(19)
(11) EP 1 591 615 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
02.11.2005  Bulletin  2005/44

(21) Numéro de dépôt: 05300334.9

(22) Date de dépôt:  28.04.2005
(51) Int. Cl.7E06B 9/17
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IS IT LI LT LU MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA HR LV MK YU

(30) Priorité: 29.04.2004 FR 0450829

(71) Demandeur: BUBENDORFF Société Anonyme
68300 Saint-Louis (FR)

(72) Inventeurs:
  • Evreux, Gérard
    74130, Ayze (FR)
  • Larochette, Fabien
    69220, Belleville en Beaujolais (FR)

(74) Mandataire: Rhein, Alain 
Cabinet Bleger-Rhein 17, rue de la Forêt
67550 Vendenheim
67550 Vendenheim (FR)

   


(54) Dispositif d'ajustement pour volet roulant


(57) L'invention concerne un dispositif d'ajustement pour volet roulant (V) comportant un tablier (3) guidé latéralement par des coulisses (7) dans l'extrémité supérieure (6) desquelles est prévu apte à s'engager une patte de fixation (9) solidaire d'une joue support (5) contribuant au maintien en rotation d'un tube d'enroulement (2) du tablier (3).
Tout particulièrement, une coulisse (7) comporte des moyens de fixation (8) conçus apte à coopérer avec des moyens de fixation complémentaire (8A) associés à une patte de fixation (9) d'une joue support (5) pour immobiliser en appui vertical ladite patte de fixation (9) dans la coulisse (7), dans au moins deux positions verticalement distinctes.




Description


[0001] L'invention concerne un dispositif d'ajustement pour volet roulant comportant un tablier guidé latéralement par des coulisses dans l'extrémité supérieure desquelles est prévu apte à s'engager une patte de fixation solidaire d'une joue support contribuant au maintien en rotation d'un tube d'enroulement du tablier.

[0002] L'invention concerne encore un volet roulant comportant un tel dispositif d'ajustement.

[0003] La présente invention trouvera son application dans le domaine des volets roulants.

[0004] Cette invention a un intérêt tout particulier lorsqu'il est question de volets roulants, destinés à venir en applique du côté externe sur une menuiserie correspondant à une porte, fenêtre ou similaire.

[0005] On notera, cependant, que cette invention n'est nullement limitée à une telle application.

[0006] S'il est habituel, soit d'associer directement le volet roulant à la porte ou fenêtre qu'il vient occulter, en particulier en rapportant le caisson au-dessus du cadre dormant, soit d'intégrer ledit caisson dans la maçonnerie, notamment au niveau d'une réservation prévue à cet effet, il est également très fréquent de rapporter ce volet roulant en applique depuis l'extérieur sur le cadre dormant d'une menuiserie.

[0007] Dans ce cas, il est usuel de faire supporter le poids du caisson de ce volet roulant aux coulisses contribuant au guidage latéral du tablier.

[0008] En fait, sur cette extrémité supérieure des coulisses, sont fixées les joues supports maintenant le tube d'enroulement dudit tablier, sachant qu'en périphérie de ces joues supports sont rapportées les parois avant, arrière, supérieure et sous-face composant ce caisson du volet roulant.

[0009] Très fréquemment, sous une joue support s'étend une patte de liaison apte à venir s'insérer dans l'extrémité supérieure du profilé constituant une coulisse. D'ailleurs si, pour la fonction de guidage des lames du tablier, cette coulisse emprunte une section en forme de U, très souvent une paroi formant entretoise vient délimiter, en fond de profilé, un canal conçu pour recevoir ladite patte de liaison.

[0010] A noter que celle-ci peut être simplement engagée dans la coulisse sans y être fixée, tout comme, dans d'autres modes de réalisation, une vis de blocage peut traverser la paroi formant entretoise pour immobiliser verticalement cette patte de liaison. Dans tous les cas, pour faciliter le transport de ces caissons de volets roulants, le montage des coulisses, n'intervient que sur site.

