[0001] La présente invention concerne des éléments constitutifs d'une grille.
[0002] De façon classique, une grille est constituée par un maillage de deux séries mutuellement
orthogonales de barres métalliques parallèles soudées entre elles. Dans un but décoratif,
certaines des barres peuvent présenter une forme galbée et, en outre, des motifs de
ferronnerie peuvent être soudés entre barres voisines.
[0003] Un inconvénient de telles grilles est que l'utilisateur ne peut pas les personnaliser
et qu'en outre le fabricant doit gérer un stock de grilles de toutes les tailles envisageables.
Bref, il y a au moins trois paramètres à gérer, à savoir la longueur et la largeur
de la grille, ainsi que la nature des barres, c'est-à-dire leur aspect.
[0004] GB 2 268 956 A enseigne une grille comportant une barre horizontale présentant une
encoche latérale sur laquelle vient latéralement en glissant une branche d'un coulisseau
ou clip élastique en épingle à linge, poussé vers le bas vers la barre horizontale
pour être emprisonné axialement par les deux flancs de l'encoche. Le coulisseau, ainsi
fixé en position axiale sur la barre horizontale, est lui-même prisonnier à l'intérieur
d'une barre verticale constituée par deux cornières en U opposées.
[0005] Une telle fixation nécessite donc un élément rapporté.
[0006] La présente invention vise à simplifier le montage de verrouillage en position mutuelle
des barres.
[0007] A cet effet, l'invention concerne tout d'abord un ensemble d'éléments de grille,
comportant une première pluralité de barres longitudinales comprenant chacune une
seconde pluralité de tronçons de solidarisation avec respectivement une dite seconde
pluralité de tronçons de couplage appartenant à des barres transversales, caractérisé
par le fait que chaque tronçon de couplage présente une découpe transversale et chaque
tronçon de solidarisation comprend un segment de solidarisation, de forme et de longueur
adaptées pour être reçu dans la découpe, segment limité par un épaulement d'un relief
latéral de positionnement axial agencé pour alors se trouver axialement en regard
d'une surface de butée faisant partie de moyens de butée appartenant au tronçon de
couplage considéré.
[0008] Ainsi, les barres étant couplées, l'épaulement s'oppose à toute force latérale qui
serait exercée, volontairement ou non, sur la barre transversale associée, et serait
susceptible de l'écarter d'une voisine.
[0009] Cet ensemble d'éléments se présente donc, au stockage, sous forme d'éléments libres,
qui sont ensuite assemblés en une grille. Pour la commodité des explications, on suppose
ici que les barres longitudinales s'étendent sensiblement horizontalement et les barres
transversales sensiblement verticalement.
[0010] Comme le couplage par butée, complété au besoin par le scellement des extrémités
des barres appropriées, évite la nécessité d'un soudage mutuel des barres croisées,
qui serait impraticable pour un utilisateur commun, il est inutile de stocker tous
les types possibles de grille car elle peut être assemblée rapidement, par montage
dans les positions relatives voulues, sans risquer de ne pas disposer des éléments
de verrouillage voulus, puisque ceux-ci sont intégrés aux barres. L'utilisateur peut
donc choisir les barres transversales indépendamment des barres longitudinales, que
ce soit pour leur longueur ou leur forme.
[0011] On notera que, pour une grille de petite taille, la première pluralité et/ou la seconde
pluralité de barres peuvent chacune se limiter à une seule barre.
[0012] La grille peut par exemple servir à protéger une ouverture ou encore constituer une
sorte d'échelle servant par exemple de support pour des étagères.
[0013] Dans une forme de réalisation préférée, le tronçon de couplage est de type femelle,
la découpe étant un trou de couplage transversal présentant un gabarit de passage
adapté pour être susceptible d'assurer le libre passage d'une barre longitudinale
lorsqu'elle forme un axe ayant une direction d'axe alignée sur une direction de gabarit
de passage définie par le trou, chaque tronçon de solidarisation étant de type mâle
et l'épaulement étant agencé pour, par désalignement entre les directions d'axe et
de gabarit de passage, venir axialement en regard de la surface de butée.
[0014] Les barres dites horizontales sont donc des broches pour les barres verticales que
l'on enfile dessus par glissement, tant que les orientations des tronçons associés
conviennent, puis les barres verticales sont ensuite verrouillées en position par
désalignement lorsqu'elles ont atteint les positions axiales respectives prévues sur
les barres horizontales.
[0015] De préférence, les tronçons respectivement de couplage et de solidarisation sont
agencés pour que le désalignement soit obtenu par rotation axiale de l'une au moins
parmi la barre longitudinale et la barre transversale considérées ou par un pivotement
relatif entre la barre longitudinale et la barre transversale associée.
[0016] Dans le premier cas, à rotation axiale, l'utilisateur fait tourner chaque barre verticale
autour de son axe puis en scelle au moins deux à au moins une extrémité, sans devoir
sceller les barres horizontales, prisonnières des barres verticales, ou bien il fait
tourner chaque barre horizontale autour de son axe pour positionner angulairement
le dit relief latéral axialement en regard de la surface de butée du tronçon femelle,
de couplage. Dans le second cas, à pivotement, l'utilisateur assemble les barres selon
un treillis formant des mailles ayant l'angle initial permettant le montage voulu
entre les barres, par exemple des losanges, puis il déforme le treillis dans son plan
pour que les mailles prennent la forme prévue pour effectuer le verrouillage voulu,
par exemple des rectangles. En pareil cas, il suffit d'un minimum de points de scellement
pour maintenir le couplage. Dans le cas d'une grille scellée dans l'épaisseur d'un
mur, c'est-à-dire butant sur celui-ci dès qu'on cherche à en changer la forme, il
suffit d'un seul point d'ancrage, puisqu'une grille rectangulaire étroitement encadrée
par un pourtour d'ouverture rigide ne peut donc se transformer en un parallélogramme
non rectangle.
