[0001] La présente invention concerne une joue pour un dispositif obturateur destiné à fermer
chacune des extrémités latérales d'un coffre-tunnel pour volet roulant.
[0002] Habituellement, les coffres-tunnels T sont prévus pour être intégrés en cours de
construction à la maçonnerie N d'un bâtiment au-dessus des embrasures de fenêtre ou
de porte, comme cela est montré à la Fig. 1.
[0003] Un coffre-tunnel pour volet roulant est généralement constitué d'une coque moulée
comportant un évidement en forme de tunnel et dont la partie inférieure est ouverte
pour permettre d'y loger un volet roulant.
[0004] Chaque dispositif obturateur est constitué principalement d'une joue et d'un talon
disposé de façon perpendiculaire au pied de celle-ci. Les dispositifs obturateurs
sont destinés à porter un volet roulant. De manière plus précise, ils permettent de
recevoir respectivement les arbres dont sont pourvus des embouts formant les organes
de terminaison d'un axe de volet roulant et autour duquel peut s'enrouler ou se dérouler
un tablier dont les bords peuvent coulisser dans des coulisses disposées le long de
l'embrasure. Un moyen de manoeuvre à commande manuelle ou motorisée est monté sur
l'arbre d'un embout de l'axe de volet roulant pour permettre la manoeuvre de descente
ou de remontée du tablier.
[0005] L'installation du volet roulant dans le coffre-tunnel peut être réalisée suivant
deux méthodes connues, soit sur un chantier, soit en atelier.
[0006] Dans les deux cas, le volet roulant, non muni de son tablier, est de plus en plus
souvent assemblé avant d'être installé. Un tel volet roulant V est constitué à la
Fig. 2 d'un axe C de volet roulant prévu pour permettre la fixation ultérieure d'un
tablier et qui est obturé de part et d'autre par deux embouts E1 et E2.
[0007] Un moyen de manoeuvre R en rotation de l'axe C du volet roulant est monté sur un
embout et en l'occurrence l'embout E1. Lorsque le moyen de manoeuvre R est de type
manuel, comme cela est représenté à cette Fig. 2, il est enfilé sur un arbre dont
est pourvu l'embout E1, puis un manchon M est à son tour engagé sur l'extrémité de
l'arbre dudit embout, puis est immobilisé sur celui-ci, par exemple, par l'intermédiaire
d'une goupille. Lorsque le moyen de manoeuvre R est de type motorisé, un manchon est
fixé sur la tête du moteur et l'ensemble est emboîté dans une extrémité de l'axe C
de volet roulant.
[0008] Un embout tandem télescopique E2 obture l'autre extrémité de l'axe C de volet roulant.
Cet embout comporte un arbre d'embout sur lequel est monté un manchon M qui est immobilisé
sur celui-ci, par exemple, par l'intermédiaire d'une goupille.
[0009] Dans la première méthode, c'est-à-dire celle qui concerne le montage en chantier,
le coffre-tunnel est intégré à la maçonnerie d'un bâtiment. L'opérateur doit alors
travailler au-dessus de lui en étant monté sur un escabeau, le regard scrutant l'intérieur
de l'évidement du coffre-tunnel pour accompagner utilement ses gestes dans la mise
en place de l'axe de volet-roulant équipé. Son travail est de ce fait rendu particulièrement
pénible.
[0010] Pour cette raison et quand cela s'avère possible, on préfère monter en atelier le
volet roulant dans le coffre-tunnel suivant la seconde méthode et qui est décrite
en référence avec la Fig. 3. Le coffre-tunnel T est ici positionné avec son ouverture
longitudinale tournée vers le haut en le faisant reposer, par exemple, sur un établi.
L'opérateur est dans une position de travail confortable pour installer le volet-roulant
V dans le coffre-tunnel T. Les extrémités latérales de celui-ci sont fermées respectivement
par des dispositifs obturateurs D pourvus d'un logement L. Un tel dispositif obturateur
est couvert par le brevet EP-B1-1 148 205 déposé par le demandeur de la présente invention,
et dans lequel un logement est prévu dans la joue permettant le montage dans le coffre-tunnel
de l'axe de volet équipé qui vient d'être décrit.
