Domaine de l'invention.
[0001] L'invention concerne un téléphone mobile bi-bande, dans lequel le diagramme de rayonnement
radiofréquence (RF) est omnidirectionnel pour chacune des bandes de fréquence. Ce
téléphone mobile comporte une antenne, interne ou externe, ainsi qu'un plan de masse
divisé en deux parties reliées par un circuit bouchon.
[0002] L'invention trouve des applications dans le domaine des téléphones mobiles bi-bande
et, en particulier, dans le domaine de l'adaptation des dimensions électriques d'un
téléphone mobile bi-bande.
Etat de la technique
[0003] Dans le domaine de la téléphonie mobile et, en particulier, des téléphones mobiles
bi-bande, des tests sont effectués sur les téléphones pour connaître, notamment, les
performances rayonnées du téléphone. Ces tests consistent à mesurer le rayonnement
d'émission/réception de l'antenne du téléphone pour chaque bande de fréquence du téléphone.
Un diagramme correspondant à ce rayonnement est ensuite tracé.
[0004] Généralement, la mesure de ce rayonnement se fait en plaçant le téléphone mobile
à un certain emplacement par rapport à une antenne de mesure et en déplaçant l'antenne
de mesure autour du téléphone mobile, dans un espace XYZ, afin de percevoir le rayonnement
émis ou reçu tout autour du téléphone mobile. La distance minimum entre le téléphone
et l'antenne de mesure est habituellement de λ/2, λ étant la longueur d'onde du signal
émis ou reçu par l'antenne du téléphone mobile. La mesure du rayonnement perçu, point
par point, par l'antenne de mesure permet de tracer un diagramme du rayonnement. Ce
diagramme s'inscrit dans un plan YZ.
[0005] Un exemple de téléphone mobile, placé dans un espace de mesure XYZ, est représenté
sur la figure 1. Ce téléphone comporte un boîtier 1 dont la longueur est approximativement
la longueur du plan de masse. Il comporte aussi une antenne 3 dont on veut mesurer
le rayonnement dans l'espace XYZ.
[0006] Une antenne comporte généralement un élément rayonnant, comme un solénoïde ou un
plan rayonnant, et un plan de masse. Ce plan de masse a une longueur L. Le plan de
masse peut être constitué par le circuit imprimé du téléphone mobile. En conséquence,
on approxime souvent la longueur du plan de masse par la longueur du téléphone lui-même.
[0007] La longueur du plan de masse peut être comparée à la longueur d'onde λ du signal
émis ou reçu par l'antenne du téléphone mobile. Lorsque la longueur L du plan de masse
est inférieure ou égale à λ/4, alors le diagramme de rayonnement obtenu pour le téléphone
mobile est omnidirectionnel. Au contraire, lorsque la longueur L du plan de masse
est égale ou supérieure à λ/2, alors le diagramme de rayonnement du téléphone mobile
n'a plus cette caractéristique omnidirectionnelle.
[0008] Dans le cas particulier d'un téléphone bi-bande, le diagramme de rayonnement est
établi pour chaque bande de fréquence. On peut obtenir un diagramme très différent
pour une bande de fréquence et pour l'autre. En particulier, on obtient une puissance
beaucoup plus élevée pour une bande de fréquence basse que pour une bande de fréquence
élevée. Autrement dit, on obtient un diagramme plus omnidirectionnel pour une bande
de fréquence basse que pour une bande de fréquence haute.
[0009] Dans le cas d'une téléphone bi-bande fonctionnant dans les bandes GSM (c'est-à-dire
autour de 900 MHz) et DCS (c'est-à-dire autour de 1800 MHz), la puissance rayonnée
mesurée avec les tests classiques pour la bande GSM est beaucoup plus importante que
celle obtenue pour la bande de fréquence DCS. En effet, à 900 MHz, si la longueur
L du plan de masse est inférieure ou égale à λ/4, on obtient le diagramme rayonnant
de la figure 2. Ce diagramme comporte deux lobes, sensiblement ronds, placés côte
à côte et centrés sur l'axe des ordonnées Z. On comprend, d'après ce diagramme, que
le rayonnement est omnidirectionnel, dans la direction Y. Ainsi, si on mesure la puissance
de rayonnement selon une direction, par exemple la direction Y, on a une puissance
élevée puisque dirigée totalement dans cette direction.
[0010] Comme la longueur d'onde est inversement proportionnelle à la fréquence, à une fréquence
double de 900 MHz, c'est-à-dire à 1800 MHz, la longueur d'onde λ est divisée par 2.
