DOMAINE TECHNIQUE
[0001] La présente invention a pour objet une virole sans déformation du rayon de fixation
du spiral permettant d'assujettir la courbe à l'intérieur d'un spiral, et pouvant
également être incorporée dans un ensemble spiral virolé en une seule pièce. L'invention
concerne également un procédé permettant d'obtenir une telle virole et son incorporation
éventuelle dans un ensemble virolé en une seule pièce.
ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE
[0002] Dans un mouvement mécanique horloger, la virole constitue une interface d'assemblage
du spiral au balancier. A l'origine il s'agit d'une rondelle chassée sur l'axe de
balancier et comportant au moins un point d'accrochage de la courbe à l'intérieur
du spiral, par exemple en utilisant une goupille conique, par collage, ou encore par
soudure. La soudure, et en particulier la soudure laser étant maintenant le mode de
fixation préféré, la virole peut être réalisée en acier, et plus particulièrement
en aciers spéciaux incorporant des proportions variables de Ni, Mo, Co ou Cr. La virole
doit en premier lieu être de petite dimension pour n'avoir qu'une faible influence
sur le moment d'inertie, et ne pas introduire de balourd, mais on attend d'une si
petite pièce bien d'autres propriétés pour contribuer à la régularité de marche de
l'organe réglant. Il est par exemple nécessaire, après chassage sur l'axe de balancier,
de pouvoir la tourner sans difficulté pour effectuer la mise au repère, c'est à dire
l'alignement de la cheville de plateau et de l'axe ancre-balancier au point mort.
Il est également souhaitable que le chassage ait la plus faible influence possible
sur le maintien d'une distance donnée entre l'axe de balancier et le point d'accrochage
et que le contour extérieur de la virole soit tel qu'il ne perturbe pas la longueur
active de la courbe au centre du spiral.
[0003] De nombreux brevets déposés dans les années soixante et septante apportent une solution
à certains critères de qualité énumérés ci-dessus, mais aucune virole possède en même
temps toutes les qualités requises, comme expliqué brièvement ci-après.
[0004] Lorsque la virole est réalisée en acier spécial, le couple de friction sur l'axe
de balancier après chassage peut être trop important et rendre difficile la mise au
repère. Pour remédier à cet inconvénient la première solution consiste à pratiquer
une fente d'élasticité entre le trou d'axe et le bord de la virole comme décrit par
exemple dans le brevet CH 347 142 pour une virole à contour parfaitement circulaire
sur laquelle le spiral est fixé au moyen d'une goupille conique située dans le plan
de symétrie passant par l'axe et la fente. Le brevet CH 508 233 décrit une virole
du même type, à spiral rivé ou collé dans une rainure, mais de forme asymétrique en
raquette avec un décalage du trou d'axe, faisant qu'on élimine le risque d'appui de
la première spire sur le pourtour de la virole. Ces viroles fendues à trou d'axe circulaire
ont toutefois deux inconvénients. Lors du chassage sur l'axe de balancier le déplacement
du point d'accrochage n'est pas contrôlable avec grande rigueur, et lorsqu'on effectue
la mise au repère le risque est grand de provoquer des perturbations du plat et du
centrage. Pour réduire le couple de friction facilitant la mise au repère sans devoir
réaliser une fente, il est proposé dans le brevet US 3 429 120 de réaliser une virole
en deux parties comportant un canon intérieur en laiton, ou autre matériau non ferreux,
et une partie extérieure en acier pour permettre le soudage de la courbe à l'intérieur
du spiral. Les résultats obtenus sont techniquement satisfaisants mais les coûts de
fabrication et d'assemblage sont rédhibitoires.
[0005] Pour réduire le couple de friction dans une virole en acier spécial sans fente d'élasticité,
il semble a priori assez logique de réduire la surface de frottement à des contacts
discrets entre l'axe de balancier et l'ouverture de chassage de la virole. Le procédé
décrit dans le brevet CH 311 287 consiste à ovaliser un trou ayant initialement une
forme circulaire, le contour de la virole conservant sa forme initiale circulaire.
