[0001] La présente invention est relative à une antenne du type à surface(s) rayonnante(s)
plane(s).
[0002] L'invention propose notamment une antenne de ce type apte à être utilisée en émission/réception
sur au moins deux bandes de fréquences, et ayant des performances améliorées par rapport
aux antennes de l'état de la technique.
[0003] Elle propose également une structure de téléphone portable comportant une telle antenne.
ETAT DE L'ART
[0004] Il a déjà été proposé d'utiliser pour les téléphones portables des antennes planes
appelées PIFA (« Planar Inverted-F Antenna » ou antenne plane de type F inversée)
qui comportent, ainsi que l'illustre la figure 1, un plan de masse 1 et une surface
conductrice plane 2 qui est superposée à ce plan de masse 1, et s'étend au droit et
parallèlement à celui-ci.
[0005] Un tel montage a une longueur d'onde de résonance qui est fonction des dimensions
de la surface conductrice plane 2 et de la hauteur qui la sépare de son plan de masse
1.
[0006] Ainsi, la surface conductrice plane 2 comporte un point d'attaque de courant A et
un plan de mise à la masse G. La fréquence de résonance est notamment liée à la plus
grande longueur périphérique L
AG entre le point A et le point G, la longueur L
AG étant référencée par 3 sur la figure 1. On ajoute également à L
AG deux fois la longueur h pour obtenir une longueur permettant de trouver la fréquence
de résonance de l'antenne.
[0007] La fréquence de résonance peut être approximée par :

où c est la vitesse de la lumière.
[0008] Ces antennes présentent notamment un avantage important en terme d'encombrement et
d'aptitude à l'intégration dans les téléphones mobiles.
[0009] Toutefois, une limitation de ces antennes tient en ce que leur largeur de bande passante
est d'autant plus restreinte que la hauteur h qui sépare leur surface rayonnante 2
de leur plan de masse 1 est petite, ou d'une façon générale que le volume de l'antenne
est faible.
[0010] Ceci empêche en effet de disposer d'un gain optimal sur l'ensemble des canaux utilisés
sur une même bande passante.
[0011] Notamment, on connaît déjà des téléphones portables qui utilisent des antennes du
type précité qui comportent deux surfaces rayonnantes qui sont de dimensions différentes
et qui sont disposées dans un même plan, au dessus d'un même plan de masse.
[0012] Ces deux surfaces rayonnantes permettent, ainsi que l'illustre le graphe de la figure
2, de disposer pour l'antenne de deux bandes de fréquences, l'une autour de 900 MHz,
l'autre autour de 1, 8 GHz.
[0013] Toutefois, l'utilisation d'une séparation "duplex" à l'émission/réception, comme
c'est habituellement le cas dans les systèmes conformes au système mondial de communications
mobiles ou « global system for mobile communications (GSM) » selon la terminologie
anglo-saxonne généralement utilisée par l'homme du métier, conduit à utiliser pour
les fréquences d'émission et de réception f
TX, f
RX les bords des bandes de résonances de l'antenne, où les adaptations sont peu satisfaisantes.
[0014] Les figures 3A à 3C montrent que l'on connaît des antennes permettant de rayonner
sur plusieurs fréquences.
[0015] Sur ces figures, on représente schématiquement des vues de dessus des surfaces planes
2 de telles antennes.
[0016] Pour toutes les antennes comportant des surfaces planes rayonnantes conformes aux
figures 3A à 3C, la fréquence de résonance basse est définie par la longueur notée
L
B et la fréquence de résonance haute par la longueur notée L
H.
[0017] On définit L
B par le chemin le plus long sur la surface 2 pour aller de A à G, auquel on ajoute
deux fois la distance h.
[0018] On définit L
H par une dimension équivalente de la fente à laquelle on ajoute deux fois la distance
h. Le calcul de L
H est connu de l'homme du métier.
[0019] La figure 4 montre qu'on connaît également des antennes multibandes d'émission/réception
comportant au moins une surface plane 2 de rayonnement comportant deux fentes 30 séparant
des sections de rayonnement 21, 22 et 23.
