[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique des appareils électroménagers
de type four, et plus particulièrement à ceux comportant une grille de positionnement
des aliments à traiter dans l'enceinte du four.
[0002] Dans de tels appareils, lorsqu'un cycle de cuisson est réalisé, l'utilisateur désire
se saisir du plat disposé dans l'enceinte du four. De par l'environnement à haute
température des parois internes du four, cette opération peut s'avérer délicate et
générer des brûlures pour l'utilisateur qui doit introduire ses mains dans l'enceinte
du four.
[0003] II est connu, par le document FR 1571638, un four dont la porte frontale peut s'ouvrir
en coulissant horizontalement, ce coulissement entraînant un support des aliments
mis à cuire. Un tel dispositif permet donc de se saisir des aliments mis à cuire sans
avoir à introduire les mains dans l'enceinte du four. Toutefois, ce dispositif onéreux
nécessite la présence d'une porte de four, ce qui n'est pas systématique, notamment
dans le genre de petits fours dénommés « toaster oven » où bien souvent le four ne
dispose pas de porte de fermeture de l'enceinte.
[0004] De façon analogue, le document US 3,830,220 décrit un four comportant une grille
de support d'aliments mis à cuire, cette grille étant reliée mécaniquement à la porte
du four, cette dernière pivotant en partie basse, de sorte que, lors de l'ouverture
de la porte, la grille soit automatiquement partiellement extraite de l'enceinte du
four, facilitant ainsi l'extraction des aliments mis à cuire. Outre la nécessité de
la présence d'une porte, un tel dispositif n'offre qu'une course réduite de la grille,
liée au pivotement de la porte qui ne permet pas d'avoir une grande amplitude dans
la sortie de grille.
[0005] Il est également connu, par exemple par le document FR 2266110 un chariot à roulettes
pouvant coulisser de l'avant vers l'arrière du four et vice-versa, le chariot supportant
une grille sur laquelle sont mis les aliments à cuire. Un tel chariot permet ainsi
de faciliter la sortie des aliments. Toutefois, le coulissement du chariot se réalise
manuellement, il reste donc nécessaire de saisir le chariot afin de sortir la grille
du four.
[0006] La présente invention vise à améliorer une telle fonctionnalité de sortie indépendamment
de la présence ou non d'une porte, et ceci de façon automatique ou manuelle, sans
avoir à se saisir d'une partie chaude disposée dans l'enceinte du four.
[0007] La présente invention est atteinte à l'aide d'un four électroménager électrique de
cuisson comportant un bâti à l'intérieur duquel est logée une enceinte de cuisson
ouverte par sa face avant, des moyens de chauffe agencés dans l'enceinte, un élément
de commande accessible par l'utilisateur et commandant l'alimentation des éléments
chauffants, ledit four disposant d'un support des aliments, ledit support étant monté
coulissant de l'avant vers l'arrière de l'enceinte et vice-versa, caractérisé en ce
qu'un ressort est disposé sensiblement horizontalement entre le support et le bâti,
établissant une position d'équilibre où le support est partiellement disposé hors
de l'enceinte de cuisson, et en ce que le four dispose au moins d'un moyen de maintien
du support dans l'enceinte du four, ledit moyen étant actionné automatiquement lorsque
ledit support est coulissé vers l'arrière de l'enceinte jusqu'à une position d'enclenchement
où le ressort n'est plus dans sa position d'équilibre, ledit support pouvant être
libéré de l'action du moyen de maintien par un dispositif approprié, procurant un
coulissement du support vers l'avant par la force de rappel du ressort.
[0008] Ainsi, la présente invention propose un mécanisme de maintien du support des aliments
dans un four sur le principe de la compression ou de l'extension d'un ressort lors
du coulissement du support vers l'arrière de l'enceinte du four, ledit ressort procurant,
par la force de rappel, les moyens mécaniques pour faire sortir, au moins partiellement,
le support de l'enceinte de cuisson. Un tel dispositif ne nécessite aucune liaison
avec la porte du four et est très simple dans sa réalisation.
[0009] Selon une mise en oeuvre avantageuse de l'invention, le moyen de maintien du support
est un électroaimant en liaison avec le bâti du four, le support étant en liaison
mécanique avec une pièce ferritique apte à venir en contact avec l'électroaimant lorsque
le support est dans une position d'enclenchement.
[0010] L'utilisation d'un électroaimant facilite la réalisation de la fonction de maintien
du support dans l'enceinte du four, et permet également, de façon simple, de libérer
le support de sa position pour le faire coulisser vers l'avant grâce à la force de
rappel du ressort.
[0011] Avantageusement, le circuit d'alimentation de l'électroaimant comporte un interrupteur
qui est fermé par le support ou une pièce actionnée par ledit support lors du coulissement
de ce dernier vers cette position d'enclenchement. Cette caractéristique permet de
n'alimenter l'électroaimant qu'à bon escient, c'est à dire uniquement lorsque l'utilisateur
désire réaliser un cycle de cuisson.
[0012] Afin de garantir une bonne répétitivité des mouvements du support, le four comportera
avantageusement une colonne horizontale de guidage du coulissement du support ou d'une
pièce solidaire dudit support.
