[0001] La présente invention concerne un cadre de lisses, ainsi qu'un métier à tisser équipé
d'au moins un tel cadre.
[0002] Il est connu d'équiper un métier à tisser au moyen de cadres de lisses, qui sont
destinés à être commandés dans un mouvement d'oscillations verticales grâce à un dispositif
approprié, tel qu'une mécanique d'armure ou une ratière.
[0003] Un tel cadre de lisses comprend tout d'abord un corps, qui est formé par assemblage
réversible de deux montants et de deux traverses. En service, les montants sont sensiblement
verticaux, alors que les traverses sont sensiblement horizontales. Chaque traverse
supporte également un organe d'accrochage, encore dénommé barrette, qui permet la
fixation d'une extrémité correspondante des lisses du métier à tisser.
[0004] L'invention vise plus particulièrement un tel cadre de lisses qui est pourvu de moyens
d'amortissement, interposés entre l'organe d'accrochage et les lisses, au niveau d'au
moins une extrémité de celles-ci. Ainsi, lors des oscillations du cadre, certains
contacts directs entre l'organe d'accrochage et les lisses sont supprimés, ce qui
réduit les vibrations par rebondissement des lisses sur les barrettes et, par là,
l'usure globale subie par ces différents éléments mécaniques tout en augmentant la
durée d'utilisation.
[0005] US-A-3,895,655 décrit un cadre de lisses, qui est pourvu de tels éléments d'amortissement
des vibrations. Ces éléments résilients, qui sont fixés sur chaque traverse, sont
interposés entre les faces en regard de ces traverses et des lisses, de façon à agir
sur les extrémités de ces dernières.
[0006] Cette solution connue présente cependant certains inconvénients, en ce sens qu'il
est difficile de maîtriser la distance séparant ces éléments amortissants et l'organe
d'accrochage. Par ailleurs, l'opération de fixation de ces éléments résilients s'avère
coûteuse, alors que leur présence confère une masse additionnelle importante à l'ensemble
du cadre.
[0007] Il est également connu, par US-A-4,106,529 et US-A-4,106,530, d'insérer des éléments
amortissants résilients entre les lisses et les organes d'accrochage. Ces éléments
amortissants, qui sont prévus d'un côté ou des deux côtés des organes d'accrochage,
peuvent être disposés de façon libre, ou bien être fixés dans des rainures ménagées
sur les organes d'accrochage.
[0008] Cette solution alternative implique cependant d'autres inconvénients.
[0009] En effet, si les éléments amortissants sont montés de façon libre, leur positionnement
ne se révèle pas satisfaisant. En revanche, s'ils sont reçus dans des rainures, la
réalisation de l'organe d'accrochage s'en trouve difficile et coûteuse, puisque les
rainures précitées présentent des dimensions très faibles et sont délicates à usiner.
Par ailleurs, une telle solution contribue à alourdir notablement l'ensemble de l'organe
d'accrochage.
[0010] Ceci étant précisé, l'invention se propose de réaliser un cadre de lisses permettant
de remédier aux différents inconvénients de l'art antérieur évoqués ci-dessus.
[0011] Elle se propose notamment de réaliser un tel cadre qui, tout en étant pourvu de moyens
d'amortissement positionnés de façon précise, conserve une masse acceptable ainsi
qu'un coût de fabrication réduit.
[0012] A cet effet, elle a pour objet un cadre de lisses pour métier à tisser, ledit cadre
comprenant deux montants et deux traverses, chaque traverse étant pourvue d'un organe
d'accrochage apte à recevoir une extrémité correspondante d'au moins une lisse dudit
cadre, alors qu'il est également prévu des moyens d'amortissement, solidaires d'au
moins un organe d'accrochage correspondant, cet au moins un organe d'accrochage étant
formé d'au moins une tôle repliée.
[0013] L'invention a également pour objet un métier à tisser équipé d'au moins un cadre
de lisses tel que défini ci-dessus.
[0014] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront plus clairement
à la lumière de la description qui va suivre d'un métier à tisser et de plusieurs
cadres de lisses conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemples non
limitatifs et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une représentation schématique de principe d'un métier à tisser conforme
à l'invention ;
- la figure 2 est une vue en coupe transversale, selon la ligne II-II à la figure 1,
illustrant de façon partielle un cadre de lisses appartenant au métier à tisser de
la figure 1, en particulier en ce qui concerne la solidarisation mutuelle d'une traverse,
d'un organe d'accrochage et d'une lisse appartenant à ce cadre ; et
- les figures 3 à 9 sont des vues en coupe transversale, analogues à cette figure 2,
illustrant sept variantes de réalisation de l'invention.
[0015] A la figure 1, une ratière 1, de type connu en soi, est destinée à entraîner un cadre
de lisses 2 appartenant à un métier à tisser M, selon un mouvement vertical oscillant
matérialisé par les flèches F
1 et F'
1. A cet effet, un bras d'actionnement la de la ratière est attelé à chaque cadre de
lisses 2, au moyen de bielles et de leviers oscillants. Le métier M comporte plusieurs
cadres, généralement entre six et vingt-quatre, dont un seul est représenté sur la
figure 1 dans un but de clarté.