[0020] Les sections de rayonnement 21, 22 et 23 sont reliées par des moyens Z
1 et Z
2 définissant des circuits passifs d'adaptation connus de l'homme de l'art qui, à l'émission
comme à la réception, sont résonants sur simultanément au moins deux bandes de fréquences.
[0021] Notamment, les moyens Z
1 et Z
2 définissent des circuits d'adaptation passifs et sont en général montés en parallèle
avec des moyens capacitifs ou inductifs eux-mêmes montés en série avec des moyens
aptes à être commutés sélectivement entre un état passant et un étaf bloqué.
[0022] Les moyens capacitifs ou inductifs décalent les bandes de résonance de l'antenne,
selon que les moyens aptes à être commutés sont à l'état passant ou à l'état bloqué.
En général, les moyens Z
1 et Z
2 comportent un circuit bouchon connu de l'homme du métier qui sera équivalent à une
inductance pour les basses fréquences et une capacité pour les hautes fréquences.
[0023] Les antennes des figures 3A à 4 offrent des performances de rayonnement acceptables,
notamment en mesure en champ lointain, tout en produisant localement un champ proche
plus faible que les antennes fouet ou antennes hélicoïdales connues par ailleurs.
[0024] Par exemple, on peut obtenir simultanément avec une antenne comportant une plaque
2 selon la figure 4 des performances regroupées dans la tableau 1, par exemple pour
un domaine correspondant au GSM et pour un domaine correspondant au système DCS 1800
ou « Digital Communication System (DCS) 1800 MHz ».
Tableau 1.
|
GSM |
DCS |
Bande passante à -5 dB |
80 MHZ |
190 MHz |
Rendement |
-3 dB/iso |
-3 dB/iso |
[0025] Ainsi, les antennes de l'état de la technique des figures 3A à 4 sont conçues de
telle façon que les performances en multibande sont moyennes dans les différentes
bandes.
[0026] En effet, réaliser une antenne monobande conduit à de très bons résultats. Cependant,
ces résultats se dégradent, notamment en ce qui concerne le rendement de l'antenne
ou la bande passante, dès l'instant où l'on veut créer plusieurs bandes de résonance.
[0027] Le document WO 01/20718 divulgue une antenne selon le préambule de la revendication
1.
[0028] Il ne divulgue pas une antenne comportant une commande unique, notamment pour les
commutateurs.
PRESENTATION DE L'INVENTION
[0029] L'invention propose de pallier ces inconvénients.
[0030] Un but de l'invention est de pallier au moins un des inconvénients des antennes de
l'art antérieur.
[0031] Notamment, un des buts de l'invention est de proposer une antenne pour laquelle les
performances en multibande sont très proches de plusieurs antennes monobandes.
[0032] Un des autres buts de l'invention est de proposer une antenne comportant plusieurs
bandes de résonance et ayant bande passante très importante par rapport aux antennes
multibandes de l'état de la technique.
[0033] Un des autres buts de l'invention est de proposer une antenne comportant plusieurs
bandes de résonance et ayant un rendement très important par rapport aux antennes
multibandes de l'état de la technique.
[0034] Un des autres buts de l'invention est de proposer une antenne comportant plusieurs
bandes de résonance, dont au moins une dans le domaine GSM et au moins une dans le
domaine du DCS 1800, l'antenne palliant au moins un des inconvénients des antennes
de l'art antérieur.
[0035] A cet effet, l'invention propose une antenne selon la revendication 1.
[0036] Dans tous les modes de réalisation de l'invention, le courant de commande des commutateurs
arrive à l'antenne par le point d'attaque.
[0037] Des modes de réalisation préférentiels sont proposés dans les revendications secondaires.