[0017] De préférence, pour assurer un verrouillage des barres verticales en position dans
un sens et dans l'autre, l'épaulement est tourné à l'opposé d'un autre épaulement,
agencé pour coopérer avec une autre surface de butée faisant partie de moyens de butée.
[0018] Dans une forme de réalisation, le trou de couplage présente un gabarit de passage
non circulaire, comportant un renfoncement auquel est sensiblement ajustée une protubérance
du profil transversal de la barre longitudinale, hormis le fait que le segment de
solidarisation présente un profil en retrait, limitant le fond d'une encoche dont
un premier bord constitue le dit épaulement, le profil en retrait existant sur une
longueur axiale d'encoche déterminée et étant de forme prévues pour permettre une
rotation axiale du tronçon mâle afin que l'épaulement sorte du gabarit de passage.
[0019] Il suffit ainsi de faire tourner une seule barre horizontale autour de son axe pour
verrouiller toutes les barres verticales. Comme exposé plus bas, cette rotation axiale
de la barre longitudinale équivaut à un basculement de l'ensemble des barres transversales
autour de cette barre longitudinale.
[0020] L'encoche présente, de préférence, un second bord, constituant le second épaulement,
écarté du premier bord d'au moins une dite longueur d'encoche correspondant à une
longueur du trou de couplage, pour constituer une paire de mâchoires aptes à emprisonner
axialement deux embouchures opposées du trou de couplage par respectivement les premier
et second bords. Le verrouillage en position, dans cette forme de réalisation, est
ainsi assuré dans les deux sens.
[0021] L'encoche de solidarisation peut être séparée axialement en deux sous-segments par
une portion de tronçon comportant la dite protubérance, constituant un index prévu
pour être reçu dans une cavité ménagée dans une paroi du trou de couplage. L'index
assure ainsi un verrouillage axial bidirectionnel.
[0022] Les tronçons respectivement de solidarisation et de couplage peuvent ainsi par exemple
présenter des pourtours respectivement filetés et taraudés, sur au moins un secteur
angulaire, de crémaillère, correspondant respectivement au relief latéral et aux moyens
de butée. Le verrouillage bidirectionnel est ainsi réparti.
[0023] Dans ce cas, le gabarit de passage présentant une forme allongée de taille déterminée
par deux parois opposées présentant un maximum déterminé de largeur d'aplatissement
et dont au moins l'une porte un dit secteur de crémaillère, le tronçon de solidarisation
peut présenter une section transversale de forme allongée de taille réduite présentant
toutefois une longueur supérieure à la dite largeur d'aplatissement du gabarit de
passage. La rotation de la barre longitudinale est ainsi limitée à un secteur angulaire,
à une extrémité duquel elle est en prise avec le trou de couplage, alors qu'elle est
libre à une autre extrémité du secteur. On notera que, indépendamment du choix des
moyens de verrouillage en position, c'est-à-dire intégrés aux barres selon l'invention
ou bien sous forme d'éléments rapportés tels que goupilles, vis ou cliquet traversant
la paroi du tronçon de couplage pour former un pointeau fiché dans un trou latéral
du tronçon de solidarisation, le fait que le gabarit de passage soit allongé, c'est-à-dire
sensiblement elliptique ou lenticulaire, avec une direction d'extension selon sensiblement
la direction axiale de la barre transversale considérée, permet de limiter l'épaisseur
nécessaire des barres transversales, c'est-à-dire permet de conserver une certaine
épaisseur de paroi au niveau de la découpe transversale, qui est par exemple un dit
trou de couplage.
[0024] Dans une forme de réalisation, les trous de couplage respectifs de deux barres transversales
présentent entre eux une symétrie spéculaire, pour que la dite rotation axiale du
tronçon de solidarisation, provoquant la sortie de l'épaulement hors du gabarit de
passage, représente un basculement relatif, dans un sens déterminé, de l'une des deux
barres transversales autour de la barre longitudinale, et représente un basculement
relatif, de sens opposé, de l'autre des deux barres transversales.
[0025] Ainsi, dans un cas particulier, il peut être prévu que, les trous respectifs, à une
hauteur donnée, des barres transversales ayant été alignés, il faille d'abord incliner
les barres transversales successives respectivement d'un côté et de l'autre du plan
prévu de la grille, c'est-à-dire que celle-ci présente un profil latéral en V. Ensuite,
par pivotement selon un secteur angulaire déterminé dans un plan perpendiculaire au
plan commun prévu, chaque barre transversale est rabattue dans le plan commun prévu,
transformant ainsi le profil de "V" en un "I". De ce fait, il est inutile de sceller
la barre longitudinale, puisqu'il est facile de prévoir que les deux secteurs angulaires
de pivotement autorisés pour les barres transversales, des deux types schématiques
évoqués ci-dessus, rabattant les deux branches de "V" en un "I", ne présentent un
recouvrement que pour la position de verrouillage, c'est-à-dire lorsque les barres
transversales occupent leur position rabattue dans le plan commun. Chaque barre transversale
constitue ainsi un verrouillage pour les barres de l'autre type.
[0026] Le gabarit de passage peut être prévu pour être progressivement aplati, par le désalignement
de la direction de gabarit de passage par rapport à la direction d'axe, suite à un
dit pivotement relatif ou une dite rotation de la barre transversale, jusqu'à ce que
le gabarit de passage n'englobe plus totalement l'épaulement.
[0027] Dans une forme de réalisation, au moins une paire de barres associées, longitudinale
et transversale, est hermaphrodite, avec respectivement un dit tronçon de couplage
femelle et un dit tronçon de solidarisation mâle. Le verrouillage mutuel des barres
est ainsi mieux assuré.
[0028] L'ensemble de barres peut en particulier comporter deux dites paires de barres hermaphrodites
prévues pour former un parallélogramme présentant une paire de couplages d'un premier
type, inverse du premier type, c'est-à-dire dual, selon une diagonale et une paire
de couplages d'un second type selon une autre diagonale. Le maillage de verrouillage
mutuel des barres est ainsi optimal.
