce boîtier 2. Tout particulièrement, ces ouvertures 19, 20, 21, 22 s'étendent, pour partie, au niveau des parois latérales 6, 7 et du fond 15 de ce boîtier 2.

[0041] Tout particulièrement, la découpe 38 de ces ouvertures 19, 20, 21, 22 au niveau des parois latérales 6, 7 est déterminée pour accueillir, en partie, une patte de transmission 35, 35A, 35B, 35C, ceci avec une mobilité correspondant à la course 25 du coulisseau 23 entre sa position déverrouillée et sa position de verrouillage.

[0042] Finalement, comme cela ressort de la description qui précède, les pattes de transmission 35, 35A, 35B, 35C que comporte le coulisseau 23, le long de ses bords latéraux 39, 40, sont prévus aptes à s'étendre de part et d'autre du fond 15 du boîtier 2 et contribuent au guidage du coulisseau 23 par rapport à ce dernier.

[0043] De manière à permettre le montage, les doigts de commande 33, 33A, 33B, 33C, sont, là encore, solidaires de languettes élastiques 41, 41A, 41B, 41C s'étendant perpendiculairement à l'arrière de l'organe de manoeuvre 5 et qui, lors de ce montage sont prévus aptes à être repoussés, élastiquement, en direction du plan médian de ce dernier, entre les parois latérales 6, 7 du boîtier 2, ceci jusqu'à ce que ces doigts de commande 33, 33A, 33B, 33C correspondent avec les découpes 38 dans ces parois latérales 6, 7, plus particulièrement avec les lumières 34, 34A, 34B, 34C dans les pattes de transmission 35, 35A, 35B, 35C. A noter qu'en coopération avec les parties des découpes 19 à 22 s'étendant dans le fond 15, les languettes élastiques 41, 41A, 41B, 41C contribuent, avec les ergots de retenue 8, 9 coulissant dans des lumières transversales 10, 11, à un guidage parfait de l'organe de manoeuvre 5.

[0044] Comme précisé déjà plus haut, lesdites lumières 34, 34A, 34B, 34C agissent à la manière de cames pour transformer le déplacement suivant une direction transversale D de l'organe de manoeuvre 5 en un déplacement longitudinal du coulisseau 3.

[0045] A ce propos et comme visible seulement dans la figure 1, il est à noter que la ferrure 1 peut être pourvue d'un dispositif d'anti-effraction 42 ayant pour but d'empêcher son déverrouillage au travers d'une action directe exercée sur le coulisseau 23, plus particulièrement sur le pêne de verrouillage 43 dont il vient à être équipé comme cela ressortira de la description qui va suivre.

[0046] De manière avantageuse, le dispositif d'anti-effraction 42 consiste en une découpe de blocage 44 ménagée dans la ou les lumières 34, 34A, 34B, 34C et conçue tel que si le coulisseau 23 venait à être repoussé, par action directe, depuis sa position de verrouillage, comme représenté dans la figure 1, dans sa position de déverrouillage, visible dans la figure 2, le ou les doigts de commande 33, 33A, 33B, 33C viendraient à se loger dans cette découpe de blocage 44 en bloquant dans son déplacement ledit coulisseau 23.

[0047] Selon une autre particularité de l'invention, ce dernier est prolongé, à une extrémité 45, par un porte-pêne 46 défini apte à recevoir transversalement au plan longitudinal de ce coulisseau 23, la queue 47 dudit pêne de verrouillage 43, tout particulièrement sous forme d'un pêne à crochet.

[0048] De manière avantageuse, ce porte-pêne 46 résulte, d'une part, d'une partie d'extrémité repliée 48 du plat métallique 36 destiné à définir le coulisseau 23 et, d'autre part, de moyens butée 49 qui, en collaboration avec cette partie d'extrémité repliée 48, définissent un logement 50 dans lequel peut être engagé, transversalement au plan médian longitudinal 37, cette queue 47 du pêne de verrouillage 43.

[0049] De manière préférentielle, les moyens butés 49 consistent en une languette 51 découpée et emboutie dans le coulisseau 23 pour se présenter saillante du côté 52 de ce dernier au-dessus duquel s'étend la partie d'extrémité repliée 48. Cette languette 51 est préférentiellement effilée à son extrémité de manière à coopérer avec une denture 54 que comporte, sur l'un au moins de ses chants latéraux, la queue 47 du pêne de verrouillage 43, ceci dans le but d'assurer une parfaite immobilisation de ce dernier.