[0011] On connaît ainsi, par le document DE-4.445.303, un volet roulant comportant, dans un caisson prémonté au niveau d'une maçonnerie, une joue support se prolongeant, en partie inférieure, par une patte de fixation verticale. Sur cette dernière peut venir s'emboîter, suivant une direction horizontale, une coulisse recevant intérieurement un loquet mobile verticalement. Celui-ci est prévu pour venir s'emboîter, par déplacement vertical, sur la patte de fixation de section en T pour empêcher le déboîtement ultérieur de la coulisse. Le loquet est immobilisé en translation sur la patte de fixation au moyen d'une vis pointeau. En somme, il n'y a pas fixation avec appui sous forme d'un organe de blocage coopérant simultanément avec la coulisse et la joue support susceptible de s'opposer à une mobilité relative de l'un par rapport à l'autre. La préoccupation première dans ce document de l'état de la technique est l'immobilisation du loquet, plus particulièrement en position de verrouillage. A ce propos, il est encore prévu de sécuriser de manière définitive cette position verrouillée du loquet au moyen d'une vis traversant la coulisse. De son côté, la patte de fixation est en liaison avec le loquet par simple serrage au travers de la vis pointeau.

[0012] Il est évident que ces systèmes sont insuffisants pour procurer à la fois une latitude de réglage et une immobilisation en appui de l'ensemble monté. Les moyens d'immobilisation par serrage du loquet dans la coulisse n'offrent pas d'appui à la joue support. Dans la conception selon ce document antérieur, le caisson est prémonté dans la maçonnerie et ne transmet pas son poids aux coulisses.

[0013] Si en général, ces volets roulants selon l'état de la technique apportent satisfaction, ils posent problème lorsque l'encadrement, dans lequel ils sont destinés à prendre position, n'est pas d'équerre.

[0014] Par exemple, il est très fréquent que les tableaux d'un tel encadrement présentent un fruit ou que le linteau et/ou le seuil ne sont pas strictement horizontaux. On rencontre alors quelques difficultés de pose de ces volets roulants connus.

[0015] A ce sujet, il faut tout d'abord rappeler que pour permettre l'engagement du volet roulant, il est ajusté, en largeur et en hauteur, aux cotes mini de l'encadrement destiné à le recevoir. En somme, l'on vient mesurer à différents endroits, transversalement et verticalement, l'encadrement et l'on retient les relevés les plus faibles auxquels on applique une décote pour dimensionner le volet roulant. La décote a pour but de disposer d'un jeu suffisant nécessaire au montage.

[0016] Dans la figure 1 du dessin ci-joint on a, par exemple, représenté un encadrement E d'une fenêtre F dont le linteau L n'est pas strictement parallèle au seuil S. L'on comprend bien que dans une telle situation le caisson C, solidaire des coulisses c1, c2 par ailleurs fixé en applique sur le cadre dormant ou sur les tableaux de l'encadrement de cette fenêtre F, ne peut être convenablement appliqué contre le linteau L.

[0017] D'une part, le volet roulant étant de toute manière plus faiblement dimensionné que l'encadrement E, un jour persiste nécessairement entre ce caisson C et le linteau L. D'autre part, ce jour n'est pas régulier et donne l'apparence d'une pose imparfaite, non à l'équerre. De toute manière ce type de montage est parfaitement inesthétique.

[0018] De plus, il est d'usage de reboucher ce jour entre le caisson C et le linteau L au moyen d'un mastic. S'il est blanc, il a tendance à jaunir et à se salir davantage par rapport à un caisson, lui aussi blanc. Si ce caisson du volet roulant est de couleur, il est très rare que l'opérateur dispose, dans son outillage de pose, de mastics aux couleurs concordantes. Or un mastic de couleur différente rend le joint d'avantage visible mettant encore plus en évidence le caractère inesthétique d'un défaut d'ajustement.

[0019] Les tableaux t1 et t2 de l'encadrement E sont, eux aussi, quelque fois non d'équerre ou présentent un fruit. Si les coulisses sont usuellement rapportées en applique sur ces tableaux, quelque que soit leur défaut d'équerrage, le manque de mobilité transversale relative des coulisses par rapport aux joues supports dont elles sont solidaires, a pour conséquence de mettre l'ensemble sous contrainte. Plus exactement, la déformation imprimée aux coulisses est alors directement répercutée sur les joues supports au travers des pattes de liaison précitées.