N'ayant de ce fait que deux points d'appui symétriques, on retrouve les mêmes problèmes
que ceux évoqués pour la virole fendue.
[0006] Dans les brevets CH 466 807 et US 3 430 435, il est proposé de donner à l'ouverture
de chassage de la virole un contour polygonal régulier illustré par un triangle équilatéral
à angles cassés, voire une ouverture de forme hypocycloïdale. Dans ce mode de réalisation
on observera que les points de serrage de la virole sur l'axe ont une équirépartition
angulaire et que la virole présente presque nécessairement un contour régulier et
inscrit dans un cercle, en particulier pour ne pas avoir de problèmes de balourd,
mais en ayant en contrepartie l'inconvénient de présenter un risque de contact de
la spire au centre.
RESUME DE L'INVENTION
[0007] L'invention a donc pour objet une virole dont la forme particulière permet de ne
pas avoir de changement de rayon de fixation du spiral après chassage, garantissant
un centrage parfait sans balourd. Cela permet d'avoir une force de chassage et un
couple de maintien optimum, sans blocage trop important sur l'axe de balancier, de
façon à faciliter l'opération ultérieure de mise au repère, voire de démontage. L'invention
concerne également un ensemble spiral virolé et un procédé de fabrication de la virole
et de l'ensemble spiral virolé.
[0008] A cet effet l'invention concerne une virole formée par une bande métallique dont
le contour intérieur délimite une ouverture pour le chassage de ladite virole sur
un axe de balancier et dont le contour extérieur comporte un point de jonction entre
la virole et le spiral situé à l'extrémité d'un bras à une distance R du centre O
de l'axe supérieure à celle de tout autre point du contour extérieur. La virole est
caractérisée en ce que le contact intérieur comporte un nombre discret de points de
contact avec l'axe de balancier, repartis selon des ouvertures angulaires α identiques
ou différentes et en ce que la largeur "l" de la bande varie de façon à ce que les
forces de compression des points de contact sur l'axe ne modifie pas sensiblement
la distance R et conduisent à un couple de friction permettant l'orientation angulaire
de la virole sur l'axe.
[0009] Dans le mode de réalisation préféré, la virole présente une symétrie selon un axe
x x' passant par le centre O de l'axe balancier et par le point de jonction entre
la virole et le spiral, et le contour intérieur de la bande comporte trois points
de contact, l'un d'eux étant diamétralement opposé au point de jonction entre la virole
et le spiral, les deux autres points ayant, par rapport au premier point des ouvertures
angulaires supérieures à 90°. Comme on le verra dans la description détaillée qui
suit la bande métallique formant la virole peut avoir la forme d'un ruban d'inégale
largeur, ou une forme plus massive en raquette dont l'ouverture pour le chassage sur
l'axe a un contour ovalisé.
[0010] Une virole selon l'invention peut être obtenue selon des procédés connus d'étampage,
mais selon un procédé préféré, notamment pour une bande en forme de ruban, on fait
appel à la technique Liga qui a l'avantage de permettre la formation simultanée en
une seule pièce de la virole et du spiral, et par là même de procurer une maîtrise
encore plus grande de la valeur de R.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0011] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront dans
la description de différents exemples de réalisation, donnés à titre illustratif et
non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 représente un premier mode de réalisation d'une virole selon l'invention;
- la figure 2 est un graphique donnant le déplacement du point de soudure de la virole
représentée à la figure 1 en fonction de l'angle α3, pour un serrage nominal donné.
- la figure 3 représente un deuxième mode de réalisation;
- la figure 4 est un graphique donnant le déplacement du point de soudure de la virole
représentée à la figure 3 en fonction de l'angle α3, et
- la figure 5 représente un troisième mode de réalisation.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
[0012] A la figure 1 on a représenté en vue de dessus à grande échelle un premier mode de
réalisation d'une virole selon l'invention en acier spécial, par exemple en acier
ou en nickel et ayant une épaisseur uniforme de l'ordre de 0,2 mm. Cette virole est
destinée à être chassée sur un axe 2 de balancier (représenté en pointillés) de centre
0. Comme on le voit, la virole est continuée par une bande 10 continue dont les contours,
intérieur 11 et extérieur 12, ont une forme particulière dont la largeur "l" n'est
pas uniforme en tous les points de la bande 10, et dont le contour intérieur 11 ne
comporte que trois points de contact 1, 3, 5 avec l'axe 2 en s'éloignant de celui-ci
pour former des évidements 11a, 11b, 11c.
