[0001] L'invention se rapporte à un dispositif d'accueil d'un pied ou d'une chaussure sur
un engin de sport.
[0002] De tels dispositifs sont utilisés pour la pratique du surf sur neige ou snowboard,
du ski sur neige ou sur eau, de la raquette à neige, du patin à roues, ou autre.
[0003] Certains dispositifs selon l'art antérieur comprennent une assise, prévue pour supporter
la plante du pied ou la semelle de la chaussure, ainsi qu'un élément d'appui arrière
prévu pour supporter le bas de jambe d'un utilisateur. L'assise est associée à l'élément
d'appui arrière comme suit. Tout d'abord l'assise s'étend en longueur d'une extrémité
arrière à une extrémité avant. L'élément d'appui arrière quant à lui présente une
extrémité d'attache opposée à une extrémité libre, une articulation d'axe sensiblement
transversal reliant l'extrémité d'attache à l'assise. L'articulation permet de réduire
l'encombrement du dispositif pour son rangement, en basculant l'élément d'appui arrière
vers l'avant.
[0004] Enfin un lien est relié d'une part à l'assise, par une liaison basse située en avant
de l'articulation, et d'autre part à l'élément d'appui arrière, par une liaison haute
située entre l'extrémité d'attache et l'extrémité libre. Le lien limite la rotation
vers l'arrière de l'élément d'appui arrière. Ainsi ce dernier permet le passage d'informations
sensorielles entre l'utilisateur et l'engin. Plus précisément le bas de jambe peut
donner ou recevoir des impulsions lors de la conduite de l'engin.
[0005] Dans le cas du snowboard il est notamment possible d'appuyer vers l'arrière, pour
prendre un appui sur la carre éponyme.
[0006] Cependant il est apparu que, pour un dispositif d'accueil donné, la transmission
d'informations sensorielles ne se fait pas toujours avec la meilleure efficacité.
En effet un utilisateur a ses caractéristiques propres, notamment en ce qui concerne
la taille, le poids ou la pointure de chaussure. De plus chaque utilisateur peut adopter
un style de conduite particulier, ce qui conditionne aussi la transmission d'informations
sensorielles.
[0007] Il s'ensuit qu'un appui arrière avec le bas de jambe n'engendre pas toujours l'effet
désiré. Parfois il faut fournir un effort très important pour solliciter l'engin.
Cela fatigue l'utilisateur. En d'autres cas, au contraire, la moindre sollicitation
influence le comportement de l'engin. Cela peut empêcher l'utilisateur de contrôler
la conduite.
[0008] En snowboard, une prise de carre arrière qui nécessite un effort trop important fatigue
l'utilisateur. Si au contraire la prise de carre arrière peut se faire avec un appui
faible, la moindre sollicitation parasite va influencer le comportement de l'engin
contre la volonté de l'utilisateur.
[0009] Par corollaire les impulsions issues de l'engin et transmises au bas de jambe, via
l'élément d'appui arrière, ne sont pas toujours le reflet du comportement de l'engin.
Les impulsions sont parfois excessives ou insuffisantes.
[0010] L'invention a notamment pour but d'améliorer un tel dispositif et, par exemple, de
rendre le dispositif à même de transmettre des informations sensorielles avec une
meilleure efficacité.
[0011] Pour cela l'invention propose un dispositif d'accueil d'un pied ou d'une chaussure
sur un engin de sport, le dispositif comprenant une assise associée à un élément d'appui
arrière, l'assise s'étendant en longueur d'une extrémité arrière à une extrémité avant,
et en largeur d'un premier bord à un deuxième bord, l'élément d'appui arrière étant
monté rotatif par rapport à l'assise, un lien étant disposé sur l'assise et coopérant
avec l'élément d'appui arrière pour limiter la rotation vers l'arrière de l'élément
d'appui arrière.
[0012] Le dispositif selon l'invention est caractérisé par le fait que la position de l'élément
d'appui arrière par rapport à l'assise est réglable longitudinalement.