[0020] La présente invention se veut à même de répondre à l'ensemble de ces difficultés et à faciliter l'ajustement d'un volet roulant, notamment de rénovation, à un encadrement de porte, fenêtre ou similaire.

[0021] A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'ajustement pour volet roulant comportant un tablier guidé latéralement par des coulisses dans l'extrémité supérieure desquelles est prévu apte à s'engager une patte de fixation solidaire d'une joue support contribuant au maintien en rotation d'un tube d'enroulement du tablier, caractérisé par le fait qu'une coulisse comporte des moyens de fixation conçu apte à coopérer avec des moyens de fixation complémentaire associés à une patte de fixation d'une joue support pour immobiliser en appui vertical ladite patte de fixation dans la coulisse, dans au moins deux positions verticalement distinctes.

[0022] Les avantages qui découlent de la présente invention consistent en ce que, tout en étant solidarisées parfaitement sur l'extrémité supérieure des coulisses grâce à une fixation exerçant un effort positif sur les joues supports, ces dernières, qui portent le tube d'enroulement du tablier, sont susceptibles d'être ajustées en hauteur par rapport auxdites coulisses, tout en étant apte à transférer à ces dernières les efforts statiques et dynamiques liés au tube d'enroulement et au tablier, ainsi qu'au système de motorisation ou de manoeuvre associé à ces joues supports.

[0023] Ainsi, le caisson du volet roulant, qui suit évidemment le mouvement de ces joues supports, peut être parfaitement appliqué contre le linteau d'un encadrement de porte, fenêtre ou autre, que ce linteau soit ou non parfaitement horizontal et d'équerre par rapport à la menuiserie.

[0024] Il en va de même de l'ajustement des coulisses par rapport à un léger fruit des tableaux de cet encadrement. Tout particulièrement, grâce à leur mobilité transversale par rapport aux joues supports, elles évitent de répercuter sous forme d'une contrainte sur ces dernières un tel défaut d'équerre.

[0025] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, se rapportant à un exemple de réalisation illustré dans les dessins joint en annexe.

[0026] La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins ci-joints dans lesquels :
  • la figure 1 illustre, de manière schématisée, l'implantation d'un volet roulant dans l'encadrement d'une fenêtre ménagée au niveau d'une construction, encadrement présentant des exemples de défauts d'équerrage.
  • la figure 2 est une représentation schématisée partielle et en coupe longitudinale du dispositif d'ajustement selon l'invention.
  • la figure 3 est une vue schématisée et en coupe selon III-III de la figure 2.


[0027] La présente invention trouve un intérêt tout particulier lors d'une implantation d'un volet roulant V, telle que représentée dans la figure 1. Ce volet roulant V est, ici, rapporté en applique extérieurement sur le cadre dormant d'une porte, fenêtre F ou similaire.

[0028] Ce volet roulant V vient, par conséquent, s'inscrire dans l'encadrement E de l'ouverture ménagée dans le mur d'une construction et correspondant à cette porte ou fenêtre F. Or, cet encadrement E peut présenter un certain nombre de défauts d'équerrage par rapport auxquels ce volet roulant V doit être en mesure de s'ajuster pour conférer à l'ensemble une esthétique cohérente.

[0029] Ainsi, l'invention concerne, plus particulièrement, un tel dispositif d'ajustement 1 pour volet roulant V.

[0030] A ce propos, ce dernier comporte un tube d'enroulement 2 sur lequel est à même de s'enrouler un tablier 3 et qui est maintenu à ses extrémités 4 par des joues supports 5. Celles-ci sont montées sur l'extrémité supérieure 6 de coulisses 7 (également référencées c1 et c2 dans la figure 1) contribuant au guidage latéral des lames du tablier 3 lors du déploiement et du repliement de ce dernier.