[0029] Le tronçon mâle d'une première barre longitudinale de ce genre peut être suivi d'un
autre tronçon mâle et le tronçon femelle d'une deuxième barre longitudinale de ce
genre peut être suivi d'un autre tronçon femelle. Cela offre plusieurs possibilités
de montages variés d'autres barres.
[0030] Une barre transversale, c'est-à-dire à trous de couplage, peut être prévue pour être
montée en position longitudinale par couplage du trou de couplage avec une barre transversale.
[0031] Une telle barre est donc polyvalente car elle peut être effectivement transversale,
et ainsi offrir un trou de couplage et de butée, mais elle peut tout aussi bien servir
de broche pour une autre barre transversale, c'est-à-dire avoir la fonction d'une
barre longitudinale. Cette barre polyvalente aura donc une section réduite pour pouvoir
traverser le trou de la barre transversale associée, ou bien la barre effectivement
transversale présentera un trou à section allongée selon la direction d'extension
de cette barre transversale, et la barre polyvalente présentera alors une section
allongée de même.
[0032] Dans une autre forme de réalisation, les barres longitudinales et les barres transversales
présentent des dites découpes réparties sur deux côtés opposés des barres.
[0033] Certaines, parmi les barres longitudinales et les barres transversales, comprennent
de préférence des tronçons d'extrémité agencés pour être scellés.
[0034] On notera toutefois que, dans la mesure où la grille est globalement maintenue en
position sur l'ouverture si tel est le cas d'application, c'est-à-dire avec par exemple
trois pattes logées dans des cavités de la tranche de l'ouverture, il n'est pas nécessaire
que ces pattes soient scellées, puisque les barres se verrouillent mutuellement. Il
est aussi à remarquer que, dans la mesure où les barres sont étroitement couplées,
il peut suffire de sceller uniquement une barre-broche d'assemblage final, si les
parois de l'ouverture empêchent tout débrochage.
[0035] Certaines des barres transversales peuvent présenter une conformation repliée selon
un motif décoratif d'encombrement déterminé, avec deux trous de couplage opposés et
alignés, pour être enfilées sur une seule barre longitudinale, en insertion entre
deux barres transversales allongées enfilées chacune sur la pluralité de barres transversales.
[0036] L'utilisateur peut ainsi enfiler successivement des motifs de formes différentes,
par exemple en cercle, en losange, en coeur, en S ou autre, sur chacune des barres
longitudinales, et ainsi personnaliser sa grille. En outre, ces motifs constituent
des entretoises entre les barres transversales allongées et concourent au blocage
en translation des autres barres transversales sur les barres longitudinales. Là encore,
cette caractéristique de forme d'une barre transversale est indépendante des moyens,
intégrés ou non, de verrouillage en position des barres.
[0037] L'invention concerne aussi une barre transversale pour former un ensemble d'éléments
de grille selon l'invention, caractérisée par le fait qu'elle comporte une dite première
pluralité de tronçons de couplage présentant chacun une découpe transversale, de réception
d'une barre longitudinale, associée à des moyens de butée comprenant une surface de
butée prévue pour coopérer avec un épaulement de la barre longitudinale.
[0038] Le tronçon de couplage est de préférence de type femelle, la découpe étant un trou
de couplage transversal présentant un gabarit de passage adapté pour être susceptible
d'assurer le libre passage d'une barre longitudinale lorsqu'elle forme un axe ayant
une direction d'axe alignée sur une direction de gabarit de passage définie par le
trou de couplage, la dite coopération de la surface de butée étant obtenue par désalignement
entre les directions d'axe et de gabarit de passage.
[0039] L'invention concerne enfin une barre longitudinale pour former un ensemble d'éléments
de grille selon l'invention, caractérisée par le fait qu'elle comporte une dite seconde
pluralité de tronçons de solidarisation avec respectivement une dite seconde pluralité
de tronçons de couplage appartenant à des barres transversales présentant des découpes
de réception, chaque tronçon de solidarisation comprenant un segment de solidarisation,
de forme et de longueur adaptées pour être reçu dans une dite découpe, segment limité
par un épaulement d'un relief latéral de positionnement axial agencé pour alors se
trouver axialement en regard d'une surface de butée faisant partie de moyens de butée
appartenant au tronçon de couplage considéré.
[0040] Lorsque le tronçon de couplage est de type femelle et que la découpe est un trou
de couplage transversal présentant un gabarit de passage adapté pour être susceptible
d'assurer le libre passage de la barre longitudinale lorsqu'elle forme un axe ayant
une direction d'axe alignée sur une direction de gabarit de passage définie par le
trou, chaque tronçon de solidarisation est alors de type mâle et l'épaulement est
agencé pour, par désalignement entre les directions d'axe et de gabarit de passage,
venir axialement en regard de la surface de butée.
[0041] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de deux formes
de réalisation intéressantes d'une grille selon l'invention, en référence aux dessins
annexés, sur lesquels:
- les figures 1 et 2 représentent, respectivement en perspective et en vue de bout,
un tronçon d'une barre dite longitudinale, selon la première forme de réalisation,
- les figures 3 et 4 représentent, respectivement en perspective et en vue de côté,
un tronçon d'une barre dite transversale, de masquage d'ouverture, comportant un trou
de passage de la barre longitudinale, et
- les figures 5 et 6 sont des vues de face d'une grille selon la seconde forme de réalisation,
respectivement en cours de montage et après montage.
[0042] Les figures 1 à 4 représentent des détails d'éléments de couplage exposant la première
forme de réalisation de barres constituant une grille 1, servant de protection dans
cet exemple, dont l'allure générale est représentée sur les figures 5 et 6, qui exposent
en outre la deuxième forme de réalisation.