[0011] L'installation du volet roulant V dans le coffre-tunnel T dans cette seconde méthode
est réalisée de la manière suivante. L'opérateur présente l'axe C de volet équipé
devant l'évidement du coffre-tunnel avec l'arbre de son embout tandem télescopique
E2 placé en position rétractée au maximum, comme cela apparaît à cette Fig. 3 afin
de pouvoir franchir l'entrée de l'évidement dont la longueur est réduite par la présence
de talons B présents sur les dispositifs obturateurs D. L'opérateur introduit ensuite
l'axe C de volet roulant en diagonal dans l'évidement en présentant d'abord dans l'évidement
le côté pourvu du moyen de manoeuvre R suivant en cela la flèche F1 à la Fig. 3. Il
positionne ensuite horizontalement l'axe C de volet roulant en plaçant chaque manchon
M face à son logement L, comme cela est montré à la Fig. 4. Il pousse dans un premier
temps le manchon M, disposé du côté du moyen de manoeuvre R, dans son logement L suivant
en cela la direction indiquée par la flèche F2 située à gauche de cette Fig. 3. Avant
son introduction dans son logement, l'opérateur aura pris soin de positionner le manchon
M dans l'angle souhaité correspondant à la position de sortie calée à 60° ou 90° de
la commande du moyen de manoeuvre R auquel il est associé. Le positionnement est obtenu
en plaçant des crans réalisés sur le manchon M entre des crans prévus dans le logement
L.
[0012] A l'issue de son enfoncement dans le logement L, un verrou coulissant O, disposé
dans la joue, vient verrouiller en translation le manchon M, comme cela apparaît à
la Fig. 4.
[0013] L'opérateur pousse ensuite de manière identique le manchon de l'arbre de l'embout
télescopique E2 dans son logement L correspondant, suivant l'autre flèche F2, jusqu'à
ce que le verrou O vienne le verrouiller en translation.
[0014] Un tel verrou coulissant est décrit dans le brevet européen publié sous le n° EP-A-1
300 538 et déposé au nom du demandeur de la présente invention.
[0015] Le montage du volet roulant dans le coffre-tunnel est, on le constate, un travail
qui demande une grande habileté de la part de l'opérateur. S'il arrive en outre que
le moyen de manoeuvre puisse être monté dans une position angulaire qui ne convient
pas, l'opérateur doit faire ressortir complètement le manchon de son logement tout
en le tenant afin de pouvoir le remonter dans une position angulaire convenable. Par
ailleurs, la course relativement importante de l'arbre de l'embout tandem télescopique
engendre un porte-à-faux de celui-ci et peut causer à l'usage sa fracture.
[0016] Aussi, le but de l'invention est de proposer une joue pour un dispositif obturateur
pour coffre-tunnel de volet roulant qui puisse rendre plus simple le montage en atelier
du volet roulant.
[0017] A cet effet, est proposée une joue pour un dispositif obturateur destiné à fermer
chacune des extrémités latérales d'un coffre-tunnel pour volet roulant, la joue étant
pourvue d'un logement apte à permettre le montage d'un manchon prévu pour tenir une
extrémité d'un axe de volet roulant, la joue étant remarquable en ce qu'elle comporte
un moyen de guidage du manchon apte à le conduire depuis la périphérie de la joue
vers une position où il est disposé en vis-à-vis du logement.
[0018] Par cette construction de la joue, le manchon peut être guidé de manière automatique
jusqu'à ce qu'il soit positionné en face du logement destiné à le recevoir. Le montage
du volet roulant préassemblé, équipé ou non de son tablier, peut également être effectué
par simple translation de celui-ci dans le coffre-tunnel, si bien que le travail de
l'opérateur chargé de cette opération s'en trouve ainsi grandement facilité.