[0038] L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises
seules ou en une quelconque de leur combinaison techniquement possible :
- au moins une zone de rayonnement comporte au moins une fente de rayonnement ;
- la fente est apte à permettre le rayonnement de la surface de rayonnement dans une
première bande de fréquences lorsque toutes les zones de rayonnement sont reliées
entre elles ;
- ladite première bande est la bande de fréquences aux alentours de 900 MHz, de préférence
celle du système mondial de communications mobiles (GSM), notamment de 824 MHz à 960
MHz ;
- l'ouverture d'au moins une fente, l'ouverture étant située au niveau de la périphérie
de la surface de rayonnement, comporte des moyens formant commutateurs aptes à permettre
la circulation de courant sur la périphérie de la surface de rayonnement dans un état
fermé ou à permettre la circulation de courant sur la périphérie interne de la fente
dans un état ouvert ;
- la surface de rayonnement est apte à rayonner dans une deuxième bande de fréquences
lorsque certains des commutateurs situés aux jonctions des zones de rayonnement sont
dans un état ouvert ;
- ladite deuxième bande est la bande de fréquences aux alentours de 1800 MHz, de préférence
celle du système DCS 1800 ou « Digital Communication System (DCS) 1800 MHz », notamment
de 1710 MHz à 1990 MHz;
- les moyens formant commutateurs sont des commutateurs actifs à faible perte et à grand
pouvoir isolant ;
- les commutateurs comportent une diode PIN ;
- les commutateurs comportent un élément actif de type transistor à effet de champ;
- dans un exemple de réalisation avec des diodes PIN ou un élément actif de type transistor
à effet de champ, une zone de rayonnement comporte un point d'attaque, et une autre
zone comporte un point de mise à la masse, les deux zones étant séparées par une jonction
comportant des moyens de découplage aptes à forcer le passage du courant continu du
point d'attaque vers le point de mise à la masse en passant par la périphérie de la
surface de rayonnement.
- les moyens formant commutateurs sont des microsystèmes électromécaniques.
[0039] L'invention concerne également un téléphone comportant une antenne selon l'invention.
[0040] Cela a pour avantage d'avoir un point de commande unique. Une telle commande est
plus simple et plus économique que les commandes de l'art antérieur.
PRESENTATION DES FIGURES
[0041] D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description
qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en
regard des dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1, déjà discutée, représente schématiquement une antenne de type PIFA conforme
à un état de la technique connu ;
- la figure 2, également déjà discutée, est un graphe adaptation/fréquence illustrant
la répartition des fréquences d'émission/réception par rapport aux bandes de fréquences
d'une antenne de type PIFA double bande conforme à un état de la technique connu ;
- les figures 3A à 3C sont des représentations schématiques en vue de dessus de surfaces
rayonnantes d'antennes conformes à un état de la technique connu ;
- la figure 4 est une représentation schématique en vue de dessus d'une surface rayonnante
d'une autre antenne conforme à un état de la technique connu ;
- la figure 5 est une représentation schématique en vue de dessus d'une surface rayonnante
d'une autre antenne conforme à l'invention ;
- les figures 6A et 6B représente schématiquement les équivalences de la surface de
la figure 5 selon deux états ;
- la figure 7 montre schématiquement un dispositif possible de contrôle de la diode
active ;
- la figure 8 représente schématiquement un autre mode de réalisation possible d'une
surface de rayonnement selon l'invention ; et
- la figure 9 montre schématiquement un autre dispositif possible de contrôle de la
diode active.
[0042] Sur l'ensemble des figures, les éléments ayant des fonctions similaires portent des
références numériques identiques.
DESCRIPTION DETAILLEE
[0043] L'antenne d'émission/réception représentée sur la figure 5 comporte un plan de masse
1 et une surface rayonnante plane 2 qui s'étend de façon superposée audit plan de
masse 1, en étant parallèle à celui-ci.
[0044] Une antenne selon l'invention peut également comporter plus d'une surface rayonnante
plane.
[0045] A une de ses extrémités, la surface rayonnante 2 est reliée d'un côté au plan de
masse 1 (point de liaison G) et de l'autre à une électronique d'alimentation/réception
des signaux RF (point de liaison A).
