[0001] L'invention se rapporte au domaine des dispositifs de support d'une chaussure sur
un engin de sport, et concerne plus particulièrement un dispositif qui permet des
appuis arrière avec le bas de jambe.
[0002] De tels dispositifs peuvent être utilisés pour la pratique du surf sur neige ou snowboard,
du ski sur neige ou sur eau, de la raquette à neige, du patin à roues, ou autre.
[0003] Un dispositif selon l'art antérieur comprend généralement des moyens de support de
la chaussure, par exemple des moyens de retenue, et un élément d'appui arrière. Ce
dernier permet à un utilisateur de prendre des appuis avec l'arrière du bas de jambe.
[0004] L'élément d'appui arrière suit longitudinalement le bas de jambe entre une extrémité
d'attache et une extrémité libre, et s'étend transversalement entre un bord latéral
et un bord médial.
[0005] L'élément d'appui arrière présente une face d'appui opposée à une face libre, la
face d'appui étant prévue pour recevoir l'arrière du bas de jambe de l'utilisateur.
[0006] Lorsqu'un appui arrière du bas de jambe est sensiblement centré entre les bords,
l'élément d'appui arrière ne se déforme pas ou se déforme peu vers l'arrière. Ainsi
les informations sensorielles liées à la conduite transitent par le dispositif avec
pas ou avec peu de déperditions. L'utilisateur peut donc conduire l'engin avec précision.
[0007] Cependant lorsqu'un appui arrière du bas de jambe est décalé vers un bord, l'élément
d'appui arrière se déforme plus significativement vers l'arrière. Les déformations
se produisent surtout vers la jonction du bord et de l'extrémité libre.
[0008] C'est le cas en snowboard si le bas de jambe est incliné sur le côté, pour décaler
le centre de gravité du corps ou pour faire des figures. Les déformations de l'élément
d'appui arrière, même si elles sont réversibles, gênent les transmissions d'informations
sensorielles. En conséquence, la conduite de l'engin est perturbée.
[0009] L'invention a notamment pour but de supprimer, ou au moins de réduire fortement,
la gêne éprouvée en conduite par l'utilisateur lors d'appuis arrière au niveau d'un
bord de l'élément d'appui.
[0010] Pour cela l'invention propose un dispositif de support d'une chaussure sur un engin
de sport, le dispositif comprenant une assise associée à un élément d'appui arrière,
l'élément d'appui arrière s'étendant longitudinalement entre une extrémité d'attache
et une extrémité libre, et transversalement entre un bord latéral et un bord médial.
[0011] Le dispositif selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen
de renfort qui renforce l'élément d'appui arrière en torsion selon un axe longitudinal
de l'élément d'appui arrière.
[0012] Le moyen de renfort s'oppose aux déformations en torsion, selon un axe longitudinal,
de l'élément d'appui arrière. Les déformations en torsion sont réduites, voire empêchées.
Il s'ensuit que lors d'un appui arrière décalé vers un bord, l'élément d'appui arrière
se déforme beaucoup moins. Cela se vérifie particulièrement vers la jonction du bord
et de l'extrémité libre de l'élément d'appui arrière.
[0013] Un avantage qui en découle est que les transmissions d'informations sensorielles
ne sont pas gênées ou le sont peu, lors d'appuis au niveau d'un bord de l'élément
d'appui arrière. L'utilisateur n'est pas gêné ou l'est peu en conduite.
[0014] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
exemples non limitatifs, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'un dispositif de support, selon un
premier exemple de réalisation de l'invention,
- la figure 2 est une vue en perspective arrière d'un élément d'appui arrière du dispositif
de la figure 1,
- la figure 3 est similaire à la figure 2, selon un deuxième exemple de réalisation
de l'invention,
- la figure 4 est similaire à la figure 2, selon un troisième exemple de réalisation
de l'invention,
- la figure 5 est similaire à la figure 2, selon un quatrième exemple de réalisation
de l'invention,
- la figure 6 est une coupe selon VI-VI de la figure 5,
- la figure 7 est similaire à la figure 6, selon un cinquième exemple de réalisation
de l'invention,
- la figure 8 est similaire à la figure 6, selon un sixième exemple de réalisation.