[0043] De façon générale, la grille 1 comporte une première pluralité d'ici deux barres
2 et 3, dites longitudinales, ici identiques et horizontales dans cet exemple et servant
en outre ici à l'ancrage de la grille 1, et une seconde pluralité d'ici deux barres
4, 5, à extension transversale, ici orthogonale en position finale (fig. 6), par rapport
aux barres longitudinales 2 et 3. Les barres transversales 4, 5 sont ici identiques
et servent au masquage d'une ouverture, non représentée, dont la hauteur excessive
interdit de n'utiliser que les deux barres longitudinales 2 et 3, ou dont la largeur
excessive nécessiterait des barres longitudinales 2, 3 trop longues et donc faciles
à écarter mutuellement. Dans cet exemple, les barres ou barreaux 2 à 5 sont rectilignes.
Il peut être prévu que les tronçons d'extrémité des barres longitudinales 2, 3 présentent
une forme fourchue ou autre dé scellement, non dessinée, pour mieux assurer l'ancrage.
[0044] On notera par ailleurs que, comme l'ancrage nécessite que l'une des deux séries de
barres 2, 3 et 4, 5 soit plus longue que la dimension correspondante de l'ouverture
protégée et que l'autre série de barres soit plus courte que l'autre dimension de
l'ouverture si la grille 1 s'étend en regard de la tranche de l'ouverture, on pourrait
envisager que ce soient les barres transversales qui soient ancrées, en particulier
dans un cas pour lequel elles seraient peu nombreuses, par exemple comme ici au nombre
de deux. Les barres longitudinales 2, 3 serviraient alors au maintien du pas voulu
entre barres de masquage 4, 5. En bref, la fonction d'ancrage est indépendante de
la façon d'assembler les diverses barres 2 à 5.
[0045] Revenant à la première forme de réalisation, les figures 1 et 2 représentent un tronçon
21 de solidarisation de la barre longitudinale 2 avec la barre transversale 4. La
barre longitudinale 2 présente, dans cet exemple, une section transversale de forme
sensiblement elliptique, ou lenticulaire, c'est-à-dire ovale verticale autour d'un
axe géométrique d'extension 20, ici donc horizontal, limitée par deux faces de petits
côtés plans opposés 26 et 27, respectivement dits supérieur et inférieur, et par deux
grands côtés ou faces bombés opposés 28 et 29, respectivement arrière et avant sur
la figure 1. La face supérieure 26 est ainsi limitée par deux arêtes longitudinales
supérieures 268 et 269, respectivement dites arrière et avant, alors que la face inférieure
27 est limitée par deux arêtes longitudinales inférieures 278 et 279, respectivement
dites arrière et avant.
[0046] L'arête supérieure avant 269 présente une encoche supérieure 24 à fond sensiblement
plan 241, limitée par deux surfaces radiales de flanc de butée 242 et 243, axialement
en regard et à une distance mutuelle définissant un segment de solidarisation 22 correspondant
à une valeur d'épaisseur de la barre transversale 4. Comme le montrent les figures
1 et 2, le fond 241 est incliné vers l'avant depuis sensiblement l'arête supérieure
arrière 268.
[0047] Symétriquement par rapport à l'axe 20, l'arête inférieure arrière 278 présente une
encoche inférieure 25 (fig. 2) sensiblement identique à l'encoche 24, avec un fond
251, sensiblement parallèle au fond 241, et deux flancs de butée axialement opposés
252 et 253.
[0048] Les figures 3 et 4 représentent un tronçon de couplage femelle 41 de la barre transversale
4 avec le tronçon de solidarisation 21, le tronçon de couplage 41 comportant un trou
de couplage 42 à parois sensiblement parallèles à un axe géométrique global 42A, définissant
une direction de gabarit de passage pour le passage de la barre longitudinale 2, direction
42A ici perpendiculaire à un axe géométrique 40 d'extension, ici donc verticale, de
la barre transversale 4. La barre transversale 4 présente ici une section transversale
de forme sensiblement ovale, et précisément, dans cet exemple, identique à la section
de la barre longitudinale 2. La section transversale de la barre transversale 4 est
limitée par deux petites surfaces planes opposées 46 et 47, respectivement arrière
et avant, et par deux grandes surfaces bombées opposées 48 et 49, respectivement de
droite et de gauche sur la figure 3.
[0049] La figure 4 représente la grande surface de droite 48, traversée par le trou de couplage
42, dont le gabarit de passage général est mixte, c'est-à-dire qu'il correspond à
une superposition de deux gabarits de passage élémentaires mutuellement décalés angulairement.
Le premier gabarit de passage, d'axe géométrique 42A1, permettant d'embrocher la barre
transversale 4 de façon ajustée, est identique à la section sensiblement ovale de
la barre longitudinale 2 (fig. 2), c'est-à-dire qu'il présente une forme allongée,
sensiblement en ellipse, selon approximativement la direction d'extension définie
par l'axe 40, cette forme allongée étant ici à axe d'extension légèrement incliné
sur cette direction. Le second gabarit de passage, d'axe géométrique 42A2, est plus
restreint, c'est-à-dire correspond à la section transversale du segment de solidarisation
22, c'est-à-dire le premier gabarit de passage élémentaire mais diminué par les encoches
24 et 25. Le second gabarit de passage est globalement de même type de forme allongée
sensiblement en ellipse que le premier gabarit de passage et il est ici à axe d'extension
parfaitement parallèle à l'axe 40.
[0050] Ainsi, d'une part, le gabarit de passage général est limité par une petite surface
supérieure 426, destinée à recevoir en glissement axial la face supérieure 26, et
par deux grandes surfaces concaves respectivement arrière 428 et avant 429, destinées
à recevoir en glissement axial les grandes faces respectives 28 et 29. Précisément,
la forme de la surface arrière 428 correspond à celle de la face arrière 28 dans la
zone du segment 22, c'est-à-dire sans la partie de surface basse qui a disparu du
fait de la présence de l'encoche inférieure 25. Inversement, la forme de la surface
avant 429 correspond uniquement à la partie haute, de la face avant 29, située, hors
du segment 22, à la hauteur de l'encoche supérieure 24. La surface supérieure 426
descend vers le côté arrière 46, d'un angle, par rapport à une normale à l'axe 40,
d'environ ici 10 degrés.