[0046] Comme le montre la figure 5, la surface de rayonnement 2 est divisée en au moins
deux zones 51 et 52 de rayonnement séparées par une jonction 4 formée sur la plupart
de sa longueur d'une fente.
[0047] La surface de rayonnement 2 peut bien entendu comporter plus de deux zones de rayonnement
51 et 52 et plus d'une jonction 4.
[0048] Les extrémités de la jonction 4 situées sur la périphérie 7 de la surface de rayonnement
2 comportent des moyens 60 formant liaisons mécaniques et formant commutateurs électriques
entre les zones de rayonnement 51 et 52.
[0049] Les commutateurs électrique 60 sont aptes à mettre en résonance toute ou partie de
la surface 2 de rayonnement en reliant électriquement toutes ou partie des zones de
rayonnement.
[0050] La figure 5 montre qu'au moins la zone 51 de rayonnement comporte au moins une fente
5 de rayonnement. L'ouverture 6 de la fente 5 est située au niveau de la périphérie
7 de la surface 2 de rayonnement.
[0051] La figure 5 montre ainsi que l'ouverture 6 de la fente 5 comporte des moyens 61 aptes
à former une liaison mécanique entre les deux côtés de la fente 5 au niveau de la
périphérie 7 de la surface 2 de rayonnement.
[0052] Les moyens 61 forment également commutateurs électriques entre ces deux côtés.
[0053] Ainsi, les moyens 61 sont aptes à permettre la circulation de courant sur la périphérie
7 de la surface 2 de rayonnement dans un état électrique fermé, ou à permettre la
circulation de courant sur la périphérie interne 8 de la fente 5 dans un état électrique
ouvert.
[0054] Ainsi, lorsque les commutateurs 60 sont dans un état électrique fermé et lorsque
le commutateur 61 est dans un état électrique ouvert, la surface de la figure 5 est
équivalente à une surface rayonnante 2 telle que représentée sur la figure 6A. Toutes
les zones de rayonnement sont électriquement reliées entre elles.
[0055] Dans cette configuration, la surface 2 de rayonnement est apte à rayonner conformément
au système mondial de communications mobiles (GSM) et l'on a une circulation du courant
comme indiqué par la référence 3, à savoir une circulation sur la périphérie interne
8 de la fente 5.
[0056] Ainsi, la fente 5 est apte à permettre le rayonnement de la surface 2 de rayonnement
aux alentours de 900 MHz, de préférence conformément au système mondial de communications
mobiles (GSM), notamment de 824 MHz à 960 MHz.
[0057] Lorsque les commutateurs 60 sont dans un état électrique ouvert et lorsque le commutateur
61 est dans un état électrique fermé, la surface de la figure 5 est équivalente à
une surface rayonnante 2 telle que représentée sur la figure 6B. La zone 52 n'est
pas électriquement reliée à la zone 51, bien qu'elle lui soit toujours reliée mécaniquement.
[0058] Dans cette configuration, la surface 2 de rayonnement est apte à rayonner dans la
bande de fréquences aux alentours de 1800 MHz, de préférence celle du système DCS
1800 ou « Digital Communication System (DCS) 1800 MHz », notamment de 1710 MHz à 1990
MHz.
[0059] Avec une surface 2 de rayonnement équivalente à celle de la figure 6A et ayant des
dimensions telles que la dimension 80 du grand côté de la surface 2 est sensiblement
égale à 39 mm, et la dimension 81 du petit côté est sensiblement égale à 18 mm d'une
part, et d'autre part avec une surface 2 de rayonnement équivalente à celle de la
figure 6B et ayant des dimensions telles que la dimension 82 du grand côté est sensiblement
égale à 21 mm (la dimension 81 du petit côté étant toujours sensiblement égale à 18
mm), on obtient les performances reprises dans le tableau 2. On précise que la distance
h au plan de masse est égale à 9 mm environ.
Tableau 2.
|
GSM |
DCS |
Bande passante à -5 dB |
150 MHZ |
300 MHz |
Rendement |
-2 dB/iso |
-2 dB/iso |
[0060] On voit donc que la bande passante est très fortement augmentée par rapport aux antennes
de l'état de la technique.