[0015] Bien que les exemples décrits après se rapportent plutôt au domaine du snowboard,
il doit être compris qu'ils s'appliquent aussi à d'autres domaines comme évoqué avant.
[0016] Le premier exemple est présenté à l'aide des figures 1 et 2.
[0017] Comme on le voit sur la figure 1, un dispositif de support 1 permet le support sur
une planche 2 d'une chaussure non représentée. Selon la premier exemple, le dispositif
de support 1 permet aussi la retenue amovible de la chaussure.
[0018] De manière connue, le dispositif de support 1 comprend une assise 3 qui s'étend longitudinalement
entre une extrémité arrière 4 et une extrémité avant 5.
[0019] L'assise 3 présente une face supérieure 6 prévue pour être en regard de la semelle
de la chaussure, et une face inférieure 7 prévue pour être au-dessus de la planche.
[0020] L'assise 3 est retenue à la planche 2 par un moyen représenté sous la forme d'un
disque 10, lui-même retenu à la planche 2 par des vis 11.
[0021] Bien entendu, d'autres moyens de retenue de l'embase 3 pourraient être prévus.
[0022] L'assise 3 est bordée latéralement par un flasque latéral 12 et un flasque médial
13. Chacun des flasques 12, 13 forme respectivement une partie latérale ou médiale
du dispositif 1 pour délimiter une zone d'accueil 14 de la chaussure. Lorsque cette
dernière est en place sur le dispositif 1, les flasques 12, 13 longent la semelle
latéralement. Bien entendu, il pourrait être prévu autre chose que les flasques 12,
13 pour former les parties latérale et médiale. Par exemple de simples butées latérale
et médiale pourraient convenir.
[0023] Les flasques 12, 13 sont reliés par un arceau 15 au niveau de l'extrémité arrière
4. De préférence, l'assise 3, les flasques 12, 13 et l'arceau 15 forment une pièce
monobloc réalisée par exemple en matière synthétique. Cependant il pourrait être prévu
que les flasques ou l'arceau soient des pièces solidarisées à l'embase par tout autre
moyen, tel qu'un collage, une soudure, un vissage, un emboîtement, ou autre.
[0024] Il est également prévu un moyen de retenue pour retenir de façon amovible la chaussure
sur l'assise 3, entre les flasques 12, 13, dans la zone d'accueil 14. Le moyen de
retenue comprend des liens, selon une technique non limitative.
[0025] Un premier lien 20 se situe vers l'avant, au niveau de l'articulation métatarsophalangienne
quand le pied est retenu. Un deuxième lien 21 se situe vers l'arrière, au niveau du
cou-de-pied quand le pied est retenu. Chacun des liens 20, 21 s'étend transversalement
entre les flasques 12, 13. Bien entendu, il pourrait être prévu un nombre de liens
différent.
[0026] De préférence les liens 20 peuvent chacun être serrés, desserrés, ou même ouverts.
A cet effet il est prévu par exemple deux mécanismes de serrage à cliquet, un premier
22 pour le premier lien 20 et un deuxième 23 pour le deuxième lien 21. L'utilisateur
peut donc chausser ou déchausser, et ajuster le maintien d'une chaussure dans un dispositif.
[0027] Le dispositif 1 comprend aussi un élément d'appui arrière 24, pour que l'utilisateur
puisse prendre des appuis arrière avec le bas de jambe.
[0028] L'élément d'appui arrière 24 comprend une plaque incurvée 25 qui s'étend longitudinalement
entre une extrémité d'attache 26 et une extrémité libre 27, transversalement entre
un bord latéral 28 et un bord médial 29, et en épaisseur entre une face d'appui 30
et une face libre 31.
[0029] Bien entendu la face d'appui 30 est prévue pour recevoir l'arrière du bas de jambe
de l'utilisateur, l'élément d'appui arrière 24 et l'assise 3 étant associés en conséquence.
Selon le premier exemple de réalisation de l'invention, l'association se traduit par
le fait que l'élément d'appui arrière 24 est solidarisé aux flasques 12, 13, par exemple
au moyen d'une articulation 32. Cette dernière est orientée sensiblement selon un
axe transversal 33 du dispositif 1. L'articulation 32 peut comprendre tout composant
tel qu'une vis, un rivet, une rondelle, un écrou, un tourillon, ou autre.