[0013] Un réglage de la position de l'élément d'appui arrière modifie la position de la
surface de contact entre l'arrière de la chaussure et l'élément d'appui arrière.
[0014] Ainsi l'utilisateur peut choisir la position longitudinale du pied ou de la chaussure,
par rapport à l'assise, qui lui convient. Bien entendu la position par rapport à l'assise
conditionne directement la position par rapport à l'engin.
[0015] Il est donc possible de sélectionner une position de pied ou de chaussure pour une
transmission efficace des informations sensorielles.
[0016] Les avantages qui en découlent sont notamment l'adaptabilité du dispositif d'accueil
à différents utilisateurs, l'adaptabilité du dispositif à un utilisateur donné qui
souhaite conduire l'engin différemment.
[0017] Il s'ensuit qu'un appui arrière avec le bas de jambe engendre sensiblement l'effet
désiré, ou qu'une impulsion issue de l'engin est sensiblement le reflet du comportement
de l'engin.
[0018] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon une
forme d'exécution non limitative, comment l'invention peut être réalisée, et dans
lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective et en plongée d'un dispositif d'accueil selon
l'invention,
- la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, en partie éclatée,
- la figure 3 est une vue arrière du dispositif,
- la figure 4 est une vue de côté du dispositif, dans un cas où l'élément d'appui arrière
est avancé,
- la figure 5 est une vue similaire à la figure 4, dans un cas où l'élément d'appui
arrière est reculé,
- la figure 6 est une vue en perspective d'un premier chariot du dispositif,
- la figure 7 est une coupe selon VII-VII de la figure 5,
- la figure 8 est une coupe selon VIII-VIII de la figure 5,
- la figure 9 est une vue schématique par dessous du dispositif, dans un cas où une
première et une deuxième extrémités d'attache de l'élément d'appui arrière sont dans
la même position longitudinale,
- la figure 10 est similaire à la figure 9, dans un cas où la première et la deuxième
extrémités sont décalées longitudinalement.
[0019] Bien que la forme décrite ci-après se rapporte plutôt au domaine du snowboard, il
doit être compris qu'elle s'applique aussi à d'autres domaines comme évoqué avant.
[0020] La forme d'exécution est présentée à l'aide des figures 1 à 10.
[0021] Comme on le voit sur la figure 1 en perspective, un dispositif d'accueil 1 permet
l'accueil temporaire sur une planche 2 d'une chaussure non représentée.
[0022] De manière connue le dispositif d'accueil 1 comprend une assise 3 qui s'étend en
longueur entre une extrémité arrière 4 et une extrémité avant 5, et en largeur d'un
premier bord 6 à un deuxième bord 7.
[0023] L'assise 3 présente une face supérieure 8 prévue pour être en regard de la semelle
de la chaussure, et une face inférieure 9 prévue pour être au-dessus de la planche
2.
[0024] Comme on le voit sur la figure 9, l'assise 3 comprend de préférence une embase 10
couverte d'un coussin 11. L'embase 10 est une pièce rigide qui délimite au moins en
partie la face inférieure 9. Le coussin 11 quant à lui délimite au moins en partie
la face supérieure 8. Selon la forme d'exécution décrite, le coussin 11 s'étend de
l'extrémité arrière 4 à l'extrémité avant 5 de l'assise 3. Cela permet un contact
amorti avec toute la surface de la semelle de la chaussure. Une portion arrière 12
et une portion avant 13 du coussin 11 délimitent un espace de logement 14 pour l'embase
10.
[0025] Bien entendu il peut être prévu d'autres structures pour l'assise 3, comme par exemple
une embase associée à deux coussins, l'un à l'arrière, l'autre à l'avant.
[0026] L'assise 3 est retenue à la planche 2 par un moyen représenté sous la forme d'un
disque 15, lui-même retenu à la planche 2 par des vis 16.
[0027] Bien entendu, d'autres moyens de retenue de l'assise 3 pourraient être prévus.