[0051] D'autre part, le gabarit de passage général est limité par une grande surface avant
429A, à extension globalement parallèle à l'axe vertical 40 dans cet exemple, destinée
à recevoir, en tant que butée latérale, la portion de la face avant 29 située dans
le segment 22, c'est-à-dire axialement au niveau des encoches 24 et 25. La surface
avant 429A constitue un complément de la surface avant 429, leur "somme" correspondant
à la face avant 29. La grande surface avant 429A se poursuit, jusqu'à la grande surface
avant 429, par une surface oblique 424, destinée à recevoir en regard, avec ou sans
butée, le fond 241 de l'encoche supérieure 24. Une petite surface inférieure 425 relie
le bas de la surface avant 429A au bas de la surface arrière 428, en montant selon
un angle correspondant à la pente du fond 251 de l'encoche inférieure 25.
[0052] Comme on l'aura compris, l'espace situé entre le prolongement virtuel de la partie
haute de la surface avant 429 (premier gabarit de passage élémentaire) et la surface
avant 429A (second gabarit de passage élémentaire) constitue une sorte de poche latérale
offrant un jeu permettant un mouvement latéral, ici essentiellement par rotation axiale,
de la barre longitudinale 2 lorsque l'avance axiale du segment 22 amène la cavité
supérieure 24 en regard de la surface avant 429, située au-dessus de la poche évoquée
ci-dessus. Pour effectuer le couplage voulu, la barre longitudinale 2 sert de broche
par passage en coulissement dans le trou de couplage 42, l'axe 20 étant alors colinéaire
avec l'axe 42A1. Lorsque le coulissement amène le segment de solidarisation 22 latéralement
en regard des surfaces de paroi du trou de couplage 42, la présence de l'encoche supérieure
24 entraîne le fait que la face avant 429 ne constitue plus une butée latérale, si
bien que la barre longitudinale 2 peut tourner autour de son axe 20, jusqu'à ce que
la face avant 29 bute, par ses parties centrale et basse, sur la surface avant 429A.
[0053] Dans cet exemple, la rotation de la barre longitudinale 2 s'accompagne d'une translation
de l'axe 20 en restant horizontal, avec descente vers l'avant pour devenir colinéaire
avec l'axe 42A2. Dans le cas d'une application autre, pour constituer un maillage
formant échelle destinée à supporter par exemple les bords homologues d'une pile d'étagères,
c'est-à-dire une application sans risque de vandalisme, cette descente de la barre
longitudinale lors de son verrouillage est particulièrement intéressante puisque la
gravité la maintiendra en place, donc sans nécessité de scellement.
[0054] Précisément ici, la rotation de la barre longitudinale 2 s'effectue sensiblement
autour de l'arête reliant les surfaces arrière 428 et inférieure 425. Les flancs 242
et 243 constituent alors une paire de mâchoires axialement opposées qui sont en regard
de deux zones d'embouchure 48B, 49B respectives des surfaces de droite 48 et de gauche
49, emprisonnant donc la barre transversale 4, c'est-à-dire la bloquant dans la position
axiale correspondante sur la barre longitudinale 2. La rotation de la barre longitudinale
2 entraîne le fait que les flancs 252 et 253 de l'encoche inférieure 25 sortent du
gabarit de passage global, c'est-à-dire basculent sous le niveau de la surface inférieure
en pente 425 et forment une seconde paire de mâchoires ayant la même fonction que
la première paire de mâchoires ou crocs 242, 243 de butée axiale contre les deux surfaces
respectives d'embouchure 48B et 49B.
[0055] Il convient de noter que l'exemple ci-dessus comporte un certain nombre de particularités
intéressantes mais toutefois non essentielles. Ainsi, la position finale de la barre
longitudinale 2, à axe 40 perpendiculaire à l'axe 20, n'est qu'un cas particulier.
[0056] De même, une seule paire de mâchoires suffirait pour un verrouillage bidirectionnel,
c'est-à-dire que, par exemple, la barre longitudinale 2 pourrait avoir un profil autre,
comme si l'encoche 25 s'étendait sur toute la longueur de la barre longitudinale 2,
ou bien le gabarit de passage général pourrait, de façon correspondante, être élargi
en partie basse.
[0057] De plus, la rotation de l'axe 20 pourrait, en variante, être exempte de la translation
de chute latérale associée de cet exemple ou, au contraire, être remplacée par une
simple translation latérale, horizontale et/ou verticale.
[0058] En variante, les encoches 24 et 25 peuvent être globalement remplacées par une encoche
de longueur inférieure à la longueur du trou de couplage 42, qui présentera alors,
en plus du gabarit de passage voulu en fonction de l'encoche sur une certaine longueur
axiale du trou 42, un gabarit de passage de taille accrue sur le reste de sa longueur.
En d'autres termes, le gabarit de passage ajusté, tel que décrit ou ses variantes,
peut ne porter que sur une toile, ou nervure, radiale, en saillie sur les parois du
trou de couplage 42.
[0059] Dans d'autres variantes, les encoches 24 et 25 peuvent être globalement remplacées
par un relief dual, c'est-à-dire un index à extension radiale venant se loger, par
rotation de l'axe 20, dans une cavité latérale ou poche constituant une rainure radiale
dans l'une au moins des surfaces avant 429, 429A et arrière 428. L'encoche 25, par
exemple, peut ainsi être omise et le segment 22 est donc séparé en deux sous-segments,
ou deux sous-encoches respectives. L'index équivaut à deux flancs, tournés à l'opposé,
appartenant à deux encoches axialement voisines. L'encoche 24, ainsi double, comportant
donc l'index dans une position axiale quelconque, peut alors s'étendre, de part et
d'autre de l'index, sur toute longueur axiale voulue.
