[0001] La présente invention concerne un élément de fermeture, plus particulièrement destiné
à être fixé à un vêtement et venant coopérer avec un autre dispositif de fermeture.
La présente invention se rapporte également à un dispositif de fermeture, formé à
partir de deux éléments de fermeture, et permettant de rapprocher et de joindre de
manière réversible deux parties différentes d'un vêtement. La présente invention concerne
enfin un procédé de fabrication d'un élément de fermeture.
[0002] Un utilisateur souhaite continuellement rapprocher et joindre deux parties différentes
d'un vêtement, d'un sous-vêtement, d'une pièce d'habillement pour le sport, d'un article
de maroquinerie, etc., afin de faciliter son enfilage et/ou son utilisation. D'un
point de vue fonctionnel, et dans le domaine de la confection, une telle fermeture
temporaire et réversible se fait, le plus couramment et depuis de très nombreuses
années, par utilisation de fibules, par boutonnage, par agrafage, par encliquetage,
par laçage ou par agrippement mutuel de deux surfaces.
Etat de la technique
[0003] Ces moyens de jonction présentent les inconvénients d'être souvent complexes à manipuler
et exigeant une bonne dextérité de la part de l'utilisateur final. En outre, certaines
fermetures se révèlent être assez fragiles, en raison par exemple de parties soumises
à de fortes contraintes mécaniques.
[0004] En raison de la forte diminution des dimensions des aimants, il a récemment été développé
des moyens de fermeture magnétiques. Ces fermetures fonctionnent par attraction et
accolement de deux aimants l'un contre l'autre. On connaît, par exemple d'après les
documents FR- 999.770 et FR- 1.268.582, des dispositifs de fermeture comprenant deux
aimants s'attirant mutuellement, chacun des deux aimants étant directement fixé au
tissu sur les parties du vêtement à joindre. Les aimants viennent se plaquer l'un
contre l'autre. Les surfaces des deux aimants impliqués se touchent directement.
[0005] On connaît aussi, d'après les documents DE- 200.18.405 et WO- 03/ 005.847, un article
comprenant un dispositif de fermeture fonctionnant grâce à deux aimants. Un premier
élément de fermeture est fixé à l'extrémité libre de la première bretelle et un deuxième
élément de fermeture est fixé à l'extrémité libre de la deuxième bretelle. Les deux
éléments comprennent chacun un corps réalisé en un matériau polymère et un aimant
enchâssé dans un creux ménagé dans le corps. L'aimant du premier élément présente
une face directement accessible entrant directement en contact avec une face directement
accessible de l'aimant du deuxième élément.
[0006] Cependant, ces dispositifs de fermeture existant présentent de nombreux inconvénients.
En effet, les aimants venant mutuellement s'attirer sont directement accessibles et/ou
présentent une face directement apparente. Le contact avec l'air va favoriser les
phénomènes de corrosion à la surface des aimants. Ces dégradations sont encore amplifiées
en raison des chocs et glissements des deux aimants l'un sur l'autre. Pour tenter
de diminuer la corrosion, les aimants font l'objet de traitements de surface, par
exemple par dépôt d'une couche de nickel ou de zinc. Cependant, ces revêtements de
protection finissent par s'user et disparaître au fur et à mesure des frottements
mécaniques.
[0007] De plus, ces aimants peuvent être facilement arrachés et perdus, soit en raison de
leur fixation directe sur du tissu, soit en raison de leur insertion dans un creux.
En effet, le mode de fixation de ces aimants est insuffisant pour résister aux forces
de traction s'exerçant perpendiculairement par rapport à leur surface respective lors
de l'ouverture du dispositif.
[0008] On connaît également d'après le document EP- 0.923.887 un dispositif de fermeture
destiné à des sacs ou à des vêtements. Le dispositif de fermeture comprend deux éléments
venant coopérer entre-eux. Chacun des éléments comprend un corps avec un logement,
à l'intérieur duquel est placé un aimant. Le corps comprend également un moyen de
fixation de l'élément au vêtement. Une surface de contact du corps se plaque contre
une surface de contact conjuguée du deuxième élément de fermeture.
[0009] Dans une forme de réalisation de ce document antérieur, l'aimant est visible à l'intérieur
du corps. Mais, aucun procédé de réalisation n'est décrit pour la disposition de cet
aimant à l'intérieur de son logement. Il semblerait que l'aimant soit disposé dans
le moule avant une injection du matériau polymère.
