[0001] La présente invention concerne les tables pour le sciage, découpage, etc. de panneaux
ou analogues, et plus particulièrement les tables facilement transportables en tous
lieux et qui peuvent être utilisées pour de nombreuses autres fonctions.
[0002] On sait que, lorsque l'on réalise des constructions d'immeubles ou des meubles, il
est souvent nécessaire de procéder au sciage et/ou à la découpe de panneaux de bois.
La plupart du temps, ces panneaux sont découpés et préparés en usine sur des tables
spécialement conçues pour répondre à toute demande. Cependant, il est bien évident
que ces tables ne peuvent en aucune façon être transportées pour être utilisées sur
des chantiers.
[0003] Aussi, les ouvriers ont-ils à leur disposition des mini-établis, des tréteaux, etc.
qu'ils transportent avec eux pour servir de support aux panneaux ou analogues qu'ils
doivent découper, car il n'existe actuellement pas de tables spécialement conçues
pour le sciage, y compris la découpe, de ces panneaux, qui soient facilement transportables,
pliables, stables et adaptables notamment à de nombreuses autres fonctions que le
sciage. Une telle table est par exemple décrite dans le US 5 144 994.
[0004] Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une table de sciage de
panneaux ou analogues, qui pallie les inconvénients des tables similaires connues
de l'art antérieur et qui réponde aux buts mentionnés ci-dessus.
[0005] Plus précisément, la présente invention a pour objet une table pour le sciage de
panneaux ou analogues en accord avec la Revendication 1 annexée.
[0006] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la
description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais
nullement limitatif, dans lesquels :
La figure 1 représente, sous forme schématique, dans une vue en perspective cavalière,
un mode de réalisation de la table de sciage selon l'invention,
La figure 2 représente, dans une vue en coupe transversale, une partie d'un autre
mode de réalisation de la table de sciage selon l'invention,
La figure 3 représente une vue en coupe schématique transversale de la table de sciage
selon l'invention en accord avec le mode de réalisation illustré sur la figure 1,
permettant d'expliciter des avantages de cette table de sciage,
La figure 4 représente un schéma permettant d'expliciter certaines caractéristiques
structurelles de la table de sciage selon l'invention, et
La figure 5 représente, en vue de dessus, un autre mode de réalisation de la table
de sciage selon l'invention, perfectionné par rapport aux modes de réalisation illustrés
sur les figures 1 à 4.
[0007] Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent
les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle
que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont
pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être
aisément retrouvées en se reportant à une autre figure.
[0008] La table selon l'invention pour le sciage de panneaux 1 ou analogues comporte une
embase 10 définissant un plan de travail Pt, des moyens de pieds 11 et des moyens
12 pour monter ces moyens de pieds en coopération avec l'embase 10.
[0009] Selon une caractéristique de l'invention, la table comporte en outre au moins deux
"martyrs" 13, 14, ... non situés sur un même axe, chaque martyr 13, 14 étant constitué
d'une baguette 15 en un matériau apte à être facilement entaillé par une lame de scie
50 sans l'endommager, par exemple du bois ou analogue, la baguette 15 ayant une section
transversale sensiblement constante et de forme sensiblement rectangulaire sur toute
sa longueur, les sections des deux baguettes étant en outre sensiblement identiques.
La table comporte donc en outre deux gorges 16, 17 réalisées sur une même face 18
de l'embase 10 pour recevoir respectivement les deux "martyrs" 13, 14, la largeur
de ces gorges étant au moins égale à la largeur de la section transversale des baguettes,
et leur profondeur inférieure à la longueur de cette section transversale.
[0010] Il est mentionné ci-dessus que les deux martyrs ne doivent pas être situés sur un
même axe, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas être colinéaires. Ils peuvent être parallèles,
comme illustré sur la figure 1, ou faisant entre eux un angle non nul, de façon qu'ils
puissent définir un support pour un panneau ou analogue et déterminer un polygone
de sustentation d'une aire non nulle. C'est ainsi que sont décrits ci-après d'autres
modes de réalisation dans lesquels, par sécurité, le polygone de sustentation a une
aire maximale.
[0011] Selon une réalisation préférentielle, l'embase 10 définie ci-dessus est formée, figures
1 et 3, d'une cadre 20 constitué de longerons 21, 22, ..., les deux gorges 16, 17
étant réalisées respectivement dans deux longerons différents 21, 22.
[0012] De façon avantageuse, comme illustré, le cadre 20 comporte quatre longerons formant
sensiblement une figure rectangulaire ou analogue et délimitant un espace traversant
vide 23 dont la fonction et les avantages seront soulignés ci-après.