[0060] Dans la seconde forme de réalisation, illustrée par les figures 5 et 6, les éléments
homologues à ceux des figures 1 à 4 ont conservé leur numéro de référence, précédé
éventuellement de la centaine 1. Les explications n'ont d'utilité que pour les différences
qui sont ici apportées. Le trou de couplage 142, ou découpe transversale, du tronçon
de couplage 141 est ici ouvert latéralement par une fente d'introduction 142F de largeur
correspondant étroitement à la hauteur de la section de la barre longitudinale 2,
si bien qu'il est possible d'assembler les diverses barres 2 à 5 par placage mutuel.
Précisément, le trou de couplage 142 présente un gabarit de passage ayant sensiblement
la forme de la section de la barre longitudinale 2 et du segment de solidarisation
122 appartenant au tronçon de solidarisation 121, avec toutefois l'axe ou direction
de gabarit de passage 142A, du trou de couplage 142 et aussi de la fente 142F, incliné
d'un certain angle, d'environ ici 25 degrés, par rapport à une normale à l'axe dit
vertical 40. Vu selon cette orientation inclinée, le gabarit de passage présente,
en hauteur, un jeu de taille déterminée, c'est-à-dire que les bords de la fente 142F
constituent, en vue selon l'axe 142A, deux crocs mâchoires latérales opposées 142B,
142C.
[0061] Comme le montre une comparaison des figures 5 et 6, l'axe 20 de la barre longitudinale
2 est d'abord aligné parallèlement à l'axe 142A et la barre longitudinale 2 peut ainsi
être introduite latéralement dans le trou de couplage 142 à travers la fente 142F.
L'ensemble des barres 2 à 5 ainsi montées forme une maille parallélépipédique, en
losange. Ensuite, un pivotement relatif dans leur plan commun, entre les barres longitudinales
2, 3 et les barres transversales 4, 5, pour ici former une maille rectangulaire, provoque
un désalignement de l'axe 20 par rapport à la direction d'axe de gabarit de passage
142A, ce qui amène deux extrémités, de croc, diagonalement opposées des deux mâchoires
142B et 142C en regard de deux zones, respectivement haute et basse de la face avant
128, ainsi agrippée et emprisonnée.
[0062] Le jeu en hauteur du gabarit de passage est annulé par le pivotement ci-dessus. Une
extrémité basse d'embouchure de droite 148B, dans la face de droite 148, bute alors
latéralement sur la face inférieure 127 et une extrémité haute, diagonalement opposée,
d'embouchure de gauche 149B, dans la face de gauche 149, bute alors latéralement sur
la face supérieure 126. Pour, dans cette position, bloquer efficacement, axialement,
la barre longitudinale 2, la face supérieure 126 comporte un relief latéral à épaulement
126E, ici sous la forme d'une encoche, et, en variante, sous la forme d'une protubérance.
L'épaulement 126E est destiné à buter sur l'embouchure de gauche 149B, et la face
inférieure 127 comporte de même une encoche à épaulement 127E destiné à buter sur
l'embouchure de droite 148B. La paire de mâchoires 142B et 142C assure ici à la fois
la fonction de maintien prisonnière de la barre longitudinale 2, par les extrémités
des mâchoires 124B et 142C latéralement en regard, et la fonction de blocage de la
barre transversale 4 dans la position axiale voulue sur le tronçon de solidarisation
21 de la barre longitudinale 2, ceci par la zone de base des mâchoires 142B et 142C
qui est située au niveau de l'embouchure 148B, 149B associée. Les mâchoires 142B et
142C peuvent donc en fait se limiter à deux tels crocs diagonalement opposés à chaque
extrémité du trou de couplage 142.
[0063] Le pivotement de mouvement relatif entre les deux jeux de barres 2, 3 et 4, 5 provoque
ainsi un pincement ou aplatissement de la hauteur du gabarit de passage, qui entraîne
la mise en coopération des éléments latéraux de butée, c'est-à-dire, d'une part, les
embouchures 149B et 148B avec respectivement les épaulements 126E et 127E et, d'autre
part, les crocs 142B, 142C avec les grandes faces avant 128 et arrière 129.
[0064] En variante, au moins une paire 2, 4 de barres associées, longitudinale et transversale,
est hermaphrodite, avec, outre les tronçons respectifs de solidarisation 21 ou 121
et de couplage 41 ou 141, respectivement, un tronçon de couplage 41 ou 141, femelle,
et un dit tronçon de solidarisation 21 ou 121, mâle.
[0065] La grille 1 peut même comporter deux telles paires 2, 4 et 3, 5 de barres hermaphrodites
prévues pour former un parallélogramme présentant une paire de couplages d'un premier
type selon une diagonale 42, 53 et une paire de couplages d'un second type, inverse
du premier type, selon une autre diagonale 43, 52. Il y a ainsi inversion de couplage
mâle / femelle, entre les deux barres considérées, au niveau des "jonctions" 52 et
43.
[0066] La barre longitudinale 2 peut ainsi comporter, au niveau de sa jonction (52) avec
la barre transversale 5, un tronçon femelle, semblable au trou 41, suivi d'un tronçon
mâle (21) tel que décrit en détails, et la barre longitudinale 3 peut comporter, en
regard (53), un tronçon mâle 21, de solidarisation avec la barre transversale 5, suivi
(43) d'un tronçon femelle 41 tel que décrit.
[0067] En allant vers la gauche sur la figure 6, le tronçon mâle 21 ("jonction" 142) de
la barre longitudinale 2 peut être suivi d'un autre tronçon mâle (21), non dessiné,
et le tronçon femelle ("jonction" 43) de la barre longitudinale 3 peut de même être
est suivi d'un autre tronçon femelle, non dessiné. Une telle configuration offre une
grande liberté pour ajouter d'autres barres 2 à 5.
