(19)
(11) EP 1 537 805 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
08.06.2005  Bulletin  2005/23

(21) Numéro de dépôt: 04292847.3

(22) Date de dépôt:  01.12.2004
(51) Int. Cl.7A47C 1/036
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IS IT LI LT LU MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA HR LV MK YU

(30) Priorité: 01.12.2003 FR 0314053

(71) Demandeur: SA Holding B. Marly
71350 Ciel (FR)

(72) Inventeur:
  • Charlot, Philippe
    Cortelin 71100 Saint Remy (FR)

(74) Mandataire: Honoré, Anne-Claire 
Cabinet Claude Guiu 10, rue Paul Thénard
21000 Dijon
21000 Dijon (FR)

   


(54) Ensemble de rélaxation pour l'ameublement ou l'automobile, du type canapé, fauteil ou siège transformable, pouvant fonctionner en étant positionne directement contre une paroi


(57) Ensemble de relaxation (1), tel qu'un siège, canapé ou fauteuil transformable, comportant un bâti (2) fixe, qui est constitué notamment d'un dos (21) globalement vertical, connecté à une base (22) horizontale et à des éléments latéraux (23, 24) formant les joues dudit ensemble, elles-mêmes liées à la base (22), lequel bâti (2) supporte au moins :
  • un élément d'assise mobile (3) sensiblement horizontal, coulissant parallèlement à la base (22) selon un axe arrière-avant,
  • un premier élément d'appui mobile (4), incliné par rapport à l'horizontale et articulé par son extrémité inférieure à l'extrémité arrière de l'élément d'assise (3) de manière à s'incliner de haut en bas et d'arrière en avant,
  • un second élément d'appui mobile (5), incliné par rapport à l'horizontal et articulé à l'extrémité supérieure du premier élément d'appui, chacun des éléments mobiles (3, 4, 5) étant constitué d'au moins un coussin (32, 42, 52) solidaire d'un support (31,41,51), ledit ensemble (1) permettant de passer, grâce à une translation de l'élément d'assise (3), d'une position initiale où l'utilisateur est en position assise à une position de relaxation où l'utilisateur est en position semi-allongée et inversement.





Description


[0001] La présente invention concerne un ensemble de relaxation du type canapé, fauteuil ou siège transformable, c'est-à-dire dont l'inclinaison relative entre l'assise, le dossier et les différents éléments associés est modifiable.

[0002] De nombreux ensembles de relaxation de ce type ont déjà été proposés.

[0003] On distingue notamment les sièges comportant un dossier inclinable vers l'arrière et dont l'appui-tête se redresse progressivement en fonction du degré d'inclinaison du dossier vers l'arrière afin que le regard de l'utilisateur installé dans ce type de siège reste constamment parallèle au sol. On trouvera un exemple de ces dispositifs dans le brevet US 3 929 374, par exemple. Ces sièges ont pour inconvénient de nécessiter un dégagement suffisant à l'arrière, pour permettre le débattement du dossier lorsqu'on l'incline.

[0004] Un autre type de siège de relaxation est celui comportant un bâti fixe avec une assise mobile, coulissant généralement horizontalement, reliée à un dossier mobile et à un appuie-tête. Dans une première position où l'assise est totalement reculée, l'utilisateur se trouve en position assise normale et l'angle entre le dossier et l'assise est voisin de 90°. L'appuie-tête est généralement escamoté puisque l'utilisateur est en position active. Dans le cas contraire où l'utilisateur souhaite adopter une position plus relaxante, il déplace par un simple mouvement de son corps l'assise vers l'avant, ce qui incline le dossier de telle façon que l'angle entre le dossier et l'assise soit supérieur à 90°, tandis que simultanément l'appuie-tête est relevé et vient dans le prolongement du dossier. Les systèmes permettant le relèvement de l'appuie-tête mettent en oeuvre des jeux de bielles et de ressorts relativement complexes. On trouvera un exemple de ce type de siège de relaxation dans le modèle d'utilité allemand DE 89.04.775 U.

[0005] Tous ces dispositifs connus, quelque soit leur type, ont pour inconvénient majeur de mettre en oeuvre des systèmes mécaniques complexes destinés à assurer un redressement progressif de l'appuie-tête en fonction du degré d'inclinaison du dossier.