[0019] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen de guidage est constitué
d'un couloir formé en creux dans la face interne d'une platine essentiellement constitutive
de la joue de manière à pouvoir, d'une part, déboucher latéralement dans le logement
et, d'autre part, déboucher à la périphérie de la platine au niveau d'une zone de
jonction avec un talon.
[0020] Le manchon étant disposé partiellement en retrait de la face interne de la joue lors
de son montage, la course de l'arbre de son embout télescopique qui ferme une des
extrémités de l'axe de volet roulant peut ainsi être réduite, ce qui permet d'améliorer
les conditions de fonctionnement du volet roulant.
[0021] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les flancs du couloir sont
pourvus de rebords disposés dans le plan de la face interne de la platine pour coopérer
avec une couronne disposée à une extrémité du manchon pour le rendre prisonnier lors
de son coulissement dans le couloir. Le manchon est alors rendu prisonnier lors de
son coulissement. L'opérateur n'est pas contraint de tenir les manchons lors du montage
du volet roulant dans le coffre-tunnel.
[0022] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les rebords se prolongent
pour border la partie du logement débouchant directement dans la platine. Le manchon
est maintenu par son enveloppe cylindrique lorsqu'il est positionné en vis-à-vis de
son logement.
[0023] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les rebords sont tronqués
au niveau du débouché du couloir vers l'extérieur de la joue.
[0024] Le manchon peut être retiré de la joue pour permettre le démontage du volet roulant
dans un coffre-tunnel posé malgré la présence de talon fermant le pied de chaque dispositif
obturateur.
[0025] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le couloir est formé dans
un renfoncement comprenant le logement pour le manchon et qui est pourvu en outre
d'un conduit débouchant dans le logement, le conduit étant prévu pour recevoir une
targette destinée à bloquer en translation et dans une position angulaire particulière
le manchon lorsqu'il est monté dans le logement.
[0026] Les moyens de guidage du manchon et le logement de la targette sont intégrés dans
un espace réduit de la joue.
[0027] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la targette comprend un ergot
prévu pour bloquer le manchon, par l'intermédiaire d'une couronne dont il est pourvu,
lorsqu'il est disposé dans le logement. Le manchon peut de la sorte être bloqué en
translation dans son logement.
[0028] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, des empreintes sont ménagées
derrière l'ergot de manière à pouvoir coopérer avec des tenons réalisés dans la couronne
du manchon pour le bloquer dans une position angulaire particulière. Le manchon peut
ainsi être bloqué dans son logement dans une position particulière choisie.
[0029] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la valeur du décalage angulaire
entre deux tenons consécutifs est de 15°.
[0030] On peut ainsi positionner suivant des positions angulaires intéressantes (60°, 75°,
90°) la tige de commande d'un moyen de manoeuvre de type manuel susceptible de lui
être associé.
[0031] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les tenons sont répartis
sur deux secteurs angulaires.
[0032] Il en résulte une construction symétrique du manchon qui peut ainsi être monté indifféremment
dans une joue d'un dispositif obturateur fermant l'un ou l'autre côté du coffre-tunnel.