[0013] Selon un mode de réalisation, le four comporte un bouton accessible par l'utilisateur
et permettant d'actionner un interrupteur disposé dans le circuit d'alimentation de
l'électroaimant. Un tel dispositif permet à l'utilisateur de faire coulisser vers
l'avant le support à tout moment, qu'un cycle de cuisson soit enclenché ou non. Un
tel bouton peut être, ou non, commun avec l'élément de commande des éléments chauffants.
[0014] Avantageusement, le four comporte une minuterie permettant d'alimenter les éléments
chauffants pendant un temps déterminé au bout duquel l'alimentation des éléments chauffants
est arrêtée, l'alimentation de l'électroaimant étant également arrêtée lorsque le
temps sélectionné par la minuterie est écoulé. Cette disposition permet de faire coulisser
automatiquement le support et les aliments mis à cuire hors de l'enceinte de cuisson,
en fin de cycle de cuisson, tout en coupant automatiquement l'alimentation des éléments
chauffants.
[0015] Selon une variante de réalisation le four dispose d'une porte comportant un contacteur
permettant d'actionner un interrupteur disposé dans le circuit d'alimentation de l'électroaimant
lorsque la porte est dans une position d'ouverture déterminée, provoquant une sortie
automatique du support et des aliments lorsque la porte est suffisamment ouverte.
Cet aspect s'avère fort utile lorsque l'on désire vérifier ou contrôler l'état de
cuisson d'un produit sans arrêter l'alimentation des éléments chauffants, tout en
proposant un entrebâillement de la porte sans action sur le mécanisme d'éjection.
[0016] Selon une seconde mise en oeuvre de l'invention, pouvant être complémentaire à la
première, le moyen de maintien comporte une butée de verrouillage, apte à verrouiller
le support dans une position d'enclenchement, ladite butée étant mobile en rotation
dans le bâti contre la force de rappel d'un ressort de manière à être engagée par
le support ou une pièce actionnée par ledit support lorsque ce dernier est dans cette
position d'enclenchement, ladite butée étant reliée à un mécanisme apte à provoquer
sa rotation afin de déverrouiller le support.
[0017] Ce dispositif, purement mécanique, peut permettre de réduire les coûts en évitant
l'utilisation d'un électroaimant. Par ailleurs, il permet de verrouiller le support
sans nécessiter de source électrique, ce qui permet de ranger le support dans le four
lorsque ce dernier est débranché.
[0018] Avantageusement, le mécanisme apte à provoquer la rotation de la butée afin de déverrouiller
le support est commandé par la minuterie et est actionné lorsque le temps de cuisson
est écoulé. Tel que précédemment mentionné, un tel dispositif permet, en fin de cuisson,
de sortir automatiquement le support et les aliments de l'enceinte de cuisson.
[0019] En complément, le four peut comporter un bouton accessible par l'utilisateur et permettant
de provoquer la rotation de la butée afin de déverrouiller le support.
[0020] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les moyens de maintien du support
comprennent un crochet de verrouillage, apte à verrouiller le support dans une première
position d'enclenchement par la butée ainsi constituée, ledit crochet étant mobile
en rotation dans le bâti contre la force de rappel d'un ressort de manière à être
engagé par le support lorsque ce dernier est dans sa première position d'enclenchement,
ainsi qu'un électroaimant en liaison avec le bâti du four, le support comportant une
pièce ferritique apte à venir en contact avec l'électroaimant lorsque le support est
dans une seconde position d'enclenchement, la première position étant située entre
la position d'équilibre et la seconde position, le four disposant de deux dispositifs
appropriés, l'un permettant d'ouvrir le circuit d'alimentation de l'électroaimant,
l'autre permettant de provoquer la rotation du crochet afin de libérer le support
de l'emprise du crochet.
[0021] Ainsi, selon ce mode de réalisation, un double dispositif permet de maintenir le
support entièrement dans l'enceinte de cuisson : un dispositif par électroaimant qui
peut être commandé facilement et qui est utilisé lors de cycles de chauffe, et un
dispositif mécanique qui prend le relais lorsque l'utilisateur désire ranger son support,
sans réaliser de cuisson.
[0022] Avantageusement, le crochet dispose d'un renflement apte à coopérer avec le support
entre la première et la seconde position d'enclenchement et provoquant la rotation
du crochet en l'éloignant du support. Cette astuce permet, lorsque le support est
maintenu dans sa seconde position d'enclenchement, d'éviter de heurter le crochet
lorsque le support est libéré et retourne, par la force de rappel du ressort, vers
sa position d'équilibre.
[0023] Selon un second mode de réalisation, le support est lié à une pièce comportant un
doigt latéral d'actionnement en prise avec une bascule montée en rotation verticale
contre la force de rappel d'un ressort, l'un des bras de la bascule portant une pièce
ferritique, tandis que l'autre bras comporte une butée de maintien du doigt latéral
ainsi qu'une rampe interagissant avec le doigt latéral afin de basculer la pièce ferritique
contre l'électroaimant.
[0024] Avantageusement la butée de maintien est réalisée par l'extrémité d'une rampe interagissant
avec le doigt latéral.