[0013] Comme mentionné ci-avant, la table comporte des moyens de pieds 11. Ces moyens de
pieds sont constitués, comme illustré sur les figures 1 et 3, par deux pieds 31, 32
formés de tiges, plaques ou analogues et les moyens 12 pour monter ces deux pieds
31, 32 en coopération avec l'embase 10 sont constitués, pour chaque pied, par exemple,
par une charnière 33, 34 montée en coopération respectivement avec un longeron 21,
22, ... et l'extrémité haute 35 du pied. La charnière et le pied qui lui est associé
sont agencés pour que le pied soit apte à prendre deux positions, une première position
dite "sortie", représentée en traits interrompus sur la figure 3 et en traits continus
sur la figure 1, dans laquelle il est sensiblement perpendiculaire au plan de travail
Pt et une seconde position dite "rentrée", représentée en traits continus sur la figure
3, dans laquelle il est sensiblement logé au moins partiellement dans l'espace vide
23 délimité par le cadre 20.
[0014] Bien entendu, de façon connue en elle-même, à chaque pied est associé, au moins un
compas de type linéaire ou à genouillère, par exemple dont les extrémités sont montées
pivotantes respectivement sur le pied et sur un longeron du cadre, avantageusement
dans l'espace 23 défini ci-avant. Ces compas, dont un seul a été schématiquement représenté
en 39 sur la figure 3, sont bien connus en eux-mêmes et peuvent être réalisés de différentes
façons. Ils ne seront donc pas plus amplement décrits ici, dans l'unique souci de
simplifier la présente description.
[0015] Dans un autre mode de réalisation avantageux possible, comme illustré sur la figure
2, la table comporte au moins une barre 40 et au moins une entretoise 41 pour solidariser
la barre sur un côté 42 de l'un 21 des longerons 21, 22, ..., de façon que la barre
soit parallèle à ce côté de longeron, à une distance non nulle de ce dernier et en
dessous du plan de travail Pt.
[0016] La table pourrait comporter plusieurs de ces barres réparties sur les côtés du cadre
20, mais une seule suffit en général.
[0017] Cette barre 40 présente essentiellement deux avantages : elle constitue une poignée
pour le transport de la table, que celle-ci comporte un seul cadre 20 ou deux cadres
repliables l'un sur l'autre comme décrit ci-après, et elle permet aussi d'obtenir
un agrandissement du support du panneau à scier.
[0018] En effet, la table comporte alors en outre au moins une came 43 apte à se positionner
dans l'espace 44 compris entre la barre 40 et le longeron 21 auquel elle est associée,
de façon que cette came 43 repose par son extrémité basse 45 en dessous du longeron
21 et par sa partie médiane 46 sur la barre 40, et que la face 48 de son extrémité
supérieure 47 soit située sensiblement dans le plan de travail Pt.
[0019] De cette façon, comme illustré sur la figure 2, le panneau à scier 1 repose sur les
sommets des deux matirs 13, 14, avec une partie en déport reposant sur la face 48
de l'extrémité supérieure 47 de la came 43.
[0020] Les moyens décrits ci-dessus permettent de maintenir le panneau sensiblement dans
un plan horizontal, même s'il est flexible comme un panneau de bois ou analogue et
de dimensions supérieures à celles définies par l'ensemble des martyrs 13, 14 sur
un cadre 20.
[0021] Selon un mode de réalisation avantageux, dans le but d'utiliser l'ensemble des martyrs
au maximum de leur possibilité, la profondeur des gorges 16, 17 est sensiblement égale
à la moitié de la longueur de la section transversale des baguettes définies ci-avant.
De cette façon, quand des martyrs sont trop entaillés par les lames de scie, il est
possible de les retourner en enfonçant dans les gorges les parties entaillées, les
parties des martyrs émergeant des gorges étant, elles, intactes et pouvant être utilisées
pour une nouvelle série de découpes, sciages, etc.
[0022] Comme mentionné précédemment, l'embase 10 est constituée d'un cadre 20 comme celui
illustré sur la figure 1. Dans le mode de réalisation illustré sur cette figure, la
table ne comporte que deux martyrs 13, 14. Mais il est avantageux, pour pouvoir effectuer,
en toute sécurité, de nombreuses découpes de toutes formes, que la table comporte
quatre martyrs montés en coopération dans quatre gorges réalisées respectivement dans
les quatre longerons. Les quatre martyrs définissent un support défini suivant une
ligne fermée continue ou sensiblement continue, évitant qu'un panneau flexible ne
subisse une courbure, comme avec le mode de réalisation selon la figure 1 entre les
deux martyrs 13 et 14, lorsque l'on procède à sa découpe.