[0031] Les parois composant le caisson C, à savoir la paroi supérieure, la paroi arrière, la paroi avant et la sous-face sont habituellement rendues solidaires desdites joues supports 5. Ainsi, ce caisson C suit les déplacements communiqués à ces joues supports 5 par rapport aux coulisses 7.

[0032] Une patte de fixation 9 est solidarisée à une telle joue support 5 tout en étant en mesure de s'étendre sous cette dernière pour venir s'engager dans l'extrémité supérieure 6 de la coulisse 7.

[0033] Selon le dispositif d'ajustement 1 conforme à l'invention, une coulisse 7 comporte des moyens de fixation 8 conçus aptes à coopérer avec des moyens de fixation complémentaire 8A associés à une patte de fixation 9 d'une joue support 5 pour immobiliser en appui vertical ladite patte de fixation 9 dans la coulisse 7, dans au moins deux positions verticalement distinctes.

[0034] Ces moyens de fixation 8 et les moyens de fixation complémentaire 8A sont conçus de façon à permettre l'établissement d'une fixation positive entre une coulisse 7 et une joue support 5.

[0035] Cette fixation positive est conçue apte à assurer le maintien en position relative de la joue support 5 par rapport à la coulisse 7, quand la joue support supporte les efforts statiques et dynamiques liés au tube d'enroulement 2 et au tablier 3, ainsi qu'au système de motorisation ou de manoeuvre associé.

[0036] En somme, si ces moyens 8 et 8A permettent d'assurer la fonction première de fixation entre une joue support 5 et une coulisse 7, la liaison qu'ils procurent est de type réglable.

[0037] Ceci permet, dans une configuration telle que visible dans la figure 1, lors du montage du volet roulant V dans l'encadrement E, de solidariser ces coulisses 7 (repérées c1, c2), au cadre dormant de la menuiserie ou sur les tableaux (t1, t2), puis de repousser verticalement le caisson C en applique contre le linteau L grâce au réglage vertical qu'autorisent les moyens de fixation 8 et les moyens de fixation complémentaire 8A.

[0038] Tout particulièrement et comme visible dans la figure 2 du dessin ci-joint, la patte de fixation 9 est en mesure de s'étendre sous la joue support 5 pour venir s'engager dans l'extrémité supérieure 6 de la coulisse 7 et coopérer avec des moyens d'accrochage 10 prenant position dans cette dernière.

[0039] La patte de fixation 9 comporte, à son extrémité libre 11, des moyens d'accrochage complémentaires 12 conçus aptes à coopérer avec ces moyens d'accrochage 10. Ceux-ci exercent ainsi une fixation positive avec appui sur les moyens d'accrochage complémentaires 12 associés à la patte de fixation 9, qui est elle-même solidaire de la joue support 5.

[0040] Ces moyens d'accrochage 10 empruntent, avantageusement, la forme d'une pince 13 comportant au moins une mâchoire 14 dont l'extrémité 15 est configurée en forme de crochet pour, dans une position de blocage, coopérer avec l'extrémité 11 de la patte de fixation 9 comportant des crans 16 formant les moyens d'accrochage complémentaires 12.

[0041] En fait, à cette extrémité 11 et à des niveaux différents le long de la patte de fixation 9 sont entaillés plusieurs crans 16, dans l'un au moins desquels est apte à venir s'insérer cette extrémité en forme de crochet 15 d'une mâchoire 14 de la pince 13, selon la position verticale adoptée par la joue support 5 au-dessus de la coulisse 7.

[0042] Ainsi la coopération des moyens de fixation 8 et des moyens de fixation complémentaire 8A permet d'immobiliser en appui vertical la patte de fixation 9 dans la coulisse 7, en plusieurs positions verticalement distinctes. Cette immobilisation est effectuée en compression, préférentiellement aussi en traction, et est conçue pour résister aux efforts statiques et dynamiques liés au tube d'enroulement et au tablier, ainsi qu'au système de motorisation ou de manoeuvre associé à ces joues supports.

[0043] Les moyens d'accrochage 10 sont mobiles, et sont aptes à occuper :
  • une position de blocage dans laquelle ils coopèrent avec les moyens complémentaires d'accrochage 12, et
  • une position de déblocage dans laquelle ils n'interférent pas avec les moyens complémentaires d'accrochage 12.