[0025] Selon ce second mode de réalisation, la bascule pivote dans un plan vertical contre
la force de rappel d'un ressort, ce qui présente l'avantage d'un repositionnement
plus sûr de la bascule après fonctionnement. Par ailleurs, l'utilisation d'une rampe
actionnée par le déplacement horizontal du support, permet également une meilleure
fiabilité du dispositif.
[0026] Avantageusement, le bras portant la pièce ferritique comporte également un actionneur
permettant, lors de la rotation de la pièce ferritique contre l'électroaimant, de
fermer le circuit électrique d'alimentation dudit électroaimant.
[0027] Selon l'une ou l'autre des mises en oeuvre de l'invention, un moyen de freinage est
interposé sur la course du support afin d'éviter une sortie trop brusque du support
qui pourrait entraîner l'éjection hors du support de certains aliments.
[0028] La présente invention sera mieux comprise par la description qui va suivre, présentant
deux modes de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées, parmi
lesquelles les figures 1 à 6 présentent un premier mode de mise en oeuvre de l'invention,
tandis que les figures 7 à 10 présentent un second mode de mise en oeuvre de l'invention.
[0029] La figure 1 est une vue simplifiée en perspective de la partie avant d'un four selon
la présente invention.
[0030] La figure 2 est une vue de dessus du support et de son mécanisme d'éjection à l'intérieur
du four, le support étant dans une première position.
[0031] La figure 3 est une vue analogue à la figure 2, où le support est dans une seconde
position.
[0032] Les figures 4 et 5 représentent, en vue de dessus, un détail d'une variante de réalisation
où le support est représenté selon deux positions différentes.
[0033] La figure 6 est une vue de dessus d'une amélioration de ce premier mode de mise en
oeuvre.
[0034] La figure 7 est une vue de dessus du support et de son mécanisme d'éjection à l'intérieur
du four, le support étant dans une première position.
[0035] Les figures 8 à 10 sont des vues latérales simplifiées d'un détail du mécanisme d'éjection
selon 3 séquences de fonctionnement.
[0036] Tel que représenté figure 1, un four 2 selon l'invention comporte un bâti 4 définissant
une enceinte de cuisson 6 ouverte en face avant 8. Des éléments chauffants sont disposés
dans l'enceinte du four, au moins à proximité de la voûte de l'enceinte.
[0037] Sur la face avant du four est disposé au moins un bouton de réglage 10 des paramètres
du four, permettant notamment d'alimenter les éléments chauffants. Ce bouton peut
être lié à une minuterie. Le four peut également comporter un réglage de la température
du four.
[0038] Selon l'invention, ce four comporte des rails 12 de guidage d'un support 14, ces
rails étant sensiblement horizontaux et parallèles aux côtés 3a, 3b du four.
[0039] Le support 14 comporte ainsi des branches inférieures 15 disposées dans les rails
12, lesdites branches étant reliées à des branches supérieures 16 formant un cadre
et destinées à recevoir les aliments à cuire. Le support comporte également une poignée
de manoeuvre 18 agencée vers l'avant du support.
[0040] La figure 2 montre, selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, le support
et son mécanisme de maintien et d'éjection dans une vue de dessus où n'a été conservée
que la paroi inférieure 3c du four. Tel qu'il est visible sur cette figure, le support
est constitué d'un cadre inférieur constitué par les branches 15 et relié à une structure
en U formée par les branches 16. Une plaque, non représentée, est disposée sur les
branches 16 et permet d'accueillir les plats et aliments à cuire ou à réchauffer.
[0041] D'autres structures de support peuvent être envisagées, les branches 16 pouvant notamment
constituer un quadrillage métallique.
[0042] Selon l'invention, le cadre inférieur est lié à une pièce massique 20 dénommée entraîneur,
dans la partie opposée à celle disposant de la poignée de manoeuvre 18, c'est à dire
en partie arrière du support. Cet entraîneur 20 comporte notamment une ouverture non
représentée lui permettant de coulisser le long d'une tige 22 sensiblement parallèle
aux rails 12 de guidage et disposée entre deux butées 24, 26 fixées au bâti ou à la
paroi 3c du four, respectivement vers l'arrière et vers l'avant du four. L'entraîneur
20 comporte une extension 30 le long de la tige 22 permettant un meilleur guidage
du support, l'extension se terminant par deux bras latéraux 32, 34 disposés de part
et d'autre de la tige de guidage 22.
[0043] Sur le bras latéral 32 est fixée l'extrémité d'un ressort 36. L'autre extrémité de
ce ressort est fixée sur la butée 26 à l'avant du four. La position d'équilibre du
ressort est celle représentée aux figures 1 et 2, où le support est partiellement
disposé hors du four.
[0044] Sur le bras latéral 34 est arrangée une masse polaire 38 comportant une face plane
39 disposée verticalement.
[0045] Dans le four est également disposée une carte électronique 40 liée au bâti ou à la
paroi de fond 3c du four et comportant notamment un électroaimant 42 et son circuit
électrique de commande. L'électroaimant 42 et la masse polaire 38 sont disposés en
vis-à-vis de telle manière à ce que la masse polaire puisse venir en contact avec
l'électroaimant par sa face 39.
[0046] Selon l'exemple proposé, la carte électronique 40 comporte également un interrupteur
bipolaire composé de deux lamelles 44 permettant d'interrompre ou de fermer le circuit
d'alimentation de l'électroaimant.