[0023] Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, la table comporte un seul cadre
20. Il est cependant avantageux, pour l'application à la découpe de panneaux de grandes
dimensions, que la table comporte au moins deux cadres 20 avantageusement identiques,
formés chacun de quatre longerons, et des moyens pour monter les deux cadres pivotant
l'un par rapport à l'autre de façon qu'ils puissent se replier l'un sur l'autre, et
se déplier de façon à ne former qu'un seul plan de travail. Les moyens pour faire
pivoter les deux cadres l'un par rapport à l'autre seront montés, par exemple, en
coopération avec le longeron opposé à celui sur lequel est fixée la barre 40 décrite
ci-dessus.
[0024] Avec une table telle que décrite ci-dessus, pour procéder à la découpe d'un panneau,
il suffit de déplier les pieds 31, 32 pour que l'embase soit située à hauteur d'homme
par rapport au sol, puis de poser le panneau sur les martyrs 13, 14, ... et de le
maintenir par rapport à l'embase au moyen de pinces, serre-joints, etc. On prépare
ensuite la lame de scie 50, par exemple une scie circulaire, figure 4, pour lui donner
une hauteur de coupe H déterminée, par exemple de façon connue en elle-même, au moyen
d'un patin de frottement 51. Cette hauteur de coupe H est déterminée de façon que,
lorsque le patin 51 frotte sur la face supérieure du panneau 1, elle soit supérieure
à l'épaisseur E du panneau et que, lorsque la lame de scie est déplacée pour effectuer
la découpe, la partie 52 de la lame émergeant en dessous du panneau ne vienne pas
entamer les longerons 21, 22, ..., mais uniquement la partie supérieure 53 des martyrs
13, 14, ... qui pourront être changés quand ils seront trop entaillés.
[0025] Dans ces conditions, pour une hauteur de coupe H au moyen d'une scie 50, une épaisseur
E de panneau à découper inférieure à H, et une profondeur de gorge P, les baguettes
formant les martyrs sont déterminées de façon que la longueur L de leur section transversale
définie ci-avant vérifie la relation suivante : H < E + L - P. Dans le cas avantageux
décrit ci-dessus où L = 2P, les baguettes formant les martyrs sont déterminées de
façon que la longueur L de leur section transversale vérifie la relation suivante
: 2H - E < L.
[0026] La table selon l'invention présente en outre l'avantage suivant : l'espace vide 23
délimité par le cadre 20 peut constituer un espace de rangement de tous les outils
nécessaires à la découpe des panneaux, par exemple des serre-joints, des pinces, des
lames de scie, etc.
[0027] Selon un mode de réalisation perfectionné comme celui illustré sur la figure 5, la
table selon l'invention comporte en outre au moins deux traverses 101, 102 montées
solidaires du cadre 20 entre deux longerons 21, 22, ... opposés de celui-ci de façon
qu'elles soient sensiblement parallèles entre elles. Il est même avantageux que d'autres
traverses soient prévues, comme celles qui sont représentées entre ces deux traverses
101, 102.
[0028] La table comporte en outre, aussi, au moins deux règles de mesure 103, 104, chacune
comportant des graduations G, par exemple des traits définissant des millimètres ou
analogues, et des moyens 110 pour monter une première extrémité 111, 112 de chacune
des deux règles de mesure 103, 104 en coopération avec respectivement le cadre 20
et les deux traverses 101, 102.
[0029] Ces moyens 110 peuvent être de différents types, par exemple un crochet solidaire
de la règle qui vient s'enficher sur une traverse et un ou plusieurs cliquets solidaires
du cadre qui bloquent la règle sur et/ou par rapport celui-ci.
[0030] La table comporte aussi une règle de référence 120 qui sert de guide, par exemple
à une scie circulaire ou analogue, pour découper par exemple un panneau P représenté
en traits gras interrompus sur la figure 5.
[0031] Sont aussi prévus des moyens 130 pour fixer cette règle de référence 120 au-dessus
des premières extrémités 111, 112 des deux règles de mesure 103, 104 de façon qu'elle
soit sensiblement perpendiculaire à ces règles de mesure. Ces moyens de fixation 130
peuvent, eux aussi, être de tout type, mais peuvent avantageusement être constitués
de picots solidaires de ces premières extrémités et formant saillie au-dessus des
deux règles de mesure et d'orifices réalisés dans la règle de référence 120 dans laquelle
peuvent plonger les picots.