[0016] Chaque cadre 2 comprend un corps, qui est formé par l'assemblage de deux montants
4, 4' et de deux traverses 6, 6'. Les montants 4, 4' s'étendent globalement selon
une direction parallèle à celle Z-Z' d'oscillation verticale des cadres, à savoir
verticalement en service. Par ailleurs, les traverses 6, 6' s'étendent selon une direction
Y-Y', qui est perpendiculaire à celle Z-Z' précitée, à savoir horizontalement en service.
[0017] Chaque traverse respectivement supérieure 6 et inférieure 6' est équipée, de façon
connue, d'un organe d'accrochage correspondant, ou barrette 8, 8'. Ces barrettes 8
et 8', qui seront décrites plus en détail dans ce qui suit, permettent la fixation
des extrémités respectivement supérieure et inférieure de différentes lisses 10, appartenant
au cadre 2 du métier à tisser M.
[0018] La figure 2 illustre la fixation de l'extrémité supérieure d'une lisse 10 sur la
traverse supérieure 6, au moyen de la barrette 8. Il est à noter que la fixation de
l'extrémité inférieure de cette lisse 10 sur la traverse 6' est réalisée de manière
analogue, au moyen de la barrette 8'. Dans cet esprit, les éléments mécaniques de
la traverse inférieure 6', de la barrette inférieure 8' et de l'extrémité inférieure
de la lisse 10, analogues respectivement à ceux de la traverse supérieure 6, de la
barrette supérieure 8 et de l'extrémité supérieure de la lisse 10, portent les mêmes
numéros affectés de la référence « prime ».
[0019] La structure de la traverse supérieure 6, qui est classique, ne sera pas décrite
plus en détail dans ce qui suit. La face inférieure de cette traverse 6, tournée vers
la lisse 10, est prolongée par une nervure 6
1 s'étendant sur toute la dimension principale de cette traverse. Cette nervure 6
1 est prolongée par un ergot 6
2 présentant, en coupe transversale, sensiblement une forme de losange.
[0020] La barrette d'accrochage 8 est formée par une tôle mince repliée, dont l'épaisseur
e est par exemple voisine de 0,7 mm. Elle comporte tout d'abord une région 8
1, permettant la fixation de la barrette 8 sur la traverse 6, par coopération de formes.
[0021] De façon plus précise, cette région de fixation est formée de deux branches 8
21 et 8
22, présentant globalement une forme de L, dont les angles sont placés à l'opposé l'un
de l'autre, de façon à coiffer l'ergot précité 6
2. Il est également à noter que ces branches 8
21, 8
22 constituent les extrémités libres de la tôle repliée, formant la barrette d'accrochage
8.
[0022] L'existence de cet ergot 6
2, associé aux branches 8
21 et 8
22, confère ainsi un caractère amovible à la fixation de la barrette 8 sur la traverse
6.
[0023] A cet égard, on notera que, de façon avantageuse, la tôle repliée constitutive de
la barrette 8 est élastique et/ou précontrainte.
[0024] Les deux branches 8
21 et 8
22 se rejoignent, à l'opposé de la traverse 6, en une région intermédiaire 8
3, de section transversale réduite. Celle-ci se prolonge enfin par une région 8
4, destinée à l'accrochage de la lisse 10, qui sera décrite plus en détail dans ce
qui suit.
[0025] Cette lisse 10 comprend, de façon classique, un élément filiforme 10
1, pourvu d'un oeillet 10
2, visible sur la figure 1, destiné au passage d'un fil de chaîne non représenté. A
chaque extrémité de la lisse, l'élément filiforme 10
1 se prolonge en deux branches principales 10
3, définissant un logement 10
4 de réception de la barrette 8. Le débouché de ce logement est bordé par deux dents
10
5 de la lisse, s'étendant l'une vers l'autre, de façon à former un col 10
6 de dimension transversale restreinte.
[0026] En revenant à la région d'accrochage 8
4, cette dernière présente une section transversale à peu près rectangulaire, dont
les dimensions sont nettement supérieures à celles de la région intermédiaire 8
3. Cette région d'accrochage 8
4 forme, dans sa partie inférieure opposée à la traverse 6, un repli 8
5 en forme de U, dont l'âme 8
51 est tournée vers la traverse 6.
[0027] Ce repli assure la retenue d'un élément d'amortissement 12, de type connu en soi,
qui est un élément souple par exemple réalisé en un matériau polymère, en un matériau
élastomère, ou analogue. Un tel élément amortissant, qui s'étend sur sensiblement
l'intégralité de la dimension principale de la traverse 6, se trouve retenu par coincement
et/ou collage dans le volume intérieur du repli 8
5 en forme de U.