[0047] Dans la position d'équilibre présentée aux figures 1 et 2, l'interrupteur bipolaire
est ouvert et l'électroaimant n'est pas alimenté.
[0048] La figure 3 présente le support dans sa position d'enclenchement. Ainsi, lorsque
l'utilisateur désire introduire des aliments dans le four afin de les cuire ou de
les réchauffer, il pousse le support 14 vers le fond du four par la poignée 18, contre
la force de rappel du ressort 36. Le support coulisse alors le long des rails 12 et
de la tige 22. Dans ce coulissement, le bras latéral 32 ferme l'interrupteur bipolaire
en appuyant, par sa face inférieure, sur les lamelles 44. L'électroaimant est alors
alimenté. Le coulissement est stoppé par la rencontre entre la face 39 de la masse
polaire 38 et l'électroaimant 42, ce dernier, alimenté électriquement, maintenant
la masse polaire. Le support 14 est ainsi maintenu dans cette position jusqu'à l'ouverture
de l'alimentation de l'électroaimant.
[0049] En effet, lorsque cette ouverture intervient, la masse polaire 38 est libérée de
l'emprise de l'électroaimant 42 et la force de rappel du ressort 36 fait coulisser
le support vers la position présentée figures 1 et 2.
[0050] L'ouverture du circuit d'alimentation de l'électroaimant peut être obtenue de différentes
manières, par exemple par la minuterie d'alimentation des éléments chauffants. II
est également envisageable de prévoir une commande spécifique sur l'une des parois
du four permettant à l'utilisateur de suspendre momentanément l'alimentation de l'électroaimant,
indépendamment de l'alimentation des éléments chauffants, afin de sortir les aliments
du four pour un contrôle de leur cuisson ou pour un complément de recette. Une telle
commande peut être représentée par le bouton 50 présenté figure 1. Bien évidemment,
il est parfaitement envisageable que le bouton 50 puisse également contrôler l'alimentation
des éléments chauffants.
[0051] Selon une variante de réalisation présentée aux figures 4 et 5, le four comporte
un crochet 60, mobile en rotation autour d'un axe 62 vertical. Un tel crochet peut
ainsi pivoter dans un plan sensiblement parallèle à la paroi de fond 3c du four. Par
ailleurs, ce crochet possède une jambe 64 terminée par un pied 66 disposé contre une
paroi 68 liée au bâti ou à la paroi de fond du four. La jambe 64 et son pied 66 réalisent
une fonction élastique de rappel du crochet 60, de telle manière à présenter une position
d'équilibre qui est celle de la figure 4. II est ainsi nécessaire que cette jambe
64 présente une certaine élasticité.
[0052] Un simple ressort disposé transversalement entre le crochet et une partie du bâti
peut réaliser la fonction recherchée.
[0053] Par ailleurs, le bras latéral 340 de l'entraîneur portant la masse polaire 380 comporte
une partie biseautée 342 face au crochet 60. La tête 63 de ce crochet est par ailleurs
arrondie afin de pouvoir coopérer avec la partie biseautée 342 du bras latéral 340.
La tête comporte également un épaulement formant une butée 61.
[0054] Ainsi, en fonctionnement, lorsque l'utilisateur fait coulisser le support vers l'arrière
du four, la partie biseautée 342 arrive au contact de la tête 63 du crochet. Un coulissement
supplémentaire du support fait pivoter le crochet selon la direction F autour de son
axe de pivotement 62. Le bras latéral 340 peut ainsi passer le crochet, ce dernier
venant immédiatement se repositionner par le rappel élastique de la jambe 64 lorsque
l'interaction entre le bras latéral 340 et la tête 63 a cessé, tel que présenté figure
4. Le repositionnement du crochet dans sa position d'équilibre permet à la butée 61
de verrouiller le bras latéral 340 et donc le support dans cette position d'enclenchement.
[0055] Un tel crochet peut être suffisant pour réaliser la fonction recherchée, un moyen
de déverrouillage du support dans cette position d'enclenchement étant alors prévu,
par exemple sous la forme d'un levier permettant d'exercer une traction sur la tête
du crochet. Ce moyen peut être commandé par l'utilisateur ou lié à la minuterie d'alimentation
des éléments chauffants (par exemple par la course de rotation d'un minuteur mécanique).
[0056] Toutefois, il paraît avantageux d'associer les deux dispositifs de maintien présentés
que sont le crochet, dispositif purement mécanique, et l'électroaimant, dispositif
électromagnétique. Ainsi, dans une version avantageuse de réalisation, le four dispose,
en plus du crochet, de l'électroaimant 42 et fonctionnant tel que précédemment mentionné.
[0057] Tel qu'il est bien visible figure 4, cet électroaimant est positionné de telle manière
qu'une distance ℓ le sépare de la masse polaire 380 lorsque le crochet maintient le
bras latéral 340 dans une première position d'enclenchement. Dans cette position,
le bras latéral 32 n'interagit pas avec les lamelles 44 et l'électroaimant 42 n'est
pas alimenté.
[0058] Cette position permet de maintenir le support indépendamment de toute alimentation
électrique du four, par exemple lorsque l'on désire ranger le support. Le support
comporte ainsi deux positions d'enclenchement.
