[0001] L'objet de l'invention concerne le domaine technique des dispositifs appelés habituellement
ralentisseurs et aménagés sur une chaussée de circulation afin de ralentir les véhicules
y circulant.
[0002] Il est connu dans l'état de la technique de nombreuses formes de réalisation de ralentisseurs.
Ainsi, il est connu de réaliser transversalement par rapport au sens de circulation,
un obstacle se présentant sous la forme d'un plateau surélevé raccordé à la chaussée
de circulation par des rampants amont et aval. Ce type de ralentisseurs est réalisé
in situ à partir de divers matériaux associant, notamment, des pavés et de l'enrobé
conformé pour constituer un obstacle.
[0003] Ainsi, le document FR 2 590 602, décrit un ralentisseur de circulation du type dos
d'âne constitué à partir de dalles clavetées entre elles. Les dalles sont calées à
chacune des extrémités du ralentisseur, par une bordure transversale formée de tronçons
en béton préfabriqués.
[0004] Les ralentisseurs connus présentent un inconvénient majeur, notamment, pour les transports
en commun dans la mesure où le franchissement de tels obstacles nuit au confort des
passagers. De plus, les ralentisseurs constituent des obstacles s'étendant transversalement
à la chaussée, ce qui constitue un réel danger pour les véhicules à deux roues. Par
ailleurs, l'aménagement des ralentisseurs in situ constitue un ouvrage relativement
long et délicat à mener à bien, imposant de fermer la chaussée à la circulation. Enfin,
il est à considérer que le passage des véhicules sur un ralentisseur constitué à partir
de dalles est à même de conduire à des déplacements relatifs entre les dalles, ce
qui nécessite une opération de réparation.
[0005] Pour remédier aux inconvénients énoncés ci-dessus, le brevet FR 2 772 401 a proposé
un dispositif de ralentissement constitué sous la forme d'un bloc présentant un plateau
supérieur possédant une largeur d'une part, supérieure à l'empattement ou à la largeur
de voie d'un premier type de véhicules tels que des véhicules de tourisme et d'autre
part, inférieure à l'empattement ou à la largeur de voie d'un deuxième type de véhicules
tels que camions ou transports en commun. Ce plateau supérieur présente une hauteur
par rapport au plan d'extension inférieure à la garde au sol des véhicules de deuxième
type. Ce bloc ralentisseur est équipé également de deux rampants latéraux s'étendant
de part et d'autre du plateau supérieur et à partir de ce dernier jusqu'au plan d'extension.
[0006] Un tel dispositif ralentisseur donne entière satisfaction. Cependant, il a été constaté
dans des conditions particulières d'utilisation et/ou dans des conditions anormales
d'implantation, l'apparition de fissures à la surface du bloc ralentisseur, ce qui,
à terme, risque d'altérer son intégrité.
[0007] La présente invention vise donc à proposer un dispositif ralentisseur durable dans
le temps, quelles que soient ses conditions d'installation et d'utilisation, conçu
pour assurer une fonction de ralentissement des véhicules en maintenant un confort
des passagers pour les véhicules de transport en commun, tout en étant adapté pour
être mis en place relativement facilement et rapidement sur une chaussée de circulation.
[0008] Pour atteindre ces objectifs, l'objet de l'invention concerne un bloc ralentisseur
pour des véhicules roulant sur une chaussée de circulation, comportant un plateau
supérieur s'étendant parallèlement à une face inférieure et dans un plan saillant
par rapport à un plan d'extension destiné à s'établir au niveau de la chaussée de
circulation, le plateau supérieur étant bordé, selon le sens de circulation des véhicules,
par des rampants amont et aval s'étendant jusqu'au plan d'extension et délimités respectivement
par des bords d'attaque et de fuite.
[0009] Selon l'invention, le bloc ralentisseur comporte au moins un talon d'appui s'étendant
en saillie à partir de la face inférieure et du bord d'attaque, sur une longueur limitée
prise en considération du sens de circulation.
[0010] Selon une caractéristique préférée de réalisation, le talon d'appui s'étend sur une
longueur comprise entre 15 et 35 cm et de préférence sensiblement égale à 25 cm.
[0011] Avantageusement, le talon d'appui est raccordé à la face inférieure, du côté opposé
au bord d'attaque, par un chanfrein de raccordement.
[0012] Par exemple, le talon d'appui présente par rapport à la face inférieure une hauteur
comprise entre 3 et 10 cm et de préférence, sensiblement égale à 5 cm.
[0013] De préférence, le chanfrein de raccordement s'étend sur une longueur prise en considération
du sens de circulation, sensiblement égale à 5 cm.
[0014] Le bloc comporte avantageusement une semelle destinée à être enchâssée dans la voie
de circulation, et présentant une hauteur prise entre la face inférieure et le plan
d'extension, comprise entre 5 et 15 cm et de préférence, sensiblement égale à 10 cm.