[0010] Ce mode de réalisation n'est pas envisageable à l'échelle industrielle. Il est ainsi
connu que les aimants ne résistent pas à la chaleur, l'intensité du champ magnétique
diminuant rapidement et commençant à s'annuler à partir d'une température d'environ
90°C. Or, les températures d'injection de matériaux polymères utilisés pour ce type
d'application sont bien supérieures à 90°C, avoisinant souvent les 280°C.
[0011] Dans une autre forme de réalisation de ce document antérieur, le corps est réalisé
en un matériau métallique en un alliage Zn-Al-Mg, de type connu sous le nom de Zamac.
L'aimant est disposé dans un insert qui est ensuite introduit par sertissage dans
un logement ouvert du côté de la future face de contact.
[0012] Or le Zamac est un matériau qui ne peut être soudé, ceci entraînant une faible résistance
de l'aimant à la traction s'exerçant pendant les successions d'ouvertures du dispositif.
Malgré la présence de l'insert, l'aimant risque ainsi de se décoller. Les surfaces
en Zamac sont vernies afin de résister aux agressions chimiques, et au bout d'un moment
relativement court, la couche de vernis disparaît. Le choix des coloris se limite
au doré, à l'argenté, au nickelé. De plus, le poids d'un tel dispositif de fermeture
métallique va être plus important, ce qui le rend assez inutilisable pour des pièces
de vêtements, un tel poids étant totalement rédhibitoire dans le secteur de la lingerie.
Enfin en raison du prix élevé, les fermetures en Zamak sont réservées pour des vêtements
haut de gamme.
Exposé de l'invention
[0013] Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre au
point une fermeture à aimants, à titre d'exemple destinée à des maillots de bains,
qui soit particulièrement résistante à toutes attaques chimiques, par exemple par
le chlore des piscines, par l'eau chaude, par les lessives, par l'eau salée. Un deuxième
problème est de réaliser une fermeture à deux éléments dont chacun des aimants reste
solidement et durablement fixé à l'élément, sans risque d'arrachement. Un troisième
problème est de prévoir un procédé de fabrication d'éléments de fermeture qui soit
particulièrement simple à mettre en oeuvre et efficace en terme d'étanchéité obtenue.
[0014] L'invention concerne donc un élément de fermeture, apte à être fixé à un vêtement
et venant coopérer avec un deuxième élément de fermeture conjugué, afin de former
un dispositif de fermeture pour le vêtement. L'élément de fermeture comprend un corps,
réalisé en un matériau polymère. Le corps présente un moyen de fixation de l'élément
de fermeture au vêtement, une surface de contact venant se plaquer contre une surface
de contact conjuguée du deuxième élément de fermeture conjugué et un logement, avec
une ouverture et un pourtour extérieur. L'élément de fermeture comprend un aimant,
se plaçant à l'intérieur du logement du corps, et venant attirer un aimant conjugué
du deuxième élément de fermeture conjugué.
[0015] Conformément à un premier aspect de la présente invention, l'élément est caractérisé
en ce qu'il comprend un couvercle, situé du côté opposé à la surface de contact. Le
couvercle vient fermer de manière hermétique l'ouverture du logement dans lequel est
placé l'aimant, en recouvrant le pourtour extérieur du logement du corps.
[0016] Autrement dit, avec un tel agencement l'aimant est totalement enfermé dans un matériau
polymère. Les deux aimants s'attirent entre-eux à travers le polymère du corps constituant
un entrefer. Avec un couvercle prévu à l'opposé de la face de contact, l'aimant ne
peut plus sortir de son logement, quels que soient les chocs liés à l'ouverture et
à la fermeture du dispositif au cours du temps. L'aimant est ainsi totalement protégé
des phénomènes d'agression extérieure, mécaniques ou chimiques. L'étanchéité est garantie
par la surface du couvercle en contact avec la surface d'assemblage du corps autour
du logement. Par aimant, la présente invention englobe également une partie ferromagnétique
apte à être attirée par magnétisme.
[0017] Pour améliorer encore la fonction de fermeture, le corps peut avantageusement comprendre
en outre des moyens anti-ripages. Ces moyens sont destinés à empêcher une désolidarisation
de l'élément de fermeture avec le deuxième élément de fermeture conjugué, par une
traction s'exerçant sensiblement dans le plan de la surface de contact. Les moyens
anti-ripages peuvent comprendre au moins une forme mâle pouvant faire saillie de manière
sensiblement perpendiculaire à partir de la surface de contact. La forme mâle peut
venir s'engager dans au moins une forme femelle correspondante du deuxième élément
de fermeture conjugué. De manière favorable, la ou les formes mâles et femelles peuvent
être situées en périphérie de la surface de contact, afin de garder une surface de
contact sensiblement lisse et dégagée.