[0059] Lorsque l'utilisateur désire effectuer un cycle thermique, le four étant par conséquent
relié au réseau électrique, il fait coulisser davantage le support vers l'arrière
du four afin d'amener la face 391 de la masse polaire 380 en contact avec l'électroaimant.
Ce coulissement provoque par ailleurs la fermeture du circuit d'alimentation de l'électroaimant
par interaction des lamelles 44 avec le bras latéral 32. Le support peut ainsi être
maintenu dans une seconde position d'enclenchement par l'électroaimant.
[0060] Lorsque l'arrêt de l'alimentation de l'électroaimant se produit, tel que précédemment
mentionné, le support subit la force de rappel du ressort 36 et coulisse alors vers
l'avant, selon la direction G illustrée figure 5. Afin d'éviter que le bras latéral
340 ne vienne heurter la butée 61, le crochet 60 dispose d'un renflement 65 orienté
dans le même sens que la tête 63. Ce renflement est destiné, par coopération avec
la partie biseautée 342 du bras latéral 340 lors du positionnement du support dans
sa seconde position d'enclenchement, à éloigner le crochet du bras latéral 340. Ainsi,
lorsque l'électroaimant n'est plus alimenté, le crochet n'a pas le temps de reprendre
sa position avant le passage du bras latéral 340 qui, par la vitesse acquise, permet
au support de retourner à sa position d'équilibre sans être arrêté par la butée 61
du crochet 60.
[0061] Avantageusement, tel que présentée figure 6, un moyen de freinage est disposé sur
la course du support, afin que la sortie du support ne se fasse sans heurt.
[0062] Selon l'exemple proposé, le moyen de freinage consiste, d'une part en une rainure
70 ménagée sur la face inférieure du bras latéral 350 portant la masse polaire 384,
et d'autre part en une lamelle 72 disposée sur le bâti ou sur la paroi de fond 3c
du four. Cette lamelle 72 comporte une partie 73 parallèle à la rainure et dans le
prolongement de celle-ci, la partie 73 étant suivie d'une partie 74 présentant un
angle α inférieur à 10° avec la partie 73.
[0063] Ainsi, lorsque le support retourne de l'une des positions d'enclenchement, tel que
précédemment définies, vers sa position d'équilibre, le bras latéral 350 se déplace
et vient s'engager autour de la lamelle, après une certaine course du support. Le
freinage est alors réalisé par frottement entre la partie 74 de la lamelle et la rainure
70, grâce à l'angle α donné. Ce freinage permet de ralentir, voire d'arrêter le support.
[0064] Selon un second mode de mise en oeuvre de l'invention, présenté aux figures 7 à 10,
le four présente des rails 120 de guidage d'un support 140, ces rails étant sensiblement
horizontaux et parallèles aux côtés 3a, 3b du four.
[0065] Le support 140 comporte des branches inférieures 150 disposées dans les rails 120,
lesdites branches étant reliées entre elles et reliées à des branches supérieures
160, afin de former un cadre. Les branches sont destinées à recevoir les aliments
à cuire par l'intermédiaire d'une grille prenant appui sur lesdites branches. Le support
comporte également une poignée de manoeuvre 180 agencée vers l'avant du support.
[0066] Selon ce second mode de mise en oeuvre de l'invention, le cadre inférieur est lié
à une pièce massique 200 dénommée entraîneur, dans la partie opposée à celle disposant
de la poignée de manoeuvre 180, c'est à dire en partie arrière du support. L'entraîneur
200 comporte notamment une ouverture non représentée lui permettant de coulisser horizontalement
le long d'une tige 220, disposée entre deux butées 240 et 260, de manière similaire
à la tige 22 et à l'entraîneur 20 du premier mode de mise en oeuvre de l'invention.
[0067] L'entraîneur 200 comporte toutefois deux ailes latérales 202, 203 comportant sur
leur face antérieure, une rainure, apte à coopérer chacune avec une nervure 204 agencée
verticalement sur la paroi inférieure 3c du four.
[0068] Selon le principe de l'invention, un ressort 360 est relié, d'une part à l'entraîneur
200, et d'autre part à la butée 260. Tel que représenté, le ressort 360 est disposé
autour de la tige 220.
[0069] La position d'équilibre du ressort est celle représentée aux figures 7, 8 et 10,
où le support est partiellement disposé hors du four.
[0070] L'aile latérale 203 porte, en son extrémité, un doigt d'actionnement 206, en prise
avec l'un des bras d'une bascule 210. Cette dernière est disposée horizontalement
et peut pivoter autour d'un axe x-x'. Cet axe est horizontal, induisant ainsi une
rotation dans un plan vertical de la bascule.
[0071] Sur le second bras de la bascule, en son extrémité, est disposée une masse ferritique
212. Cette dernière est disposée en regard d'un électroaimant 242 disposé sur une
carte électronique de commande 218. Cet électroaimant est alimenté, sous une tension
U, par un circuit électrique schématisé figure 9. Ce circuit présente avantageusement
un second interrupteur 217 initialement fermé.