[0033] Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront
plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation,
ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 représente une vue de face d'un coffre-tunnel intégré dans une maçonnerie
au-dessus d'une embrasure d'un bâtiment selon un état de la technique connu,
la Fig. 2 représente une vue d'un volet roulant sans son tablier connu de l'état de
la technique,
la Fig. 3 représente une vue en coupe d'un coffre-tunnel dans lequel est présenté
un volet roulant sans son tablier en cours de montage selon un état de la technique
connu,
la Fig. 4 représente une vue en coupe d'un coffre-tunnel dans lequel est présenté
un volet roulant sans son tablier à l'issue de son montage selon un état de la technique
connu,
la Fig. 5 représente une vue avant en perspective d'un dispositif obturateur destiné
à fermer chacune des extrémités latérales d'un coffre-tunnel pour volet roulant selon
l'invention,
la Fig. 6 représente une vue arrière en perspective d'une joue pour un dispositif
obturateur destiné à fermer chacune des extrémités latérales d'un coffre-tunnel pour
volet roulant selon l'invention,
la Fig. 7 représente une vue en coupe d'un dispositif obturateur destiné à fermer
chacune des extrémités latérales d'un coffre-tunnel pour volet roulant selon l'invention,
la Fig. 8 représente une vue en coupe d'un coffre-tunnel dont chacune des extrémités
est fermée par un dispositif obturateur selon l'invention,
la Fig. 9a représente une vue avant en perspective d'un manchon destiné à être monté
dans une joue d'un dispositif obturateur selon l'invention,
la Fig. 9b représente une vue arrière en perspective d'un manchon destiné à être monté
dans une joue d'un dispositif obturateur selon l'invention,
la Fig. 10a représente une vue avant en perspective d'un verrou destiné à être monté
dans une joue d'un dispositif obturateur selon l'invention,
la Fig. 10b représente une vue arrière en perspective d'un verrou destiné à être monté
dans une joue d'un dispositif obturateur selon l'invention,
la Fig. 11 représente une vue en coupe d'un volet roulant sans son tablier avant son
introduction dans un coffre-tunnel dont chacune des extrémités est fermée par un dispositif
obturateur selon l'invention,
la Fig. 12 représente une vue en coupe d'un volet roulant sans son tablier en cours
d'introduction dans un coffre-tunnel dont chacune des extrémités est fermée par un
dispositif obturateur selon l'invention et,
la Fig. 13 représente une vue en coupe d'un volet roulant sans son tablier lors de
la mise en place de manchons dans chacun des dispositifs obturateurs fermant les extrémités
d'un coffre-tunnel selon l'invention.
[0034] Le dispositif obturateur 100 représenté aux Figs. 5 et 7 est constitué d'une joue
200, d'un talon 300, d'un manchon 400 destiné à être monté dans la joue pour y tenir
directement ou indirectement un arbre d'embout d'un axe de volet roulant, et d'une
targette 500 conçue pour bloquer dans la joue 200 ledit manchon. Les placements du
talon 300, du manchon 400 et de la targette 500 pour leur montage sur la joue 200
sont indiqués par des flèches représentées en traits mixtes fins.
[0035] Le talon 300 constitue l'assise du dispositif obturateur 100. Il peut être fabriqué
d'un seul tenant avec la joue 200 ou être constitué, tel que cela est présenté à cette
Fig. 5, d'une talonnette 310 assemblée perpendiculairement à la joue par l'intermédiaire
d'un talon court 320 prévu dans le pied de celle-ci, comme cela est proposé dans le
brevet européen publié sous le n° EP-A-1 114 914 et déposé au nom du demandeur de
la présente invention.
[0036] Le dispositif obturateur 100 est destiné à être monté latéralement dans chacune des
extrémités X1 ou X2 d'un coffre-tunnel T, comme cela apparaît à la Fig. 8, de façon
à fermer de manière étanche ladite extrémité latérale vis-à-vis de l'air provenant
de l'évidement interne du coffre-tunnel.
[0037] Le coffre-tunnel T est constitué d'une coque moulée comportant un évidement en forme
de tunnel et dont la partie inférieure est ouverte pour permettre d'y loger un volet
roulant. A cette Fig. 8, le coffre-tunnel T est représenté en étant positionné avec
sa partie inférieure tournée vers le haut correspondant à la position dans laquelle
est effectué en atelier le montage du volet roulant.
[0038] Aux Figs. 5, 6, 7 et 8, la joue 200 comprend une platine 202 bordée à sa périphérie
par une bordure d'appui 204 apte à épouser les parois internes du coffre-tunnel et
qui est elle-même prolongée vers l'extérieur par une collerette 206, disposée parallèlement
à la platine 202, pour prendre appui sur une face d'extrémité du coffre-tunnel.
[0039] Aux Figs. 5, 6 et 7, un élément d'ancrage non représenté peut être inséré dans au
moins une fente 208 réalisée dans la partie de la bordure d'appui 204 destinée à entrer
en contact avec la voûte d'un coffre-tunnel, de manière à pouvoir lier mécaniquement
la joue 200 avec la voûte du coffre-tunnel, après que le dispositif obturateur ait
été monté dans une extrémité latérale dudit coffre-tunnel.