[0028] En configuration d'utilisation du métier à tisser M, la région intermédiaire 8
3 est reçue dans le col 10
6, alors que la région d'accrochage 8
4 est reçue dans le logement 10
4. Il en va de même pour ce qui est de l'extrémité inférieure de la traverse, les différents
éléments mécaniques étant agencés de façon symétrique par rapport à l'axe horizontal
médian du cadre 2.
[0029] De manière plus précise, on note
s1 les surfaces de la barrette supérieure d'accrochage 8, qui sont propres à venir en
appui direct contre les surfaces Si en regard de la lisse, appartenant aux deux dents
10
5. Ces surfaces d'appui direct
s1 et S
1 forment une zone de traction, opposée à la zone de compression, correspondant aux
surfaces libres de l'élément d'amortissement 12 et à celles C
1 en regard de la lisse 10.
[0030] A l'état statique, comme illustré à la figure 2, lorsque l'extrémité supérieure de
la lisse se trouve en appui direct contre les surfaces supérieure
s1 en regard de la barrette 8, l'extrémité inférieure de cette lisse se trouve sensiblement
en appui contre l'élément d'amortissement inférieur 12', au niveau de ses surfaces
inférieures de compression C'
1. Bien évidemment, lorsque l'extrémité inférieure de la lisse se trouve en appui direct,
par ses surfaces de traction S'
1, sur les surfaces
s'
1 de la barrette inférieure 8', la partie supérieure de cette lisse se trouve sensiblement
en appui, par ses surfaces supérieures de compression C
1, contre l'élément supérieur d'amortissement 12.
[0031] Une telle mesure est avantageuse. En effet, les traverses respectivement supérieure
6 et inférieure 6' sont soumises en service à des vibrations, ce qui confère un caractère
variable à leur écartement. Les lisses viennent en contact, respectivement avec la
barrette et avec l'élément d'amortissement, tantôt par leurs surfaces de traction
et tantôt par leurs surfaces de compression, les chocs sur les surfaces de compression
contribuant à amortir les vibrations.
[0032] Le fait de prévoir un appui sensiblement simultané sur les surfaces de traction,
inférieure ou supérieure, et sur les surfaces de compression, supérieure ou inférieure,
permet de faire travailler les traverses 6 et 6' dans une configuration où les lisses
sont sensiblement rectilignes. Ceci est favorable à la transmission d'un effort de
compression maximal. L'une des deux traverses, qui assure un rôle d'amortisseur, absorbe
donc un effort important et permet de réduire la flexion de l'autre traverse, assurant
alors un effort de traction.
[0033] Ainsi, lors des oscillations du cadre 2, la présence des éléments d'amortissement
respectivement supérieur 12 et inférieur 12' permet de réduire les oscillations vibrations
axiales des lisses et leurs chocs sur les barrettes. Ceci assure donc une réduction
de l'usure globale subie par ces lisses et ces barrettes et, par conséquent, d'en
augmenter la durée d'utilisation.
[0034] A la figure 2, des moyens d'amortissement 12 et 12' équipent les barrettes respectivement
supérieure 8 et inférieure 8'. Cependant, on peut prévoir de munir uniquement l'une
de ces barrettes 8 ou 8' de tels moyens d'amortissement, alors que l'autre 8' ou 8
en est dépourvue. Dans ce cas, lorsque les uniques moyens d'amortissement 12 ou 12',
solidaires de la barrette 8 ou 8' sont en contact avec les surfaces de compression
de l'extrémité en regard de la lisse, l'autre extrémité de celle-ci est avantageusement
en contact, par ses surfaces de traction S'
1 ou S
1, avec l'autre barrette d'accrochage en regard 8' ou 8.
[0035] La figure 3 illustre une première variante de réalisation de l'invention. Sur cette
figure, les éléments mécaniques analogues à ceux de la figure 2 y sont affectés des
mêmes numéros de référence, augmentés de 100.
[0036] La traverse 106 est creusée d'un évidement 106
1 présentant, en coupe transversale, une forme de losange. Cet évidement, qui est ouvert
en direction de la lisse non représentée, débouche vers l'extérieur via un col, de
dimension transversale réduite.
[0037] La barrette 108 est pourvue d'une région de fixation 108
1, qui comporte deux branches 108
21 et 108
22 en forme de L, formant les extrémités libres de la tôle repliée constitutive de la
barrette 108.
[0038] La région de fixation 108
1 peut être introduite dans l'évidement 106
1, par pincement des deux branches 108
21 et 108
22, de sorte qu'elle pénètre au travers du col précité. Puis, ces deux branches viennent
se plaquer contre les parois 106
2 de l'évidement 106
1, par élasticité et/ou précontrainte de la tôle constitutive de la barrette.
[0039] Comme dans l'exemple de la figure 2, les deux branches 108
21, 108
22 se rapprochent en une région intermédiaire 108
3, de section réduite, qui se prolonge en une région d'accrochage 108
4. Cette dernière présente un profil globalement analogue à celui de la région 8
4 de la figure 2, exception faite du repli 108
5 qui présente une section en forme de U à ailes inclinées à l'opposé l'une de l'autre.