[0006] Habituellement, ces mécanismes d'articulation conditionnent beaucoup l'aspect général du siège, conduisant à un résultat à l'esthétique discutable. En outre, le nombre important de pièces requises augmente sensiblement le coût du siège par rapport à un siège non transformable ou comportant seulement une assise et un dossier mobile.

[0007] La présente invention vise donc à pallier ces inconvénients en proposant un ensemble de relaxation comportant un bâti fixe, qui est constitué notamment d'un dos globalement vertical, connecté à une base horizontale et à des éléments latéraux formant les joues dudit ensemble, elles-mêmes liées à la base, lequel bâti supporte au moins :
  • un élément d'assise mobile sensiblement horizontal, coulissant parallèlement à la base selon un axe arrière-avant,
  • un premier élément d'appui mobile, tel qu'un dossier ou un cale-rein, incliné par rapport à l'horizontale et articulé par son extrémité inférieure à l'extrémité arrière de l'élément d'assise de manière à s'incliner de haut en bas et d'arrière en avant,
  • un second élément d'appui mobile, tel qu'un dossier ou un appuie-tête, incliné par rapport à l'horizontal et articulé à l'extrémité supérieure du premier élément d'appui, chacun desdits éléments mobiles étant constitué d'au moins un coussin solidaire d'un support, ledit ensemble permettant de passer, grâce à une translation de l'élément d'assise, d'une position initiale où l'utilisateur est en position assise à une position de relaxation où l'utilisateur est en position semi-allongée et inversement ; cet ensemble de relaxation est remarquable en ce que il est muni de moyens de guidage latéraux, solidaires du bâti et aptes à coopérer avec des moyens de coulissement implantés sur les supports de coussin du premier et du second élément d'appui, ces moyens de coulissement procurant en outre un axe de pivotement dans la direction arrière-avant pour chaque support de coussin muni de ces moyens, de sorte que depuis la position initiale dans laquelle les supports de coussin du premier et du second élément d'appui sont alignés, une translation vers l'avant de l'élément d'assise entraîne une translation vers le bas et en suivant les moyens de guidage latéraux desdits moyens de coulissement, ce qui entraîne le pivotement relatif du premier élément d'appui par rapport à l'élément d'assise et du second élément d'appui par rapport au premier élément d'appui, l'angle entre les supports de coussin du premier et du second élément d'appui étant alors inférieur à 180° et l'articulation entre le premier et le second élément d'appui étant globalement déplacée du haut vers le bas et d'avant en arrière.


[0008] On comprend bien qu'un tel ensemble est d'une cinématique relativement simple au regard des dispositifs antérieurs, permettant de garantir sa robustesse. En outre, le fonctionnement de l'ensemble de relaxation ne nécessite pas d'avoir un dégagement à l'arrière dudit ensemble, ce qui permet de positionner l'ensemble de relaxation directement contre une paroi. Avantageusement, ce système de coopération entre moyens de guidage et moyens de coulissement est adaptable à un grand nombre de modèles de siège, fauteuil, ou canapé d'ameublement ou de siège pour automobiles et en particulier aux banquettes arrières d'automobiles, sans modification importante de leur apparence ou de leur esthétique et ce, à un coût réduit.

[0009] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de deux modes d'exécution du dispositif de relaxation selon l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux figures annexées sur lesquelles :
  • la figure 1 est une vue de côté et en coupe d'un premier mode de réalisation de l'ensemble de relaxation dans sa position initiale d'assise;
  • la figure 2 est un agrandissement partiel de la vue selon la figure 1, l'ensemble étant en position de relaxation ;
  • les figures 3A et 3B sont des vues en coupe selon l'axe III-III' représenté sur la figure 1, illustrant deux variantes de positionnement des glissières ;
  • les figures 4A et 4B sont des vues schématiques permettant de bien comprendre la cinématique de l'ensemble de relaxation de la figure 1, représenté en position initiale dans laquelle l'utilisateur est en position assise, sur la figure 4A en traits pleins et sur la figure 4B en traits mixtes fins, la position de relaxation, dans laquelle l'utilisateur est en position semi-allongée, étant représentée en traits pleins sur la figure 4B ;
  • la figure 5 est une vue de côté et en coupe d'un second mode de réalisation de l'ensemble de relaxation dans sa position initiale d'assise ;
  • les figures 6A et 6B sont des vues schématiques permettant de bien comprendre la cinématique de l'ensemble de relaxation de la figure 5, représenté en position initiale dans laquelle l'utilisateur est en position assise, sur la figure 6A en traits pleins et sur la figure 6B en traits mixtes fins, la position de relaxation, dans laquelle l'utilisateur est en position semi-allongée, étant représentée en traits pleins sur la figure 6B.