[0061] Les performances multibande des antennes selon l'invention sont très proches de celles
de n antennes monobandes.
[0062] En effet, on considère que -5 dB de taux de réflexion en bord de bande est une valeur
convenable. Cela correspond en effet à une antenne présentant une perte de 1.5 dB
en bord de bande par rapport au centre de bande.
[0063] On comprend que les développements qui précèdent s'appliquent avantageusement à deux
zones de résonance, une dans le domaine GSM et une autre dans le domaine DCS.
[0064] On comprend également que d'autres bandes peuvent être prévues, en plaçant d'autres
zones de résonance sur la surface de rayonnement et en les reliant ou non électriquement
en fonction de la fréquence de résonance que l'on souhaite obtenir. Les zones de résonance
reliées par un commutateur à l'état ouvert interviennent dans le fonctionnement de
l'antenne, du fait de leur proximité, mais au second ordre seulement. La fréquence
de résonance est principalement définie par la partie reliée aux points A et G.
[0065] Pour obtenir les moyens 60 et 61, il ne suffit pas de réaliser des circuits passifs
permettant de modéliser un circuit fermé ou un circuit ouvert en fonction de la fréquence,
comme c'est le cas dans les antennes de l'état de la technique. Les performances en
terme de rendement et en terme de bande passante sont en effet très mauvaises, cela
étant dû à la trop grande sélectivité des éléments passifs.
[0066] Par conséquent, on réalise les moyens formant commutateurs grâce à des commutateurs
actifs à faible perte et à grand pouvoir isolant.
[0067] Plusieurs modes de réalisation sont possibles.
[0068] Par exemple, on peut utiliser pour les moyens 60 et 61 des commutateurs comportant
une diode PIN, c'est à dire un semi-conducteur comprenant une région intrinsèque (formée
d'un semi-conducteur intrinsèque) comprise entre deux régions, l'une de type P, l'autre
de type N.
[0069] La diode PIN comporte préférentiellement à l'état passant une résistance très faible,
par exemple de l'ordre 1 Ohm.
[0070] La diode PIN comporte préférentiellement à l'état bloqué une capacité très faible,
par exemple de l'ordre 0.1 pF.
[0071] On peut également utiliser pour les moyens 60 et 61 des moyens comportant un élément
actif de type transistor à effet de champ ou une diode active, par exemple au moins
une diode du type BAR 88.
[0072] A l'état passant, une telle diode active aura, par exemple, une intensité traversante
de 25 mA pour une résistance R
on de 0.5 Ohm et une tension à ses bornes de 0.8 Volt.
[0073] A l'état bloqué, une telle diode active aura une intensité traversante de 0 mA pour
une capacité C
off de 0.22 pF pour une tension à ses bornes supérieure à 10 Volt. On dispose alors deux
diodes BAR 88 pour avoir un isolement suffisant.
[0074] Pour éviter la formation d'harmoniques et garder leur intensité inférieure à -36
dBm, la tension aux bornes de la diode active est préférentiellement supérieure à
20 Volt.
[0075] La figure 7 montre schématiquement un dispositif possible de contrôle de la diode
active.
[0076] Une borne de contrôle 79 est prévue pour contrôler, à travers une résistance 80,
des moyens 78 formant transistor.
[0077] Les moyens 78 sont également reliés d'une part à une tension de commande de 3 ou
5 Volt sur une borne 83 et d'autre part à une tension de -20 Volt par exemple sur
une borne 81, par exemple au travers des résistances 77 et 76. Cette tension de -20
Volt empêche la formation d'harmoniques et permet le blocage de la diode.
[0078] On connecte une branche comportant une inductance de choc 74 par la borne 82 située
entre les résistances 77 et 76.
[0079] Ladite branche relie les moyens 78 à une source de courant de radiofréquences RF,
connectée au dispositif de contrôle au point 73. L'inductance 74 à une impédance très
élevée pour les radiofréquences.