En d'autres termes, ce repli 108
5 définit un logement qui présente des dimensions plus importantes au niveau de l'âme
108
51 du U qu'au niveau de son débouché.
[0040] La barrette 108 est enfin munie d'un élément d'amortissement 112, présentant une
forme globale de champignon. Elle comporte ainsi un pied 112
1, reçu dans le volume intérieur du repli 108
5, ainsi qu'une tête 112
2 prenant appui contre la face inférieure de la barrette 108. La liaison mutuelle entre
cette barrette 108 et cet élément amortisseur 112 est réalisée grâce à un coincement
par coopération de formes et/ou à un collage.
[0041] La figure 4 illustre une seconde variante de réalisation de l'invention. Sur cette
figure, les éléments mécaniques analogues à ceux de la figure 2 y sont affectés des
mêmes numéros de référence, augmentés de 200.
[0042] La région d'accrochage 208
4 de la barrette 208 présente à peu près une forme de rectangle. Elle est pourvue de
deux branches inférieures 208
41, qui sont inclinées à l'opposé de la traverse 206.
[0043] Chaque branche 208
41 est prolongée par un repli correspondant 208
5, présentant sensiblement une forme de V. Ces deux replis 208
5 sont reliés par un tronçon de liaison terminal 208
6, à peu près en forme d'arc de cercle.
[0044] De plus, l'élément d'amortissement 212 est évidé, de sorte que les parois de cet
évidement viennent se plaquer contre la face extérieure des branches 208
41, des replis 208
5 et du tronçon de liaison 208
6. Cet élément 212, qui se trouve donc notamment retenu au niveau des deux replis 208
5, est fixé à la barrette 208 par coopération de formes et/ou collage.
[0045] Il convient de remarquer que l'élément d'amortissement 212 possède des dimensions
latérales supérieures à celles de la région d'accrochage 208
4. Ainsi, cet élément d'amortissement se trouve pourvu de deux saillies latérales 212
1, délimitant deux jeux fonctionnels notés J. En service, ces saillies s'étendent donc
au voisinage des branches 210
3 de la lisse 210, de manière à éviter tout contact entre ces branches et la région
d'accrochage 208
4 de la barrette 208.
[0046] La région d'accrochage 208
4 se prolonge, à l'opposé de l'élément amortisseur 212, par une région intermédiaire
208
3, analogue à celles 8
3 et 108
3 décrites ci-dessus. Contrairement aux exemples précédents, la région 208
1 de fixation sur la traverse 206 est formée par un simple prolongement de la région
intermédiaire 208
3, sans modification des dimensions transversales par rapport à cette dernière. Les
deux branches 208
21 et 208
22 se trouvent ainsi fixées de manière permanente sur la traverse supérieure 206, notamment
par collage ou par coincement.
[0047] La figure 5 illustre une troisième variante de réalisation de l'invention. Sur cette
figure, les éléments mécaniques analogues à ceux de la figure 2 y sont affectés des
mêmes numéros de référence, augmentés de 300.
[0048] La barrette 308 de la figure 5 diffère de celles des exemples précédents, en ce qu'elle
est formée de deux tôles repliées séparées 309 et 309'. Ces dernières s'étendent,
en service, de façon mutuellement symétrique par rapport à la direction Z-Z' d'oscillation
verticale des cadres.
[0049] La région d'accrochage 308
4 diffère donc de celles des exemples précédents, en ce qu'elle est ouverte à l'opposé
de la traverse 306. De façon plus précise, cette région d'accrochage 308
4 présente globalement une forme de U, dont les ailes 308
41 et 308'
41 sont terminées par des rebords rentrants 308
5 et 308'
5, dont chacun appartient à une tôle repliée correspondante 309 ou 309'. Ces rebords
rentrants forment ainsi des replis des tôles constitutives de la barrette 308, alors
que l'élément d'amortissement 312, qui est globalement massif, est creusé de deux
encoches 312
1 et 312'
1, destinées à la réception de ces rebords 308
5 et 308'
5.
[0050] La région d'accrochage 308
4 se prolonge en une région intermédiaire 308
3, qui est elle-même terminée par une région 308
1, assurant la fixation de la barrette 308 sur la traverse 6. De façon plus précise,
ces régions respectivement intermédiaire 308
3 et de fixation 308
1 sont constituées par deux branches parallèles 308
21 et 308
22, dont chacune appartient à une tôle repliée correspondante 309 ou 309'.
[0051] La figure 6 illustre une quatrième variante de réalisation de l'invention. Sur cette
figure, les éléments mécaniques analogues à ceux de la figure 2 y sont affectés des
mêmes numéros de référence, augmentés de 400.
[0052] La lisse 410 de ce mode de réalisation diffère des exemples précédents, en ce sens
qu'elle est dissymétrique. Chacune de ses extrémités présente ainsi une forme globale
de C, l'élément filiforme 410
1 étant prolongé par une unique branche 410
3, à partir de laquelle s'étendent respectivement une dent intermédiaire 410
31 et un retour 410
32. Cette dent et ce retour, qui sont dirigés l'un vers l'autre, définissent, avec la
branche 410
3, deux interstices 410
41, 410
42.