[0010] En référence à la figure 1, l'ensemble de relaxation 1, comporte un bâti fixe 2, qui est principalement constitué d'un dos 21 globalement vertical, connecté à une base horizontale 22 et à des éléments latéraux formant les joues 23, 24 (figure 3) dudit ensemble, elles-mêmes liées à la base 22.

[0011] Le bâti 2 comprend également un élément avant 25 globalement vertical, connecté à la base 22 et reliant les joues 23, 24. Ce bâti 2 est classiquement constitué par un châssis tubulaire métallique habillé de tissu, par exemple. Bien entendu, les éléments du bâti pourront consister en des panneaux, par exemple en bois, sans sortir du cadre de l'invention.

[0012] Ce bâti 2 supporte un élément d'assise mobile 3 sensiblement horizontal, coulissant parallèlement à la base selon un axe arrière-avant. Cet élément d'assise 3 est constitué d'au moins un support d'assise 31, et d'un coussin d'assise 32. L'élément d'assise mobile 3 est monté sur une glissière horizontale 33 fixée sur un socle 34. La glissière horizontale 33 supportant l'élément d'assise 3 pourra être du type à billes, à friction ou tout autre type de glissière habituellement employé pour le coulissement de l'élément d'assise dans des dispositifs de relaxation.

[0013] Un premier élément d'appui mobile 4, constituant avantageusement un dossier pour l'ensemble de relaxation 1, est articulé par son extrémité inférieure à l'extrémité arrière de l'élément d'assise 3. Ce dossier 4 est également constitué d'au moins un support de dossier 41 et d'un coussin de dossier 42. Un second élément d'appui mobile 5, constituant avantageusement un appuie-tête pour l'ensemble de relaxation 1, comportant au moins un support 51 et un coussin 52, est articulé à l'extrémité supérieure du dossier 4.

[0014] Dans cette variante de l'invention, l'ensemble de relaxation 1 comporte des glissières latérales 6 fixes, solidarisées au bâti 2 et inclinées de haut en bas et d'arrière en avant. Ces glissières 6 coopèrent avec des roulettes 7 fixées sur les supports de l'appuie-tête 51 et du dossier 41 à proximité de l'articulation entre ces deux éléments mobiles 4, 5.

[0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, les glissières 6 mises en oeuvre sont avantageusement rectilignes même si rien n'empêche qu'elles soient curvilignes. De manière avantageuse, comme il est représenté sur les figures, on utilise une même glissière latérale 6 sur chacun des côtés pour le guidage des roulettes 7 fixées au dossier 4 et à l'appuie-tête 5. On pourra bien entendu, et sans sortir du cadre de l'invention, employer une glissière différente pour le guidage des roulettes du dossier 4 d'une part, de l'appuie-tête 5 d'autre part ; mais cette solution est moins intéressante car les possibilités de juxtaposition des glissières 6 de chaque côté sont limitées, du fait du peu de place disponible.

[0016] Dans la position initiale représentée sur la figure 1, les supports du dossier 41 et de l'appuie-tête 41 sont alignés.

[0017] En référence à la figure 2, sur laquelle l'ensemble 1 est en position de relaxation, l'angle entre les supports du dossier 41 et l'appuie-tête 51 est inférieur à 180°. Dans l'exemple, le plan du support de l'appuie-tête 51 est avantageusement proche de la verticale, permettant à l'utilisateur dudit ensemble d'avoir en position de relaxation le regard parallèle au sol, ce qui est particulièrement intéressant pour regarder la télévision, par exemple.

[0018] Ce changement d'inclinaison relative entre le dossier 4 et l'appuie-tête 5 résulte d'une translation vers l'avant de l'élément d'assise 3 qui entraîne une translation vers le bas et en suivant les glissières 6 des roulettes 7. Le détail de la cinématique de l'ensemble 1 sera expliqué plus loin, en référence aux figures 4A et 4B.

[0019] Selon une autre caractéristique de l'invention, les glissières 6 sont solidaires des joues 23, 24 de l'ensemble de relaxation 1, tel que représenté sur la figure 3A.