[0032] Enfin, est prévue une règle d'appui 140, des moyens 150 pour la monter coulissante
au-dessus des deux règles de mesure 103, 104 de façon qu'elle comporte en plus une
partie en saillie dans l'espace 105 défini entre ces deux règles de mesure 103, 104,
et des moyens 160 pour bloquer cette règle d'appui 140 sur les deux règles de mesure
dans une position déterminée entre leurs extrémités.
[0033] Ces moyens 150, 160 respectivement de montage en coulissement et de blocage de la
règle d'appui 140 peuvent être constitués par des moyens de tout type. De façon avantageuse,
ils seront constitués par une rainure en queue d'aronde ou analogue réalisée dans
chaque règle de mesure 103, 104 et une clavette dont la tête est montée coulissante
dans la rainure et dont la tige traverse la règle d'appui 140, avec des moyens pour
bloquer ensemble, la clavette, la règle d'appui qu'elle traverse et la règle de mesure
dans laquelle elle coulisse en translation, par exemple un écrou papillon monté vissé
sur la tige de la clavette en s'épaulant sur la règle d'appui 140.
[0034] Une table selon l'invention dans le mode de réalisation décrit ci-dessus en regard
de la figure 5 s'utilise de la façon suivante. L'utilisateur peut commencer par placer
les deux règles de mesure 103, 104 en les fixant sur les deux traverses 101, 102.
Il est bien précisé que la longueur de ces deux règles de mesure est déterminée pour
pouvoir répondre aux besoins habituels en ce domaine. Sur la figure 5, ces règles
sont d'une longueur suffisante pour déborder largement du cadre 20.
[0035] Pour découper le panneau P à une longueur déterminée, l'utilisateur fait coulisser
la règle d'appui 140 pour l'amener dans une position correspondante à la longueur
déterminée, celle-ci étant repérée grâce aux graduations G portées par les deux règles
de mesure 103, 104, pour que la distance séparant la ligne de coupe L de la règle
d'appui 140 soit égale à cette longueur déterminée.
[0036] L'utilisateur peut positionner un ou plusieurs martyrs M sur les traverses auxiliaires
comme les deux traverses 101, 102. Il positionne ensuite le panneau P à découper de
façon qu'il vienne en appui contre la règle d'appui 140, comme illustré sur la figure
5. II est à noter que le panneau est disposé dans l'espace 105 délimité par les règles
de mesure 103, 104 dont la hauteur est déterminée de façon qu'elle soit toujours supérieure
à l'épaisseur des panneaux à découper et que ces panneaux viennent en appui sur la
partie de la règle d'appui en saillie dans l'espace 105.
[0037] L'utilisateur positionne ensuite la règle de référence 120 au moyen des orifices
et picots, comme décrit ci-dessus. Bien entendu il peut aussi placer cette règle 120
avant de placer le panneau P. Il peut alors, avec une scie circulaire qu'il fait coulisser
le long de la règle de référence 120, découper le panneau P suivant la ligne de coupe
L, le martyr M évitant que la lame de scie n'entame les traverses auxiliaires.
[0038] Le mode d'utilisation de la table selon l'invention décrit ci-dessus n'a été donné
qu'à titre d'exemple. Il est bien évident que l'ordre de mise en place des différents
éléments n'est qu'indicatif et que, notamment en fonction de la dimension des panneaux
à découper et/ou des différents outils qu'il a à sa disposition, l'homme du métier
saura modifier cet ordre pour la meilleure utilisation possible de la table.
[0039] Il est évident aussi que, avec l'un ou l'autre des modes de réalisation décrits ci-dessus
de la table selon l'invention, il est possible de découper en toute sécurité des panneaux
de toutes dimensions.
1. Table pour le sciage de panneaux (1) ou analogues, comportant une embase (10) définissant
un plan de travail (Pt), des moyens de pieds (11), et des moyens (12) pour monter
lesdits moyens de pieds en coopération avec ladite embase (10), au moins deux "martyrs"
(13, 14, ...) non situés sur un même axe, chaque martyr (13, 14) étant constitué d'une
baguette (15) en un matériau apte à être facilement entaillé par une lame de scie
(50) sans l'endommager, ladite baguette (15) ayant une section transversale sensiblement
constante et de forme sensiblement rectangulaire sur toute sa longueur, les sections
des deux baguettes étant en outre sensiblement identiques, et deux gorges (16, 17)
réalisées sur une même face (18) de ladite embase (10) pour recevoir respectivement
les deux "martyrs" (13, 14), la largeur des dites gorges étant au moins égale à la
largeur de la section transversale des dites baguettes, et leur profondeur inférieure
à la longueur de ladite section transversale,
caractérisée par le fait que ladite embase (10) est formée d'un cadre (20) constitué de longerons (21, 22, ...),
lesdites deux gorges (16, 17) étant réalisées respectivement dans deux longerons différents
(21, 22).