La longueur L n'est donc plus inférieure ou égale à λ/4. On obtient alors un diagramme
de rayonnement du type de celui montré sur la figure 3. Ce diagramme de rayonnement
comporte quatre lobes sensiblement symétriques par rapport au point d'origine O. Chaque
lobe est situé entre les directions Y et Z. On voit ainsi que le rayonnement n'est
pas omnidirectionnel. De ce fait, si on mesure la puissance de rayonnement émis selon
l'une des directions, par exemple la direction Y, cette puissance est relativement
faible puisque le rayonnement est réparti selon plusieurs directions.
[0011] La puissance de rayonnement mesurée est donc nettement supérieure dans la bande GSM
que dans la bande DCS, avec la technique de mesure décrite précédemment.
[0012] Par ailleurs, les fabricants de téléphones mobiles cherchent à intégrer de plus en
plus de fonctions dans le boîtier du téléphone. Pour cela, et afin de conserver un
boîtier de petite taille, les fabricants ont de plus en plus recours à des téléphones
mobiles ayant deux parties articulées. Ces téléphones sont généralement appelés «
clam ». Des exemples de téléphones à deux parties articulées sont décrits dans les
demandes EP-A-1 258 943 et US-A-5 561 437.
Exposé de l'invention
[0013] Dans l'invention, on considère le fait que, dans la pratique, l'antenne fonctionne
aussi bien dans la bande DCS que dans la bande GSM, c'est-à-dire que la puissance
rayonnée de l'antenne est aussi bonne pour la bande DCS que pour la bande GSM. C'est
uniquement la technique de mesure qui donne des valeurs de puissance de rayonnement
très différentes pour la bande GSM et pour la bande DCS.
[0014] Pour remédier aux inconvénients inhérents à la technique de mesure, l'invention propose
d'adapter les dimensions électriques des téléphones mobiles aux fréquences de fonctionnement
utilisées pour la transmission des signaux. En d'autres termes, l'invention propose
de diviser le plan de masse du téléphone mobile en une première et une seconde parties
et, en fonction de la bande de fréquence considérée, de prendre en compte la longueur
d'une seule partie du plan de masse ou la longueur totale des deux parties du plan
de masse. Pour cela, les deux parties du plan de masse sont reliées électriquement
par un circuit bouchon.
[0015] Plus précisément, l'invention concerne un téléphone mobile de type bi-bande comportant
une antenne et un plan de masse de longueur L, et caractérisé par le fait que le plan
de masse est divisé en une première partie de longueur L1 et une seconde partie de
longueur L2, avec L1 + L2 = L, les première et seconde parties étant reliées par l'intermédiaire
d'au moins un circuit bouchon.
[0016] L'invention concerne, en particulier, un téléphone mobile du type clam, comportant
une première partie de boîtier et une seconde partie de boîtier articulées l'une avec
l'autre. Ce téléphone mobile se caractérise par le fait que :
- la premier partie du plan de masse est placée dans la première partie du boîtier,
- la seconde partie du plan de masse est placée dans la seconde partie du boîtier, et
- le circuit bouchon est placé dans une charnière d'articulation des première et seconde
parties du boîtier.
Brève description des dessins
[0017] La figure 1, déjà décrite, représente un exemple de téléphone mobile dans un espace
de mesure XYZ.
[0018] La figure 2, déjà décrite, représente un exemple de diagramme de rayonnement obtenu
classiquement pour la bande de fréquence GSM.
[0019] La figure 3, déjà décrite, représente un exemple de diagramme de rayonnement obtenu
classiquement pour la bande de fréquence DCS.
[0020] La figure 4 représente un téléphone mobile de type clam, conforme à l'invention.
[0021] Les figures 5A et 5B représentent des exemples de diagrammes de rayonnement obtenus,
respectivement, pour les bandes de fréquence GSM et DCS, avec le téléphone mobile
de la figure 4.
Description détaillée de modes de réalisation de l'invention
[0022] Comme expliqué précédemment, les dimensions électriques d'un téléphone mobile conditionnent
le diagramme de rayonnement du téléphone, par l'existence d'une circulation de courant
haute fréquence, dû au plan de masse, aux liaisons électriques, etc. L'invention propose
d'adapter ces dimensions électriques aux fréquences de fonctionnement utilisées par
le téléphone mobile pour la transmission et/ou la réception de signaux. En particulier,
elle propose d'adapter des dimensions électriques aux bandes de fréquences GSM et
DCS.
[0023] Cette adaptation des dimensions électriques est réalisée en divisant le plan de masse
du téléphone mobile en une première partie et une seconde partie, pouvant être considérées
indépendamment l'une de l'autre ou additionnellement l'une et l'autre. Pour cela,
la première et la seconde parties du plan de masse sont reliées électriquement par
l'intermédiaire d'un circuit bouchon.
[0024] Le téléphone mobile de l'invention peut être un téléphone monobloc, c'est-à-dire
formé d'un boîtier unique, dans lequel le plan de masse, par exemple réalisé par le
circuit imprimé du téléphone, est volontairement divisé en deux parties. Les deux
parties du plan de masse sont alors situées l'une à la suite de l'autre, dans le boîtier
du téléphone, et reliées par un circuit bouchon situé également dans le boîtier du
téléphone.