[0068] Dans toutes les formes de réalisation, il peut être prévu une barre supplémentaire
de type transversal, comme les barres 4, 5, c'est-à-dire femelle avec des trous 142,
pour être montée en position longitudinale, ici horizontale, par couplage de son ou
ses trous de couplage 41 avec une ou plusieurs barres transversales 4, 5. La barre
femelle supplémentaire, ayant alors ses trous de passage espacés au pas horizontal
voulu, est ainsi embrochée en parallèle par toutes les barres transversales 4, 5 et
les verrouille ainsi au pas horizontal voulu.
[0069] En variante de la seconde forme de réalisation, les barres longitudinales 2, 3 peuvent
présenter, au niveau du tronçon de solidarisation 21, un profil à cavité latérale
sensiblement identique à celui du trou latéralement ouvert 142, pour s'agripper mutuellement.
Il est ainsi formé des profils globalement en "C" qui s'emboîtent mutuellement en
position mutuellement croisée, à angle droit ou non. Ceci est aussi valable pour la
première forme de réalisation, avec le couplage par translation latérale évoqué plus
haut, bien qu'alors un désaccouplement des "U" ne permette qu'un coulissement entre
barres, qui resteraient dans le plan commun, donc sans démontage immédiat. Si le pivotement
de verrouillage n'est pas prévu, par exemple si les profils sont en "U" et non en
"C", il convient alors de sceller les extrémités des barres pour les conserver couplées
par maintien dans le plan de la grille 1. Il peut toutefois être prévu un entrelacement,
c'est-à-dire que les échancrures ou fentes 142F de certaines des barres 2 à 5 sont
alors réparties sur les deux grandes faces 28, 29 ou 148, 149, ce qui empêche toute
sortie du plan commun.
[0070] En variante de l'une ou l'autre des deux formes de réalisation ci-dessus, une rotation
de la barre transversale 4 autour de son axe longitudinal 40 peut être prévue pour
pincer en largeur le gabarit de passage du trou de couplage 42, 142, en prévoyant
de même une coopération de reliefs de butée.
1. Ensemble d'éléments de grille (1), comportant une première pluralité de barres longitudinales
(2, 3) comprenant chacune une seconde pluralité de tronçons (21) de solidarisation
avec respectivement une dite seconde pluralité de tronçons de couplage (41, 141) appartenant
à des barres transversales (4, 5), caractérisé par le fait que chaque tronçon de couplage (41, 141) présente une découpe transversale (42, 142)
et chaque tronçon de solidarisation (21) comprend un segment de solidarisation (22,
122), de forme et de longueur adaptées pour être reçue dans la découpe (42, 142),
segment (22, 122) limité par un épaulement (242, 243) d'un relief latéral (24, 25)
de positionnement axial agencé pour alors se trouver axialement en regard d'une surface
de butée (248B, 249B) faisant partie de moyens de butée appartenant au tronçon de
couplage (41, 141) considéré.
2. Ensemble selon la revendication 1, dans lequel le tronçon de couplage (41, 141) est
de type femelle, la découpe étant un trou de couplage transversal (42, 142) présentant
un gabarit de passage adapté pour être susceptible d'assurer le libre passage d'une
barre longitudinale (2, 3) lorsqu'elle forme un axe ayant une direction d'axe (20)
alignée sur une direction de gabarit de passage (42A, 142A) définie par le trou (42,
142), chaque tronçon de solidarisation (21, 121) étant de type mâle et l'épaulement
(242, 243) étant agencé pour, par désalignement entre les directions d'axe (20) et
de gabarit de passage (42A, 142A), venir axialement en regard de la surface de butée
(248B, 249B).
3. Ensemble selon la revendication 2, dans lequel les tronçons respectivement de couplage
(41) et de solidarisation (21) sont agencés pour que le désalignement soit obtenu
par rotation axiale de l'une au moins parmi la barre longitudinale (2, 3) et la barre
transversale (4, 5) considérées ou par un pivotement relatif entre la barre longitudinale
(2, 3) et la barre transversale (4, 5) associée.
4. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel l'épaulement (242, 243)
est tourné à l'opposé d'un autre épaulement (243, 242), agencé pour coopérer avec
une autre surface de butée (249B, 248B) faisant partie de moyens de butée.
5. Ensemble selon l'une des revendications 2 à 4, dans lequel le trou de couplage (42)
présente un gabarit de passage non circulaire, comportant un renfoncement auquel est
sensiblement ajustée une protubérance du profil transversal de la barre longitudinale
(2, 3), hormis le fait que le segment de solidarisation (22) présente un profil en
retrait, limitant le fond d'une encoche de solidarisation dont un premier bord (242,
243) constitue le dit épaulement, le profil en retrait existant sur une longueur axiale
d'encoche déterminée et étant de forme prévues pour permettre une rotation axiale
du tronçon de solidarisation (21) afin que l'épaulement sorte du gabarit de passage.
6. Ensemble selon la revendication 5, dans lequel l'encoche de solidarisation (24, 25)
présente un second bord (243, 242), constituant le second épaulement, écarté du premier
bord (242, 243) d'au moins une dite longueur d'encoche correspondant à une longueur
du trou de couplage (42), pour constituer une paire de mâchoires aptes à emprisonner
axialement deux embouchures opposées (248B, 249B) du trou de couplage (42, 142, par
respectivement le premier bord (242) et le second bord (243).
7. Ensemble selon l'une des revendications 5 et 6, dans lequel l'encoche de solidarisation
(24, 25) est séparée axialement en deux sous-segments par une portion de tronçon comportant
la dite protubérance, constituant un index prévu pour être reçu dans une cavité ménagée
dans une paroi (428, 429, 429A) du trou de couplage (42).
8. Ensemble selon l'une des revendications 5 à 7, dans lequel les tronçons respectivement
de solidarisation (21) et de couplage (41) présentent des pourtours respectivement
filetés et taraudés, sur au moins un secteur angulaire, de crémaillère, correspondant
respectivement au relief latéral et aux moyens de butée.