[0028] Comme on le voit en regardant à nouveau la figure 1, l'assise 3 est bordée latéralement
par un premier flasque 20 et par un deuxième flasque 21. En l'occurrence le premier
flasque 20 est latéral et le deuxième 21 est médial, mais cela aurait pu être le contraire.
Chacun des flasques 20, 21 forme respectivement une partie latérale ou médiale du
dispositif 1 pour délimiter une zone d'accueil 22 de la chaussure. Lorsque cette dernière
est en place sur le dispositif 1, les flasques 20, 21 longent la semelle latéralement.
Bien entendu, il pourrait être prévu autre chose que les flasques 20, 21 pour former
les parties latérale et médiale. Par exemple des butées pourraient convenir.
[0029] De préférence, l'embase 10 et les flasques 20, 21 forment une pièce monobloc réalisée
par exemple en matière synthétique. Cependant il pourrait être prévu que les flasques
20, 21 soient des pièces solidarisées à l'embase par tout moyen, tel qu'un collage,
une soudure, un vissage, un emboîtement, ou autre.
[0030] Le dispositif 1 comprend aussi un élément d'appui arrière 23, pour que l'utilisateur
puisse prendre des appuis arrière avec le bas de jambe.
[0031] L'élément d'appui arrière 23 comprend une plaque incurvée 24 qui s'étend longitudinalement
entre des première 25 et deuxième 26 extrémités d'attache et une extrémité libre 27,
transversalement entre un premier bord ou bord latéral 28 et un deuxième bord ou bord
médial 29, et en épaisseur entre une face d'appui 30 et une face libre 31.
[0032] Bien entendu la face d'appui 30 est prévue pour recevoir l'arrière du bas de jambe
de l'utilisateur, l'élément d'appui arrière 23 et l'embase 10 étant associés en conséquence.
[0033] Selon la forme d'exécution décrite, comme on le voit mieux sur les figures 3 à 5,
l'élément d'appui arrière 23 est monté rotatif par rapport à l'assise 3. Pour cela
l'élément d'appui arrière est relié aux flasques 20, 21 au moyen d'une première articulation
32, située au niveau de la première extrémité d'attache 25, et au moyen d'une deuxième
articulation 33, située au niveau de la deuxième extrémité d'attache 26. Chaque articulation
32, 33 est respectivement orientée sensiblement selon un premier 34 et un deuxième
35 axe transversal du dispositif 1. Chaque articulation 32, 33 peut comprendre tout
composant tel qu'une vis, un rivet, une rondelle, un écrou, un tourillon, ou autre.
[0034] Chaque articulation 32, 33 autorise un mouvement de rotation de l'élément d'appui
arrière 23 vers l'assise 3. Un avantage qui en découle est de faciliter le rangement.
[0035] Selon la forme d'exécution décrite, une butée 40 limite la rotation vers l'arrière
de l'élément d'appui éponyme 23.
[0036] De manière non limitative la butée 40 comprend un lien 41 qui contourne l'élément
d'appui arrière 23. Le lien 41 est disposé sur l'assise 3 et coopère avec l'élément
d'appui arrière 23 pour limiter la rotation vers l'arrière de l'élément d'appui arrière
23. Le cheminement du lien 41 peut être observé sur les figures 1 à 5. Par exemple
le lien 41 comprend une première portion ou portion latérale 42 et une deuxième portion
ou portion médiale 43, l'une prolongeant l'autre. Chaque portion 42, 43 du lien 41
est reliée à l'embase 10 respectivement par une première 44 et par une deuxième 45
liaison basse, lesquelles 44, 45 sont situées chacune en avant de la première 32 ou
de la deuxième 33 articulation.