[0020] Dans une autre variante représentée sur la figure 3B, les glissières 6 sont fixées sur les bords latéraux d'un élément intermédiaire 8 fixé sur le bâti 2, de forme globalement rectangulaire et intercalé entre le dos 21 du bâti 2 et le dossier 4. Cet élément intermédiaire 8 peut consister en un panneau ou en un châssis tubulaire, par exemple.

[0021] En référence aux figures 3A et 3B et selon une autre caractéristique de l'invention, les roulettes 7 employées sont constituées d'un profilé métallique en forme de L, dont une première branche 71 est apte à être fixée sur les supports du dossier 41 et de l'appuie-tête 51, par des vis par exemple, et la seconde branche 72 supporte un élément de roulement 73 monté à rotation autour d'un axe 74 fixé perpendiculairement à la surface de ladite seconde branche.

[0022] Dans une autre variante non représentée, les moyens de coulissement 7 coopérant avec les glissières 6 pourront également consister en des tétons issus perpendiculairement des bords latéraux des supports du dossier 41 et de l'appuie-tête 51. Bien entendu, tout autre type de moyens de coulissement connu de l'Homme du Métier et applicable à l'ensemble de relaxation selon l'invention pourra être employé. A ce titre, on pourra envisager d'utiliser comme moyens de guidage 6 des rails fixes sur lesquels viendront coulisser des moyens de coulissement 7 solidaires des supports du dossier 41 et de l'appuie-tête 51, lesdits moyens de coulissement 7 consistant avantageusement en des profilés métalliques en forme de U.

[0023] Selon une dernière caractéristique de l'invention, l'articulation rigide entre les éléments mobiles 3, 4, 5 est réalisée aux moyens de charnières 9.

[0024] L'ensemble de relaxation 1, tel que décrit en référence à la figure 1, pourra se décliner selon plusieurs variantes sans modifier fondamentalement son principe général de fonctionnement. En particulier, il sera envisageable d'utiliser comme premier élément d'appui mobile un cale-rein, disposé au niveau des reins de la personne assise, et comme second élément d'appui mobile un dossier pouvant, selon le cas, servir d'appuie-tête. Dans une autre variante possible, on pourra prévoir d'adjoindre un troisième élément d'appui mobile à la variante précédente, ledit élément étant articulé à son extrémité inférieure à l'extrémité supérieure du second élément et constituant un véritable appuie-tête.

[0025] On décrira maintenant le fonctionnement de l'ensemble de relaxation représentée à la figure 1 en référence aux figures 4A et 4B.

[0026] En position initiale, où l'utilisateur est en position assise, le dossier 4 et l'appuie-tête 5 sont alignés et l'élément d'assise 3 reculée en butée arrière. L'inclinaison des moyens de guidage, qui sont des glissières 6 dans l'exemple de réalisation donné, détermine l'inclinaison relative initiale du dossier 4 par rapport à l'élément d'assise 3. Le passage en position de relaxation, tel que représenté sur la figure 4B, découle d'une translation vers l'avant de l'élément d'assise 3. L'élément d'assise 3, le dossier 4 et l'appuie-tête 5 étant mécaniquement reliés, les moyens de coulissement 7 fixés au dossier 4 et à l'appuie-tête 5 vont subir une translation vers le bas selon l'axe défini par les moyens de guidage 6. L'articulation 9 entre l'appuie-tête 5 et le dossier 4 étant rigide, la contrainte de déplacement exercée va provoquer le pivotement de l'appuie-tête 5 par rapport au dossier 4, l'angle entre les supports de ces deux éléments devenant alors inférieur à 180°. Il en résulte également un déplacement global de l'articulation 9 disposée entre le dossier 4 et l'appuie-tête 5 du haut vers le bas et en arrière du plan d'alignement défini par les supports du dossier 41 et de l'appuie-tête 51 en position initiale.

[0027] On comprend bien que le positionnement des moyens de coulissement 7 à proximité de l'extrémité supérieure du dossier 4 et de l'extrémité inférieure de l'appuie-tête 5, de part et d'autre de l'articulation 9 entre ces deux éléments mobiles, va déterminer l'angle final d'inclinaison relative entre ces deux éléments. On comprend également que l'inclinaison relative entre le dossier 4 et l'élément d'assise 3, lorsque l'ensemble est en position de relaxation, est fonction de la course de l'élément d'assise 3 sur sa glissière horizontale 33. Bien entendu, l'Homme du Métier est à même d'effectuer les réglages permettant d'obtenir des valeurs d'inclinaison intermédiaires et finales déterminées à l'avance, prenant en compte la forme et l'épaisseur des coussins du dossier 42 et de l'appuie-tête 52.

