Objet de l'invention
[0001] La présente invention concerne un dispositif pour la fixation d'un garde-corps et
le cas échéant, d'un harnais anti-chute qui sont mis en place dans un bâtiment en
construction comme mesure de sécurité aussi bien dans la zone de la ligne de faite,
dans la zone périphérique du toit, que sur les piliers en construction, en permettant
en tout cas la fixation de l'étai constituant le garde-corps, en combinaison avec
des parapets ou éléments similaires qui mettent en rapport les étais successifs.
Antécédents de l'invention.
[0002] Il existe différents moyens de garde-corps pour les chantiers, dans les zones périphériques
du plancher en béton, ils sont habituellement constitués par des étais verticaux,
qui sont ancrés à ce dernier par divers moyens et qui sont mis en rapport entre eux
au moyen de parapets similaires aux barres qui mettent en rapport les échafaudages.
Dans le document ES-P9700014, on décrit un garde-corps modulaire avec un ancrage mixte,
lequel consiste en un support pour le garde-fou formé par un tube principal sous forme
de L, caractérisé en ce qu'il a sa fixation au plancher en béton de manière ancrée
au moyen de l'union de deux plaques au moyen de vis, l'une des plaques étant encastrée
dans le plancher en béton tandis que l'autre est soudée au tube principal, il se caractérise
aussi en ce qu'il a quatre parties mobiles indépendantes entre elles, celles sur lesquels
s'appuient les parties horizontales (formant le parapet) étant celles qui permettent
de donner une continuité au parapet sur les planchers en béton qui contiennent des
écarts.
[0003] Dans les travaux sur la zone du toit, les mesures de sécurité ne sont pas normalement
de ce type car il est nécessaire de les disposer sur la zone périphérique et par conséquent
elles ont besoin d'un moyen d'accouplement empêchant la chute dans le vide. Dans le
document ES-U200101433 on décrit un parapet garde-corps pour des bâtiments, particulièrement
pour la zone périphérique du toit, pendant la fixation de la gouttière et/ou de la
naissance de la toiture, caractérisé en ce qu'il comprend: a) une pluralité de tenons
qui sont encastrés dans la paroi ou l'appentis du bâtiment, chacun desquels présente
une entaille intérieure au fond de laquelle on observe un élargissement échelonné;
b) une série d'étais ou pilastres du parapet proprement dit, qui présentent une configuration
en "L", dont le brin vertical définit des moyens de fixation des barres horizontales
qui protègent l'espace entre les pilastres et dont le brin horizontal présente à l'extrémité
une butée inférieure, de dimensions adéquates pour qu'elle puisse être facilement
introduite à l'intérieur du tenon; c) un coin coulissant, sous forme de "U" renversé,
qui s'emboîte par l'extérieur de la barre horizontale du parapet et qui a extérieurement
une section équivalente à l'intérieur du tenon, de telle manière qu'elle effectue
un coin depuis la zone supérieure en rendant impossible l'extraction de la barre,
étant donné que la saillie bute contre l'entaille; et d) une vis avec une terminaison
sous forme de papillon, qui agit latéralement entre le coin et la barre horizontale,
en retenant ledit coin en position opérationnelle introduit dans le tenon.
Description de l'invention
[0004] Le dispositif de la présente invention comprend une pièce de support qui est encastré
dans le béton ou soudé à la structure métallique du bâtiment, qui a un creux intérieur
dans lequel coulisse un coin femelle qui présente une fenêtre allongée, disposée axialement
à l'intérieur de ladite pièce de support retenue par un boulon transversal situé à
un point intermédiaire, qui lui permet de se situer cachée à l'intérieur ou en vol
à faux à l'extérieur de cette pièce pour servir de moyen d'enclenchement avec l'étai
correspondant du garde-corps. Cet étai présente une zone inférieure de plus petite
section, selon le creux intérieur de la pièce de support dans lequel il s'accouple
par un accouplement de rainure et languette et par-dessus cette zone une rainure traversante
à travers laquelle s'introduit un coin qui traverse à son tour le coin femelle intérieur
en immobilisant et en ancrant l'étai comme un prolongement de la pièce de support.
[0005] Aussi bien la pièce de support que l'étai du garde-corps et le coin femelle situé
à l'intérieur de la pièce de support présentent une section rectangulaire pour faciliter
l'alignement de la fenêtre dans laquelle s'introduit le coin de retenue et la fenêtre
du coin femelle.
[0006] Dans les applications dans lesquelles ladite pièce de support est disposée vers l'extérieur
du bâtiment, par exemple sur la ligne de faîte ou sur la périphérie de l'appentis,
on dispose d'un bouchon de matière synthétique qui s'emboîte sur la partie supérieure
de celle-ci en la maintenant dans des conditions d'utilisation pour l'avenir, lorsque
peut être nécessaire d'effectuer des réparations sur le toit.