[0053] Par ailleurs, la barrette 408 comprend une zone 408
5, repliée en forme de U, dans laquelle est logé l'élément d'amortissement 412, qui
se trouve fixé par coopération de formes et/ou collage. Cet élément d'amortissement
412 est pourvu d'une nervure 412
1, s'étendant vers l'élément filiforme 410
1, qui est reçue dans l'interstice 410
41.
[0054] L'une 408
52 des ailes de la portion 408
5 en forme de U est prolongée par une branche intermédiaire 408
4, s'étendant selon l'axe vertical Z-Z' jusque dans l'interstice 410
42, de manière à assurer l'accrochage de la lisse 410. Cette branche intermédiaire est
prolongée par une branche d'extrémité 408
2, globalement en forme de L.
[0055] De façon plus précise, cette branche d'extrémité 408
2 comporte un tronçon 408
41, parallèle à la branche intermédiaire 408
4, ainsi qu'un tronçon terminal 408
22, formant une extrémité libre de la tôle repliée constitutive de la barrette 408.
Le tronçon 408
41 est séparé des parois en regard du retour 410
32 de la lisse 410, ce qui délimite un jeu latéral fonctionnel, noté j, permettant d'éviter
sensiblement tout contact entre ces deux éléments mécaniques.
[0056] Le tronçon terminal 408
22 et l'aile 408
52, qui sont globalement parallèles, sont coudés de manière à présenter une augmentation
locale de leur écartement relatif. Ceci permet donc la fixation de la barrette 408
sur un ergot 406
2 de la traverse 406 présentant, en coupe transversale, sensiblement une forme de losange.
Cette fixation mutuelle est assurée de façon analogue à ce qui a été décrit en référence
au premier mode de réalisation, illustré à la figure 2.
[0057] De manière analogue au premier mode de réalisation, décrit en référence à la figure
2, on note
s2 les surfaces de la barrette d'accrochage 408, qui sont propres à venir en appui direct
contre les surfaces S
2 en regard de la lisse 410. On note également C
2 les surfaces de la lisse contre lesquelles l'élément d'amortissement 412 est propre
à venir en butée, par sa nervure 412
1. Comme on peut le constater, l'élément d'amortissement 412 est donc prévu à l'opposé
des surfaces
s2 d'appui direct de la barrette d'accrochage 408.
[0058] Comme explicité en référence à la figure 2, lorsque les surfaces de traction S
2 de la lisse 410 se trouvent en appui direct contre les surfaces
s2 en regard de la barrette 408, l'extrémité inférieure non représentée de cette lisse
se trouve sensiblement en appui contre l'élément d'amortissement inférieur, également
non représenté. En outre, lorsque l'extrémité inférieure de la lisse se trouve en
appui direct, par ses surfaces inférieures de traction, contre les surfaces en regard
de la barrette inférieure non représentée, l'extrémité supérieure de cette lisse se
trouve sensiblement en appui, par ses surfaces supérieures de compression C
2, contre l'élément supérieur d'amortissement 412.
[0059] La figure 7 illustre une cinquième variante de réalisation de l'invention. Sur cette
figure, les éléments mécaniques analogues à ceux de la figure 2 y sont affectés des
mêmes numéros de référence, augmentés de 500.
[0060] La lisse 510 de cette figure 7 diffère de celle de la figure 6 en ce qu'elle présente
une section globale en forme de J. Ainsi, elle est uniquement pourvue d'un retour
supérieur 510
32, en étant dépourvue de dent inférieure. La branche 510
3 de la lisse 510 se trouve distante de la branche en regard 508
4 de la barrette 508, en formant ainsi un premier jeu fonctionnel latéral, noté J'.
[0061] L'une 508
52 des ailes de la portion 508
5 en forme de U est prolongée par la branche précitée 508
4, qui est reçue partiellement dans l'interstice 510
42, de manière à assurer l'accrochage de la lisse 510. Cette branche 508
4 est terminée par un retour 508
41, s'étendant sensiblement à 180°, qui est placé à distance du retour supérieur 510
32 en regard, appartenant à la lisse 510, de manière à former un second jeu fonctionnel
latéral, noté
j'.
[0062] L'autre 508
53 des ailes de la portion 508
5, en forme de U, forme une extrémité libre de la barrette 508. Cette aile 508
53 pénètre dans une encoche ménagée dans l'élément d'amortissement 512.
[0063] Ce dernier se trouve donc enfilé sur cette extrémité libre 508
53, une telle solidarisation pouvant être par exemple complétée par collage. Il est
à noter que, comme illustré sur cette figure 7, l'élément d'amortissement 512 ne s'étend
pas nécessairement contre l'âme 508
51 et l'aile 508
52 de la portion 508
5.