[0018] Dans une autre forme de réalisation, l'élément de fermeture peut en outre comprendre
une plaquette ou une coquille en un matériau métallique amagnétique. La plaquette
et la coquille peuvent être insérées entre le couvercle et l'aimant. La plaquette
et la coquille peuvent permettre de concentrer le champ magnétique de l'aimant en
direction de la surface de contact et de minimiser les déperditions de ce même champ
magnétique. Les attractions intempestives, des nombreux éléments de fermeture placés
les uns à côté des autres de différents vêtements, sont évitées dans les rayons.
[0019] Le couvercle peut être réalisé de manière avantageuse en un matériau polymère analogue
au matériau polymère du corps. Pour donner un aspect esthétique à l'élément de fermeture
ou pour y placer un logo ou une marque, le couvercle peut comprendre une décoration
extérieure réalisée par tampographie ou par marquage à chaud. Ou encore, il peut être
moulé avec différentes formes. Des marques ou logos peuvent être gravés en creux ou
en relief.
[0020] Conformément à un deuxième aspect de l'invention, un dispositif de fermeture, caractérisé
en ce qu'il comprend deux éléments selon l'une quelconque des revendications précédentes
venant coopérer de manière réversible l'un avec l'autre, par attraction de leur aimant
respectif. Afin de diminuer les coûts des processus de fabrication, les deux éléments
de fermeture peuvent être strictement identiques.
[0021] Conformément à un troisième aspect de l'invention, un procédé de fabrication d'un
élément de fermeture tel que décrit ci-dessus, est caractérisé en ce qu'il comprend
les étapes consistant à :
- réaliser un corps par injection-moulage du matériau polymère,
- placer l'aimant dans le logement du corps, et
- fermer le corps avec le couvercle par soudage aux ultrasons.
[0022] Le procédé peut en outre comprendre en outre une étape consistant à insérer entre
le couvercle et l'aimant une plaquette ou une coquille en un matériau métallique amagnétique.
Description sommaire des figures
[0023] L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques
ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de
réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :
- la Figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif de fermeture avec deux
éléments de fermeture prêts à être attirés l'un contre l'autre ;
- la Figure 2 représente une vue plane du dispositif de fermeture de la Figure 1, fixé
aux deux extrémités libres d'un maillot de bain ;
- la Figure 3 représente une vue en coupe longitudinale de deux éléments de fermeture
selon la Figure 1 et selon une première forme de réalisation ;
- la Figure 4 représente une vue en coupe longitudinale d'un élément de fermeture selon
une deuxième forme de réalisation ;
- la Figure 5 représente une vue en coupe longitudinale d'un élément de fermeture selon
une troisième forme de réalisation ; et
- la Figure 6 représente une vue en perspective éclatée de l'élément de fermeture, selon
la première forme de réalisation.
Description détaillée de l'invention
[0024] Un dispositif de fermeture (1) est formé à partir de deux éléments de fermeture (2
et 3) venant mutuellement s'attirer (voir Figure 1). La forme des deux éléments de
fermeture (2 et 3) est strictement identiques. L'élément de fermeture (2 et 3) comprend
un corps (4) réalisé par injection-moulage d'un matériau polymère. Le matériau polymère
est choisi dans le groupe comprenant les polyamides, plus particulièrement recherchés
pour leurs couleurs, les polycarbonates, plus particulièrement recherché pour leur
résistance aux U.V. et pour leur transparence, des acrylonitrile-butadiène-styrène
(ABS), et d'autres encore. Le corps (4) est globalement cylindrique.
[0025] Dans les exemples qui suivent, le dispositif de fermeture (1) est destiné à un maillot
de bain (non représenté en détail). Le corps (4) présente ainsi des moyens d'attache
à l'extrémité libre (6) d'une bretelle (7) du maillot (voir Figure 2). Ces moyens
d'attache sont un passant (8), ici de forme sensiblement triangulaire, en excroissance
à partir du corps (4). Le passant (8) est réalisé avec une ouverture centrale (9)
pour faire passer l'extrémité (6) de la bretelle (7) qui va être ensuite bouclée sur
elle-même par une couture (11). D'autres moyens d'attache sont envisageables selon
la pièce d'habillement et les tissus. La dimension intérieure des passants (8) pourra
aller de 6 mm à 20 mm. Il pourra y avoir aussi, à la place des passants (8), deux
trous de chaque coté du corps (4) permettant de coudre ce dernier sur le vêtement.