[0037] Le lien 41 est réalisé de préférence à partir d'un câble, ce dernier présentant une
première extrémité ou extrémité latérale 46, ainsi qu'une deuxième extrémité ou extrémité
médiale 47. Chacune des extrémités 46, 47 est reliée au flasque latéral 20 ou médial
21 par tout moyen connu de l'homme de l'art, pour former les première 44 et deuxième
45 liaisons basses. L'emploi d'un embout serti peut convenir. Entre les liaisons basses
44, 45, le câble 41 suit chaque flasque 20, 21 en s'en éloignant, pour contourner
l'élément d'appui arrière 23 dans une position plus éloignée des flasques.
[0038] Plus précisément la première portion 42 et la deuxième portion 43 sont chacune reliée
à l'élément d'appui arrière 23 par une première 48 et une deuxième 49 liaison haute,
lesquelles sont situées respectivement entre la première 25 ou deuxième 26 extrémité
d'attache et l'extrémité libre 27. De manière non limitative les liaisons hautes 48,
49 comprennent chacune un premier 50 et un deuxième 51 guide.
[0039] Il est aussi prévu un moyen de réglage de la position angulaire de l'élément d'appui
arrière 23 par rapport à l'embase 10. Le moyen est réalisé par exemple sous la forme
d'une cale 52, solidarisée à l'élément d'appui arrière 23 du côté de la face libre
31. La cale 52, située entre les guides 50, 51, maintient le câble 41. Il suffit de
rapprocher ou d'éloigner la cale 52 de l'extrémité libre 27. Pour cela tout moyen
d'immobilisation connu de l'homme de l'art convient. Le moyen peut comprendre une
vis 53 pour serrer ou desserrer la cale 52 relativement à l'élément d'appui arrière
23. Des dentures complémentaires de la cale 52 et de l'élément d'appui arrière 23
permettent un positionnement de l'une sur l'autre. Ces dentures sont bien connues
de l'homme de l'art.
[0040] Il est également prévu deux liens de serrage de la chaussure, pour maintenir de façon
amovible la chaussure sur l'embase 10, entre les flasques 20, 21, dans la zone d'accueil
22.
[0041] Un premier lien 60 se situe vers l'avant, au niveau de l'articulation métatarsophalangienne
quand le pied est maintenu. Un deuxième lien 61 se situe vers l'arrière, au niveau
du cou-de-pied quand le pied est maintenu.
[0042] Chacun des liens 60, 61 s'étend transversalement entre les flasques 20, 21.
[0043] Bien entendu, il pourrait être prévu un nombre de liens différent.
[0044] Le premier lien 60 comprend une portion latérale 62 reliée de façon amovible à une
portion médiale 63, au moyen d'un dispositif de verrouillage réversible 64.
[0045] Le deuxième lien 61 comprend une division avant 65 et une division arrière 66. La
division avant 65 du lien 61 est située du côté de la face d'appui 30 de l'élément
d'appui arrière 23, et la division arrière 66 est située du côté de la face libre
31 de l'élément d'appui arrière. Cela permet au deuxième lien 61 d'enserrer l'élément
d'appui arrière 23 en même temps qu'il retient le pied ou la chaussure. Il s'ensuit
que l'arrière du bas de jambe est toujours plaqué contre la face d'appui 30 de l'élément
d'appui arrière 23. Un avantage qui en découle est une transmission directe des impulsions
de conduite lors d'appuis arrière.
[0046] Comme on le voit par exemple sur les figures 2 et 3, la division arrière 66 du lien
61 comprend un premier pied ou pied latéral 67 et un deuxième pied ou pied médial
68 reliés l'un à l'autre par une arche 69. Chacun des pieds latéral 67 et médial 68
est associé respectivement au flasque latéral 20 et médial 21, par exemple à l'aide
d'un première articulation ou articulation latérale 70 d'axe transversal 71, et d'une
deuxième articulation ou articulation médiale 72 d'axe transversal 73. Un avantage
qui en découle est de conférer à la division arrière 66 un degré de liberté en rotation
selon les axes transversaux 71, 73. Cela facilite la mise en place de la division
arrière 66. L'arche 69 se plaque plus facilement sur la face libre 31 de l'élément
d'appui arrière 23.
[0047] La division avant 65 est présentée, quant à elle, à l'aide de la figure 1.