[0040] Aux Figs. 5 et 7, un renfoncement 210 est prévu dans la joue 200. Ce renfoncement
210, formé en protubérance de la face externe de la platine 202, comporte, d'une part,
un logement 220 prévu pour recevoir un manchon 400 destiné à tenir un arbre d'embout
d'un axe de volet roulant et, d'autre part, un conduit 240 qui débouche radialement
dans le logement 220 et dans lequel peut être montée à coulissement la targette 500
adaptée à pouvoir bloquer en position ledit manchon lorsqu'il est monté dans le logement
220.
[0041] Aux Figs. 5 et 6, la section du logement 220 est de préférence circulaire et son
fond est constitué par le fond du renfoncement 210.
[0042] Aux Figs. 5 et 7, le conduit 240 est disposé contre le fond du renfoncement 210.
Le débouché du conduit 240 est constitué par deux parois 242 formant un V, prolongées
respectivement par deux autres parois 244 disposées parallèlement l'une à l'autre
et qui se raccordent avec la paroi cylindrique du logement 220. Les parois 242 et
244 sont destinées à former des faces d'appui d'un moyen de rappel 520 de la targette
500. On remarque également la présence d'une ouverture 246 réalisée dans la paroi
apparente du conduit 240 pour réceptionner une butée escamotable 530 de la targette
500 décrite dans le détail plus loin.
[0043] A la Fig. 11, le volet roulant V, dépourvu de son tablier et dont le montage n'est
pas décrit dans cette invention, est destiné à être monté dans le coffre-tunnel T
pour être tenu, à l'issue de son montage, par ses deux extrémités par les joues 200
des dispositifs obturateurs 100 fermant les extrémités du coffre-tunnel T. Le volet
roulant V comprend un axe C de volet roulant, destiné à recevoir un tablier, non représenté,
pour l'enrouler ou le dérouler, et qui est obturé à ses extrémités par deux embouts
E1, E2.
[0044] Un moyen de manoeuvre R est monté sur l'arbre d'un des embouts, et en l'occurrence
l'embout E1, puis un premier manchon 400 est monté sur l'extrémité libre dudit arbre.
L'autre embout E2 monté du côté opposé à celui associé au moyen de manoeuvre R, est
de type télescopique permettant un déplacement de son arbre dans l'axe C du volet
roulant. Un second manchon 400 est monté sur l'extrémité libre dudit arbre. Les deux
manchons sont prévus pour être assemblés, par exemple par goupillage avec les arbres
sur lesquels ils sont montés.
[0045] Aux Figs. 9a et 9b, le manchon 400 représenté est constitué d'une enveloppe cylindrique
410 dont une extrémité est bordée extérieurement par une couronne 420. Des ouvertures
sont réalisées dans la couronne 420 de manière à délimiter des tenons 422 dans celle-ci.
Les tenons 422 sont ainsi réalisés dans la couronne 420 en étant répartis sur au moins
un secteur angulaire. A ces Figs. 9a et 9b, les tenons 422 sont répartis sur deux
secteurs angulaires. La valeur de l'angle A représentant le décalage angulaire entre
deux tenons 422 consécutifs est de préférence égale à 15° permettant un calage angulaire
par pas de 15° de la tige du moyen de manoeuvre de type manuel susceptible de lui
être associé. Un logement 430 est prévu dans l'enveloppe cylindrique 410 et débouche
dans au moins sa face d'extrémité tournée du côté opposé à la couronne 420. Les dimensions
de ce logement 430 sont adaptées à celles d'un arbre d'un embout obturant chacune
des extrémités d'un axe C de volet roulant décrit précédemment, de manière à permettre
le montage dudit manchon sur ledit arbre, comme cela apparaît à la Fig. 11.