[0028] En référence à la figure 5, il est représenté un autre mode de réalisation possible d'un ensemble de relaxation selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, l'ensemble de relaxation 10 comporte également un bâti fixe 20 similaire à celui décrit précédemment dans la variante de la figure 1.

[0029] Ce bâti 20 supporte de manière coulissante un élément d'assise 30 sensiblement similaire à celui décrit dans la variante de la figure 1.

[0030] Un premier élément d'appui mobile 40, constituant avantageusement un cale-rein pour l'ensemble de relaxation 10, est articulé par son extrémité inférieure à l'extrémité arrière de l'élément d'assise 30 et un second élément d'appui mobile 50, constituant avantageusement un dossier pour l'ensemble de relaxation 10, est articulé à l'extrémité supérieure dudit premier élément d'appui 40.

[0031] Selon une première caractéristique de l'invention, l'articulation rigide 90 entre les éléments mobiles 30, 40 et 50 est réalisée aux moyens de charnières.

[0032] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'ensemble de relaxation 10 comporte au moins deux rails de guidage 60A et 60B, sensiblement droits et à section rectangulaire, fixées de manière pivotante à un axe horizontal solidaire du bâti 20. Dans la position initiale représentée, correspondant à la position d'assise de l'utilisateur, lesdits rails de guidage 60A et 60B sont alignés selon une direction oblique dirigée de haut en bas et d'arrière en avant. Ces rails de guidage 60A et 60B coopèrent respectivement avec des moyens de coulissement 70A et 70B fixées respectivement sur les supports du cale-rein 40 et du dossier 50. Lesdits moyens de coulissement 70A et 70B consisteront avantageusement en des profilés métalliques en forme de U, de manière à s'emboîter pratiquement sans jeu sur lesdits rails 60A et 60B.

[0033] Dans la variante représentée, les rails de guidage 60A et 60B définissent en fait respectivement les bords latéraux de deux éléments intermédiaires de forme globalement rectangulaire, fixés de manière pivotante à des axes horizontaux solidaires du bâti 20 et intercalé entre le dos du bâti 20 et le cale-rein 40, respectivement le dossier 50.

[0034] Dans une variante non représentée, il sera également envisageable de disposer les rails de guidage 60A et 60B le long des éléments latéraux du bâti 20.

[0035] Selon une autre variante non représentée, les moyens de guidage 60A et 60B pourront également consister en au moins deux glissières distinctes montées de manière pivotante autour d'un axe horizontal solidaire du bâti 20, à l'intérieur desquelles des roulettes ou des tétons solidaires respectivement du cale-rein 40 et du dossier 50 viendront coulisser.

[0036] On décrira maintenant le fonctionnement de l'ensemble de relaxation de la figure 5 en référence aux figures 6A et 6B.

[0037] En position initiale, où l'utilisateur est en position assise, le cale-rein 40 et le dossier 50 sont alignés et l'élément d'assise 30 reculé en butée arrière. L'inclinaison des moyens de guidage, qui sont les rails 60A et 60B dans l'exemple de réalisation donné, détermine l'inclinaison relative initiale du cale-rein 40 et du dossier 50 par rapport à l'élément d'assise 30. le passage en position de relaxation, tel que représenté sur la figure 6B, découle d'une translation vers l'avant de l'élément d'assise 30. L'élément d'assise 30, le cale-rein 40 et le dossier 50 étant mécaniquement reliés, les moyens de coulissement 70A et 70B fixés respectivement au cale-rein 40 et au dossier 50 vont subir une translation vers le bas parallèlement aux moyens de guidage 70A et 70B. L'articulation 90 entre le cale-rein 40 et le dossier 50 étant rigide, la contrainte de déplacement exercée va provoquer le pivotement du dossier 50 par rapport au cale-rein 40, l'angle entre les supports de ces deux éléments devenant alors inférieur à 180°. Dans la variante représentée, ce pivotement résulte en fait du pivotement des moyens de guidage 70A et 70B autour de leur axe de liaison avec le bâti 20. Le déplacement global résultant de l'articulation 90 entre le cale-rein 40 et le dossier 50 se fait du haut vers le bas et en arrière du plan d'alignement défini par les supports du cale-rein 40 et du dossier 50 dans la position initiale d'assise.