[0064] Par ailleurs, cet élément d'amortissement 512 est pourvu d'une partie 512
1, faisant saillie latéralement par rapport à la branche 508
4 de la barrette 508. En service, cette saillie 512
1 vient donc en appui contre la branche 510
3 de la lisse 510, de manière à éviter tout contact entre cette branche de la lisse
et la branche 508
4 en regard de la barrette 508.
[0065] Par conséquent, le frottement latéral mutuel de la barrette et la lisse se trouve
sensiblement supprimé, ce qui contribue à diminuer d'autant l'usure subie par ces
deux pièces.
[0066] Il est à noter que chacune des barrettes 408 ou 508 des figures 6 et 7 se prête indifféremment
à une utilisation avec des lisses de formes différentes, notamment en C ou en J. Ainsi,
il y a uniquement lieu de changer l'élément amortissant 412 ou 512, en fonction de
l'utilisation considérée.
[0067] La figure 8 illustre une sixième variante de réalisation de l'invention.
[0068] La lisse 610 de cette figure 8 est analogue à celle 410 de la figure 6. Ainsi, cette
lisse 610 comprend un corps filiforme 610
1 prolongé par une branche principale 610
3, à partir de laquelle s'étendent respectivement une dent intermédiaire 610
31 et un retour 610
32. Cette dent et ce retour définissent, avec la branche principale précitée, deux interstices
610
41 et 610
42, alors qu'on note E l'extrémité libre de cette lisse 610.
[0069] La barrette 608 comprend une branche de fixation 608
6, qui est fixée de manière permanente sur la traverse 606, notamment par collage.
Cette branche 608
6 est prolongée vers le haut, à savoir à l'opposé du corps filiforme 610
1, par un repli 608
5, présentant globalement une forme de U. De manière analogue à ce qui a été décrit
précédemment, ce repli 608
5 assure la retenue d'un élément d'amortissement 612, par coincement et/ou collage.
[0070] La branche de fixation 608
6 est en outre prolongée, à l'opposé du repli 608
5, par une première branche d'accrochage 608
4, qui se trouve reçue dans l'interstice 610
42. Cette branche 608
4 se trouve prolongée par un premier retour 608
41, parallèle à la branche principale 610
3. Ce premier retour est lui-même prolongé par une seconde branche d'accrochage 608'
4, reçue dans l'interstice 610
41, qui est terminée par un second retour 608'
41, dirigé vers l'extrémité libre E de la barrette.
[0071] Il est à noter que, contrairement au mode de réalisation précédent, l'organe d'amortissement
612 n'est pas placé à l'opposé des surfaces d'appui direct de l'organe d'accrochage
contre la lisse. En effet, sur cette figure 8, cet organe d'accrochage 612 est placé
à l'opposé de l'extrémité libre E de la lisse 610, par rapport au corps filiforme
610
1 de celle-ci.
[0072] La figure 9 illustre une septième variante de réalisation de l'invention.
[0073] La lisse 710 de cette figure 9, qui est analogue à celle 10 de la figure 2, comporte
un corps filiforme 710
1, qui se prolonge en deux branches principales 710
3, définissant un logement 710
4 de réception de la barrette 708. Le débouché de ce logement est bordé par deux dents
710
5 de la lisse, qui définissent un col 710
6 de dimension transversale réduite. Enfin, on note E' l'extrémité libre de cette lisse,
opposée au corps filiforme 710
1.
[0074] La barrette 708, qui est globalement analogue à celle 8 de la figure 2, comprend
une région de fixation formée de deux branches 708
21 et 708
22, propres à coiffer un ergot 706
2 de la barrette 706. A l'opposé de cette région de fixation, la barrette 708 est équipée
d'une région d'accrochage 708
4, qui présente une section transversale à peu près rectangulaire.
[0075] En service, cette région d'accrochage 708
4 est reçue dans le logement 710
4 de la lisse 710. Cependant, on notera que, contrairement au mode de réalisation des
figures 2, cette région d'accrochage est dépourvue d'un repli, destiné à la retenue
d'un organe d'amortissement.
[0076] La région de fixation et la région d'accrochage sont mutuellement reliées par une
région intermédiaire 708
3, dont une portion est reçue dans le col 710
6. On notera que, contrairement au mode de réalisation de la figure 2, cette région
intermédiaire ne présente pas une section transversale constante.
[0077] En effet, elle est pourvue de deux saillies latérales 708
31, globalement en forme de U, qui s'étendent de manière symétrique par rapport à l'axe
vertical principal de la lisse. Ces deux saillies 708
31 définissent, en regard de l'extrémité libre E', deux replis 708
5 en forme de V, destinés à la retenue par coopération de formes et/ou par collage
de deux organes d'amortissement 712.
[0078] On notera que, comme dans le mode de réalisation de la figure 8, chaque organe d'amortissement
712 est placé à l'opposé de l'extrémité libre E' de la lisse 710, par rapport au corps
filiforme 710
1 de celle-ci. Ainsi, en service, cette extrémité libre E' est propre à prendre appui
contre chacun de ces organes d'amortissement.