Description des figures
[0007] Pour complémenter la description en cours et afin de faciliter la compréhension des
caractéristiques de l'invention, un jeu de dessins accompagne ce mémoire descriptif,
dans lesquels, à caractère illustratif et non pas limitatif on a représenté ce qui
suit:
La figure 1 montre une vue d'une section verticale de ce dispositif.
Les figures 2, 3 et 4 montrent respectivement la base de l'étai (5) garde-corps, la
pièce (1) de support de ce dispositif et le coin (2) intérieur, toutes celles-ci dans
une vue en projection sur une face qui forme 90° par rapport à la vue antérieure.
Les figures 5 et 6 montrent respectivement deux applications de ce dispositif pour
des travaux sur les toitures et pour les coffrages des planchers.
Mise en oeuvre préférée de l'invention
[0008] Comme on peut observer dans les figures référencées le dispositif pour la fixation
d'un garde-corps pour bâtiments en construction comprend une pièce (1) de support,
qui est encastrée dans le béton (6), ou soudée à la structure métallique du bâtiment.
Cette pièce (1) a un creux intérieur dans lequel coulisse un coin (2) femelle qui
présente une fenêtre (21) allongée, disposée axialement à l'intérieur de ladite pièce
(1) de support retenue par un boulon (4) transversal qui traverse un orifice (11)
traversant situé sur la zone centrale de cette pièce.
[0009] De son côté l'étai (5) du garde-corps présente une zone (52) inférieure de section
plus petite et en accord au creux intérieur de la pièce (1) de support dans lequel
il s'accouple par un accouplement de rainure et languette, et par-dessus cette zone
une rainure (51) traversante à travers laquelle s'introduit un coin (3) qui traverse
à son tour le coin (2) intérieur une fois extrait vers l'extérieur de la pièce (1)
de support, en immobilisant et en ancrant l'était (5) comme un prolongement de ladite
pièce (1).
[0010] Comme on peut observer dans les figures aussi bien la pièce (1) de support, que l'étai
(5) du garde-corps et le coin (2) femelle présentent une section rectangulaire, ce
qui permet un alignement facile de la fenêtre (51) dans laquelle s'introduit le coin
(3) de retenue et la fenêtre (21) du coin (2) femelle.
[0011] La situation de cette pièce (1) de support est encastrée dans le béton (6), ou soudée
si elle est métallique. Dans les applications comme celle montrée dans la figure 6,
cette pièce est libre, tandis que dans d'autre cas comme ceux montrés dans la figure
5, aussi bien dans la ligne de faîte que dans l'appentis, cette pièce est, en permanence,
à sa place mais elle est couverte par un bouchon pour éviter qu'elle se remplisse
d'eau ou de poussière, pour pouvoir de la sorte remettre en place le garde-corps en
cas où il serait nécessaire d'effectuer des réparations sur le toit.
[0012] Un harnais (7) anti-chute peut être fixé directement sur le coin (2) intérieur à
la pièce (1) de support encastrée dans le béton ou sur l'étai (5) du garde-corps.
[0013] Une fois suffisamment décrite la nature de l'invention, ainsi qu'un exemple de mise
en oeuvre préférée, on remarque aux effets opportuns que les matières, forme, dimensions
et disposition des éléments décrits pourront être modifiés toutefois que cela ne suppose
pas une altération des caractéristiques essentielles de l'invention qui sont revendiqués
à la suite:
1. Dispositif pour la fixation d'un garde-corps dans des bâtiments en construction, et
le cas échéant, un harnais anti-chute, qui est mis en place sur la ligne de faîte,
dans les zones périphériques du toit, ou sur les piliers en construction caractérisé en ce qu'il comprend une pièce (1) de support, qui est encastré dans le béton ou soudée à la
structure métallique du bâtiment, qui a un creux intérieur dans lequel coulisse un
coin (2) femelle qui présente une fenêtre (21) allongée, disposée axialement à l'intérieur
de ladite pièce de support retenue par un boulon (4) transversal situé dans un point
intermédiaire pour permettre de cacher ce coin à l'intérieur ou en vol à faux à l'extérieur
de cette pièce; également caractérisé en ce que l'étai (5) du garde-corps présente une zone (52) inférieure de section plus petite
et en accord au creux intérieur de la pièce (1) de support dans lequel il s'accouple
par un accouplement de rainure et languette, et par-dessus cette zone, une rainure
(51) traversante à travers laquelle est introduit un coin (3) qui traverse à son tour
le coin (2) intérieur en immobilisant et en ancrant l'était (5) comme un prolongement
de la pièce (1) de support.
2. Dispositif selon la revendication antérieure, caractérisé en ce qu'aussi bien la pièce (1) de support, que l'étai (5) du garde-corps et le coin (2) femelle
présentent une section rectangulaire pour faciliter l'alignement de la fenêtre (51)
dans laquelle s'introduit le coin (3) de retenue et la fenêtre (21) du coin (2) femelle.
3. Dispositif selon les revendications antérieures, caractérisé en ce qu'il dispose d'un bouchon en matière synthétique qui s'emboîte sur la partie supérieure
de la pièce (1) de support dans les applications où ladite pièce est vers l'extérieur.