9. Ensemble selon la revendication 8, dans lequel, le gabarit de passage présentant une
forme allongée de taille déterminée par deux parois opposées (428, 429) présentant
un maximum déterminé de largeur d'aplatissement et dont au moins l'une porte un dit
secteur de crémaillère, le tronçon de solidarisation (21) présente une section transversale
de forme allongée de taille réduite présentant toutefois une longueur supérieure à
la dite largeur d'aplatissement du gabarit de passage.
10. Ensemble selon l'une des revendications 5 à 9, dans lequel les trous de couplage (42)
respectifs de deux barres transversales (4, 5) présentent entre eux une symétrie spéculaire,
pour que la dite rotation axiale du tronçon de solidarisation (21), provoquant la
sortie de l'épaulement (242, 243) hors du gabarit de passage, représente un basculement
relatif, dans un sens déterminé, de l'une des deux barres transversales (4, 5) autour
de la barre longitudinale (2, 3), et représente un basculement relatif, dans un sens
opposé, de l'autre des deux barres transversales (4, 5).
11. Ensemble selon l'une des revendications 2 et 3 ensemble, et éventuellement l'une des
revendications 4 à 10, dans lequel le gabarit de passage est prévu pour être progressivement
aplati, par le désalignement de la direction de gabarit de passage (42A) par rapport
à la direction d'axe (20), suite à un dit pivotement relatif ou une dite rotation
de la barre transversale (4, 5), jusqu'à ce que le gabarit de passage n'englobe plus
totalement l'épaulement (242, 243).
12. Ensemble selon l'une des revendications 2 à 11, dans lequel au moins une paire (2,
4) de barres associées, longitudinale et transversale, est hermaphrodite, avec respectivement
un dit tronçon de couplage (41) femelle et un dit tronçon de solidarisation (21) mâle.
13. Ensemble selon la revendication 12, comportant deux dites paires (2, 4 et 3, 5) de
barres hermaphrodites prévues pour former un parallélogramme présentant une paire
de couplages d'un premier type selon une diagonale et une paire de couplages d'un
second type, inverse du premier type, selon une autre diagonale.
14. Ensemble selon la revendication 13, dans lequel le tronçon mâle (21) d'une première
barre longitudinale (2) est suivi d'un autre tronçon mâle (21) et le tronçon femelle
(41) d'une deuxième barre longitudinale (3) est suivi d'un autre tronçon femelle (41).
15. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 14, dans lequel les barres longitudinales
(2, 3) et les barres transversales (4, 5) présentent des dites découpes (42, 142)
réparties sur deux côtés opposés des barres (2, 3, 4, 5).
16. Ensemble selon l'une des revendications 2 à 15, dans lequel une dite barre transversale
(5) est prévue pour être montée en position longitudinale par couplage du trou de
couplage (41) avec une barre transversale (4).
17. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 16, dans lequel certaines, parmi les barres
longitudinales (2, 3) et les barres transversales (4, 5), comprennent des tronçons
d'extrémité agencés pour être scellés.
18. Ensemble selon l'une des revendications 2 à 17, dans lequel le gabarit de passage
présente une forme allongée selon sensiblement une direction d'extension de la barre
transversale considérée (4, 5).
19. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 18, dans lequel certaines des barres transversales
(4, 5) présentent une conformation repliée selon un motif décoratif d'encombrement
déterminé, avec deux trous de couplage opposés et alignés, pour être enfilées sur
une seule barre longitudinale (2, 3), en insertion entre deux barres transversales
allongées (4, 5) enfilées chacune sur la pluralité de barres longitudinales (2, 3).
20. Barre transversale (2, 3) pour former un ensemble d'éléments de grille (1) selon l'une
des revendications 1 à 18, caractérisée par le fait qu'elle comporte une dite première pluralité de tronçons de couplage (41) présentant
chacun une découpe transversale (42, 43), de réception d'une barre longitudinale (2,
3), associée à des moyens de butée comprenant une surface de butée (248B, 249B) prévue
pour coopérer avec un épaulement de la barre longitudinale (2, 3).
21. Barre transversale selon la revendication 20, dans laquelle le tronçon de couplage
(41) est de type femelle, la découpe étant un trou de couplage transversal (42, 43)
présentant un gabarit de passage adapté pour être susceptible d'assurer le libre passage
d'une barre longitudinale (2, 3) lorsqu'elle forme un axe ayant une direction d'axe
(20) alignée sur une direction de gabarit de passage (42A, 142A) définie par le trou
de couplage (42, 142A), la dite coopération de la surface de butée (248B, 249B) étant
obtenue par désalignement entre les directions d'axe (20) et de gabarit de passage
(42A, 142A).
22. Barre longitudinale (2, 3) pour former un ensemble d'éléments de grille (1) selon
des revendications 1 à 19, caractérisée par le fait qu'elle comporte une dite seconde pluralité de tronçons (21) de solidarisation avec respectivement
une dite seconde pluralité de tronçons de couplage (41) appartenant à des barres transversales
(4, 5) présentant des découpes de réception (42, 142), chaque tronçon de solidarisation
(21) comprenant un segment de solidarisation (22), de forme et de longueur adaptées
pour être reçu dans une dite découpe (42, 142), segment (22) limité par un épaulement
(242, 243) d'un relief latéral de positionnement axial agencé pour alors se trouver
axialement en regard d'une surface de butée (248B, 249B) faisant partie de moyens
de butée appartenant au tronçon de couplage (41) considéré.
23. Barre longitudinale selon la revendication 22, dans laquelle, le tronçon de couplage
(41) étant de type femelle et la découpe étant un trou de couplage transversal (42,
43) présentant un gabarit de passage adapté pour être susceptible d'assurer le libre
passage de la barre longitudinale (2, 3) lorsqu'elle forme un axe ayant une direction
d'axe (20) alignée sur une direction de gabarit de passage (42A, 142A) définie par
le trou de couplage (42, 142), chaque tronçon de solidarisation (21) est de type mâle
et l'épaulement (242, 243) est agencé pour, par désalignement entre les directions
d'axe (20) et de gabarit de passage(42A, 142A), venir axialement en regard de la surface
de butée 248B, 249B).