[0001] La présente invention concerne un dispositif pour caler les jambes des échafaudages
de construction en bâtiment et particulièrement des échafaudages lors de divers travaux
sur les murs. Le dispositif peut être utilisé aussi pour les travaux à l'échelle.
Le montage de ces échafaudages est traditionnellement effectué sur des sols d'appui
irréguliers, présentant soit des pentes, soit des ressauts entre rue et trottoir par
exemple.
[0002] Le calage des jambes d'échafaudage se fait actuellement avec divers moyens, en général
des planches en bois afin de rattraper approximativement l'horizontalité du sol. Ceci
amène un calage vertical des échafaudages sans aucune liaison mécanique entre les
jambes de l'échafaudage, les cales en bois et le sol.
[0003] Le dispositif, selon l'invention, permet de remédier en partie à cet inconvénient
en interposant un trépied entre les jambes d'un échafaudage et le sol. Ce trépied
comprend essentiellement :
- 1ère caractéristique : un tube central de section ronde sera dressé verticalement et supportera
les jambes de l'échafaudage par emmanchement des jambes dans ce tube. Ce tube est
traversé d'une part par deux fentes opposées symétriquement dans sa partie basse,
et d'autre part par deux trous permettant le passage d'un axe.
- 2ème caractéristique : deux couronnes de circonférence et de section différentes sont
emboîtées l'une dans l'autre sur un même plan et maintenues entre elles par un axe
médian dans ce même plan, leur conférant une certaine mobilité entre elles par rotation
sur l'axe. Ces deux couronnes sont satellisées autour du tube et maintenues au bas
du tube par un autre axe perpendiculaire au tube laissant libre le débattement entre
le tube et les deux couronnes. L'ensemble forme un joint de cardan assurant un débattement
multidirectionnel oscillatoire entre le tube et la grande couronne extérieure.
- 3ème caractéristique : trois pieds d'appui dont les extrémités supérieures sont fixées
à 120° entre elles, à la partie externe de la grande couronne. La fixation se fait
par un axe de rotation entre couronnes et pieds d'appui, permettant leur libre débattement.
Les extrémités basses des pieds d'appui reposent sur le sol par l'intermédiaire de
semelles. Lorsque le trépied est en position de repos, les pieds forment un angle
obtus avec le plan de la couronne externe.
- 4ème caractéristique : chaque pied d'appui est relié au tube central par l'intermédiaire
de biellettes qui se croisent dans l'espace laissé libre entre la première couronne
interne et la deuxième couronne externe. Ces biellettes d'articulation pourront être
rigides ou remplacées par des câbles. Ainsi, lorsque le trépied est posé sur un sol
irrégulier ou en pente, (ressaut de trottoir par exemple), le fait d'emmancher la
jambe d'un échafaudage dans le trépied ramènera le tube du trépied à la verticale
par solidarité avec la jambe de l'échafaudage.
[0004] Dans un système classique de trépied fixe on aurait forcément un ou deux pieds d'appui
se soulevant du sol. Dans notre système, par l'intermédiaire du tube, des couronnes
et des biellettes, on aura un repositionnement automatique des trois pieds d'appui
sur le sol en pente, ce qui contribuera ainsi à la stabilité de l'échafaudage.
[0005] Les pieds d'appui en amont de la pente se soulèveront et par opposition, ceux en
aval, s'abaisseront de façon à obtenir la verticalité du tube de chaque trépied. L'ensemble
de l'échafaudage et des trépieds forme un système stable sans l'apport de diverses
cales en bois. Plus le terrain est en forte déclivité, plus le centre de gravité du
trépied tend à s'abaisser, conférant au système de calage une meilleure stabilité.
Il suffira de régler la hauteur de chaque jambe de l'échafaudage par rapport à sa
plate-forme de travail. La combinaison de pieds d'appui de courte longueur et de débattement
très important de ces derniers jusqu'à l'horizontale permet de compenser de très forts
dénivelés de terrain. Même si le sol porteur tend à se modifier sous le poids de l'échafaudage
ou autre , le trépied se réajustera automatiquement au terrain sans déplacement latéral
de son axe vertical passant par son centre de gravité. Il n'est pas nécessaire pour
un échafaudage d'utiliser autant de trépieds que de jambes.
[0006] Quelque soit la position du trépied sur un sol irrégulier (rotation), les pieds d'appui
s'adaptent automatiquement à la configuration du terrain. Ce trépied peut être utilisé
aussi sur sol plat pour emmancher les pieds d'une échelle dans son tube. On aura une
inclinaison voulue entre le tube et le sol pour plaquer l'échelle au mur dans sa partie
haute.
[0007] Pour une échelle munie d'élargisseurs latéraux à sa base et placée dans une rue à
forte déclivité, l'utilisation du trépied permet de corriger simultanément, l'angle
normal d'une échelle adossée au mur du bâtiment, l'angle de déclivité de la rue et
l'angle de ressaut du trottoir par exemple.