[0025] Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le téléphone mobile est un téléphone
de type clam, c'est-à-dire comportant deux parties articulées l'une avec l'autre.
Lorsque les deux parties sont sensiblement alignées, alors le téléphone est en mode
de communication, c'est-à-dire qu'il peut émettre ou recevoir des appels. Lorsque
les deux parties sont sensiblement l'une au-dessus de l'autre, alors le téléphone
est en mode de non-communication, c'est-à-dire qu'il est éteint et ne peut recevoir
ou émettre des appels.
[0026] Le fonctionnement d'un téléphone monobloc de l'invention est sensiblement identique
à celui d'un téléphone de type clam. C'est ce dernier mode de réalisation qui va maintenant
être décrit.
[0027] La figure 4 représente un exemple d'un téléphone mobile de type clam, conforme à
l'invention. Ce téléphone mobile comporte une première partie de boîtier 1 et une
seconde partie de boîtier 2.
[0028] Généralement, la première partie de boîtier 1 comporte une antenne d'émission/réception
3. Cette antenne 3 peut être une antenne interne, par exemple de type patch (c'est-à-dire
une antenne plane située au-dessus d'un plan de masse) ou une antenne externe, par
exemple de type solénoïde.
[0029] Le plan de masse est généralement formé par le circuit imprimé du téléphone mobile.
Dans l'invention, le plan de masse est divisé en deux parties de plan de masse.
[0030] La première partie de boîtier 1 comporte une première partie du plan de masse 4.
Cette première partie de plan de masse est formée, par exemple, par le circuit imprimé
situé dans la première partie de boîtier et comportant de nombreux composants comme,
par exemple, un écran d'affichage, un haut-parleur, etc. Les composants de ce circuit
imprimé sont classiques dans un téléphone mobile de type clam et ne sont, par conséquent,
pas décrits ici.
[0031] La seconde partie de boîtier 2 comporte une seconde partie de plan de masse 5. Cette
seconde partie de plan de masse est formée, par exemple, par le circuit imprimé situé
dans la seconde partie de boîtier 2 et comportant de nombreux composants comme, par
exemple, le clavier.
[0032] La première partie de plan de masse 4 a une longueur L1. Cette longueur L1 est approximativement
la longueur de la première partie de boîtier. La seconde partie de plan de masse 5
a une longueur L2, qui est approximativement la longueur de la seconde partie de boîtier.
Les longueurs L1 et L2 peuvent être égales ou différentes. Quelles que soient les
valeurs de L1 et L2, on considère que L1 + L2 = L, L étant la longueur totale du plan
de masse du téléphone, qui est approximativement la longueur totale du téléphone en
mode de communication.
[0033] Comme montré sur la figure 4, les première et seconde parties du plan de masse 4
et 5 sont reliées électriquement par deux circuits bouchons 6 et 6'. De préférence,
ces circuits bouchons sont placés aux bords des parties du plan de masse, c'est-à-dire
le plus près possible des extrémités latérales de ces parties. En effet, en pratique,
on s'aperçoit que le courant circule, entre les deux parties, essentiellement par
les bords latéraux des circuits imprimés. On remarque que si l'on relie les première
et seconde parties du plan de masse 4 et 5 par deux fils de connexions, alors on obtient
un diagramme de rayonnement identique à celui obtenu pour un téléphone mobile dont
le plan de masse serait unique, c'est-à-dire non divisé, et de longueur L.
[0034] L'invention propose donc de placer au moins un circuit bouchon entre les deux parties
de plan de masse. De préférence, deux circuits bouchon sont placés entre les deux
parties de plan de masse, à proximité des bords extérieurs des deux parties. Ces deux
circuits bouchon sont centrés sur la valeur de résonance de l'une des fréquences des
bandes d'émission/réception du téléphone mobile, appelée fréquence d'accord.
[0035] Plus précisément, un circuit bouchon est un circuit composé d'une capacité et d'une
inductance en parallèle et disposé de façon à présenter une impédance relativement
élevée pour la fréquence d'accord et une impédance relativement basse pour toutes
les autres fréquences. En particulier, dans l'invention, on va choisir de centrer
le circuit bouchon sur une fréquence d'accord qui correspond à la fréquence de la
bande la plus élevée, en particulier la bande DCS.
[0036] Dans un mode de réalisation de l'invention, on réalise chaque circuit bouchon en
utilisant une inductance subminiature du type 0201 (de dimensions 0,6 x 0,3 mm) fabriquée
par Murata Manufacturing Co., Ltd.