[0030] L'articulation 32 autorise un mouvement de rapprochement de l'élément d'appui arrière
24 vers l'assise 3. Un avantage qui en découle est de faciliter le rangement. Cependant
il pourrait être prévu que l'élément d'appui arrière soit solidarisé aux flasques
12, 13 sans possibilité de mouvement.
[0031] Bien entendu l'élément d'appui arrière 24 pourrait aussi être solidarisé à l'arceau
15 ou à l'assise 3. Ou encore il pourrait être prévu que l'élément d'appui arrière
24 soit solidarisé directement à l'engin, en l'occurrence la planche 2. Il suffit
de le positionner sur l'engin pour qu'il permette les appuis arrière avec le bas de
jambe.
[0032] Selon le premier exemple de réalisation de l'invention, comme on le comprend à l'aide
de la figure 2, une butée 34 limite la rotation vers l'arrière de l'élément d'appui
éponyme 24.
[0033] De manière non limitative la butée 34 comprend au moins une pièce en saillie par
rapport à la face libre 31. La butée 34 est solidarisée à l'élément d'appui arrière
24, de manière fixe ou réglable, par tout moyen connu de l'homme du métier. Eventuellement,
la butée 34 peut former avec l'élément d'appui 24 une pièce monobloc.
[0034] La butée 34 opère en prenant appui sur l'arceau 15. Il peut néanmoins être prévu
qu'elle fonctionne autrement, par exemple en prenant appui sur l'engin 2. Dans tous
les cas la butée 34 permet à l'utilisateur d'appuyer vers l'arrière avec le bas de
jambe, en limitant la rotation vers l'arrière de l'élément d'appui.
[0035] La butée pourrait être réalisée autrement, par exemple à partir d'un câble. Dans
ce cas ce dernier peut être attaché aux flasques 12, 13 et contourner l'élément d'appui
arrière 24.
[0036] Selon l'invention un moyen de renfort renforce l'élément d'appui arrière 24 en torsion,
selon un axe longitudinal L de l'élément d'appui arrière.
[0037] Le moyen de renfort comprend un premier renfort longiligne 40 de largeur inférieure
à la largeur de la plaque 25 de l'élément d'appui arrière 24. Le premier renfort 40
s'étend sensiblement du bord latéral 28 au bord médial 29. Une première extrémité
41 du renfort 40 est plus proche de l'extrémité d'attache 26 de l'élément d'appui
arrière 24, tandis qu'une deuxième extrémité 42 du renfort 40 est plus proche de l'extrémité
libre 27 de l'élément d'appui 24.
[0038] Ainsi le premier renfort 40 est orienté obliquement par rapport à la longueur et
à la largeur de l'élément d'appui arrière 24. Cette orientation lui permet de s'opposer
aux déformations en torsion, selon l'axe longitudinal L, de l'élément d'appui arrière
24. En conséquence lorsque l'utilisateur appuie vers l'arrière au niveau de la deuxième
extrémité 42 du premier renfort 40, l'élément d'appui arrière 24 se déforme peu voire
pas du tout.
[0039] Selon le premier exemple de réalisation de l'invention, le premier renfort 40 est
orienté selon une diagonale de l'élément d'appui arrière 24. Une diagonale s'apparente
à une ligne qui passe sensiblement par la jonction de l'extrémité d'attache 26 avec
l'un des bords latéral 28 et médial 29, et par la jonction de l'extrémité libre 27
avec l'autre des bords latéral 28 et médial 29. Cette orientation du renfort 40, sensiblement
selon une diagonale de l'élément d'appui arrière 24, permet un accroissement maximal
de la résistance en torsion. En effet, les contraintes liées à la torsion sont orientées
selon la longueur du renfort 40.
[0040] De manière non limitative le premier renfort 40 est réalisé sous la forme d'une nervure,
en saillie par rapport à la face libre 31. De ce côté de l'élément d'appui arrière
24, la nervure ne gêne pas l'appui du bas de jambe. De préférence le premier renfort
40 forme avec la plaque 25 de l'élément d'appui arrière 24 une pièce monobloc. Cependant
il peut être prévu que le renfort 40 soit une pièce rapportée par tout moyen tel qu'un
collage, un soudage, un encliquetage, un emboîtement, une sur-injection, une bi-injection,
ou autre.