[0008] Les dessins annexes illustrent l'invention :
- la figure 1 représente le dispositif d'invention.
- la figure 2 représente vue du dessus la coupe du dispositif d'invention (Fig.1) au
niveau des axes de rotation. Les trois paires de biellettes ne sont pas représentées
sur ce schéma.
- la figure 3 représente en coupe selon AA le dispositif Fig. 2
- la figure 4 représente en coupe selon BB le dispositif Fig. 2
- la figure 5 représente en coupe selon CC le dispositif Fig. 2
- la figure 6 représente en coupe le dispositif d'invention (Fig.2) dont un pied d'appui
serait ramené par rotation de 60° en face d'un autre pied d'appui existant. Ce système
plan virtuel ne comprenant que deux pieds d'appui opposé à 180°, sert uniquement à
comprendre le fonctionnement dans l'espace du système d'invention.
- la figure 7 représente les axes.
[0009] Selon des modes particuliers de réalisation :
- Le tube (10) peut avoir une vis sans fin ou un filetage intérieur, ou des trous avec
clavettes pour permettre le réglage en hauteur des jambes d'échafaudage.
- La couronne interne (21) peut présenter plusieurs formes de section selon des types
de fabrication. Elle est maintenue au tube (10) par deux axes de rotation (1a) et
(1b) se croisant à 90° et libres entre eux.
- Le corps des pieds d'appui peut être en un ou plusieurs parties articulées ou vissées
entre elles.
- Une coupole plastique autour du tube protégera les couronnes et leurs mécanismes des
salissures de chantier.
- Les biellettes (6a) et (6b) sont rigides, de longueur égale ou différente et terminées
à leurs extrémités par un système d'articulation de type axe/rotule par exemple.
[0010] L'une des biellettes devra posséder un chas dans sa partie centrale dans lequel l'autre
biellette passera, afin de permettre leur croisement libre dans un même plan et un
certain débattement latéral. Les biellettes (6a) et (6b) rigides peuvent être remplacées
par des câbles de longueur égale ou différente pour simplification de fabrication.
Un câble montant croisera par exemple deux câbles parallèles descendants ou inversement
assurant ainsi parfaitement leur croisement. Ces câbles seront protégés par des guides
de protection à leur croisée.
[0011] La couronne externe (22) de section adéquate sera conçue avec des fixations (12a)
(12b) et (12c) à 120° sur son pourtour pour supporter les pieds d'appui (5a), (5b),
et (5c) par l'intermédiaire d'axes (14a), (14b) et (14c) permettant la mobilité des
pieds d'appui (5a), (5b) et (5c).
[0012] Les pieds d'appui (5a), (5b) et (5c) comportent en leur extrémité basse des semelles
(7a), (7b) et (7c) en contact avec le sol, montées sur des axes permettant quelques
degrés de débattement. Les semelles (7a), (7b) et (7c) seront de différentes surfaces
selon la nature du sol. Sur sol dur on aura des semelles avec une protection caoutchoutée
antidérapante thermocollée par dessous. Sur sol meuble, la surface des semelles sera
plus grande avec des crampons d'adhérence par exemple.
[0013] En référence à ces dessins, le dispositif Fig. 3 comporte un tube (10) possédant
dans sa partie supérieure trois mêmes attaches de fixation positionnées à 120° entre
elles sur la circonférence du tube (10) dont l'une (9a) Fig. 3 permet l'articulation
de la biellette (6a). Le tube (10) possède dans sa partie basse trois même attaches
de fixation positionnées à 120° entre elles sur la circonférence du tube (10) dont
l'une (9b) Fig.2 permet l'articulation de la biellette (6b).
[0014] A la périphérie du tube (10), Fig. 2, une première couronne interne (21) est maintenue
à ce dernier par deux axes (1a) et (2b) qui se croisent à 90° dans le même plan. L'axe
(1a) passe à travers deux trous (3) diamétralement opposés dans le tube (10) et, est
libre de rotation dans ces même trous. L'axe (2b) peut être en trois parties : deux
boulons - axes (4a) et (4b) se vissent symétriquement sur une partie centrale (4)
Fig. 7, percée en son centre pour permettre le coulissement et la rotation de l'axe
(1a). L'axe (2b) Fig. 2, n'est pas solidaire du tube (10). Il passe à travers deux
fentes ( 1 ) verticales et diamétralement opposées par rapport à l'axe du tube (10).