[0072] Sur ce même bras, également en son extrémité, est disposée une fourche 214 formant
un actionneur et destinée à ouvrir ou fermer un interrupteur bipolaire 216 disposé
dans le circuit d'alimentation de l'électroaimant.
[0073] La figure 8 présente une vue schématique latérale de la bascule et de son environnement
proche. Ainsi, cette bascule est articulée autour de l'axe x-x' contre la force de
rappel d'un ressort 244. Sur sa face latérale en prise avec le doigt 206 de l'entraîneur
200, la bascule 210 comporte différentes pentes (221, 222, 223, 224) coopérant avec
le doigt 206 de la manière suivante.
[0074] La position d'équilibre du ressort 360 est celle représentée aux figures 7, 8 et
10 notamment, où le support 140 est partiellement sorti du four, ce qui correspond
à une localisation du doigt 206 dans la position a illustrée figure 8, où le doigt
est en prise avec l'extrémité supérieure d'une pente 221. Dans cette position, l'interrupteur
bipolaire 216 est ouvert et l'électroaimant 242 n'est pas alimenté.
[0075] Lorsque l'utilisateur désire ranger le support dans le four, sans toutefois déclencher
un cycle de cuisson, il pousse ainsi le support 140 vers l'arrière du four, contre
la force de rappel du ressort 360. Le support coulisse dans les rails 120, guidé par
la tige 220. Ce coulissement est représenté par la ligne directrice
Y1, à la figure 8.
[0076] . Dans ce coulissement, le doigt 206 va venir en prise avec la pente montante 222,
qui va induire un mouvement de rotation selon
R1 de la bascule, comprimant légèrement le ressort 244. Cette rotation n'est toutefois
pas suffisamment importante pour fermer les contacts 216 d'alimentation de l'électroaimant.
[0077] Une fois cette pente franchie, la bascule retourne à son état stable, par détente
du ressort 244, immobilisant alors le doigt 206 et donc le support 140 dans la position
b, l'extrémité de la pente 222 réalisant une butée de maintien du doigt 206 et donc
du support 140 en cette position.
[0078] · La figure 9 présente le support dans sa position de fonctionnement, où un cycle
de cuisson peut être déclenché. Ainsi, lorsque l'utilisateur désire introduire des
aliments dans le four afin de les cuire ou de les réchauffer, il pousse le support
140 depuis la position b, vers le fond du four par la poignée 180, étirant ainsi un
peu plus le ressort 360.
[0079] Le coulissement du support et donc du doigt 206 selon la direction
Y1, provoque, de la même manière que précédemment, une rotation de la bascule 210 selon
R1, par interaction du doigt 206 avec la pente montante 223. Toutefois, l'extrémité
de cette pente est située à un niveau plus élevé que l'extrémité de la pente 222,
de sorte que la rotation de la bascule est plus importante, et suffisante pour que
l'interrupteur bipolaire 216 se ferme. Cette fermeture coïncide avec la rencontre
entre la masse ferritique 212 et l'électroaimant 242. Ce dernier, alors alimenté,
permet ainsi de maintenir la masse ferritique, la bascule, et donc le support dans
cette position, notée
c sur la figure 9. Dans cette position, un cycle de chauffe peut être déclenché, la
fermeture de l'interrupteur 216 autorisant un cycle de chauffe. L'interrupteur bipolaire
216 présente une lamelle métallique souple 215 permettant un déplacement du contact
porté par la bascule sans fragilisation de l'interrupteur.
[0080] Une butée extrême 224 permet de sécuriser la rotation en évitant toute contrainte
supplémentaire sur la carte électronique.
[0081] Lorsque le cycle de cuisson est terminé, l'alimentation des éléments chauffants est
arrêtée. Il peut alors être prévu un dispositif spécifique coupant l'alimentation
de l'électroaimant 242. En l'absence de dispositif spécifique, une commande extérieure
permet d'ouvrir l'interrupteur 217 disposé dans le circuit d'alimentation de l'électroaimant.
De cette manière, le support ne coulisse qu'à la demande de l'utilisateur, ce qui
permet de maintenir au chaud les préparations après cuisson.
[0082] Lorsque l'électroaimant cesse d'être alimenté, il libère ainsi la masse ferritique.
La bascule retourne alors à son état stable, représenté figure 10, par détente du
ressort 244. Ce retour s'effectue selon la direction
Y2.
[0083] Le retour du doigt 206 s'effectue également par coopération avec les pentes 222,
223, en sens inverse de la coopération précédemment décrite, cette coopération permettant
ainsi de provoquer une rotation selon
R2 de la bascule par la force de rappel du ressort 244, une première fois au passage
de la pente 223, et une seconde fois au passage de la pente 222, permettant ainsi
le coulissement du doigt, et donc du support, selon la direction
R2.
[0084] Il est à noter que le passage de la pente 223 à la pente 222 s'effectue très rapidement,
et la bascule n'a pas le temps de reprendre sa positon initiale avant que le doigt
206 ne se trouve au niveau de la pente 222. De ce fait la pente 222 ne peut agir en
tant que butée pour le doigt 206, cette pente venant se positionner sur le doigt 206.
La bascule est alors légèrement hors de sa position d'équilibre, le ressort 244 légèrement
en étirement.