[0046] Aux Figs. 9a et 9b, le diamètre de la couronne 420 est légèrement inférieur à celui
du logement 220 de la joue 200 représentée à la Fig. 5 afin que ledit manchon puisse
être monté dans ledit logement.
[0047] Des variantes de réalisation, non représentées, du manchon 400 peuvent être conçues
en étant adaptées aux différents accessoires du marché telle qu'une poulie, un moteur
ou d'autres modèles d'arbres d'embout d'axe de volet roulant.
[0048] La targette 500 représentée aux Figs. 10a et 10b est destinée à être montée à coulissement
dans le conduit 240 décrit en référence avec les Figs. 5 et 7 où elle peut être rendue
mobile entre une position de verrouillage où elle est apte à bloquer en translation
et dans une position angulaire particulière le manchon 400 lorsqu'il est monté dans
son logement 220 et une position de déverrouillage où le manchon 400 peut être ressorti,
au moins partiellement, dudit logement.
[0049] La targette 500 est constituée aux Figs. 10a et 10b d'un corps 510 qui comporte à
une extrémité un moyen de manoeuvre 512 constitué avantageusement d'un orifice apte
à être manoeuvré manuellement. L'autre extrémité de la targette 500 comporte un moyen
de rappel 520 destiné à ramener la targette 500 dans sa position de verrouillage.
Le moyen de rappel 520 est constitué avantageusement d'une portion arquée 522 dont
les extrémités sont tournées du côté opposé du corps 510 et qui sont pourvues respectivement
de deux bourrelets 524 aptes à coopérer avec les parois 242 et 244 du conduit 240
de la joue 200 présentée aux Figs. 5. et 7 La targette 500 comporte aux Figs. 10a
et 10b une butée escamotable 530, constituée, par exemple, d'une languette, pouvant
se loger dans l'ouverture 246 réalisée dans une paroi du conduit 240 de la joue présentée
aux Figs. 5 et 7 pour limiter la course du battement de la targette 500 vers sa position
de verrouillage dans le conduit 240. La targette 500 comporte encore un ergot 540
positionné en protubérance du corps 510 sur l'extrémité de la targette portant le
moyen de rappel 520. L'ergot 540 comporte une paroi concave conçue pour retenir la
couronne 420 du manchon 400 (Figs. 7, 9a et 9b), lorsque le manchon 400 est monté
dans le logement 220 avec sa couronne 420 disposée en appui contre le fond dudit logement.
[0050] Aux Figs. 10a et 10b, au moins une paire d'empreintes 550 est ménagée derrière l'ergot
540 et dans son prolongement de manière à pouvoir coopérer avec les tenons 422 du
manchon 400 décrit aux Figs. 9a et 9b pour caler en rotation ledit manchon lorsque
sa couronne 420 est positionnée derrière l'ergot 540, c'est-à-dire lorsque le manchon
400 est monté dans son logement de joue. Les empreintes 550 possèdent, à cet effet,
une géométrie complémentaire à celle des tenons 422.
[0051] Aux Figs. 5 et 7, la joue 200 est pourvue d'un moyen de guidage 260 du manchon 400
apte à le conduire depuis la périphérie de la joue 200 vers une position où il est
disposé en vis-à-vis du logement 220, comme le montre le tracé de la flèche rattachée
audit manchon.
[0052] Le moyen de guidage est avantageusement constitué d'un couloir 260 formé en creux
dans la face interne de la platine 202 et qui est disposé dans le renfoncement 210
de manière à pouvoir, d'une part, déboucher latéralement dans le logement 220 et,
d'autre part, déboucher à la périphérie de la platine 202 au niveau de sa jonction
avec le talon 300. Aux Figs. 4 et 7, le couloir 260 débouche au travers du talon court
320. La largeur de ce couloir est très légèrement supérieure au diamètre de la couronne
420 du manchon décrit dans le détail aux Figs. 9a et 9b. On remarquera que la paroi
constituant le fond 262 du couloir 260 est commune localement avec un côté du conduit
240.