[0015] Selon une autre variante de réalisation, le bloc ralentisseur comporte aussi un talon
d'appui s'étendant en saillie à partir de la face inférieure et du bord de fuite,
sur une longueur limitée prise en considération du sens de circulation, comprise entre
15 et 35 cm et de préférence, sensiblement égale à 25 cm.
[0016] Avantageusement, le bloc ralentisseur comporte deux rampants latéraux s'étendant
de part et d'autre du plateau supérieur et à partir de ce dernier jusqu'au plan d'extension,
chaque rampant latéral étant raccordé à un rampant amont ou aval selon une arête bissectrice.
[0017] De préférence, le plateau supérieur possède :
- une largeur comprise entre 110 et 120 cm et de préférence, sensiblement égale à 115
cm, supérieure à la largeur de voie d'un premier type de véhicules et d'autre part
inférieure à la largeur de voie d'un deuxième type de véhicules,
- et une hauteur par rapport au plan d'extension sensiblement égale à 7 cm, inférieure
à la garde au sol des véhicules du deuxième type.
[0018] Par exemple, chaque rampant latéral possède une largeur comprise entre 30 et 40 cm
et de préférence, sensiblement égale à 35 cm et en ce que chaque rampant amont ou
aval possède une longueur comprise entre 40 et 50 cm et de préférence, sensiblement
égale à 45 cm.
[0019] Selon un exemple préféré de réalisation, le bloc ralentisseur possède une longueur
comprise entre 250 et 350 cm et de préférence, sensiblement égale à 300 cm.
[0020] Avantageusement, le bloc ralentisseur est équipé de moyens assurant sa manutention.
[0021] De préférence, le bloc ralentisseur est réalisé en béton armé.
[0022] Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en
référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des
formes de réalisation de l'objet de l'invention.
[0023] La
Fig. 1 est une vue de dessus d'un dispositif ralentisseur conforme à l'invention.
[0024] La
Fig. 2 est une vue en coupe longitudinale prise sensiblement selon les lignes II-II de la
Fig. 1.
[0025] Tel que cela ressort des
Fig. 1 et
2, l'objet de l'invention concerne un dispositif
1 conçu pour ralentir des véhicules roulant sur une chaussée
2 de circulation au sens général. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif
ralentisseur
1 est constitué sous la forme d'au moins un bloc compact ou unitaire réalisé avantageusement
en béton armé.
[0026] Le bloc ralentisseur
1 présente un plateau supérieur
3 s'étendant dans un plan
P saillant par rapport à un plan d'extension
E destiné à s'établir au niveau de la chaussée de circulation
2. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la hauteur
H prise entre le plan saillant
P et le plan d'extension
E, présente une valeur sensiblement égale à 7 cm.
[0027] Le bloc ralentisseur
1 comporte, par rapport au sens de circulation des véhicules, par exemple représenté
par la flèche f, un rampant amont
5 et un rampant aval
6 s'étendant entre le plan saillant
P et le plan d'extension
E. Les rampants amont
5 et aval
6 se trouvent ainsi délimités entre le plateau supérieur
3 et respectivement des bords d'attaque
51 et de fuite
61. Chaque rampant amont
5 et aval
6 possèdent une longueur
L1 comprise entre 40 et 50 cm et, de préférence, de l'ordre de 45 cm. Avantageusement,
la longueur
L2 du bloc ralentisseur
1, incluant celles du plateau
3 et des rampants amont et aval, est comprise entre 250 et 350 cm et, de préférence,
de l'ordre de 300 cm.
[0028] Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le plateau supérieur
3 possède dans un sens perpendiculaire au sens de circulation
f, une largeur
l1, d'une part, supérieure à la largeur de voie d'un premier type de véhicules et, d'autre
part, inférieure à la largeur de voie d'un second type de véhicules. Le plateau
3 possède ainsi une largeur inférieure à la largeur de voie des véhicules du type camions
ou transports en commun, tels que des bus, et supérieure à la largeur de voie des
véhicules de tourisme. Ainsi, le plateau supérieur
3 possède une largeur
l1 comprise entre 110 et 120 cm et, de préférence, de l'ordre de 115 cm. Par ailleurs,
la hauteur
H du plateau supérieur
3 est inférieure à la garde au sol des véhicules du second type, à savoir camions ou
transports en commun.
[0029] Selon une autre caractéristique de l'invention, le bloc ralentisseur
1 selon l'invention comporte deux rampants latéraux 8 s'étendant de part et d'autre
du plateau supérieur
3, et à partir de ce dernier jusqu'au plan d'extension
E. Chaque rampant latéral
8 possède une largeur
l2 comprise entre 30 et 40 cm et, de préférence, de l'ordre de 35 cm. Les rampants latéraux
8 sont raccordés aux rampants amont
5 et aval
6 selon des arêtes bissectrices
9, de sorte que chaque rampant présente, en vue de dessus, une forme trapézoïdale.