[0050] A noter, encore, que la partie d'extrémité repliée 48 du coulisseau 23 reçoit des moyens de serrage 55 sous forme d'une vis 56 traversant une ouverture filetée 57 de manière apte à coopérer avec la queue 47 du pêne de verrouillage 43 et immobiliser celui-ci dans le logement 50.

[0051] A présent, l'on se reportera plus particulièrement aux figures 1 à 4, 13 et 14 sur lesquelles est visible un dispositif d'anti-fausse manoeuvre 58 dont est équipée la ferrure 1.

[0052] Tout particulièrement, ce dispositif 58 est défini apte, dans une première position inactive, visible dans les figures 1 et 3, à se situer, sensiblement, dans le prolongement axial de l'organe de manoeuvre 5 et, dans une seconde position active correspondant aux figures 2 et 4, à s'étendre au moins en partie, au-dessus dudit organe de manoeuvre 5 pour le maintenir, en coopération avec ledit boîtier de la ferrure 1, en position de déverrouillage.

[0053] Selon un mode de réalisation préférentiel, ce dispositif d'anti-fausse manoeuvre 58 est constitué par un premier levier de blocage 59 qui, en position inactive comme indiqué ci-dessus, constitue le prolongement à une extrémité 60 de l'organe de manoeuvre 5, au niveau de l'ouverture 4 dans la paroi avant 3 du boîtier 2. Ce premier levier de blocage 59 est défini apte à se déplacer sur la piste d'une came 60 ménagée dans ce boîtier 2, de telle manière, lorsque l'organe de manoeuvre 5 est repoussé en position de déverrouillage de la ferrure 1, il est, lui-même, amené à se déplacer sur cette piste de came 60 pour venir s'étendre en partie au-dessus de cet organe de manoeuvre 5. A ce propos, ce déplacement du levier de blocage 59 résulte de sa liaison avec un second levier de transmission 64 qui, lui-même, est raccordé, par un ressort 69, au coulisseau 23, comme cela apparaîtra dans la description qui va suivre.

[0054] A noter que la piste de came 60 comporte un décrochement 61 que vient franchir l'extrémité 62, opposée à celle 63 s'étendant au-dessus de l'organe de manoeuvre 5, de ce premier levier de blocage 59, de telle manière qu'en s'interposant, ainsi, entre ce décrochement 61 et ledit organe de manoeuvre 5 il s'oppose au rappel élastique de celui-ci dans sa position déverrouillée.

[0055] En fait, le maintien de ce premier levier de blocage 59 sur cette piste de came 60, plus particulièrement dans la position qui vient d'être décrite, est assuré au travers d'un second levier de transmission 64 dont est solidaire le premier 59 et qui, précisément, s'étend sous la piste de came 60.

[0056] A ce propos, celle-ci comporte une découpe longitudinale axiale 65 que traverse une patte de liaison 66 (visible dans la figure 14) reliant les deux leviers 59 et 64.

[0057] En outre, à son extrémité libre 67 ce second levier de transmission 64 comporte un crochet 68 coopérant avec un organe de rappel élastique 69, plus particulièrement sous forme d'un ressort hélicoïdal, solidarisé, par ailleurs, à un crochet 70 s'étendant sous le coulisseau 23, du côté 71 opposé à celui 52 correspondant au logement 50.

[0058] En fait, comme cela ressort de ce qui précède, ce dispositif d'anti-fausse manoeuvre 58 prend position dans la partie d'extrémité 72 du boîtier 2 correspondant, par ailleurs, à l'extrémité 45 du coulisseau 23 munie du porte-pêne 46.

[0059] De manière avantageuse, l'organe de rappel élastique 69 reliant le second levier de transmission 64 au coulisseau 23 constitue, par ailleurs, les moyens de rappel élastiques de l'organe de manoeuvre 5 en position de verrouillage.

[0060] Tout particulièrement après avoir amené la ferrure dans la situation de déverrouillage telle que représentée dans la figure 2, une commande exercée par l'usager sur le premier levier de blocage 59 pour dégager son extrémité 62 par rapport au décrochement 61 sur la piste de came 60, conduit, sous l'action de l'organe de rappel élastique 69 et du second levier de transmission 64, à repousser ledit premier levier de blocage 59 le long de la piste de came 60, ceci dans le but d'amener le dispositif d'anti-fausse manoeuvre 58 dans sa position inactive. Simultanément et sous l'action de ce même organe de rappel élastique 69, le coulisseau 23 est ramené dans sa position de verrouillage. Les lumières 34, 34A, 34B, 34C de ses pattes de transmission 35, 35A, 35B, 35C, agissant alors inversement sur les doigts de commande 33, 33A, 33B, 33C, provoquent le rappel de l'organe de manoeuvre 5 dans la position représentée dans la figure 1.