[0013] La bande présente un premier évidement 11a constituant un bras 14, dont l'extrémité
comporte sur le contour extérieur 12 un point de jonction 4 à une distance R du centre
0 de l'axe 2 , et sur lequel sera soudée l'extrémité de la courbe à l'intérieur du
spiral 9.
[0014] La distance R, qui est le rayon de fixation du spiral à la virole, correspond à une
caractéristique essentielle de construction en ce que sa valeur ne devrait idéalement
pas être modifiée par l'opération de chassage afin de conserver un spiral parfaitement
centré. Selon les normes les plus exigeantes dans le domaine horloger le déplacement
du point de jonction 4 ne doit pas être supérieur à 5 µm et, comme cela sera démontré
par la suite, ce seuil peut très fortement être abaissé avec une virole selon l'invention.
[0015] Le centre 0 de l'axe de balancier et le point de jonction 4 définissent un axe de
symétrie x x' pour la virole, c'est-à-dire pour son contour extérieur 12 et intérieur
11 en appui sur l'axe 2 de balancier par les trois de contact 1, 3 et 5. Un premier
point de contact 1 est diamétralement opposé au point de jonction 4 et les deux autres
points de contact 3, 5 sont symétriques par rapport à l'axe x x' avec un décalage
angulaire par rapport au premier point de contact 1 de α
1 pour le point de contact 3 dans le sens horaire et de α
5 pour le point de contact dans le sens anti-horaire les angles α
1 et α
5 ayant une même valeur supérieure à 90°. Cela définit donc entre les points de contact
symétriques 3, 5 un décalage angulaire α
3 dont la valeur est un des facteurs déterminants dans le but de l'invention, comme
cela se comprendra par la suite.
[0016] Si on considère maintenant le contour extérieur 12, on voit que la bande 10 comporte
deux anses symétriques 16, 18 se rejoignant au niveau des trois points de contact
1, 3, 5. Les anses 16, 18 sont sensiblement diamétralement opposées aux points de
contact symétriques 3, 5 et délimitent des évidements symétriques 11b, 11c. Les extrémités
6, 8 des anses 16, 18 sont situées, par rapport au centre 0 de l'axe 2, à une distance
inférieure au rayon R de fixation du spiral, de sorte que la courbe à l'intérieur
du spiral 9 ne puisse pas venir en contact avec le contour extérieur 12 de la virole
lors des oscillations du balancier.
[0017] Compte-tenu des très petites dimensions de la virole, le rayon R étant de l'ordre
de 0.5 mm, et des paramètres de construction très stricts, il n'apparaît pas à l'évidence
sur la figure 1 que, selon une autre caractéristique essentielle de l'invention, la
largeur "l" de la bande 10 n'est pas uniforme sur tout le pourtour. Dans l'exemple
représenté les largeurs l
1, l
3, l
5 au niveau des points de contact 1, 3, 5 sont identiques. Au niveau du point de jonction
4, la bande a une largeur l
4 supérieure d'environ 15% et au niveau des anses 16, 18, les largeurs l
6, l
8 sont 30% à 35% supérieures à l
1. Il est bien évident que les valeurs précédentes ne sont données qu'à titre d'exemples
et qu'elles pourraient varier en fonction du matériau employé et de l'ampleur des
anses 16, 18.
[0018] Une autre caractéristique d'une virole selon l'invention concerne la valeur qu'il
convient de donner à l'angle α
3 entre le deuxième point de contact 3 et le troisième point de contact 5 pour avoir
une variation dR minimum du rayon R. Le graphique reproduit à la figure 2 montre la
variation de dR en fonction de la valeur de l'angle α
3. D'après ce graphique on voit que la valeur optimale de α
3 serait 105°. En réalité pour le contour représenté à la figure 3, α
3 = 104° ce qui correspond à un déplacement dR du point de jonction 4 quasi nulle.