[0038] On comprend bien que le positionnement des axes de liaison des moyens de guidage 70A et 70B au bâti 20 va déterminer l'angle final d'inclinaison relative entre le cale-rein 40 et le dossier 50. On comprend également que l'inclinaison relative entre le cale-rein 40 et l'élément d'assise 30, lorsque l'ensemble 10 est en position de relaxation, est fonction de la course de l'élément d'assise 30 sur sa glissière horizontale. Bien entendu, l'Homme du métier est à même d'effectuer les réglages nécessaires permettant d'obtenir des valeurs d'inclinaisons intermédiaires et finales déterminées à l'avance, prenant en compte la forme et l'épaisseur des coussins du cale-rein 40 et du dossier 50.

[0039] Dans les deux variantes précédemment décrites ainsi que dans toutes les variantes de l'invention pouvant être envisagées par l'Homme du métier, il va de soi qu'on pourra doter l'ensemble de relaxation de moyens de verrouillage afin de déterminer des positions intermédiaires entre la position assise et la position semi-allongée finale et doter ledit ensemble d'une motorisation, sans sortir du cadre de l'invention.

[0040] Enfin, il va de soi que l'ensemble de relaxation selon l'invention peut-être appliqué aux sièges d'intérieur mais aussi aux sièges d'avions, de trains ou d'automobiles et en particulier aux banquettes arrières à deux positions de confort, et que l'exemple de réalisation que l'on vient de décrire, n'est qu'une illustration particulière en aucun cas limitative des domaines de l'invention.


Revendications

1. Ensemble de relaxation (1, 10), tel qu'un siège, canapé ou fauteuil transformable, comportant un bâti (2, 20) fixe, qui est constitué notamment d'un dos (21) globalement vertical, connecté à une base (22) horizontale et à des éléments latéraux (23, 24) formant les joues dudit ensemble, elles-mêmes liées à la base (22), lequel bâti (2, 20) supporte au moins :

- un élément d'assise mobile (3, 30) sensiblement horizontal, coulissant parallèlement à la base (22) selon un axe arrière-avant,

- un premier élément d'appui mobile (4, 40), incliné par rapport à l'horizontale et articulé par son extrémité inférieure à l'extrémité arrière de l'élément d'assise (3, 30) de manière à s'incliner de haut en bas et d'arrière en avant,

- un second élément d'appui mobile (5, 50), incliné par rapport à l'horizontal et articulé à l'extrémité supérieure du premier élément d'appui (4, 40), chacun des éléments mobiles (3, 4, 5, 30, 40, 50) étant constitué d'au moins un coussin (32, 42, 52) solidaire d'un support (31, 41, 51), ledit ensemble (1, 10) permettant de passer, grâce à une translation de l'élément d'assise (3, 30), d'une position initiale où l'utilisateur est en position assise à une position de relaxation où l'utilisateur est en position semi-allongée et inversement,

caractérisé en ce que ledit ensemble (1, 10) est muni de moyens de guidage (6, 60A, 60B) latéraux, solidaires du bâti (2, 20) et aptes à coopérer avec des moyens de coulissement (7, 70A, 70B) implantés sur les supports de coussin (41, 51) du premier et du second élément d'appui (4,5,40,50), ces moyens de coulissement (7,70A,70B) procurant en outre un axe de pivotement dans la direction arrière-avant pour chaque support de coussin (41, 51) muni de ces moyens de coulissement (7, 70A, 70B), de sorte que depuis la position initiale dans laquelle les supports de coussin (41, 51) du premier et du second élément d'appui (4, 5, 40, 50) sont alignés, une translation vers l'avant de l'élément d'assise (3, 30) entraîne une translation vers le bas et en suivant les moyens de guidage latéraux (6,60A,60B) desdits moyens de coulissement (7,70A,70B), ce qui entraîne le pivotement relatif du premier élément d'appui (4, 40) par rapport à l'élément d'assise (3, 30) et du second élément d'appui (5, 50) par rapport au premier élément d'appui (4, 40), l'angle entre les supports de coussin (41, 51) du premier et du second élément d'appui (4, 5, 40, 50) étant alors inférieur à 180° et l'articulation (9, 90) entre le premier et le second élément d'appui (4, 5, 40, 50) étant globalement déplacée du haut vers le bas et d'avant en arrière.
 