Cela permet le croisement et le débattement libres de l'axe (2b) par rapport au tube
(10). La couronne interne (21) permet de guider et de renforcer l'axe (2b). Une deuxième
couronne externe (22) Fig. 2, se trouve autour de la première couronne interne (21)
et dans le même plan. La couronne externe (22) est de diamètre supérieure et est solidaire
de la couronne interne (21) par l'intermédiaire de l'axe (2b). On aura avec ce montage
une rotation croisée entre les deux couronnes (21) et (22). Un espace libre est ménagé
entre les couronnes (21) et (22) Fig. 3, pour permettre le croisement des biellettes
(6a) et (6b).
[0015] Cet assemblage à joints de cardans permet à la couronne externe (22) Fig.2 son libre
déplacement par rapport au tube (10). On obtient un mouvement oscillatoire de la couronne
externe (22) par rapport au tube (10).
[0016] La couronne externe (22) Fig.2 possède trois paires de fixations (12a), (12b) et
(12c) à 120° sur sa circonférence pour maintenir les trois pieds d'appui (5a), (5b)
et (5c). par l'intermédiaire d'axes de rotation (14a), (14b) et (14c) permettant le
débattement vertical des pieds d'appui(5a), (5b) et (5c) par rapport à la couronne
externe (22).
[0017] Au niveau de chaque pied d'appui (5b) Fig. 4 on trouve à la partie haute du pied,
une demi-lune (8) dont les extrémités possèdent deux fixations (8a) et (8b) pour maintenir
les biellettes (6a) et (6b). Chaque paire de biellettes (6a) et (6b) est associée
à un seul pied d'appui (5b). La biellette (6a) est maintenue à la fixation haute (9a)
sur le tube (10) et à son autre extrémité à la fixation basse (8a) de la demi-lune
(8) du pied d'appui (5b). La biellette (6b) Fig.4, est maintenue à la fixation basse
(9b) sur le tube (10) et à son autre extrémité à la fixation haute (8b) de la demi-lune
(8) du pied d'appui (5b). On obtient un point de croisement des biellettes (6a) et
(6b) dans l'espace laissé libre entre la couronne interne(21) et la couronne externe
(22). Il est bon de rappeler que l'une des biellettes (6a) possède un chas permettant
le croisement avec la biellette (6b) dans le même plan vertical.
[0018] Le dessin Fig.6 explique le fonctionnement du dispositif de trépied
[0019] Pour cela, on a ramené virtuellement deux des trois pieds d'appui (5a) et (5b) de
la Fig. 2 dans le même plan sur le dessin Fig.6. Le pied d'appui (5b) Fig.2 devient
le pied d'appui virtuel (5a') Fig.6.
[0020] Lorsqu'on pose le trépied sur un sol dénivelé présentant une pente ou un ressaut
de trottoir, le tube (10) se retrouve perpendiculaire au sens de la pente. Il suffira
de redresser verticalement le tube (10) Fig.6 qui effectue une bascule autour de son
centre R Fig.6 et par le jeu croisé des biellettes (6a) et (6b) contraindra le triangle
matérialisé par l'axe (14a) Fig.6 et les deux axes de fixation (8a) et (8b) sur la
demi-lune (8) à effectuer une rotation dans le plan vertical. La mobilité de la couronne
externe (22) par joint de cardan autour du tube (10) permet à l'axe (14a) de se soulever.
Le pied d'appui (5a) étant solidaire des trois points de fixation en rotation (8a)
(8b) et (14a) formant triangle, se soulève en amont de la pente. On a par symétrie
l'autre pied d'appui (5a') qui s'abaisse en aval de la pente. On observe que la couronne
externe (22) tend à suivre parallèlement le sens de la pente du terrain sur lequel
est posé le dispositif, lorsque le tube (10) est vertical. On note que le tube (10)
central dirige automatiquement l'inclinaison des pieds d'appui (5a) et (5a'). Si on
maintient verticalement le tube (10) grâce à la jambe d'échafaudage emmanché dans
ce dernier verticalement, on a, par réaction du sol sur les pieds d'appui (5a) et
(5a') le dispositif qui s'immobilise en s'adaptant au sol irrégulier. Le dispositif
permet de supporter l'échafaudage sans l'apport de diverses cales en bois pour créer
une assise stable et sécurisée.
[0021] Cette démonstration, ramenée à notre dispositif de trépied Fig.1, ne change rien
à son fonctionnement aux trois pieds d'appui (5a), (5b) et (5c) positionnés à 120°
les uns des autres. Le dispositif fonctionne comme si chacun des trois pieds d'appui
(5a), (5b) et (5c), avait son pied d'appui symétrique (5a'), (5b') et (5c'), l'ensemble
créant un dispositif virtuel à 6 pieds d'appui (5a), (5b), (5c), (5a'), (5b') et (5c')
décalés à 60° entre eux dans le même plan horizontal.
[0022] Ce trépied peut avoir une trentaine de centimètres de hauteur sur un diamètre de
quarante centimètres au niveau des semelles. Il est particulièrement utilisable pour
les jambes droites d'échafaudage mais il peut s'utiliser pour les échelles, les tréteaux,
etc...