[0079] En variante, on peut prévoir une unique saillie 708
31, associée à un unique amortisseur 712. A titre de variante supplémentaire, on peut
fixer directement, par exemple par collage, au moins un amortisseur sur une partie
verticale de la région intermédiaire 708
3, qui est alors dépourvue de saillie latérale.
[0080] L'invention permet d'atteindre les objectifs précédemment mentionnés.
[0081] En effet, l'utilisation d'une tôle repliée, en vue de la réalisation de la barrette
d'accrochage, confère à cette dernière une simplicité de fabrication satisfaisante,
ainsi qu'un prix de revient peu élevé. Par ailleurs, cette mesure permet de réduire
la masse globale du cadre, par rapport à l'art antérieur, tout en assurant une intégration
plus facile de l'élément d'amortissement, ainsi qu'une fixation commode de l'organe
d'accrochage sur la traverse du cadre.
[0082] En outre, la section réduite de la tôle constitutive de la barrette d'accrochage
rend cette dernière moins sensible aux problèmes de dilatation différentielle, que
ne le sont les organes d'accrochage proposés dans l'art antérieur.
[0083] Enfin, il est à noter que, grâce à l'invention, les opérations visant à installer
et à remplacer l'élément d'amortissement sont particulièrement simples et rapides
à mettre en oeuvre.
1. Cadre de lisses pour métier à tisser, ledit cadre comprenant deux montants (4, 4')
et deux traverses (6, 6' ; 106 ; 206 ; 306 ; 406 ; 506 ; 606 ; 706), chaque traverse
étant pourvue d'un organe d'accrochage (8, 8' ; 108 ; 208 ; 308 ; 408 ; 508 ; 608
; 708) apte à recevoir une extrémité correspondante d'au moins une lisse (10 ; 210
; 410 ; 510 ; 610 ; 710) dudit cadre, alors qu'il est également prévu des moyens d'amortissement
(12, 12' ; 112 ; 212 ; 312 ; 412 ; 512 ; 612 ; 712), solidaires d'au moins un organe
d'accrochage correspondant, cet au moins un organe d'accrochage étant formé d'au moins
une tôle repliée (8, 8' ; 108 ; 208 ; 309, 309' ; 408 ; 508 ; 608 ; 708).
2. Cadre de lisses selon la revendication 1, caractérisé en ce que la ou chaque tôle repliée, formant ledit organe d'accrochage (8, 8' ; 108 ; 208 ;
308 ; 408 ; 508 ; 608 ; 708), présente une épaisseur (e) sensiblement constante.
3. Cadre de lisses selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'épaisseur de la tôle repliée est inférieure à 1,5 mm, de préférence à 1 mm.
4. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement comprennent au moins un organe d'amortissement (12, 12'
; 112 ; 212 ; 312 ; 412 ; 512 612 ; 712), dont le profil est constant le long de l'organe
d'accrochage.
5. Cadre de lisses selon la revendication 4, caractérisé en ce que le ou chaque organe d'amortissement est fixé sur l'organe d'accrochage par collage.
6. Cadre de lisses selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que le ou chaque organe d'amortissement est fixé à l'organe d'accrochage par coopération
de formes.
7. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un repli (85, 8'5 ; 1085 ; 2085 ; 3085 4085 6085 ; 7085) de la ou de chaque tôle (8, 8' ; 108 ; 208 ; 309, 309' ; 408 ; 608 ; 708) constitue
une zone de réception et de retenue desdits moyens d'amortissement (12, 12' ; 112
; 212 ; 312 ; 412 ; 612 ; 712).
8. Cadre de lisses selon la revendication 7, caractérisé en ce que le ou chaque repli (85, 8'5 ; 1085 ; 3085 ; 4085 ; 6085) de réception et de retenue présente globalement une forme de U.
9. Cadre de lisses selon la revendication 7, caractérisé en ce que le ou chaque repli (2085 ; 7085) de réception et de retenue présente globalement une forme de V.
10. Cadre de lisses selon qu'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement (512) sont solidarisés à l'organe d'accrochage (508) au
niveau d'une extrémité libre (50853) de ladite tôle repliée (508).
11. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ou chaque lisse (10 ; 210 ; 710) présente, à au moins une extrémité, deux branches
principales (103, 10'3 ; 2103 ; 7103) définissant un logement (104, 10'4 ; 2104 ; 7104), qui débouche en direction d'une traverse correspondante (6, 6' ; 106 ; 206 ; 306
; 706) par l'intermédiaire d'un col (106, 10'6 ; 2106 ; 7106), alors que l'organe d'accrochage correspondant (8, 8' ; 108 ; 208 ; 308 ; 708) comporte
une région d'accrochage (84, 8' 4 ; 1084 ; 2084 ; 3084 ; 7084) s'étendant en service dans ledit logement, ainsi qu'une région intermédiaire (83, 8'3 ; 1083 ; 2083 ; 3083 ; 7083) reçue en service dans ledit col.
12. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la ou chaque lisse (410 ; 510 ; 610) présente, à au moins une extrémité, une branche
principale (4103 ; 5103 ; 6103) définissant, avec une dent (41031 ; 61031) et/ou un retour (41032 ; 51032 ; 61032) de cette lisse, au moins un interstice de réception (41041, 41042 ; 51042 ; 61041, 61042) , alors que l'organe d'accrochage correspondant (408 ; 508 ; 608) présente au moins
une branche d'accrochage (4084 ; 5084 ; 6084, 608'4) logée dans le ou chaque interstice (41042 ; 51042 61041, 61042).
13. Cadre de lisses selon la revendication 12, caractérisé en ce que la branche d'accrochage (4084 ; 5084) est prolongée par un retour (40841 ; 50841), replié à environ 180° par rapport à cette branche d'accrochage, ce retour (40841 ; 50841) de l'organe d'accrochage se trouvant latéralement à distance du retour en regard
(41032; 51032) de la lisse.
14. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement (12, 12' ; 112 ; 212 ; 312 ; 412 ; 512) sont placés à
l'opposé de surfaces (s1, s'1 ; s2) d'appui direct de cet au moins un organe d'accrochage (8, 8' ; 108 ; 208 ; 308 ;
408 ; 508) contre une lisse correspondante.
15. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, prise en combinaison
avec la revendication 14, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement (212 ; 512) sont pourvus d'au moins une saillie latérale
(2121 ; 5121) s'étendant en direction de la ou de chaque branche principale (2103 ; 5103) de la lisse (210 ; 510), de manière à séparer latéralement (jeu J ; jeu J') cette
branche principale par rapport à la région d'accrochage (2084 ; 5084) de l'organe d'accrochage (208 ; 508) et ainsi à éviter sensiblement tout frottement
latéral entre la ou chaque branche principale (2103 ; 5103) et cette région d'accrochage (2084 ; 5084).
16. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement (612 ; 712) sont placés à l'opposé d'une extrémité libre
(E ; E') de la lisse (610 ; 710), par rapport à un corps filiforme (6101 ; 7101) de cette lisse.
17. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est pourvu de moyens (62, 6'2, 821, 822, 8'21, 8'22 ; 1062, 10821, 10822 ; 4062, 40822, 40852 ; 7062, 70821, 70822) de fixation amovible du ou de chaque organe d'accrochage (8, 8' ; 108 ; 408 ; 708)
sur une traverse correspondante (6, 6' ; 106 ; 406 ; 706).
18. Cadre de lisses selon la revendication 17, caractérisé en ce que les moyens de fixation amovible sont des moyens (62, 6'2, 821, 822, 8'21, 8'22 ; 1062, 10821, 10822 ; 4062, 40822, 40852 ; 7062, 70821, 70822) de fixation par coopération de formes, notamment par pincement et/ou par coincement.
19. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tôle repliée (8, 8' ; 108 ; 208 ; 309, 309' ; 408 ; 508 ; 608 ; 708) est élastique
et/ou précontrainte.
20. Cadre de lisses selon les revendications 18 et 19, caractérisé en ce que les moyens de fixation amovible par coopération de formes comprennent deux branches
(821, 822, 8'21, 8'22 10821, 10822 ; 40822, 40852 ; 70821, 70822) de ladite tôle repliée (8 ; 108 ; 408 ; 708), ainsi que des parois en regard (62, 6'2 ; 1062 ; 4062 ; 7062) de la traverse (6, 6' ; 106 ; 406 ; 706).
21. Cadre de lisses selon la revendication 20, caractérisé en ce que les deux branches (821, 822, 8'21, 8'22 ; 40822, 40852 ; 70821, 70822) coiffent, en service, un ergot (62 ; 4062 ; 7062) de la traverse (6 ; 406 ; 706).
22. Cadre de lisses selon la revendication 20, caractérisé en ce que les deux branches (10821, 10822) sont plaquées, en service, contre des parois (1062) d'un évidement (1061) ménagé dans la traverse (106).
23. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage (208 ; 308 ; 508 ; 708) est fixé de manière permanente sur
la traverse (206 ; 306 ; 506 ; 706), notamment par collage ou par rivetage.
24. Cadre de lisses selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, au moins à l'état statique dudit cadre, lorsque des surfaces (S1, S'1) d'appui direct d'une première et/ou d'une seconde extrémité(s) de la ou de chaque
lisse (10) sont en contact avec lesdites surfaces (s1, s'1) d'appui direct d'un premier (8) et/ou d'un second (8') organe(s) d'accrochage, des
surfaces de compression (C'1, C1) d'une seconde et/ou d'une première extrémité(s) de la lisse se trouvent sensiblement
en contact avec des surfaces en regard de moyens d'amortissement (12', 12) solidaires
d'un second (8') et/ou d'un premier (8) organe(s) d'accrochage.
25. Métier à tisser (M) équipé d'au moins un cadre de lisses (2) conforme à l'une quelconque
des revendications précédentes.