[0048] La division avant 65 est associée à la division arrière 66. Elle est représentée
sous la forme d'une succession de trois portions, qui sont une première portion d'attache
74, une portion de couverture 75 de la chaussure, et une deuxième portion d'attache
76. La division avant 65 peut être serrée de manière réversible, ou ouverte, à l'aide
d'un dispositif de verrouillage réversible 77. Ce dernier est bien connu de l'homme
de l'art.
[0049] Bien entendu, d'autres structures pourraient être prévues pour faire le deuxième
lien. Par exemple il est possible de conserver seulement la division avant, en la
reliant directement aux flasques 20, 21.
[0050] Selon l'invention la position de l'élément d'appui arrière 23 par rapport à l'assise,
et donc par rapport à l'embase 10, est réglable longitudinalement. Ainsi est-il possible
d'avancer ou de reculer la position de la surface de contact entre l'arrière de la
chaussure et l'élément d'appui arrière 23. L'utilisateur peut donc choisir la position
longitudinale du pied ou de la chaussure, par rapport à l'assise, qui lui convient.
De cette manière il sélectionne une position de chaussure qui est la meilleure pour
la transmission d'informations sensorielles.
[0051] Selon la forme de réalisation décrite, comme on le comprend de manière générale à
l'aide des figures 4 à 10, il est prévu un premier 90 et un deuxième 91 chariot pour
le réglage de la position longitudinale de l'élément d'appui 23. Les structures et
les modes de fonctionnement des chariots 90, 91 sont similaires. Aussi seul le premier
90 est décrit plus en détail ci-après.
[0052] Le premier chariot 90 se présente sous la forme d'une pièce allongée. Il 90 s'étend
en longueur d'une extrémité arrière 92 à une extrémité avant 93, en largeur d'une
face extérieure 94 à une face intérieure 95, et en hauteur d'une limite inférieure
96 à une limite supérieure 97. Le premier chariot 90 présente une section en forme
de U, observable notamment sur les figures 6 et 7. Ses faces extérieure 94 et intérieure
95 sont ajourées par des fenêtres extérieure 98 et intérieure 99. Cette structure
confère au chariot 90 à la fois une certaine légèreté et une bonne résistance mécanique.
Les matériaux utilisés pour le fabriquer peuvent comprendre du métal ou des matières
synthétiques, armées ou non. Par exemple un alliage d'aluminium convient très bien.
[0053] Le premier chariot 90 est monté déplaçable longitudinalement relativement au premier
flasque 20. Pour cela le chariot 90 est logé dans une première cavité longitudinale
110, ménagée dans le premier flasque 20. Le premier chariot 90 est guidé longitudinalement
dans la cavité 110, car celle-ci permet un déplacement longitudinal du chariot 90.
C'est pourquoi la cavité 110 présente une longueur sensiblement supérieure à celle
du chariot 90, mais une largeur et une hauteur à peine supérieures. D'autres moyens
de guidage du chariot pourraient être prévus, par exemple le chariot pourrait être
guidé longitudinalement sur le flasque.
[0054] La mise en place du chariot 90 dans la cavité 110 se fait par insertion du côté de
la face inférieure 9. Un fond 111 de la cavité 110, en partie ajouré par une fente
112, limite la profondeur d'insertion du chariot 90. Il est aussi prévu un ergot 113,
pour éviter une sortie intempestive du chariot 90 hors de la cavité 110. De préférence,
l'ergot 113 est une excroissance de matière issue du premier flasque 20. L'ergot 113
se déplace élastiquement à la mise en place du chariot 90, pour se loger dans la fenêtre
extérieure 98.
[0055] De manière complémentaire, il est prévu un moyen d'indexage de la position du chariot
90 le long de la cavité longitudinale 110. Ce moyen comprend par exemple des stries
114 ménagées verticalement sur la face extérieure 94, ainsi qu'un bossage interne
115 ménagé dans la cavité 110. Bien entendu le bossage 115 et les stries 114 agissent
de manière conjuguée, pour créer un ou plusieurs points durs lors du glissement du
chariot 90 dans la cavité 110. Le moyen d'indexage permet de positionner le chariot
90 plus facilement.