[0030] Avantageusement, le bloc ralentisseur
1 comporte une semelle ou une embase
11 possédant avantageusement une forme parallélépipédique entre le plan d'extension
E et sa face inférieure
111. L'embase
11 présente une hauteur
H1 adaptée pour être enterrée ou enchâssée dans la voie de circulation
2. La hauteur
H1 de la semelle prise entre la face inférieure
111 et le plan d'extension
E c'est-à-dire au niveau de l'arête de jonction entre les rampants et les bords de
la semelle
11, est comprise entre 5 et 15 cm et de préférence, sensiblement égale 10 cm.
[0031] Selon une autre caractéristique de l'invention, le bloc ralentisseur
1 est équipé de moyens
13 assurant sa manutention. Par exemple, les moyens
13 sont constitués par l'intermédiaire de douilles de manutention réalisées par exemple
en inox et mises en place au moment du coulage du béton. Ces douilles présentent ou
permettent la mise en place d'un anneau pour la mise en place d'élingues de manutention.
Dans l'exemple illustré, les moyens de manutention
13 sont constitués par des douilles situées aux quatre coins du plateau supérieur
3.
[0032] Le bloc ralentisseur
1 constitue avantageusement un élément monobloc réalisé par moulage. Toutefois, il
est à noter que le bloc ralentisseur peut être réalisé en une ou plusieurs parties
montées les unes à côté des autres pour certaines applications spécifiques. D'une
manière classique, le bloc ralentisseur
1 est destiné à être placé par tous moyens de manutention appropriés sur un lit de
réception
14 aménagé dans la chaussée
2 selon les règles classiques de construction routière. Un enrobé
15 est ensuite réalisé autour du bloc
1 pour venir s'étendre jusqu'au niveau du plan d'extension
E, c'est-à-dire jusqu'à la base des rampants ou encore l'arête de jonction entre les
rampants et les bords de la semelle
11. La semelle
11 se trouve ainsi enterrée, de sorte que s'étendent en saillie au-dessus du niveau
de la chaussée de circulation, les rampants aval, amont et latéraux, ainsi que le
plateau supérieur
3. La durée des travaux pour la mise en place d'un tel dispositif ralentisseur peut
être réduite à une journée.
[0033] Le bloc ralentisseur
1 est ainsi implanté parallèlement au sens
f de la circulation, en constituant un obstacle pour les véhicules de tourisme par
l'intermédiaire du plateau supérieur
3, dont la largeur
l1 est supérieure à la largeur de voie de ce type de véhicules. Cependant, le bloc ralentisseur
ne constitue pas un obstacle pour les transports en commun qui ne roulent pas sur
le plateau supérieur
3, compte tenu de leur largeur de voie supérieure à la largeur
l1 du plateau
3. Les véhicules de transport en commun peuvent ainsi rouler sur les rampants latéraux
8, plutôt vers leurs bords longitudinaux extérieurs, sans risque de toucher le plateau
supérieur
3, compte tenu de la garde au sol de tels véhicules qui est supérieure à la hauteur
H du bloc ralentisseur. De plus, les véhicules à deux roues peuvent rouler sur les
rampants latéraux, plutôt vers leurs bords longitudinaux extérieurs, de sorte qu'un
tel bloc ne constitue pas un réel obstacle ou danger pour ce type de véhicules.
[0034] Conformément à l'invention, le bloc ralentisseur
1 comporte au moins un talon d'appui
20 s'étendant en saillie à partir de la face inférieure
111 de la semelle et du bord d'attaque
51 sur une longueur
L3 limitée prise en considération du sens de circulation
f. Par exemple, le talon d'appui
20 s'étend sur une longueur
L3 comprise entre 15 et 35 cm et de préférence, sensiblement égale à 25 cm.
[0035] De manière préférée, le talon d'appui
20 est raccordé à la face inférieure
111, du côté opposé du bord d'attaque
51, par un chanfrein de raccordement
21. Par exemple, le chanfrein de raccordement
21 s'étend sur une longueur
L4 prise en considération du sens de circulation
f sensiblement égale à 5 cm. Avantageusement, le talon d'appui
20 présente par rapport à la face inférieure
111 de la semelle
11, une hauteur
H2 comprise entre 3 et 10 cm et de préférence, sensiblement égale à
5 cm.
[0036] La mise en oeuvre d'un talon d'appui
20 au niveau du rampant amont
5 permet de renforcer le bloc ralentisseur tout en limitant le poids d'un tel bloc.