[0080] La source de courant de radiofréquences est reliée à l'antenne à partir de la borne
73 par l'intermédiaire des deux diodes 71 et 72, passante dans ce sens.
[0081] Une capacité 75 de découplage, possédant une impédance très faible pour les radiofréquences,
est disposée entre la masse et la borne 82.
[0082] La figure 8 représente schématiquement un autre mode de réalisation possible d'une
surface de rayonnement selon l'invention.
[0083] Selon ce mode de réalisation, la surface comporte trois zones de rayonnement 51,
52 et 53.
[0084] Les zones 51 et 53 sont séparées entre elles par la jonction 41 qui comporte une
fente ayant à ses extrémités les moyens E
1 et E
2.
[0085] Les moyens E
1 sont situés sur la périphérie 7 de la surface, alors que les moyens E
2 sont situés au milieu de la surface 2 de rayonnement.
[0086] Le point de mise à la masse G est situé sur la zone 51, tandis que le point d'attaque
A est situé sur la zone 53. Un circuit de contrôle 90, décrit plus en détail sur la
figure 9, est relié au point d'attaque.
[0087] La présence de la jonction 41 et des moyens E
1 et E
2 permet de forcer le passage du courant continu du point A vers le point G en passant
par la périphérie 7 de la surface de rayonnement.
[0088] Préférentiellement, les moyens E
1 et E
2 comportent des capacités de découplage GSM et DCS. Les capacités sont typiquement
de l'ordre de 22 pF en taille 0402.
[0089] On définit donc grâce à ce dispositif de contrôle deux chemins différents pour le
courant continu et pour le courant de radiofréquence. Les moyens E
1 et E
2 sont en effet transparents pour les courants de radiofréquences.
[0090] Les zones 51 et 53 d'une part sont séparées de la zone 52 d'autre part par la jonction
42 qui comporte une fente ayant à ses extrémités, sur la périphérie 7 de la surface
2, les moyens S
1 et S
2.
[0091] Les jonctions 41 et 42 sont situées sensiblement perpendiculairement entre elles.
[0092] On place préférentiellement deux diodes de type BAR 88 en S
1 et deux diodes en S
2, pour avoir la valeur d'isolement adéquate.
[0093] Les sens passants des diodes sont placés de sorte qu'un courant puisse circuler de
A vers G sur la périphérie 7 de la surface 2.
[0094] Une fente 5 pratiquée dans la zone 52 permet de donner à la surface 2 la résonance
GSM.
[0095] Le système de contrôle 90 est représenté schématiquement à la figure 9.
[0096] Sur cette figure 9, les éléments ayant des fonctions similaires à ceux représentés
sur la figure 7, portent des références numériques identiques.
[0097] Une borne de contrôle 83 reliée à une source de courant de 25 mA par exemple est
prévue pour contrôler des moyens 78 interrupteur électrique.
[0098] Les moyens 78 sont également reliés à une tension de -20 Volt par exemple sur une
borne 81, par exemple au travers de la résistance 76. Cette tension de -20 Volt empêche
la formation d'harmoniques.
[0099] On connecte une branche comportant une inductance de choc 74 par la borne 82 située
entre les moyens 78 et la résistance 76.
[0100] Ladite branche relie les moyens 78 à une source de courant de radiofréquences RF,
connectée au dispositif de contrôle au point 73. L'inductance 74 à une impédance très
élevée pour les radiofréquences.
[0101] La source de courant de radiofréquences est reliée à l'antenne à partir de la borne
73 par l'intermédiaire d'au moins une diode 71, passante dans ce sens.
[0102] Une capacité 75 de découplage, possédant une impédance très faible pour les radiofréquences,
est disposée entre la masse et la borne 82.
[0103] Dans l'exemple illustré dans la présente demande, le mode GSM est enclenché lors
que les moyens 78 sont dans un état fermé, et le mode DCS est enclenché lors les moyens
78 sont dans un état ouvert.
[0104] On comprend que dans tous les modes de réalisation des développements qui précèdent
le courant de commande des commutateurs arrive à l'antenne par le point d'attaque.