En d'autres termes un tel résultat est obtenu grâce à la combinaison d'un choix particulier
du contour de la bande 10, des largeurs "l" en ses différents points, et des angles
α entre les différents points de contact avec l'axe 2, faisant que la résultante des
forces de compression sur l'axe 2 est pratiquement nulle, tout en ayant une virole
asymétrique éliminant les risques de contact de la courbe à l'intérieur du spiral
sur la virole.
[0019] En se référant maintenant à la figure 3, on a représenté un deuxième mode de réalisation
correspondant à une conception un peu plus "massive", mais qui comporte toutes les
caractéristiques du premier mode de réalisation. Le contour intérieur 11 de la virole
comporte trois points de contact 1, 3, 5 avec l'axe 2 de balancier, ayant respectivement
pour décalage angulaire α
1, α
3, α
3, mais les évidements 11
a, 11
b et 11
c du contour intérieur 11 entre lesdits points de contact sont réduit à des zone de
"non-contact". Le contour extérieur 12 a une forme plus régulière évoquant la forme
d'une raquette, le point de jonction 4 à l'extrémité du bras 14 étant de la même façon
situé à une distance R du centre 0 de l'axe 2 supérieure à celle de tout autre points
6, 8, 13, 15 et 17 dudit contour extérieur 12. Dans cette construction, pour obtenir
la plus faible variation possible dR du rayon R, on observera que les valeurs relatives
des distances l
1 à l
8 sont différentes de celles du premier mode de réalisation. Il apparaît en effet que
l
4 > l
1 > l
8 = l
6 = l
5 = l
4. Comme dans le premier mode de réalisation la valeur qu'il convient de donner à l'angle
α
3 entre les deux points de contact 3, 5 symétriques est déterminante pour que la résultante
des forces de compression sur l'axe 2 soit nulle. Le graphique reproduit à la figure
4 montre la variation de dR en fonction de la valeur de l'angle α
3. D'après ce graphique on voit que, pour la construction représentée à la figure 3
on obtient une valeur de dR quasi nulle pour un angle α
3 = 112°. Ces valeurs sont données à titre d'exemple, car il est bien évident que des
modifications des valeurs relatives de l
1 à l
8, pourraient conduire à un autre choix de α
3, et même à avoir α
1 = α
3 = α
5 en agissant uniquement sur la forme de la virole pour avoir une résultante des forces
de compression sur l'axe 2 nulle, tout en ayant un bras 14 permettant d'éloigner la
courbe à l'intérieur du spiral 9 des autres points du contour extérieur de la virole.
[0020] Les deux modes de réalisation qui viennent d'être décrits comportent trois points
de contact avec l'axe 2 de balancier. A la figure 5 on représente un autre mode de
réalisation dans lequel il existe quatre points de contacts 1, 3, 5 et 7 avec l'axe
2 ayant des écarts angulaires α
1, α
3, α
5 et α
7 les uns par rapport aux autres et créant avec le contour intérieur 11 quatre zones
de "non-contact" 11a, 11b, 11c et 11d. Les points de contact sont symétriques deux
à deux, 1/3 et 5/7, c'est-à-dire avec des angles α
1 et α
5 égaux, et des angles α
3 et α
7 non nécessairement égaux.
[0021] Les viroles selon l'invention qui viennent à être décrites peuvent être fabriquées
selon des procédés connus par étampage. Toutefois le procédé préféré, notamment pour
la virole correspondant au premier mode de réalisation et lorsque le spiral vient
de matière avec la virole consiste à faire appel à la technique LIGA connue depuis
le milieu des années 70.
[0022] Dans une première étape le procédé consiste fondamentalement à étaler sur un substrat
préalablement revêtu d'une couche sacrificielle un photorésist positif ou négatif
sur une épaisseur correspondant à la hauteur désirée pour la virole et à former au
moyen d'un masque par photolithographie et attaque chimique une structure en creux
correspondant au contour désiré pour la virole ou l'ensemble virole-spiral.