[0085] L'ouverture du circuit d'alimentation de l'électroaimant peut être obtenu de différentes
manières. Le circuit d'alimentation peut ainsi être également commandé par la minuterie
d'alimentation des éléments chauffants.
[0086] II est également envisageable, tel que précédemment mentionné, de prévoir une commande
spécifique sur l'une des parois du four permettant à l'utilisateur de suspendre momentanément
l'alimentation de l'électroaimant, indépendamment de l'alimentation des éléments chauffants,
afin de sortir les aliments du four pour un contrôle de leur cuisson ou pour un complément
de recette. Une telle commande peut être avantageusement obtenue par le bouton 50
présenté figure 1. Bien évidemment, il est parfaitement envisageable que le bouton
50 puisse également contrôler l'alimentation des éléments chauffants.
[0087] Cette commande spécifique d'arrêt de l'alimentation de l'électroaimant peut être
couplée à une commande mécanique permettant la rotation de la bascule 210 lorsque
le support 140 est dans sa position de rangement, correspondant à la position
b du doigt 206.
[0088] Le bouton 50 est alors lié à une tige rigide. Tel que présenté figure 9, cette opération
est réalisée par un premier déplacement de la tige actionné par le bouton 50, qui
permet d'appuyer sur une lame souple afin d'ouvrir l'interrupteur 217. Par la suite,
un déplacement supplémentaire de la tige par action sur le bouton 50, permet d'appliquer
une force H sur le bras de la bascule portant la masse ferritique afin de soulever
la pente 222, supprimant l'interaction entre cette pente et le doigt 206. Ce bouton
50 permet donc de commander, d'une part le dispositif d'ouverture du circuit d'alimentation
de l'électroaimant, et d'autre part le dispositif de libération du support lorsqu'il
est disposé dans sa première position d'enclenchement.
[0089] II est bien entendu possible de prévoir une commande mécanique spécifique de sortie
de la grille, indépendamment de l'arrêt de l'alimentation de l'électroaimant.
[0090] Avantageusement selon ce second mode de mise en oeuvre de l'invention, tel que précédemment
décrit, un moyen de freinage est disposé sur la course du support, afin que la sortie
du support ne se fasse sans heurt.
[0091] Ce moyen de freinage consiste donc en une rainure ménagée sur la face inférieure
des ailes 202, 203, coopérant chacune avec l'une des nervures verticales 204. A l'instar
du dispositif de freinage présenté dans le premier mode de mise en oeuvre de l'invention,
les deux rainures ne sont pas parallèles à la tige 220 en se rapprochant l'une de
l'autre vers l'avant du four.
[0092] Ainsi, lorsque le support retourne de l'une des positions d'enclenchement, telles
que précédemment définies, vers sa position d'équilibre, un freinage se produit par
frottement entre les rainures des ailes latérales et les nervures 204, grâce à l'angle
d'inclinaison donné. Ce freinage permet de ralentir, voire d'arrêter le support.
[0093] La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation présentés et
d'autres variantes peuvent être mises en oeuvre sans sortir du cadre de la présente
invention.
[0094] Ainsi, le ressort principal 36, 360 peut, non pas agir en extension, mais agir en
compression.
[0095] Par ailleurs, les moyens pour couper l'alimentation électrique de l'électroaimant
ou pour déverrouiller le crochet ou la bascule peuvent recouvrir d'autres formes que
celles décrites.
[0096] De même, le moyen de freinage peut revêtir d'autres formes, tels les dispositifs
à fuite d'air, appelés « dashpot », ou bien des dispositifs à roue d'inertie. D'autres
systèmes, à friction, peuvent également être envisagés. Un simple ressort, mis en
opposition en fin de course du support, peut également être satisfaisant pour freiner
la sortie du support.
[0097] On peut également envisager de protéger le mécanisme d'éjection par une plaque disposée
entre les branches 15 et 16 (150, 160) et masquant ledit mécanisme vis-à-vis des aliments
et de la radiation des éléments chauffants. Une telle plaque représente ainsi la sole
de l'enceinte de cuisson. II est alors possible de prévoir des éléments chauffants
au niveau de cette sole, entre la plaque de protection et les branches du support.
1. Four électroménager (2) électrique de cuisson comportant un bâti (4) à l'intérieur
duquel est logée une enceinte (6) de cuisson ouverte par sa face avant (8), des moyens
de chauffe agencés dans l'enceinte (6), un élément de commande (10, 50) accessible
par l'utilisateur et commandant l'alimentation des éléments chauffants, ledit four
(2) disposant d'un support (14, 140) des aliments, ledit support (14, 140) étant monté
coulissant de l'avant vers l'arrière de l'enceinte (6) et vice-versa, caractérisé en ce qu'un ressort (36, 360) est disposé sensiblement horizontalement entre le support (14,
140) et le bâti (4), établissant une position d'équilibre où le support (14, 140)
est partiellement disposé hors de l'enceinte (6) de cuisson, et en ce que le four (2) dispose au moins d'un moyen (42, 60, 222, 242) de maintien du support
(14, 140) dans l'enceinte (6) du four, ledit moyen (42, 60, 222, 242) étant actionné
automatiquement lorsque ledit support (14, 140) est coulissé vers l'arrière de l'enceinte
(6) jusqu'à une position d'enclenchement où le ressort (36, 360) n'est plus dans sa
position d'équilibre, ledit support (14, 140) pouvant être libéré de l'action du moyen
de maintien (42, 60, 222, 242) par un dispositif approprié, procurant un coulissement
du support (14, 140) vers l'avant par la force de rappel du ressort (36, 360).