[0044] On comprend ainsi que pour effectuer un réglage en position relative de la joue support 5 par rapport à la coulisse 7, il convient d'agir sur les moyens d'accrochage 10 pour les mettre en position de déblocage.

[0045] Une fois le réglage effectué, une action sur les moyens d'accrochage 10 les amène en position de blocage, en coopération avec les moyens d'accrochage complémentaires 12. Aucun glissement entre ces moyens 10 et 12 n'est alors possible. La fixation positive nécessaire au bon fonctionnement du volet roulant est ainsi assurée.

[0046] Dans le mode de réalisation illustré, la pince 13 comporte deux mâchoires 14, 14A se terminant, à leur extrémité libre 15, 15A, en forme de crochet en opposition, de manière à enserrer l'extrémité crantée 11 de la patte de fixation 9. Celle-ci emprunte la forme d'un plat métallique, les crans 16 étant ménagés sur les chants avant 17 et arrière 18 de ce plat.

[0047] Ce dispositif d'ajustement 1 comporte, par ailleurs, des moyens de commande de déblocage 19 au travers desquels un opérateur peut libérer une joue support 5 par rapport à une coulisse 7.

[0048] Plus particulièrement, ces moyens de commande de déblocage 19 consistent en des moyens de commande d'ouverture des mâchoires 14, 14A de la pince 13.

[0049] En fait, ces mâchoires 14, 14A émergent au travers d'ouvertures appropriées dans un boîtier 20 conçu apte à prendre position dans une coulisse 7 et logeant les moyens de commande de déblocage 19. Ceux-ci sont définis sous forme d'une came 21 montée en rotation dans ce boîtier 20 et conçue en mesure de repousser les mâchoires 14, 14A dans une position écartée de manière à libérer leur extrémité en forme de crochet 15, 15A des crans 16 dans lesquels ils étaient préalablement engagés dans l'extrémité 11 de la patte de fixation 9.

[0050] La came 21 comporte des moyens de réception 22 d'un outil de commande, par exemple une fente axiale pour l'engagement d'un tournevis, ces moyens de réception 22 étant rendus accessibles au travers d'une ouverture adaptée ménagée en correspondance dans la paroi 23 du boîtier 20, d'une part, et dans la paroi 24 de la coulisse 7, d'autre part.

[0051] A noter, à ce propos, que le dispositif d'ajustement peut prendre position dans un canal 25 que délimite, en fond de coulisse 7, une paroi formant entretoise 24. De manière avantageuse, c'est au travers d'une ouverture dans cette dernière que l'opérateur peut accéder à la came 21.

[0052] Si cette came 21 intervient en tant que moyen de commande de déblocage 19 en assurant l'écartement des mâchoires 14, 14A de la pince 13, celle-ci peut être prévue à rappel élastique en position de blocage. Tout particulièrement, lors de la commande de déblocage en venant écarter ces mâchoires 14, 14A, la came 21 met ces dernières sous contrainte élastique. Cela a pour conséquence, lors du retour dans une position de repos de la came 21 tel que visible dans les figures 2 et 3, le rappel automatique de ces mâchoires 14, 14A contre la patte de fixation 9 provoquant l'engagement de leur extrémité en forme de crochet 15, 15A dans les crans 16 qui se présentent, à ce moment là, en face d'eux.

[0053] Dans le mode de réalisation illustré, ladite pince 13 est conçue à partir d'une lame souple élastique en matière plastique ou métallique repliée en forme de U 26 dont les deux branches, sensiblement parallèles 27, 28, reliées par une branche de liaison 30, définissent les mâchoires 14, 14A. Aussi, ces branches 27, 28 sont, en position de repos, sensiblement resserrées l'une en direction de l'autre pour, par effet élastique, produire le blocage tel que décrit plus haut.

[0054] En coopération avec la branche de liaison 30 de cette pince en U 13, une cale 29 vient immobiliser celle-ci dans le boîtier 20.