[0053] A la Fig. 11, cette construction permet le montage d'un manchon 400 dans le logement
220 par un simple placement du manchon 400 dans le couloir 260, puis par coulissement
de sa couronne 420 sur le fond 262 du couloir 260, ce qui permet de faciliter le travail
de montage du volet roulant V dans le coffre-tunnel T par simple déplacement du volet
roulant V suivant une trajectoire rectiligne indiquée par les flèches F3 sur cette
Fig. 11.
[0054] Par ailleurs, la hauteur de la partie saillante du manchon 400 vis-à-vis de la face
interne de la platine 202 est réduite par rapport à un montage conventionnel, ce qui
permet d'utiliser un embout E2 télescopique à course réduite, ce qui diminue par conséquent
la longueur en porte-à-faux de son arbre à l'issue du montage du volet roulant V dans
le coffre-tunnel T.
[0055] On remarquera, aux Figs. 5 et 7, la présence de rebords 264 disposés dans le plan
de la face interne de la platine 202 au niveau du raccordement des flancs du couloir
260 avec ladite face interne de la platine 202 pour réduire la largeur du débouché
du couloir 260 dans la platine 202.
[0056] Ces rebords 264 permettent ainsi à la Fig. 12 de rendre prisonniers les manchons
400 par leurs couronnes 420 lors de leurs coulissements dans leurs couloirs 260 respectifs,
si bien que le monteur n'a plus à se préoccuper de tenir lesdits manchons lors du
mouvement d'introduction du volet roulant V dans le coffre-tunnel T.
[0057] A la Fig. 7, la hauteur H du couloir 260 mesurée sous les rebords 264 est à cet effet
sensiblement supérieure à la hauteur h de la couronne 420 du manchon 400 présenté
aux Figs. 9a et 9b.
[0058] Aux Figs. 5 et 7, les rebords 264 se prolongent pour border également la partie du
logement 220 débouchant directement dans la platine 202 afin de pouvoir tenir le manchon
400 par son enveloppe cylindrique 410 lorsqu'il est disposé dans le couloir 260, dans
l'alignement du logement 220.
[0059] On remarquera que les rebords 264 sont tronqués au niveau du débouché du couloir
260 vers l'extérieur de la joue 200 pour permettre malgré tout un démontage des manchons
400 lors d'une opération de maintenance, alors que le coffre-tunnel est scellé dans
la maçonnerie et en particulier lorsque la présence des talons interdit le retrait
du volet roulant par coulissement des manchons dans les couloirs 260.
[0060] Le montage d'un volet roulant dans un coffre-tunnel est réalisé de la manière suivante
en référence aux Figs. 11, 12, 13. Un opérateur coupe un coffre-tunnel T à la longueur
souhaitée, puis ferme ses deux extrémités en y montant deux dispositifs obturateurs
100. Il positionne ensuite le coffre-tunnel T avec son ouverture longitudinale positionnée
vers le haut, par exemple en le plaçant sur un établi. Il assemble un volet roulant
V dépourvu ici de son tablier. Pour cela, il monte deux embouts E1, E2 aux extrémités
d'un axe C de volet roulant, puis il monte un moyen de manoeuvre R sur l'embout E1.
Il monte ensuite deux manchons 400 sur les arbres d'extrémité des deux embouts E1,
E2.
[0061] Il présente ensuite le volet roulant V au-dessus du coffre-tunnel T et place les
deux manchons 400 dans les débouchés tournés vers l'extérieur des couloirs 260, comme
cela est présenté à la Fig. 11, puis laisse descendre par gravité (Fig. 12) le volet
roulant V dans le coffre-tunnel T jusqu'à ce que les enveloppes cylindriques 410 des
manchons 400 entrent en contact avec les rebords 264 bordant le logement 220, comme
cela est montré à la Fig. 13.
[0062] L'opérateur oriente alors au besoin le moyen de manoeuvre R lorsque celui-ci est
de type à commande manuelle en s'aidant de la position que peut prendre sa tige de
commande, puis enfonce chacun des manchons 400 dans leurs logements 220 respectifs
comme l'indiquent les flèches F3. Il verrouille enfin en place lesdits manchons en
manoeuvrant, par leurs moyens de manoeuvre 512, les targettes 500.