2. Ensemble de relaxation (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de guidage latéraux (6) sont fixes par rapport au bâti (2).
 
3. Ensemble de relaxation (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de guidage latéraux (60A, 60B) pivotent autour d'un axe solidaire du bâti (20).
 
4. Ensemble de relaxation (1) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que les moyens de guidage latéraux (6) du premier élément d'appui (4) constituent également des moyens de guidage latéraux (6) du second élément d'appui (5).
 
5. Ensemble de relaxation (10) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 3 caractérisé en ce que les moyens de guidage latéraux (60A) du premier élément d'appui (40) sont distincts des moyens de guidage latéraux (60B) du second élément d'appui (50).
 
6. Ensemble de relaxation (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens de guidage latéraux (6) consistent en des glissières.
 
7. Ensemble de relaxation (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce que les glissières (6) sont rectilignes.
 
8. Ensemble de relaxation (1) selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7 caractérisé en ce que les moyens de coulissement (7) du premier et du second élément d'appui (4, 5) circulent de chaque côté dans une même glissière latérale (6), inclinée de haut en bas et d'arrière en avant.
 
9. Ensemble de relaxation (1) selon l'une quelconque des revendications 6 à 8 caractérisé en ce que les glissières (6) sont solidarisées aux éléments latéraux (23, 24) du bâti (2) formant les joues dudit ensemble de relaxation.
 
10. Ensemble de relaxation (1) selon l'une quelconque des revendications 6 à 8 caractérisé en ce que les glissières (6) sont montées sur les bords latéraux d'un élément intermédiaire (8) fixé sur le bâti (2), de forme globalement rectangulaire et intercalé entre le dos (21) du bâti (2) et le premier et/ou second élément d'appui (4, 5).
 
11. Ensemble de relaxation (1) selon l'une quelconque des revendications 6 à 10 caractérisé en ce que les moyens de coulissement (7) sont des roulettes.
 
12. Ensemble de relaxation (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce que chaque roulette (7) est constituée d'un profilé métallique en forme de L, dont une première branche (71) est apte à être fixée aux supports de coussin (41, 51) du premier et du second élément d'appui (4, 5) et la seconde branche (72) supporte un élément de roulement (73) monté à rotation autour d'un axe (74) fixé perpendiculairement à la surface de ladite seconde branche (72).
 
13. Ensemble de relaxation (1) selon l'une quelconque des revendications 6 à 10 caractérisé en ce que les moyens de coulissement (70) sont des tétons issus perpendiculairement des bords latéraux des supports de coussin (41, 51) du premier et du second élément d'appui (4,5).
 
14. Ensemble de relaxation (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que les moyens de guidage latéraux (60A, 60B) consistent en des rails.
 
15. Ensemble de relaxation (10) selon la revendication précédente caractérisé en ce que les rails (60A, 60B) sont sensiblement droits et à section rectangulaire.
 
16. Ensemble de relaxation (10) selon l'une quelconque des revendications 14 ou 15 caractérisé en ce que les rails (60A, 60B) sont montés sur les bords latéraux d'un élément intermédiaire fixé sur le bâti (20) et intercalé entre le dos du bâti (20) et le premier et/ou second élément d'appui (40, 50).
 
17. Ensemble de relaxation (10) selon l'une quelconque des revendications 14 à 16 caractérisé en ce que les moyens de coulissement (70A, 70B) consistent en des profilés métalliques en forme de U.
 
18. Ensemble de relaxation (1, 10) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'articulation (9, 90) entre, d'une part, l'élément d'assise (3, 30) et le premier élément d'appui (4, 40), et, d'autre part, entre le premier élément d'appui (4, 40) et le second élément d'appui (5, 50) est réalisée au moyen de charnières.
 
19. Ensemble de relaxation (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le premier élément d'appui (4) et le second élément d'appui (5) définissent respectivement un dossier et un appuie-tête.
 
20. Ensemble de relaxation (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 18 caractérisé en ce que le premier élément d'appui (40) et le second élément d'appui (50) définissent respectivement un cale-rein et un dossier.
 




Dessins













Rapport de recherche