[0026] Pour réaliser leur attraction mutuelle, et ainsi l'ouverture et la fermeture réversible
du dispositif (1), les deux éléments (2 et 3) comprennent chacun un aimant (12). L'aimant
(12) est placé dans un logement (13), ménagé à l'intérieur du corps (4). Le logement
(13) est sensiblement cylindrique et possède des dimensions à peine légèrement supérieure
aux dimensions de l'aimant (12). L'une des faces circulaires du logement (13) est
ouverte et l'autre des faces circulaires du logement (13) est fermée par le fond du
logement (13) avec le corps (4) et son matériau constitutif. L'aimant (12) est introduit
dans le logement (13) par la face circulaire ouverte. Le logement (13) présente un
pourtour extérieur circulaire situé autour de sa face circulaire ouverte.
[0027] L'aimant (12) est sensiblement en forme d'un cylindre plat à deux surfaces polaires
circulaires. La polarité des aimants (12) est inversée entre le premier élément (2)
et le deuxième élément (3). On va aisément comprendre que l'aimant (12) du premier
élément (2) va attirer (Flèches A en Figure 1 et 3) l'aimant (12) du deuxième élément
(3) ou réciproquement.
[0028] Les dimensions de l'aimant (12) sont de l'ordre de 9 mm de diamètre pour 1 mm d'épaisseur.
L'aimant (12) est en un matériau choisi dans le groupe des terres rares, par exemple
alliage Néodyme-Fer-Bore. Ce sont les produits les plus avancés que le marché puisse
offrir. Le Néodyme-Fer-Bore, normalement recouvert par un bain de Zinc, développe
une puissance sept à dix fois supérieure aux matériaux magnétiques traditionnels.
[0029] Le corps (4) présente ainsi une surface de contact (14). La surface (14) a une forme
sensiblement ronde et est plane. La surface (14) se situe dans un plan parallèle au
plan constitué par le passant (8) ou est confondue avec ce plan. La surface (14),
la face circulaire de l'aimant (12), le pourtour extérieur circulaire (15) et le fond
(16) du logement (13) sont sensiblement parallèles. Cette surface (14) du premier
élément (2) vient se plaquer contre la surface opposée homologue (14) du deuxième
élément (3).
[0030] Le logement (13), bordé par son pourtour extérieur circulaire (15), s'ouvre du côté
opposé à la surface de contact (14). L'épaisseur de matière entre le fond (16) du
logement (13) et la surface (14) constitue l'entrefer de l'aimant (12). Cet entrefer
a par exemple une épaisseur de 0,4 mm, ce qui génère une épaisseur de 0,8 mm entre
les deux aimants (12).
[0031] Afin d'empêcher toute séparation intempestive des deux éléments (2 et 3), le corps
(4) est pourvu d'une pièce mâle sous la forme d'un cran (17). Le cran (17) est disposé
en bordure de la surface (14) et fait saillie à partir de cette même surface (14)
en direction de la surface (14) opposée de l'autre élément. Le cran (17) est placé
à l'opposé du passant (8). Le corps (4) est également pourvu d'une pièce femelle sous
la forme d'un creux (18). Le creux (18) présente une forme complémentaire au cran
(17). Le creux (18) est disposé en bordure de la surface (14) et est rentrant à partir
de cette même surface (14). Le creux (18) est placé au niveau du passant (8).
[0032] L'engagement des crans (17) dans les creux (18) permet ainsi d'éviter un glissement
par ripage des deux surfaces de contact (14) de chacun des éléments (2 et 3) l'une
sur l'autre. Ce glissement intervient lorsque les bretelles (7) sont soumises à des
forces de traction s'exerçant sensiblement dans le plan de la surface de contact (14).
L'engagement des crans (17) dans les creux (18) permet aussi d'éviter une rotation
de chacun des éléments (2 et 3) l'une par rapport à l'autre. Le cran (17) du premier
élément (2) vient s'engager dans le creux (18) du deuxième élément (3). Et réciproquement,
le cran (17) du deuxième élément (3) vient s'engager dans le creux (18) du premier
élément (2).