[0063] La joue de l'invention constitutive d'un dispositif obturateur pour coffre-tunnel
permet de simplifier l'opération de montage d'un volet roulant dans le coffre-tunnel.
[0064] Elle permet le montage du volet roulant par simple coulissement des manchons supportant
les arbres d'extrémités du volet roulant dans des conduits.
[0065] Le fonctionnement du volet roulant est réalisé dans de meilleures conditions du fait
de la valeur réduite du porte-à-faux de son arbre télescopique.
[0066] L'opérateur peut au besoin réorienter le moyen de manoeuvre en cas de mauvais positionnement
de celui-ci en manoeuvrant la targette vers sa position de déverrouillage pour libérer
à rotation le manchon auquel le moyen de manoeuvre est associé, puis en orientant
dans la bonne position le moyen de manoeuvre.
1. Joue (200) pour dispositif obturateur (100) destiné à fermer chacune des extrémités
latérales d'un coffre-tunnel pour volet roulant, la joue (200) étant pourvue d'un
logement (220) apte à permettre le montage d'un manchon (400) prévu pour tenir une
extrémité d'un axe (C) de volet roulant (V), caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de guidage (260) du manchon (400) apte à le conduire depuis
la périphérie de la joue (200) vers une position où il est disposé en vis-à-vis du
logement (220).
2. Joue (200) pour dispositif obturateur (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen de guidage est constitué d'un couloir (260) formé en creux dans la face
interne d'une platine (202) essentiellement constitutive de la joue (200) de manière
à pouvoir, d'une part, déboucher latéralement dans le logement (220) et, d'autre part,
déboucher à la périphérie de la platine (202) au niveau d'une zone de jonction avec
un talon (300).
3. Joue (200) pour dispositif obturateur (100) selon la revendication 2, caractérisée en ce que les flancs du couloir (260) sont pourvus de rebords (264) disposés dans le plan de
la face interne de la platine (202) pour coopérer avec une couronne (420) disposée
à une extrémité du manchon (400) pour le rendre prisonnier lors de son coulissement
dans le couloir (260).
4. Joue (200) pour dispositif obturateur (100) selon la revendication 3, caractérisée en ce que les rebords (264) se prolongent pour border la partie du logement (220) débouchant
directement dans la platine (202).
5. Joue (200) pour dispositif obturateur (100) selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que les rebords (264) sont tronqués au niveau du débouché du couloir (260) vers l'extérieur
de la joue (200).
6. Joue (200) pour dispositif obturateur (100) selon l'une quelconque des revendications
2 à 5, caractérisée en ce que le couloir (260) est formé dans un renfoncement (210) comprenant le logement (220)
et qui est pourvu d'un conduit (240) débouchant dans le logement (220), le conduit
(240) étant prévu pour recevoir une targette (500) destinée à bloquer en translation
et dans une position angulaire particulière le manchon (400) lorsqu'il est monté dans
le logement (220).
7. Joue (200) pour dispositif obturateur (100) selon la revendication 6, caractérisée en ce que la targette (500) comprend un ergot (540) prévu pour bloquer le manchon (400), par
l'intermédiaire d'une couronne (420) dont il est pourvu, lorsqu'il est disposé dans
le logement (220).
8. Joue (200) pour dispositif obturateur (100) selon la revendication 7, caractérisée en ce que des empreintes (550) sont ménagées derrière l'ergot (540) de manière à pouvoir coopérer
avec des tenons (422) réalisés dans la couronne (420) du manchon (400) pour le bloquer
dans une position angulaire particulière.
9. Joue (200) pour dispositif obturateur (100) selon la revendication 8, caractérisée en ce que la valeur du décalage angulaire (A) entre deux tenons (422) consécutifs est de 15°.
10. Joue (200) pour dispositif obturateur (100) selon la revendication 8 ou 9, caractérisée en ce que les tenons (422) sont répartis sur deux secteurs angulaires.