2. Four électroménager (2) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de maintien du support (14, 140) est un électroaimant (42, 242) en liaison
avec le bâti (4) du four, le support (14, 140) étant en liaison mécanique avec une
pièce ferritique (38, 380, 384, 212) apte à venir en contact avec l'électroaimant
(42, 242) lorsque le support (14, 140) est dans une position d'enclenchement.
3. Four électroménager (2) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation de l'électroaimant (42, 242) comporte un interrupteur (216)
qui est fermé par le support (14, 140) ou une pièce (214) actionnée par ledit support
lors du coulissement de ce dernier vers cette position d'enclenchement.
4. Four électroménager (2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une colonne horizontale (22, 220) de guidage du coulissement du support
(14, 140) ou d'une pièce (20, 200) solidaire dudit support (14, 140).
5. Four électroménager (2) selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un bouton (10, 50) accessible par l'utilisateur et permettant d'actionner
un interrupteur disposé dans le circuit d'alimentation de l'électroaimant (42, 242).
6. Four électroménager (2) selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une minuterie permettant d'alimenter les éléments chauffants pendant un
temps déterminé au bout duquel l'alimentation des éléments chauffants est arrêtée,
et en ce que l'alimentation de l'électroaimant (42, 242) est également arrêtée lorsque le temps
sélectionné par la minuterie est écoulé.
7. Four électroménager (2) selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il dispose d'une porte comportant un contacteur permettant d'actionner un interrupteur
disposé dans le circuit d'alimentation de l'électroaimant (42, 242) lorsque la porte
est dans une position d'ouverture déterminée.
8. Four électroménager (2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de maintien comporte une butée (61) de verrouillage, apte à verrouiller
le support (14, 140) dans une position d'enclenchement, ladite butée (61) étant mobile
en rotation dans le bâti (4) contre la force de rappel d'un ressort (244), de manière
à être engagée par le support (14, 140) ou par une pièce (20, 200) actionnée par ledit
support lorsque ce dernier est dans cette position d'enclenchement, ladite butée (61)
étant reliée à un mécanisme apte à provoquer sa rotation afin de déverrouiller le
support (14, 140).
9. Four électroménager (2) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le mécanisme apte à provoquer la rotation de la butée (61) afin de déverrouiller
le support (14, 140) est commandé par la minuterie et est actionné lorsque le temps
de cuisson est écoulé.
10. Four électroménager (2) selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comporte un bouton (10, 50) accessible par l'utilisateur et permettant de provoquer
la rotation de ladite butée (61) afin de déverrouiller le support (14, 140).
11. Four électroménager (2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de maintien du support comprennent un crochet de verrouillage (60), apte
à verrouiller le support (14) dans une première position d'enclenchement par la butée
ainsi constituée, ledit crochet (60) étant mobile en rotation dans le bâti contre
la force de rappel d'un ressort, de manière à être engagé par le support (14) lorsque
ce dernier est dans sa première position d'enclenchement, ainsi qu'un électroaimant
(42) en liaison avec le bâti (4) du four (2), le support (14) comportant une pièce
ferritique (380, 384) apte à venir en contact avec l'électroaimant (42) lorsque le
support (14) est dans une seconde position d'enclenchement, la première position étant
située entre la position d'équilibre et la seconde position, le four (2) disposant
de deux dispositifs appropriés, l'un permettant d'ouvrir le circuit d'alimentation
de l'électroaimant (42), l'autre permettant de provoquer la rotation du crochet (60)
afin de libérer le support (14) de l'emprise du crochet (60).
12. Four électroménager (2) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le crochet (60) dispose d'un renflement (65) apte à coopérer avec le support (14)
entre la première et la seconde position d'enclenchement et provoquant la rotation
du crochet (60) en l'éloignant du support (14).
13. Four électroménager selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que le support (140) est lié à une pièce (200) comportant un doigt latéral (206) d'actionnement
en prise avec une bascule (210) montée en rotation verticale contre la force de rappel
d'un ressort (244), l'un des bras de la bascule portant une pièce ferritique (212),
tandis que l'autre bras comporte une butée de maintien du doigt latéral (206) ainsi
qu'une rampe (223) interagissant avec le doigt latéral (206) afin de basculer la pièce
ferritique (212) contre l'électroaimant (242).
14. Four électroménager selon la revendication 13, caractérisé en ce que la butée de maintien est réalisée par l'extrémité d'une rampe (222) interagissant
avec le doigt latéral (206).
15. Four électroménager selon l'une des revendications 13 ou 14, caractérisé en ce que le bras portant la pièce ferritique (212) comporte également un actionneur (214)
permettant, lors de la rotation de la pièce ferritique (212) contre l'électroaimant
(242), de fermer le circuit électrique d'alimentation. dudit électroaimant (242).
16. Four électroménager (2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un moyen de freinage (72) est interposé sur la course du support (14, 140).