[0061] L'on remarquera, encore, que dans cette position inactive, correspondant à la situation visible dans la figure 1 et 3 où celle inactive représentée dans les figures 2 et 4, le dispositif d'anti-fausse manoeuvre 58 laisse apparaître des moyens de signalisation visuels, respectivement, le verrouillage 73 et le déverrouillage 74 de la ferrure 1.

[0062] Tout particulièrement, les moyens de signalisation visuels de verrouillage 73 consistent en un marquage reporté sur l'organe de manoeuvre 5, en face avant, sur sa partie d'extrémité 75 au-dessus de laquelle est à même de s'étendre, en cachant ce marquage, le levier de blocage 59, lorsque repoussé en position active, comme représenté dans la figure 4.

[0063] Par ailleurs et comme visible sur cette dernière, dans cette position active le premier levier de blocage 59 correspondant à ce dispositif d'anti-fausse manoeuvre 58 s'est déplacé le long de la piste de came 60 et en laisse apparaître une portion 76 dans l'ouverture 4 dans la paroi avant 3 du boîtier 2. Sur cette portion 76 est, là encore, reporté un marquage en tant que moyens de signalisation visuels de déverrouillage 74.

[0064] Par ailleurs, au niveau de cette même portion 76 de la piste de came 60, rendue visible lorsque le dispositif d'anti-fausse manoeuvre 58 est actif, apparaît une ouverture 77 constituée, substantiellement, par le prolongement de la découpe longitudinale axiale 65. En fait cette ouverture 77 donne accès à la vis de serrage 56 au travers d'un passage 78 ménagé, en partie, dans la patte de liaison 66 et le second levier transmission 64.

[0065] Selon l'invention, encore, la ferrure 1 comporte un élément à clé 79, de type barillet, associé à une plaque extérieure 80 prévue, apte à être rapportée en applique du côté externe au montant avant de l'ouvrant coulissant recevant cette ferrure.

[0066] Cet élément à clé 79 est conçu pour commander en rotation, autour d'un axe 82 transversal à la ferrure 1, soit perpendiculaire au plan du coulisseau 23, un doigt de commande 81 à même d'agir à la manière d'un excentrique sur ce coulisseau 23 pour le repousser en position de verrouillage ou selon le cas de déverrouillage.

[0067] Selon une particularité de l'invention, la position du doigt de commande 81 est prévue réglable dans le sens axial, soit suivant une direction correspondant à son axe de rotation 82, ceci par rapport à l'élément à clé 79, de manière à pouvoir s'ajuster, notamment, à l'écartement 83, souvent variable, existant entre la plaque extérieure 80 et ledit coulisseau 23.

[0068] Tout particulièrement, ce doigt de commande 81 est ajustable en position contre l'action de moyens de rappel élastiques 84. A ce propos, de tels moyens de rappel élastiques permettent encore de rattraper un mauvais positionnement entre la plaque extérieure 80 la partie de la ferrure venant équiper, depuis l'intérieur, une menuiserie. Finalement grâce à ces moyens de rappel élastique un ajustement tridirectionnel est rendu possible.

[0069] Selon un mode de réalisation avantageux, ce doigt de commande 81 est défini par un excentrique 85 au niveau d'un plateau d'entraînement 86 sur lequel agissent, lesdits moyens de rappel élastiques 84, sous forme d'un ressort hélicoïdal, s'interposant entre ledit plateau d'entraînement 86 dont il est solidaire et un moyeu 87 correspondant à l'élément à clé 79 et auquel il est également fixé.

[0070] De manière préférentielle, le ressort correspondant à ces moyens de rappel élastiques 84 est défini à même d'assurer une parfaite transmission du mouvement commandé par l'élément à clé 79 sur le coulisseau 23 par l'intermédiaire du doigt de commande 81. Tout particulièrement, les spires de ce ressort hélicoïdal peuvent être définies presque jointives pour assurer une transmission sans perte de course. Ces spires peuvent, encore, être pourvues de moyens, tels qu'une denture, pour empêcher leur rotation, les unes par rapport aux autres pour garantir cette transmission totale, et de rotation et de couple. Selon un autre mode de réalisation pris individuellement ou en combinaison avec l'un et/ou l'autre des modes de réalisation précédents, ces moyens de rappel élastiques 84 peuvent être conçus de raideur élevée en torsion.