[0056] Pour régler la position longitudinale du premier chariot 90, un moyen de réglage
comprend, par exemple, trois orifices 120, 121, 122 ménagés dans la face extérieure
94, ainsi qu'une vis 123. Comme on le voit bien sur la figure 9, la vis 123 est vissée
dans la cavité longitudinale 110 pour s'insérer dans l'un des trois orifices 120,
121, 122. L'opération de réglage consiste à dévisser la vis 123, à déplacer manuellement
le chariot, puis à visser la vis 123 pour remplir en partie au moins l'un des orifices
120, 121, 122.
[0057] De préférence, les moyens d'indexage et de réglage coordonnent leurs effets. Cela
signifie que lorsqu'un orifice 120, 121, 122 du moyen de réglage est occupé par la
vis 123, le bossage 115 de la cavité 110 s'incruste dans une strie 114 du chariot
90.
[0058] La première extrémité d'attache 25 de l'élément d'appui arrière 23 est reliée au
premier chariot 90 par la première articulation 32 d'axe transversal 34. Pour cela
au niveau du premier chariot 90, l'articulation 32 présente un orifice circulaire
124 ménagé dans la face intérieure 95, à proximité de l'extrémité arrière 92. Pour
relier la première extrémité d'attache 25 au chariot 90, la première articulation
32 comprend aussi un tourillon 125.
[0059] Ainsi au niveau de la première extrémité d'attache 25, l'élément d'appui arrière
23 est relié au premier flasque 20 par l'intermédiaire du premier chariot 90. La liaison
de l'élément d'appui arrière 23 au flasque 20, et donc à l'assise 3, est par conséquent
une liaison indirecte, le chariot 90 portant la première extrémité d'attache 25 de
l'élément d'appui arrière 23.
[0060] Il en est de même au niveau de la deuxième extrémité d'attache 26. Le deuxième chariot
91 est guidé longitudinalement dans une cavité 130 du deuxième flasque 21. La deuxième
extrémité d'attache 26 de l'élément d'appui arrière 23 est reliée au deuxième chariot
91 par la deuxième articulation 33 d'axe transversal 35.
[0061] Ainsi au niveau de la deuxième extrémité d'attache 26, l'élément d'appui arrière
23 est relié au deuxième flasque 21 par l'intermédiaire du deuxième chariot 91. Là
encore la liaison de l'élément d'appui arrière 23 au flasque 21, et donc à l'assise
3, est une liaison indirecte, le chariot 91 portant la deuxième extrémité d'attache
26 de l'élément d'appui arrière 23.
[0062] Il est possible de déplacer les chariots 90, 91 indépendamment l'un de l'autre.
[0063] Les figures 4, 5 et 9 correspondent à des situations pour lesquelles les chariots
90, 91 sont sensiblement en vis-à-vis. Leurs positions longitudinales sont les mêmes.
En conséquence les première 25 et deuxième 26 extrémités d'attache sont en face l'une
de l'autre selon une direction transversale du dispositif. Il s'ensuit que l'élément
d'appui arrière 23 est sensiblement centré sur l'arrière du bas de jambe, quand celui-ci
est dans le dispositif 1. Cela permet à l'utilisateur de prendre des appuis précis
dans une direction longitudinale arrière. Dans un cas où le dispositif 1 est orienté
transversalement par rapport à la planche 2, la prise de carre est plus facile car
les efforts sont orientés perpendiculairement à la planche 2.
[0064] L'utilisateur peut amener l'élément d'appui arrière 23 soit vers l'avant selon la
figure 4, soit vers l'arrière selon la figure 5, soit dans une position intermédiaire
selon la figure 9. Le dispositif 1 est réglable en longueur. Cela permet à l'utilisateur
de tenir compte de sa taille, de son poids, de sa pointure, de son style de conduite,
ou de la qualité de la neige.