[0037] Ces circuits bouchon permettent de conserver la dimension nominale du plan de masse
du téléphone mobile pour l'une des bandes de fréquence, en particulier la bande GSM,
et de limiter la dimension du plan de masse du téléphone mobile à la première partie
du boîtier pour l'autre bande de fréquence, en particulier la bande DCS.
[0038] Autrement dit, la connexion des première et seconde parties du boîtier par des circuits
bouchon permet d'avoir, à la fréquence de 900 MHz, un plan de masse de longueur L
= L1 + L2 et, à la fréquence de 1800 MHz, un plan de masse de longueur L1. La seconde
partie de plan de masse 5, de longueur L2, est alors coupée et non prise en compte
pour la mesure du rayonnement à la fréquence 1800 MHz. En d'autres termes, seule la
première partie du plan de masse 4, de longueur L1 est prise en compte pour la mesure
du rayonnement dans la bande DCS. Cela s'explique par le fait qu'à la fréquence basse,
soit 900 MHz, le courant HF circule dans toute la longueur L1 + L2 du plan de masse
et qu'à la fréquence haute, soit 1800 MHz, le courant ne circule pas dans la seconde
partie du plan de masse.
[0039] Ainsi, pour un fonctionnement dans la bande GSM, la longueur considérée pour la comparaison
avec la longueur d'onde λ est la longueur totale du plan de masse, soit L. On a toujours
L ≤ λ/4. La mesure du rayonnement fournit donc un diagramme omnidirectionnel, comme
montre sur la figure 5A. Pour un fonctionnement dans la bande DCS, la longueur considérée
pour la comparaison avec la longueur d'onde λ est la longueur de la première partie
du plan de masse, soit L1. On a alors L1 ≤ λ/4. La mesure du rayonnement fournit alors
un diagramme omnidirectionnel, comme montre sur la figure 5B On obtient donc un diagramme
de rayonnement omnidirectionnel pour la fréquence haute, soit la bande DCS, tout en
conservant un diagramme omnidirectionnel pour la fréquence basse, soit la bande GSM.
[0040] En d'autres termes, un téléphone mobile dont le plan de masse initial est de longueur
L est divisé en une première partie de plan de masse 4 de longueur L1 et une seconde
partie de plan de masse 5 de longueur L2. On a donc L1 + L2 = L. Cette division, ou
séparation, du plan de masse peut être mise en oeuvre dans n'importe quel téléphone
mobile. Les téléphones mobiles de type clam ont, cependant, l'avantage de présenter
un plan de masse séparé mécaniquement, du fait même de l'existence de deux parties
de boîtier.
[0041] Dans un tel téléphone de type clam, il existe généralement des liaisons électriques
entre la première et la seconde parties de boîtier. Ces liaisons électriques assurent
le passage de signaux numériques ou analogiques. Ces liaisons électriques peuvent
être assurées par un réseau filaire, appelé FLEX. Dans l'invention, pour s'assurer
que la totalité du courant HF passe par les circuits bouchon, on propose d'isoler
électriquement les liaisons électriques autres que les circuits bouchon. Cette isolation
peut être réalisée, par exemple, au moyen d'une ferrite pour l'ensemble des liaisons
électriques ou bien d'une self de choc montée sur chaque liaison électrique ou encore
par un montage électronique comportant un réseau de filtrage monté sur un bus. Cette
isolation peut être placée, par exemple, dans la charnière d'articulation des deux
parties du boîtier ou bien dans une cage spécifique, à proximité de la charnière.
1. Téléphone mobile de type bi-bande comportant une antenne (3) et un plan de masse de
longueur L, caractérisé en ce que le plan de masse est divisé en une première partie (4) de longueur L1 et une seconde
partie (5) de longueur L2, avec L1 + L2 = L, les première et seconde parties étant
reliées par l'intermédiaire d'au moins un circuit bouchon (6).
2. Téléphone mobile selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit bouchon est positionné sur les bords des première et seconde parties du
plan de masse.
3. Téléphone mobile selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le circuit bouchon a une résonance centrée sur la fréquence d'une des bandes de fréquence.
4. Téléphone mobile selon la revendication 3, caractérisé en ce que la résonance du circuit bouchon est centrée sur la fréquence de bande la plus élevée.
5. Téléphone mobile selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, comportant une première
partie de boîtier (1) et une seconde partie de boîtier (2) articulées l'une avec l'autre,
caractérisé en ce que :
- la premier partie du plan de masse (4) est placée dans la première partie du boîtier,
- la seconde partie du plan de masse (5) est placée dans la seconde partie du boîtier,
et
- le circuit bouchon (6) est placé dans une charnière d'articulation des première
et seconde parties du boîtier.
6. Téléphone mobile selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte des connexions électriques placées entre la première et la seconde parties
du boîtier, ces connexions étant électriquement isolées du circuit bouchon.