[0071] A noter que de manière centrée et du côté de l'excentrique 85, le plateau d'entraînement 86 comporte encore un embout de maintien et de centrage 88 destiné à venir se positionner, à la manière d'une rotule, dans un logement de réception 89 que comporte, au niveau de sa face arrière 90, la paroi avant 3 du boîtier 2. Ce logement de réception 89 est visible en figure 9.

[0072] De son côté, le coulisseau 23 comporte à son extrémité 91, opposée à celle 45 pourvue du porte-pêne 46 et définie apte à coopérer avec cet élément à clé 79, une patte d'entraînement 92. Au travers d'un décrochement 93 ménagé à hauteur de cette extrémité 91 du coulisseau 23, cette patte d'entraînement 92 vient s'étendre sensiblement à l'arrière de la paroi avant 3 du boîtier 2. Dans son chant d'extrémité 95 elle comporte, par ailleurs, une découpe d'accouplement 94 au travers de laquelle ce coulisseau 23 est à même de se déplacer librement par rapport au doigt de commande 81 de l'élément à clé 79, lors d'une commande de verrouillage ou de déverrouillage manuel et qui, par ailleurs, permet à ce doigt de commande 81, en particulier l'excentrique 85, à venir s'accrocher sur ce coulisseau 23 pour assurer les fonctions de verrouillage et de déverrouillage par l'intermédiaire de l'élément à clé 79.

[0073] Comme visible dans les figures 6, 7 et 8, cette découpe d'accouplement 94 comporte, en particulier, une encoche latérale d'entraînement 96 dans laquelle est à même de venir s'insérer l'excentrique 85 lors de la rotation de cet élément à clé 79 pour assurer le déplacement axial souhaité du coulisseau 23.


Revendications

1. Ferrure de verrouillage pour ouvrant coulissant comportant un boîtier (2) présentant une paroi avant (3) pourvue d'une ouverture d'accès (4) à un organe de manoeuvre (5) disposé dans ledit boîtier (2) et défini apte à commander en déplacement, entre une position de verrouillage et une position déverrouillée, un coulisseau (23) à même d'agir sur un organe de verrouillage (43), notamment un pêne à crochet, caractérisée par le fait que ledit organe de manoeuvre (5) comporte des moyens de transmission (18) définis apte à commander en déplacement, au travers d'une ouverture (19, 20, 21, 22) dans au moins une des parois (6, 7, 15) du boîtier (2), ledit coulisseau (23) monté mobile extérieurement à ce dernier.
 
2. Ferrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'organe de manoeuvre (5) est monté mobile entre deux parois latérales parallèles (6, 7) correspondant au boîtier (2), ceci suivant une direction (D) transversale, perpendiculaire à la paroi avant (3).
 
3. Ferrure selon la revendication 2, caractérisée par le fait que l'organe de manoeuvre (5) est maintenu coulissant dans la direction (D) entre lesdites parois latérales (6, 7) par l'intermédiaire d'ergots de retenue (8, 9) s'étendant de part et d'autre de cet organe de manoeuvre (5) de manière apte à coulisser dans des lumières transversales (10, 11) ménagées en correspondance au niveau desdites parois latérales (6, 7).
 
4. Ferrure selon la revendication 3, caractérisée par le fait que les ergots de retenue sont dépendants de languettes élastiques (12, 13) s'étendant perpendiculairement à l'arrière de l'organe de manoeuvre (5) défini par une plaque (14) venant épouser, en partie, la forme de l'ouverture (4) dans la paroi avant (3) du boîtier (2).
 
5. Ferrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le boîtier (2) comporte des moyens d'accrochage (24) à même de coopérer avec des moyens d'accrochage complémentaires (26) associés au coulisseau (23) définis aptes à rendre ce dernier solidaire dudit boîtier (2) avec une mobilité axiale selon une course (25) correspondant au passage de la position de verrouillage à la position de déverrouillage.
 