[0033] Dans une deuxième forme de réalisation (voir Figure 4), le corps (4) présente une
surface de contact à deux niveaux (19). La surface de contact (19) du premier élément
(2) va s'engager avec la surface de contact (19) du deuxième premier élément (3).
Cette surface de contact à épaulement permet d'accroître la résistance à la traction
dans le plan moyen de la surface (19), et d'éviter ainsi une désolidarisation des
deux éléments de fermeture (2 et 3).
[0034] Conformément à l'invention, l'élément (2 et 3) comprend un couvercle (21) venant
fermer le logement (13) du corps (4). Le couvercle (21) est définitivement fixé sur
le corps (4). Les bords extérieurs du couvercle (21) viennent se plaquer contre le
pourtour extérieur circulaire (15) du logement (13). Pour une parfaite étanchéité
de la fermeture, le couvercle (21) recouvre totalement le pourtour extérieur circulaire
(15).
[0035] De par la position de l'ouverture du logement (13), le couvercle (21) est situé à
l'opposé de la surface de contact (14). Le couvercle (21) du premier élément (2) ne
peut venir toucher ni le couvercle (21), ni la surface de contact (14) du deuxième
élément conjugué (3). L'aimant (12) se trouve ainsi fermement maintenu à l'intérieur
du corps (4) et de l'élément de fermeture (2 et 3).
[0036] Dans la deuxième forme de réalisation (voir Figure 4), le couvercle (21) présente
un bombé différent. Avec ce couvercle (21) restant parfaitement visible de l'utilisateur
et de toute autre personne, une décoration, un logo de marque, une inscription (23)
sont réalisés (voir Figure 6). Des procédés de réalisation de l'inscription (23) particulièrement
intéressants sont la tampographie ou aussi le marquage à chaud.
[0037] La position du couvercle (21) permet une diminution de l'épaisseur de l'entrefer.
Avec le couvercle, l'aimant (12) est totalement protégé de la rouille. Avec ce couvercle
(21), l'aimant (12) ne peut être arraché. Le couvercle (21) est réalisé en un matériau
polymère, analogue au matériau du corps (4). La méthode de réalisation la plus rapide
préférentiellement choisie pour le corps (4) et le couvercle (21) est l'injection-moulage
d'un polymère thermoplastique. L'aimant (12) doit être placé dans le logement (13),
en veillant à intervertir les pôles un élément (2 ou 3) sur deux.
[0038] Tous types de procédé de solidarisation définitive du couvercle (21) au corps (4)
pourront être utilisés. On peut ainsi réaliser un enchâssement en force du couvercle
(21) dans le corps (4). On peut coller le couvercle (21) au corps (4). On peut souder
le couvercle (21) au corps (4). Un procédé de soudage donnant des résultats industriellement
intéressant est le soudage par ultrasons.
[0039] Dans les deuxième et troisième formes de réalisation (voir Figures 4 et 5), une pièce
métallique en un matériau amagnétique (22) est disposée entre l'aimant (12) et le
couvercle (21). Pour la deuxième forme de réalisation (voir Figure 4), cette pièce
(22) présente une conformation de plaquette en petit disque et possède une surface
de diamètre sensiblement égal au diamètre de la surface polaire de l'aimant (12).
Par sa position, cette pièce (22) permet d'éviter une dispersion du flux magnétique
de l'aimant (12) en direction de l'entrefer et de la surface de contact (14 ou 19).
[0040] Pour la troisième forme de réalisation préférée (voir Figure 5), la pièce métallique
en un matériau amagnétique (22) recouvre totalement l'aimant (12). Cette pièce métallique
(22) est conformée comme une coquille encapsulant l'aimant (12). L'aimant (12) est
ainsi recouvert par la pièce métallique (22) sur sa face en contact avec le couvercle
(21) et sur ses faces latérales. Dans le procédé de fabrication des éléments de fermeture
(2 et 3), une étape supplémentaire de placement de la pièce (22) doit être mise en
oeuvre après insertion de l'aimant (12).