[0023] Dans une deuxième étape, on remplit ladite structure en creux d'un métal ou d'un
alliage métallique soit par électrodéposition comme indiqué par exemple dans le brevet
US 4 661 212, soit par compression et frittage de nanoparticules, comme indiqué par
exemple dans la demande de brevet US 2001/0038803.
[0024] Dans une dernière étape on libère la virole ou l'ensemble virole-spiral du substrat
par élimination de la couche sacrificielle.
[0025] Ce procédé offre en outre l'avantage de pouvoir faire une fabrication en lot et donc
d'abaisser le coût unitaire des produits obtenus.
1. Virole pour le montage d'un spiral (9), ladite virole étant formée par une bande métallique
(10) dont le contour intérieur (11) délimite des évidements (11a, 11b, 11c, 11d) pour
le chassage sur un axe (2) de balancier et dont le contour extérieur (12) comporte
un point de jonction (4) entre la virole et le spiral (9) situé à l'extrémité d'un
bras (14) à une distance R du centre O de l'axe (2) supérieure à celle de tout autre
point (6, 8, 13, 15, 17) du contour extérieur (12), caractérisée en ce que le contour intérieur (11) comporte un nombre discret de points de contact (1, 3,
5, 7) avec l'axe (2) répartis selon des ouvertures angulaires α identiques ou différentes
et en ce que la largeur "l" de la bande (10) varie de façon à ce que les forces de compression
des points de contact (1, 3, 5, 7) sur l'axe (2) ne modifient pas, sensiblement la
distance R après chassage et conduisent à un couple de friction permettant l'orientation
angulaire de la virole sur l'axe (2) et n'introduisent aucun balourd.
2. Virole selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle présente une symétrie selon un axe x x' passant par le centre O de l'axe (2)
et par le point de jonction (4) entre la virole et le spiral (9).
3. Virole selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte trois points de contacts (1, 3, 5) d'ouvertures angulaires α1 α3 et α5, l'un des points de contact (1) étant diamétralement opposé au point de jonction
(4), et les deux autres points de contact (3, 4) ayant des ouvertures angulaires α1 = α5 > 90°.
4. Virole selon la revendication 3, caractérisée en ce que α3 > 100°.
5. Virole selon la revendication 3, caractérisé en ce que la bande (10) a une forme de ruban dont des portions sensiblement opposées aux points
de contact (3, 5) non situés sur l'axe x x' forment des anses (16, 18) de largeur
l6, l8 supérieure aux autres parties de la bande (10).
6. Virole selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'ouverture (11a) a un contour ovalisé et en ce que le contour extérieur (12) de la bande (10) a une forme rectangulaire à angles arrondis
prolongée par le bras (14) comportant le point de jonction (4) entre la virole est
le spiral (9).
7. Virole selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte quatre points de contact (1, 3, 5, 7) d'ouvertures angulaires α1, α3, α5 et α7, lesdits points de contact étant deux à deux symétriques par rapport à l'axe x x'
et α3 ≠ α7.
8. Virole selon la revendication 1, caractérisée en ce que le spiral (9) vient de matière avec le bras (14) de la bande métallique (10).
9. Virole selon la revendication 1 susceptible d'être fabriquée en lot par un procédé
comportant les étapes consistant à :
a - étaler sur un substrat, préalablement revêtu d'une couche sacrificielle, une couche
de photorésist positif ou négatif ayant l'épaisseur désirée pour la virole;
b - former au moyen d'un masque par photolithographie et attaque chimique une structure
en creux correspondant aux contours intérieur et extérieur d'un lot de viroles;
c - garnir la structure en creux d'un métal ou d'un alliage approprié par électrodéposition,
et
d - libérer le lot de viroles par élimination de la couche sacrificielle.
10. Virole selon la revendication 9 caractérisée en ce que dans l'étape "b" on forme également le contour du spiral (9)