6. Ferrure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les moyens d'accrochage (24) se présentent sous forme d'un crochet (27) faisant saillie extérieurement par rapport à un fond (15) que comporte le boîtier (2), lesdits moyens d'accrochage complémentaires (26) du coulisseau (23) étant définis par une lumière (28) dans ce dernier pour le passage dudit crochet (27), des moyens butée (28) à même de coopérer avec des moyens butée complémentaires (30) étant conçus pour empêcher le coulisseau (23) de se désolidariser du boîtier (2).
 
7. Ferrure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que la longueur du crochet (27) et l'implantation des moyens butés (28), ainsi que des moyens butés complémentaires (30) sont déterminés de manière à autoriser au coulisseau (23) la course axiale (25).
 
8. Ferrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les moyens de transmission (18) consistent en au moins un doigt de commande (33, 33A, 33B, 33C) apte à coopérer avec une lumière (34, 34A, 34B, 34C) au niveau d'une patte de transmission (35, 35A, 35B, 35C) que comporte le coulisseau (23) pour repousser ce dernier, sous l'action d'une pression exercée sur ledit organe de manoeuvre (5), depuis sa position de verrouillage dans sa position déverrouillée.
 
9. Ferrure selon la revendication 8, caractérisée par le fait que la ou les pattes de transmission (35, 35A, 35B, 35C) s'étendent perpendiculairement au plan du coulisseau (23) et sont définis, plus particulièrement, par découpage et pliage dans un plat métallique (36) constituant ledit coulisseau (23).
 
10. Ferrure selon la revendication 8 ou 9, caractérisée par le fait que le coulisseau (23) comporte au moins deux pattes de transmission (35, 35A, 35B, 35C) s'étendant perpendiculairement et de part et d'autre de son plan médian longitudinal (37), ces pattes de transmission (35, 35A, 35B, 35C) étant prévues aptes à prendre position dans des découpes (38) au niveau des parois latérales (6, 7) correspondant au boîtier (2), lesdites dans les découpes (38) étant définies de manière à autoriser le coulisseau (23) à se déplacer entre sa position déverrouillée et sa position de verrouillage.
 
11. Ferrure selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisée par le fait que les doigts de commande (33, 33A, 33B, 33C) sont solidaires de languettes élastiques (41, 41A, 41B, 41C) s'étendant perpendiculairement à l'organe de manoeuvre (5) de manière apte à coopérer avec les lumières (34, 34A, 34B, 34C) dans les pattes de transmission (35, 35A, 35B, 35B, 35C) prenant position dans les découpes (38) des parois latérales (6, 7) du boîtier (2).
 
12. Ferrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte un dispositif d'anti-effraction (42) défini apte à empêcher son déverrouillage au travers d'une action directe exercée sur ledit coulisseau (23), plus particulièrement, sur le pêne de verrouillage (43).
 
13. Ferrure selon l'une quelconque des revendications 8 à 11 et la revendication 12, caractérisée par le fait que le dispositif d'anti-effraction (42) consiste en une découpe de blocage (44) ménagée dans la ou les lumières (34, 34A, 34B, 34C) et conçue pour la réception du ou des doigts de commande (33, 33A, 33B, 33C) lorsque le coulisseau (23) vient à être repoussé par action directe depuis sa position de verrouillage dans la direction de déverrouillage.
 
14. Ferrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le coulisseau (23) est prolongé, à une extrémité (45), par un porte-pêne (46) défini apte à recevoir, transversalement à son plan médian longitudinal (37), la queue (47) dudit pêne de verrouillage (43).
 
15. Ferrure selon la revendication 14, caractérisée par le fait que le porte-pêne (46) résulte, d'une part, d'une partie d'extrémité repliée (48) d'un plat métallique (36) définissant le coulisseau (23) et, d'autre part, de moyens butés (49) qui, en collaboration avec cette partie d'extrémité repliée (48), définissent un logement (50) dans lequel peut être engagé, transversalement au plan médian longitudinal (37), la queue (47) du pêne de verrouillage (43), la partie d'extrémité repliée (48) recevant des moyens de serrage (55) de ce dernier.
 
16. Ferrure selon la revendication 15, caractérisée par le fait que les moyens butée (49) consistent en une languette (51) découpée et emboutie dans le coulisseau (23) pour se présenter saillante du côté (52) de ce dernier au-dessus duquel s'étend la partie d'extrémité repliée (48), ladite languette (51) étant plus particulièrement effilée à son extrémité de manière à coopérer avec une denture (54) que comporte, sur l'un au moins de ses chants latéraux, la queue (47) du pêne de verrouillage (43).
 
17. Ferrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte un dispositif d'anti-fausse manoeuvre (58) défini apte, dans une première position inactive, à se situer, sensiblement, dans le prolongement axial de l'organe de manoeuvre (5), dans l'ouverture (4) du boîtier (2) et, dans une seconde position active, à s'étendre au moins en partie au-dessus dudit organe de manoeuvre (5) pour le maintenir, en coopérer avec le boîtier (2), en position de déverrouillage.
 
18. Ferrure selon la revendication 17, caractérisée par le fait que le dispositif d'anti-fausse manoeuvre (58) est constitué par un premier levier de blocage (59) qui, en position inactive, constitue le prolongement, à une extrémité (60), de l'organe de manoeuvre (5) au niveau de l'ouverture (4) dans la paroi avant (3) du boîtier (2), ce premier levier de blocage (49) étant défini apte à se déplacer sur une piste d'une came (60) ménagée dans le boîtier (2) de telle manière qu'en repoussant l'organe de manoeuvre (5) en position de déverrouillage, il est amené à se déplacer sur ladite piste de came (60) pour venir s'étendre en partie au-dessus de cet organe de manoeuvre (5).
 
19. Ferrure selon la revendication 18, caractérisée par le fait que la piste de came (60) comporte un décrochement (61), entre ce dernier et l'organe de manoeuvre (5) étant prévu apte à s'interposer ledit premier levier de blocage (59).
 
20. Ferrure selon les revendications 17 à 19, caractérisée par le fait que le dispositif d'anti-fausse manoeuvre (58) comporte un second levier de transmission (64) dont est solidaire le levier de blocage (59) et assurant le maintien et le déplacement de ce dernier sur la piste de came (60), ce second levier de transmission (64) coopérant, à son extrémité libre (67), avec un organe de rappel élastique (69) rendu solidaire du coulisseau (23).
 
21. Ferrure selon la revendication 20, caractérisée par le fait que l'organe de rappel élastique (69), constitue, en outre, les moyens de rappel élastiques en position de verrouillage de l'organe de manoeuvre (5).
 
22. Ferrure selon l'une quelconque des revendications 17 à 21, caractérisée par le fait qu'en position inactive et active le dispositif d'anti-fausse manoeuvre (58) est défini apte à laisser apparaître des moyens de signalisation visuels, respectivement, de verrouillage (73) et de déverrouillage (74).
 
23. Ferrure selon la revendication 15 et l'une quelconque des revendications 17 à 22, caractérisée par le fait qu'en position active du dispositif d'anti-fausse manoeuvre (58) il est rendu visible une ouverture (77) d'accès à la vis de serrage (56) du porte-pêne (46).
 
24. Ferrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'il comporte un élément à clé, de type barillet, associé à une plaque ultérieure (80) et conçu apte à commander en rotation autour d'un axe (82) transversal à ladite ferrure (1), soit perpendiculairement au plan du coulisseau (23), un doigt de commande (81) à même d'agir sur une patte d'entraînement (82) que comporte, à son extrémité (91) opposée à celle (45) comportant le porte-pêne (46), le coulisseau (23).
 
25. Ferrure selon la revendication 24, caractérisée par le fait que la position du doigt de commande (81) est prévue réglable, dans le sens axial, soit suivant une direction correspondant à son axe de rotation (82) de manière apte à s'ajuster à l'écartement (83) entre la plaque extérieure (80) et le coulisseau (23).
 
26. Ferrure selon la revendication 25, caractérisée par le fait que le doigt de commande (81) est ajustable en position contre l'action de moyens de rappel élastiques (84) définis à même d'assurer la transmission du mouvement commandé par l'élément à clé (79) sur le coulisseau (23).
 
27. Ferrure selon l'une quelconque des revendications 24 à 26, caractérisée par le fait que le doigt de commande (81) est défini par un excentrique (85) au niveau d'un plateau d'entraînement (86) sur lequel agissent lesdits moyens de rappel élastiques (84), sous forme d'un ressort hélicoïdal, s'interposant entre ledit plateau d'entraînement (86) et un moyeu (87) correspondant à l'élément à clé (79).
 
28. Ferrure selon la revendication 27, caractérisée par le fait que de manière centrée et du côté de l'excentrique (85), le plateau d'entraînement (86) comporte un embout de centrage et de maintien (88) destiné à venir se positionner, à la manière d'une rotule, dans un logement de réception (89) que comporte, au niveau de sa face arrière (90), la paroi avant (3) du boîtier (2).
 




Dessins