[0041] Cette troisième forme de réalisation présente l'avantage d'avoir un aimant (12) aux
dimensions inférieures, le volume du logement (13) restant identique. En outre, le
flux magnétique de l'aimant (12) est totalement concentré au niveau de la face de
l'aimant (12) laissée apparente et plaquée contre le fond (16) du logement (13) en
direction de la surface de contact (14). Dans un rayonnage, cette solution de coquille
(22) permet d'éviter des accrochages intempestifs des différents éléments de fermeture
appartenant à des vêtements différents et contigus, qui normalement ne devraient pas
coopérer entre-eux.
[0042] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés.
De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre
défini par la portée du jeu de revendications.
[0043] Toutes les formes du corps (4), du passant (8), du couvercle (21), de l'aimant (12),
... peuvent également être envisagées. Le logement (13) de l'aimant (12) pourrait
être réparti à la fois à l'intérieur du corps (4) et à l'intérieur du couvercle (21)
ou uniquement dans le couvercle (21). Tous les matériaux ne pouvant subir de processus
d'oxydation peuvent être utilisés pour le corps (4), le passant (8), le couvercle
(21), ...
[0044] Toutes les colorations et décorations pour le corps (4), le passant (8), le couvercle
(21), ... sont librement choisies par le fabricant et l'utilisateur. Le dispositif
de fermeture (1) est employé dans le domaine de l'habillement en général, de la lingerie,
du maillot de bain, de la maroquinerie, des sacs, ...
1. Elément de fermeture, apte à être fixé à un vêtement et venant coopérer avec un deuxième
élément de fermeture conjugué (3), afin de former un dispositif de fermeture (1) pour
le vêtement, et comprenant :
- un corps (4), réalisé en un matériau polymère, présentant
- un moyen de fixation (8) de l'élément de fermeture (2) au vêtement,
- une surface de contact (14) venant se plaquer contre une surface de contact conjuguée
(14) du deuxième élément de fermeture conjugué (3), et
- un logement (13), avec une ouverture et un pourtour extérieur (15) ; et
- un aimant (12), se plaçant à l'intérieur du logement (13) du corps (4), et venant
attirer un aimant conjugué (12) du deuxième élément de fermeture conjugué (3),
caractérisé en ce qu'il comprend un couvercle (21), situé du côté opposé à la surface de contact (14),
venant recouvrir et venant fermer de manière hermétique l'ouverture du logement (13)
dans lequel est placé l'aimant (12), en recouvrant le pourtour extérieur (15) du logement
(13) du corps (4).
2. Elément selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps comprend en outre des moyens anti-ripages (17, 18) destinés à empêcher une
désolidarisation par une traction s'exerçant sensiblement dans le plan de la surface
de contact (14), de l'élément de fermeture (2) avec le deuxième élément de fermeture
conjugué (3).
3. Elément selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens anti-ripages comprennent au moins une forme mâle (17) faisant saillie
de manière sensiblement perpendiculaire à partir de la surface de contact (14), et
venant s'engager dans au moins une forme femelle (18) correspondante du deuxième élément
de fermeture conjugué (3).
4. Elément selon la revendication 3, caractérisé en ce que la ou les formes mâles (17) et femelles (18) sont situées en périphérie de la surface
de contact (14).
5. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une plaquette ou une coquille (22) en un matériau métallique
amagnétique insérée entre le couvercle (21) et l'aimant (12) et permettant de concentrer
le champ magnétique de l'aimant (12) en direction de la surface de contact (14) et
de minimiser les déperditions dudit champ magnétique.
6. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (21) est réalisé en un matériau polymère analogue ou compatible au matériau
polymère du corps (4), et comprend une décoration extérieure (23) réalisée par tampographie,
ou moulée avec des formes différentes, ou gravée en creux ou en relief, ou marquée
à chaud.
7. Dispositif de fermeture, caractérisé en ce qu'il comprend deux éléments (2, 3) selon l'une quelconque des revendications précédentes
venant coopérer de manière réversible l'un avec l'autre, par attraction de leur aimant
respectif (12).
8. Dispositif de fermeture selon la revendication 7, caractérisé en ce que les deux éléments de fermeture (2, 3) sont strictement identiques.
9. Procédé de fabrication d'un élément de fermeture selon l'une quelconque des revendications
1 à 6,
caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à :
- réaliser un corps (4), par injection-moulage du matériau polymère,
- placer l'aimant (12) dans le logement (13) du corps (4), et
- fermer le corps (4) avec le couvercle (21) par soudage aux ultrasons.
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape consistant à insérer entre le couvercle (21) et l'aimant
(12) une plaquette ou une coquille (22) en un matériau métallique amagnétique.