[0065] Différemment la figure 10 correspond à une situation pour laquelle les chariots 90,
91 sont décalés longitudinalement. En conséquence les première 25 et deuxième 26 extrémités
d'attache sont décalées. Il s'ensuit que l'élément d'appui arrière 23 est décentré
sur l'arrière du bas de jambe, quand celui-ci est dans le dispositif 1. Cela permet
à l'utilisateur de prendre des appuis précis dans une direction décalée par rapport
à la direction longitudinale arrière. L'utilisateur peut décaler l'élément d'appui
arrière 23 pour compenser un décalage du dispositif 1 relativement à la planche 2.
De ce fait il peut là encore orienter ses efforts d'appui arrière perpendiculairement
à la planche 2.
[0066] Cette multiplicité de réglages est possible parce que l'élément d'appui arrière 23
peut être déplacé longitudinalement au niveau d'au moins l'un 28, 29 de ses bords.
[0067] A la manière des extrémités d'attache 25, 26 de l'élément d'appui arrière 23, le
lien 41 est relié à l'assise 3 de manière indirecte par les liaisons basses 44, 45.
La première extrémité 46 de la première portion 42 du lien 41 est reliée au premier
chariot 90, de préférence au niveau de son extrémité avant 93. Par analogie la deuxième
extrémité 47 de la deuxième portion 43 du lien 41 est reliée au deuxième chariot 91,
de préférence au niveau de son extrémité avant. Il s'ensuit que chacun des chariots
90, 91 est lié à la fois à une extrémité d'attache 25, 26 de l'élément d'appui arrière
et à une portion 42, 43 de lien 41. En d'autres termes le dispositif d'accueil 1 comporte
des moyens pour déplacer l'élément d'appui arrière 23 simultanément avec le lien 41.
[0068] Bien entendu l'écart est constant entre une articulation 32, 33 d'une extrémité d'attache
25, 26 et une extrémité 46, 47 du lien 41. Cela permet à l'utilisateur de régler la
position longitudinale d'un chariot 90, 91, et donc d'un bord 28, 29 de l'élément
d'appui arrière 23, sans changer la position angulaire selon un axe transversal de
l'élément d'appui 23.
[0069] En d'autres termes pour l'élément d'appui arrière 23, le réglage des positions longitudinales
et le réglage d'inclinaison selon un axe transversal sont indépendants. Cela évite
qu'un réglage perturbe l'autre. Un avantage qui en résulte est de pouvoir modifier
un paramètre lié à la conduite de la planche, sans en influencer un autre.
[0070] D'une manière générale, l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des
techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier.
[0071] Bien entendu l'invention n'est pas limitée à la forme d'exécution décrite, et comprend
tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui
vont suivre.
[0072] En particulier il peut être prévu d'autres moyens de réglages de la position longitudinale
de l'élément d'appui arrière, ainsi que d'autres structures pour les chariots 90,
91 ou pour les liens 41, 60, 61. Encore il peut être prévu un seul chariot, en position
centrale ou latérale.
[0073] Il peut aussi être prévu que les moyens de réglage de la position longitudinale de
l'élément d'appui arrière soient indépendants des moyens de réglage de la position
longitudinale du lien 41 de la butée 40. Par exemple avec deux chariots distincts
dans une même cavité longitudinale d'un flasque. Dans ce cas le déplacement longitudinal
de l'élément d'appui arrière 23 est indépendant du lien 41.
[0074] Les articulations 32, 33 qui relient l'élément d'appui arrière 23 aux chariots 90,
91 sont différentes des articulations 70, 72 qui relient le deuxième lien 61 aux flasques
20, 21. Ainsi le lien 61 ne peut avancer ni reculer. Cependant il peut être prévu
de disposer les articulations 70, 72 du lien 61 sur les chariots 90, 91. Dans ce cas
le lien 61 suit les mouvements des chariots.