[0041] Toujours selon le premier exemple de réalisation de l'invention, le moyen de renfort
comprend un deuxième renfort longiligne 50 de largeur inférieure à la largeur de l'élément
d'appui arrière 24. Le deuxième renfort 50 s'étend également du bord latéral 28 au
bord médial 29. Une première extrémité 51 du renfort 50 est plus proche de l'extrémité
d'attache 26 de l'élément d'appui arrière 24, tandis qu'une deuxième extrémité 52
du renfort 50 est plus proche de l'extrémité libre 27 de l'élément d'appui 24.
[0042] Par analogie avec le premier renfort 40, le deuxième renfort 50 est orienté obliquement
par rapport à la longueur et à la largeur de l'élément d'appui arrière 24.
[0043] Là encore le deuxième renfort 50 est orienté selon une diagonale de l'élément d'appui
arrière 24. Le deuxième renfort 50 est lui aussi réalisé, de manière non limitative,
sous la forme d'une nervure en saillie par rapport à la face libre 31.
[0044] Les deux renforts 40, 50 sont disposés chacun selon une diagonale de l'élément d'appui
arrière 24. De ce fait, le moyen de renfort présente l'aspect général d'un X. L'emploi
des deux renforts 40, 50 confère à l'élément d'appui arrière 24 une plus grande résistance
à la déformation des deux côtés, c'est-à-dire aussi bien vers le bord latéral 28 que
vers le bord médial 29. Ainsi les informations sensorielles liées à la conduite transitent
de la même façon au niveau du bord latéral 28 ou du bord médial 29.
[0045] Selon le premier exemple de réalisation de l'invention, les renforts 40, 50 ont chacun
une largeur et une épaisseur sensiblement constantes. Par exemple la largeur peut
être comprise entre 5 et 50 mm, l'épaisseur entre 1 et 10 mm. Cependant il peut être
prévu que la largeur et l'épaisseur varient le long de chacun des renforts 40, 50.
[0046] Les matériaux utilisés pour faire l'élément d'appui arrière 24 avec les renforts
40, 50 sont des matières plastiques, armées ou non. Cependant il peut être prévu d'utiliser
du métal, ou tout autre matériau convenable.
[0047] Les autres exemples de réalisation de l'invention sont présentés ci-après à l'aide
des figures 3 à 8. Pour des raisons de commodité, seuls les éléments nécessaires pour
une différenciation vis-à-vis du premier exemple sont donnés.
[0048] Le deuxième exemple est montré à la figure 3. L'élément d'appui arrière 60 d'un dispositif
de support comprend une plaque 61. Cette dernière s'étend longitudinalement d'une
extrémité d'attache 62 à une extrémité libre 63, transversalement d'un bord latéral
64 à un bord médial 65, et en épaisseur entre une face d'appui 66 et une face libre
67.
[0049] Selon l'invention le moyen de renfort comprend un premier renfort longiligne 70 qui
s'étend sensiblement du bord latéral 64 au bord médial 65. Une première extrémité
71 du renfort 70 est plus proche de l'extrémité d'attache 62 de l'élément d'appui
arrière 60, tandis qu'une deuxième extrémité 72 du renfort 70 est plus proche de l'extrémité
libre 63 de l'élément d'appui 60. Ainsi le premier renfort 70 est orienté obliquement
par rapport à la longueur de la plaque 61 de l'élément d'appui arrière 60. La première
extrémité 71 du renfort 70 est située vers la jonction de l'extrémité d'attache 62
avec le bord latéral 64. La deuxième extrémité 72 du renfort 70 est située vers le
bord médial 65, en retrait par rapport à l'extrémité libre 63 de l'élément d'appui
60.
[0050] Par analogie le moyen de renfort comprend un deuxième renfort longiligne 80 qui s'étend
sensiblement du bord médial 65 au bord latéral 64. Une première extrémité 81 du renfort
80 est plus proche de l'extrémité d'attache 62 de l'élément d'appui arrière 60, tandis
qu'une deuxième extrémité 82 du renfort 80 est plus proche de l'extrémité libre 63
de l'élément d'appui 60. Ainsi le deuxième renfort 80 est orienté obliquement par
rapport à la longueur de la plaque 61 de l'élément d'appui arrière 60. La première
extrémité 81 du renfort 80 est située vers la jonction de l'extrémité d'attache 62
avec le bord médial 65. La deuxième extrémité 82 du renfort 80 est située vers le
bord latéral 64, en retrait par rapport à l'extrémité libre 63 de l'élément d'appui
60.