L'unique composante continue circule adéquatement dans les commutateurs, de par d'une
part la géométrie de la surface rayonnante et/ou de par les découplages entre les
zones de rayonnement, et d'autre part les commandes. Cela a pour avantage d'avoir
un point de commande unique.
[0105] Les développements qui précèdent s'appliquent avantageusement à des moyens de commutation
comportant des diodes.
[0106] Les moyens formant commutateurs peuvent également comporter des microsystèmes électromécaniques
d'une technologie MEMS ou « microelectronic mechanical system » selon la terminologie
anglo-saxonne généralement utilisée par l'homme du métier.
1. Antenne d'émission/réception comportant un plan (1) de masse et au moins une surface
(2) plane de rayonnement qui s'étend au droit dudit plan de masse et parallèlement
à celui-ci, la surface (2) de rayonnement étant divisée en au moins deux (51, 52)
zones de rayonnement séparées par des jonctions (41, 42), les jonctions entre les
zones de rayonnement comportant des moyens (60) formant commutateurs aptes à mettre
en résonance toute ou partie de la surface de rayonnement en reliant électriquement
toutes ou partie des zones (51, 52) de rayonnement, la surface plane de rayonnement
comportant un point (G) de mise à la masse et un point d'attaque (A), caractérisée en ce que le courant de commande des commutateurs arrive à l'antenne par le point d'attaque.
2. Antenne selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'au moins une zone (51, 52) de rayonnement comporte au moins une fente (5) de rayonnement.
3. Antenne selon la revendication 2, caractérisée en ce que la fente (5) est apte à permettre le rayonnement de la surface (2) de rayonnement
dans une première bande de fréquences lorsque toutes les zones (51, 52) de rayonnement
sont reliées entre elles.
4. Antenne selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite première bande est la bande de fréquences aux alentours de 900 MHz, de préférence
celle du système mondial de communications mobiles (GSM), notamment de 824 MHz à 960
MHz.
5. Antenne selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'ouverture (6) d'au moins une fente (5), l'ouverture étant située au niveau de la
périphérie (7) de la surface (2) de rayonnement, comporte des moyens (61) formant
commutateurs aptes à permettre la circulation de courant sur la périphérie (7) de
la surface de rayonnement dans un état fermé ou à permettre la circulation de courant
sur la périphérie (8) interne de la fente (5) dans un état ouvert.
6. Antenne selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la surface de rayonnement est apte à rayonner dans une deuxième bande de fréquences
lorsque certains des commutateurs (60) situés aux jonctions des zones de rayonnement
sont dans un état ouvert.
7. Antenne selon la revendication 6, caractérisée en ce que ladite deuxième bande est la bande de fréquences aux alentours de 1800 MHz, de préférence
celle du système DCS 1800 ou « Digital Communication System (DCS) 1800 MHz », notamment
de 1710 MHz à 1990 MHz.
8. Antenne selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens (60, 61) formant commutateurs sont des commutateurs actifs à faible perte
et à grand pouvoir isolant.
9. Antenne selon la revendication 7, caractérisée en ce que les commutateurs (60, 61) comportent une diode PIN.
10. Antenne selon la revendication 7, caractérisée en ce que les commutateurs (60, 61) comportent un élément actif de type transistor à effet
de champ.
11. Antenne selon l'une des revendication 9 ou 10, caractérisée en ce qu'une zone de rayonnement (53) comporte le point d'attaque (A), et une autre zone (51)
comporte le point (G) de mise à la masse, les deux zones étant séparées par une jonction
comportant des moyens de découplage aptes à forcer le passage du courant continu du
point d'attaque (A) vers le point de mise à la masse (G) en passant par la périphérie
(7) de la surface de rayonnement.
12. Antenne selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens (60, 61) formant commutateurs sont des microsystèmes électromécaniques
(MEMS).
13. Téléphone, caractérisé en ce qu'il comporte une antenne selon l'une des revendications précédentes.