De plus, le talon d'appui favorise l'ancrage du bloc ralentisseur dans la chaussée
2. Dans l'exemple considéré, le talon d'appui
20 s'étend sur une longueur limitée à partir du bord d'attaque
51 et jusqu'aux côtés latéraux de la semelle
11. Selon une autre variante de réalisation, il peut être prévu de réaliser de manière
symétrique à partir du bord de fuite
61 un talon d'appui identique au talon d'appui
20. Selon cette variante, un tel talon d'appui s'étend en saillie à partir de la face
inférieure
111 et du bord de fuite
61 sur une longueur limitée prise en considération du sens de circulation
f, comprise entre 15 et 35 cm et de préférence, sensiblement égale à 25 cm. Un tel
talon d'appui peut être raccordé à la face inférieure par un chanfrein de raccordement
identique au chanfrein de raccordement
21. Cette variante de réalisation permet de réaliser un bloc ralentisseur symétrique
par rapport au plan transversal médian. Un tel bloc ralentisseur peut être avantageusement
utilisé sur une voie unique à double sens de sorte que le bord de fuite
61 constitue aussi un bord d'attaque en considération du sens de circulation des véhicules.
[0037] L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications
peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.
1. Bloc ralentisseur pour des véhicules roulant sur une chaussée de circulation, comportant
un plateau supérieur (3) s'étendant parallèlement à une face inférieure (111) et dans un plan saillant (P) par rapport à un plan d'extension (E) destiné à s'établir au niveau de la chaussée de circulation, le plateau supérieur
(3) étant bordé, selon le sens de circulation (f) des véhicules, par des rampants amont (5) et aval (6) s'étendant jusqu'au plan d'extension et délimités respectivement par des bords d'attaque
(51) et de fuite (61) caractérisé en ce qu'il comporte au moins un talon d'appui (20) s'étendant en saillie à partir de la face inférieure (111) et du bord d'attaque (51), sur une longueur limitée (L3) prise en considération du sens de circulation (f).
2. Bloc ralentisseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le talon d'appui (20) s'étend sur une longueur (L3) comprise entre 15 et 35 cm et de préférence sensiblement égale à 25 cm.
3. Bloc ralentisseur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le talon d'appui (20) est raccordé à la face inférieure (111), du côté opposé au bord d'attaque (51), par un chanfrein de raccordement (21).
4. Bloc ralentisseur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le talon d'appui (20) présente par rapport à la face inférieure (111) une hauteur (H2) comprise entre 3 et 10 cm et de préférence, sensiblement égale à 5 cm.
5. Bloc ralentisseur selon la revendication 3, caractérisé en ce que le chanfrein de raccordement (21) s'étend sur une longueur (L4) prise en considération du sens de circulation, sensiblement égale à 5 cm.
6. Bloc ralentisseur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une semelle (11) destinée à être enchâssée dans la voie de circulation, et présentant une hauteur
(H1) prise entre la face inférieure (111) et le plan d'extension (E), comprise entre 5 et 15 cm et de préférence, sensiblement égale à 10 cm.
7. Bloc ralentisseur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte aussi un talon d'appui (20) s'étendant en saillie à partir de la face inférieure (111) et du bord de fuite (61), sur une longueur limitée prise en considération du sens de circulation (f), comprise entre 15 et 35 cm et de préférence, sensiblement égale à 25 cm.
8. Bloc ralentisseur selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte deux rampants latéraux (8) s'étendant de part et d'autre du plateau supérieur et à partir de ce dernier jusqu'au
plan d'extension (E), chaque rampant latéral (8) étant raccordé à un rampant amont (5) ou aval (6) selon une arête bissectrice (9).
9. Bloc ralentisseur selon l'une des revendications 1 à 8,
caractérisé en ce que le plateau supérieur (
3) possède :
- une largeur (l1) comprise entre 110 et 120 cm et de préférence, sensiblement égale à 115 cm, supérieure
à la largeur de voie d'un premier type de véhicules et d'autre part inférieure à la
largeur de voie d'un deuxième type de véhicules,
- et une hauteur (H) par rapport au plan d'extension (E) sensiblement égale à 7 cm, inférieure à la garde au sol des véhicules du deuxième
type.
10. Bloc ralentisseur selon les revendications 1 et 8, caractérisé en ce que chaque rampant latéral (8) possède une largeur (l2) comprise entre 30 et 40 cm et de préférence, sensiblement égale à 35 cm et en ce que chaque rampant amont (5) ou aval (6) possède une longueur (L1) comprise entre 40 et 50 cm et de préférence, sensiblement égale à 45 cm.
11. Bloc ralentisseur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il possède une longueur (L2) comprise entre 250 et 350 cm et de préférence, sensiblement égale à 300 cm.
12. Bloc ralentisseur selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il est équipé de moyens (13) assurant sa manutention.
13. Bloc ralentisseur selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il est réalisé en béton armé.