[0051] Le moyen de renfort présente l'aspect général d'un X, dont le sommet est en retrait
de l'extrémité libre 63. Cette structure du moyen de renfort permet un renforcement
modéré de l'élément d'appui arrière 60. Ce dernier se déforme relativement peu, lors
d'appuis arrière, mais toutefois plus que dans le cas où les renforts rejoignent l'extrémité
libre de l'élément d'appui arrière. L'intérêt est de préserver une aptitude à l'amortissement
d'impulsions qui transitent par l'élément d'appui arrière.
[0052] Le troisième exemple est montré sur la figure 4. L'élément d'appui arrière 90 d'un
dispositif de support comprend une plaque 91. Cette dernière s'étend longitudinalement
d'une extrémité d'attache 92 à une extrémité libre 93, transversalement d'un bord
latéral 94 à un bord médial 95, et en épaisseur entre une face d'appui 96 et une face
libre 97.
[0053] Selon l'invention le moyen de renfort comprend un premier renfort longiligne 100,
qui est unique. Le renfort 100 est orienté obliquement selon une première diagonale
de l'élément d'appui arrière 90. En l'occurrence le renfort 100 présente une première
extrémité 101 située vers la jonction de l'extrémité d'attache 92 avec le bord latéral
94, et une deuxième extrémité 102 située vers la jonction de l'extrémité libre 93
avec le bord médial 95. Cette disposition renforce l'élément d'appui arrière 90 en
torsion selon un axe longitudinal, avec une prépondérance du côté médial. En effet
la deuxième extrémité 102 du renfort 100 rejoint l'extrémité libre 93 vers le bord
médial 95. Ainsi, lors d'appui arrière, les déformations de l'élément d'appui 90 sont
moindres du côté médial que du côté latéral. Cela permet de différencier la nature
des appuis arrière du côté latéral et du côté médial.
[0054] Bien entendu, il peut être prévu un renfort unique sur l'autre diagonale.
[0055] Le quatrième exemple est montré sur les figures 5 et 6. L'élément d'appui arrière
110 d'un dispositif de support comprend une plaque 111, laquelle présente une extrémité
d'attache 112, une extrémité libre 113, un bord latéral 114, un bord médial 115, une
face d'appui 116, et une face libre 117.
[0056] Selon l'invention le moyen de renfort comprend un premier 120 et un deuxième 121
renforts disposés chacun selon une diagonale de la plaque 111 de l'élément d'appui
arrière 110. Ce qui différencie le quatrième exemple du premier, comme on le comprend
à l'aide de la figure 6, c'est que les renforts 120, 121 sont insérés dans la plaque
111 de façon à affleurer la face libre 117. Cette structure confère à l'élément d'appui
arrière 110 une esthétique plus moderne.
[0057] Les renforts 120, 121 peuvent être des bandes, réalisées à partir de métal ou de
matières synthétiques, ces dernières comprenant ou non des fibres composites.
[0058] Le cinquième exemple est montré sur la figure 7. Il est similaire au quatrième, sauf
en ce que des renforts 130, 131 affleure une face d'appui 132 d'une plaque 133 d'un
élément d'appui arrière 134.
[0059] Le sixième exemple est montré sur la figure 8. Il est similaire aux quatrième et
cinquième exemples, sauf en ce que des renforts 140, 141 sont noyés dans la plaque
142 de l'élément d'appui arrière 143.
[0060] D'une manière générale, l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des
techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier.
[0061] Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-avant décrits,
et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications
qui vont suivre.
[0062] En particulier il peut être prévu des dissymétries transversales dans l'agencement
des renforts, des variations de section au sein d'un même renfort, plusieurs renforts
de dimensions différentes ou de matières différentes, ou autre.