1. Dispositif pour maintenir les jambes d'échafaudage caractérisé en ce qu'il comporte un tube (10) vertical et central, deux couronnes (21) et (22) autour du
tube (10) formant joint de cardan grâce à deux axes (1a) et (2b) et trois pieds d'appui
(5a), (5b) et (5c) fixés respectivement par trois axes (14a), (14b) et (14c) positionnés
à 120° sur la couronne (22) et par l'intermédiaire d'une paire de biellettes croisées
(6a) et (6b) entre le tube (10) et chacun des pieds d'appui (5a), (5b) et (5c).
2. Dispositif selon la revendication "1" caractérisé en ce que le tube (10) possède trois paires de fixation identiques (9a) et (9b) disposées à
120° autour de sa circonférence externe. Chaque paire de fixation (9a) et (9b) est
dans le même plan vertical, l'une au dessus de l'autre et respectivement en face de
chaque pied d'appui (5a), (5b) et (5c). Le tube (10) possède deux fentes (1) opposées
dans sa partie basse pour le passage d'un axe libre (2b) ainsi que deux trous (3)
opposés pour le maintien d'un axe (1a) traversant le tube (10). Les deux trous (3)
et les deux fentes (1) forment dans le même plan un angle de 90° sur le tube (10).
Le tube (10) possède dans sa partie haute un système de réglages pour ajuster la hauteur
des jambes d'échafaudage.
3. Dispositif selon la revendication "1" ou la revendication "2" caractérisé en ce qu'une couronne interne (21) est solidaire du tube (10) par un axe (1a) de rotation,
à travers les trous (3) opposés sur le tube (10) et par un axe (2b) en rotation sur
l'axe (1a) à travers les fentes (1) opposées sur le tube (10). Les axes (1a) et (2b)
sont dans le même plan et perpendiculaires, ils traversent et maintiennent la couronne
inter ne (21).
4. Dispositif selon les revendications précédentes caractérisé en ce que les axes (1a) et (2b) sont en plusieurs parties. Un axe cylindrique unique (1a) fixé
à ses extrémités sur la couronne interne(21) au moyen d'écrous (4c), traverse un autre
axe (2b) dans la partie centrale (4) de ce dernier. La partie (4) ayant deux excroissances
filetées femelles et symétriques pour permettre la fixation des deux boulons axes
(4a) et (4b). L'ensemble des deux boulons (4a) et (4b) fixés sur une partie centrale
(4) forme l'axe (2b), libre de rotation autour de l'axe (1a).
5. Dispositif selon les revendications "1" à "4" caractérisé en ce qu'une deuxième couronne externe (22), de plus grand diamètre que la couronne interne
(21) se place à l'extérieur de cette dernière, dans le même plan et est maintenue
à la couronne (21) et au tube (10) par l'axe (2b) traversant la couronne (21) et les
fentes (1) du tube(10) pour se maintenir en rotation sur l'axe (1a).
6. Dispositif selon les revendications précédentes caractérisé en ce que la couronne interne (21), la couronne externe (22) et les axes (1a) et (2b) permettent
de créer un mouvement à joint de cardan entre le tube (10) et la couronne externe
(22).
7. Dispositif selon la revendication "5" caractérisé en ce que des fixations (12a), (12b) et (12c) disposées à 120° et dans le même plan sur la
couronne externe (22) maintiennent des pieds d'appui (5a), (5b) et (5c) par l'intermédiaire
d'axes de rotation (14a), (14b) et (14c) laissant aux pieds d'appui (5a), (5b) et
(5c) un débattement libre et vertical par rapport à la couronne externe (22).
8. Dispositif selon les revendications "1" à "7" caractérisé en ce que des paires de biellettes (6a) et (6b) se croisent entre la couronne interne (21)
et la couronne externe (22). Elles sont maintenues au tube (10) par les fixations
(9a) et (9b) et sur les fixations (8a) et (8b) des demi lunes (8) des pieds d'appui
(5a), (5b) et (5c). L'une des biellettes (6a)ou (6b) possède un chas pour permettre
leur croisement libre dans le même plan vertical. Les biellettes (6a) et (6b) peuvent
être remplacées par un système à câbles.
9. Dispositif selon les revendications "1" à "8" caractérisé en ce que les pieds d'appui (5a), (5b) et (5c) possèdent à leur extrémité inférieure (7a),
(7b) et (7c) des semelles montées sur axe, en contact avec le sol. Le corps des pieds
d'appui (5a), (5b) et (5c) peuvent être fixés, articulés ou vissés sur leur demi-lune
(8) respective.
10. Dispositif suivant toutes les revendications précédentes caractérisé an ce que le dispositif d'invention permet l'articulation solidaire entre le tube
(10) et les trois pieds d'appui (5a), (5b) et (5c).