2. Table selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ledit cadre (20) comporte quatre longerons formant sensiblement une figure rectangulaire
délimitant un espace traversant vide (23).
3. Table selon la revendication 2,
caractérisée par le fait que les moyens de pieds (11) sont constitués par deux pieds (31, 32), et que les moyens
(12) pour monter lesdits deux pieds (31, 32) en coopération avec ladite embase (10)
sont constitués, pour chaque pied, par
- une charnière (33, 34) montée en coopération respectivement avec un longeron (21,
22,...) et l'extrémité haute (35) dudit pied, ladite charnière et ledit pied associé
à cette charnière étant agencés pour que ledit pied soit apte à prendre deux positions,
une première position dite "sortie" dans laquelle le pied est sensiblement perpendiculaire
au plan de travail (Pt) et une seconde position dite "rentrée" dans laquelle ledit
pied est sensiblement logé au moins partiellement dans ledit espace vide (23) délimité
par ledit cadre (20).
4. Table selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une barre (40) et au moins une entretoise (41) pour solidariser
ladite barre sur un côté (42) d'un (21) des longerons (21, 22, ...), de façon que
ladite barre soit parallèle à ce côté de longeron, à une distance non nulle de ce
dernier et en dessous du plan de travail (Pt).
5. Table selon la revendication 4, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une came (43) apte à se positionner dans l'espace (44) compris
entre ladite barre (40) et le longeron (21) auquel elle est associée, de façon que
ladite came (43) repose par son extrémité basse (45) en dessous dudit longeron (21)
et par sa partie médiane (46) sur ladite barre (40), et que la face (48) de son extrémité
supérieure (47) soit située sensiblement dans le plan de travail (Pt).
6. Table selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que la profondeur des dites gorges (16, 17) est sensiblement égale à la moitié de la
longueur de ladite section transversale.
7. Table selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisée par le fait qu'elle comporte quatre martyrs montés en coopération dans quatre gorges réalisées respectivement
dans les quatre longerons.
8. Table selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins deux cadres (20) formés chacun de quatre longerons et des moyens
pour monter les deux dits cadres pivotant l'un par rapport à l'autre de façon qu'ils
puissent se replier l'un sur l'autre, et se déplier de façon à ne former qu'un seul
plan de travail.
9. Table selon l'une des revendications 1 à 8,
caractérisée par le fait que, pour une hauteur de coupe H au moyen d'une lame de scie (50), une épaisseur E de
panneau à découper inférieure à H, et une profondeur de gorge P, les baguettes formant
les martyrs sont déterminées de façon que la longueur L de leur section transversale
vérifie la relation suivante :
10. Table selon les revendications 6 et 9,
caractérisée par le fait que, dans le cas où L = 2P, les baguettes formant les martyrs sont déterminées de façon
que la longueur L de leur section transversale vérifie la relation suivante :
11. Table selon l'une des revendications précédentes,
caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre :
• au moins deux traverses (101, 102) montées solidaires du cadre (20) entre deux longerons
(21, 22, ...) opposés de celui-ci de façon qu'elles soient sensiblement parallèles
entre elles,
• au moins deux règles de mesure (103, 104),
• des moyens (110) pour monter une première extrémité (111, 112) de chacune des deux
règles de mesure (103, 104) en coopération avec respectivement ledit cadre (20) et
lesdites traverses (101, 102),
• une règle de référence (120),
• des moyens (130) pour solidariser ladite règle de référence (120) au-dessus des
premières extrémités (111, 112) des deux dites règles de mesure (103, 104) de façon
que cette règle de référence soit sensiblement perpendiculaire aux dites règles de
mesure,
• une règle d'appui (140),
• des moyens (150) pour monter ladite règle d'appui (140) coulissante au-dessus des
deux dites règles de mesure (103, 104) de façon qu'elle comporte une partie en saillie
dans l'espace (105) défini entre ces deux règles de mesure (103, 104), et
• des moyens (160) pour bloquer ladite règle d'appui (140) sur les deux règles de
mesure dans une position déterminée entre leurs extrémités.