1. Dispositif d'accueil (1) d'un pied ou d'une chaussure sur un engin de sport (2), le
dispositif (1) comprenant une assise (3) associée à un élément d'appui arrière (23),
l'assise (3) s'étendant en longueur d'une extrémité arrière (4) à une extrémité avant
(5), et en largeur d'un premier bord (6) à un deuxième bord (7), l'élément d'appui
arrière (23) étant monté rotatif par rapport à l'assise (3), un lien (41) étant disposé
sur l'assise (3) et coopérant avec l'élément d'appui arrière (23) pour limiter la
rotation vers l'arrière de l'élément d'appui arrière (23),
caractérisé par le fait que la position de l'élément d'appui arrière (23) par rapport à l'assise (3) est réglable
longitudinalement.
2. Dispositif d'accueil (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait le déplacement longitudinal de l'élément d'appui arrière (23) est indépendant
du lien (41).
3. Dispositif d'accueil (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens pour déplacer l'élément d'appui arrière (23) simultanément
avec le lien (41).
4. Dispositif d'accueil (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que l'élément d'appui arrière (23) peut être déplacé longitudinalement au niveau d'au
moins l'un (28, 29) de ses bords.
5. Dispositif d'accueil (1) selon l'une des revendications 1, 3 et 4, caractérisé par le fait que l'assise (3) est bordée latéralement par un premier flasque (20), un premier chariot
(90) étant monté déplaçable longitudinalement relativement au premier flasque (20),
le chariot (90) portant une première extrémité d'attache (25) de l'élément d'appui
arrière (23), un moyen de réglage étant prévu pour régler la position longitudinale
du premier chariot (90).
6. Dispositif d'accueil (1) selon la revendication 5, caractérisé par le fait qu'une première extrémité (46) d'une première portion (42) du lien (41) est reliée au
premier chariot (90).
7. Dispositif d'accueil (1) selon l'une des revendications 1 et 3 à 6, caractérisé par le fait que l'assise (3) est bordée latéralement par un deuxième flasque (21), un deuxième chariot
(91) étant monté déplaçable longitudinalement relativement au deuxième flasque (21),
le chariot (91) portant une deuxième extrémité d'attache (26) de l'élément d'appui
arrière (23), un moyen de réglage étant prévu pour régler la position longitudinale
du deuxième chariot (91).
8. Dispositif d'accueil (1) selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu'une deuxième extrémité (47) d'une deuxième portion (43) du lien (41) est reliée au
deuxième chariot (91).
9. Dispositif d'accueil (1) selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le lien (41) comprend la première (42) et la deuxième (43) portions, l'une prolongeant
l'autre, le lien (41) contournant l'élément d'appui arrière (23) dans une position
éloignée des flasques (20, 21).
10. Dispositif d'accueil (1) selon l'une des revendications 5 à 9, caractérisé par le fait que le moyen de réglage comprend des orifices (120, 121, 122) ménagés dans la face extérieure
(94) de chaque chariot (90, 91), ainsi qu'une vis (123) vissée dans la cavité longitudinale
(110, 130) du flasque (20, 21) pour s'insérer dans l'un des orifices (120, 121, 122).
11. Dispositif d'accueil (1) selon l'une des revendications 5 à 10, caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen d'indexage de chaque chariot (90, 91).
12. Dispositif d'accueil (1) selon l'une des revendications 5 à 11, caractérisé par le fait qu'il comporte un ergot (113) qui évite une sortie intempestive du chariot (90, 91) hors
de la cavité (110, 130).
13. Dispositif d'accueil (1) selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait qu'il comprend un deuxième lien (61) pour maintenir une chaussure sur l'assise (3) entre
les flasques (20, 21), le deuxième lien (61) présentant un premier pied (67) associé
au premier flasque (20) à l'aide d'une première articulation (70) d'axe transversal
(71), ainsi qu'un deuxième pied (68) associé au deuxième flasque (21) à l'aide d'une
deuxième articulation (72) d'axe transversal (73).