1. Dispositif de support (1) d'une chaussure sur un engin de sport (2), le dispositif
(1) comprenant une assise (3) associée à un élément d'appui arrière (24, 60, 90, 110,
134, 143), l'élément d'appui arrière (24, 60, 90, 110, 134, 143) s'étendant longitudinalement
entre une extrémité d'attache (26, 62, 92, 112) et une extrémité libre (27, 63, 93,
113), et transversalement entre un bord latéral (28, 64, 94, 114) et un bord médial
(29, 65, 95, 115), caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen de renfort qui renforce l'élément d'appui arrière (24, 60, 90,
110, 134, 143) en torsion selon un axe longitudinal (L) de l'élément d'appui arrière
(24, 60, 90, 110, 134, 143).
2. Dispositif de support (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen de renfort comprend un premier renfort (40, 70, 100, 120, 130, 140) qui
s'étend sensiblement du bord latéral (28, 64, 94, 114) au bord médial (29, 65, 95,
115), une première extrémité (41, 71, 101) du renfort (40, 70, 100, 120, 130, 140)
étant plus proche de l'extrémité d'attache (26, 62, 92, 112) de l'élément d'appui
arrière (24, 60, 90, 110, 134, 143), une deuxième extrémité (42, 72, 102) du renfort
étant plus proche de l'extrémité libre (27, 63, 93, 113) de l'élément d'appui arrière.
3. Dispositif de support (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que le moyen de renfort comprend un deuxième renfort (50, 80, 121, 131, 141) qui s'étend
sensiblement du bord latéral (28, 64, 94, 114) au bord médial (29, 65, 95, 115), une
première extrémité (51, 81) du renfort (50, 80, 121, 131, 141) étant plus proche de
l'extrémité d'attache (26, 62, 92, 112) de l'élément d'appui arrière (24, 60, 90,
110, 134, 143), une deuxième extrémité (52, 82) du renfort étant plus proche de l'extrémité
libre (27, 63, 93, 113) de l'élément d'appui arrière.
4. Dispositif de support (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait qu'au moins l'un des premier (40, 100, 120, 130, 140) et deuxième (50, 121, 131, 141)
renforts est disposé selon une diagonale de l'élément d'appui arrière (24, 60, 110,
134, 143).
5. Dispositif de support (1) selon la revendication 2 ou 3, caractérisé par le fait qu'une première extrémité (71) du premier renfort (70) est située vers la jonction de
l'extrémité d'attache (62) avec le bord latéral (64), et par le fait qu'une deuxième extrémité (72) du renfort (70) est située vers le bord médial (65), en
retrait par rapport à l'extrémité libre (63) de l'élément d'appui (60).
6. Dispositif de support (1) selon la revendication 3 ou 5, caractérisé par le fait qu'une première extrémité (81) du deuxième renfort (80) est située vers la jonction de
l'extrémité d'attache (62) avec le bord médial (65), et par le fait qu'une deuxième extrémité (82) du renfort (80) est située vers le bord latéral (64),
en retrait par rapport à l'extrémité libre (63) de l'élément d'appui (60).
7. Dispositif de support (1) selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé par le fait que les renforts (40, 50, 70, 80, 100) sont en saillie par rapport à la face libre (31,
67, 97) de la plaque (25, 61, 91) de l'élément d'appui arrière (24, 60, 90).
8. Dispositif de support (1) selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé par le fait que les renforts (40, 50, 70, 80, 100) forment avec la plaque (25, 61, 91) de l'élément
d'appui arrière (24, 60, 90) une pièce monobloc.
9. Dispositif de support (1) selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé par le fait que les renforts (120, 121, 130, 131, 140, 141) affleurent la face libre (117) ou la
face d'appui (132) de la plaque (111, 133) de l'élément d'appui arrière (110, 134),
ou sont noyés dans la plaque (142) de l'élément d'appui arrière (143).
10. Elément d'appui arrière (24, 60, 90, 110, 134, 143) pour dispositif de support (1)
d'une chaussure sur un engin de sport (2), l'élément d'appui arrière (24, 60, 90,
110, 134, 143) s'étendant longitudinalement entre une extrémité d'attache (26, 62,
92, 112) et une extrémité libre (27, 63, 93, 113), et transversalement entre un bord
latéral (28, 64, 94, 114) et un bord médial (29, 65, 95, 115), caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen de renfort qui le renforce en torsion selon un axe longitudinal
(L).