[0055] De manière avantageuse, encore, ce dernier comporte des moyens 31 pour sa fixation dans une coulisse 7.

[0056] Dans le mode de réalisation illustré, il est prolongé, en partie inférieure, par une patte 32 comportant une ou plusieurs ouvertures 33, 34 de passage d'une vis de fixation ou similaire.

[0057] Si le dispositif d'ajustement selon l'invention autorise un réglage de la joue support 5 verticalement au-dessus d'une coulisse 7, il lui confère, encore, une mobilité relative, horizontalement, par rapport à cette dernière.

[0058] De manière toute particulière, cette mobilité relative intervient dans une direction parallèle au plan du tablier 3. Il s'agit bien de la direction dans laquelle les coulisses 7 doivent être en mesure de s'adapter à des tableaux d'encadrement qui ne seraient pas d'équerre.

[0059] Ainsi, dans cette direction parallèle au plan du tablier 3 la patte de fixation 9 est définie d'épaisseur 37 inférieure à l'épaisseur 38 des mâchoires 14, 14A de la pince 13. Ainsi, cette patte de fixation 9 est susceptible de se déplacer transversalement par rapport à cette pince 13 selon une course correspondant au différentiel d'épaisseurs 37, 38. Dans la direction perpendiculaire au plan de ce tablier 7, la largeur 35 de la patte de fixation 9 est ajustée, avec un jeu suffisant, à la largeur 36, dans cette même direction, de la coulisse 7, ceci pour permettre l'ouverture de la pince 13, donc la commande de déblocage.

[0060] Comme visible dans la figure 2, cette épaisseur 38 des mâchoires 14, 14A de la pince 13 peut être ajustée à la section du canal 25 en fond de coulisse 7.

[0061] Comme il ressort de la description qui précède, la présente invention vient répondre, de manière avantageuse, au problème posé.


Revendications

1. Dispositif d'ajustement pour volet roulant (V) comportant un tablier (3) guidé latéralement par des coulisses (7) dans l'extrémité supérieure (6) desquelles est prévu apte à s'engager une patte de fixation (9) solidaire d'une joue support (5) contribuant au maintien en rotation d'un tube d'enroulement (2) du tablier (3), caractérisé par le fait qu'une coulisse (7) comporte des moyens de fixation (8) conçus apte à coopérer avec des moyens de fixation complémentaire (8A) associés à une patte de fixation (9) d'une joue support (5) pour immobiliser en appui vertical ladite patte de fixation (9) dans la coulisse (7), dans au moins deux positions verticalement distinctes.
 
2. Dispositif d'ajustement selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens de fixation (8) et les moyens de fixation complémentaire (8A) sont encore conçus pour autoriser un ajustement suivant une direction horizontale d'une joue support (5) par rapport à la coulisse (7) sur laquelle elle est montée.
 
3. Dispositif d'ajustement selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens de fixation (8) et les moyens de fixation complémentaire (8A) sont encore conçus pour autoriser une mobilité relative, suivant une direction horizontale parallèle au plan du tablier (3), de la joue support (5) par rapport à la coulisse (7).
 
4. Dispositif d'ajustement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de fixation (8) consistent en des moyens d'accrochage (10) définis en mesure de prendre position dans ladite coulisse (7) et conçus aptes à coopérer avec les moyens de fixation complémentaires (8A) sous forme de moyens d'accrochage complémentaires (12) à l'extrémité libre (11) d'une patte de fixation (9).
 
5. Dispositif d'ajustement selon la revendication 4, caractérisé par le fait que lesdits moyens d'accrochage (10) sont définis par une pince (13) comportant au moins une mâchoire (14, 14A) avec une extrémité (15, 15A) configurée en forme de crochet pour, dans une position de blocage, coopérer avec des crans (16) formant les moyens d'accrochage complémentaires (12) à l'extrémité (11) de la patte de fixation (9).
 
6. Dispositif d'ajustement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de commande de déblocage (19) pour libérer une joue support (5) par rapport à une coulisse (7).
 
7. Dispositif d'ajustement selon les revendications 5 et 6, caractérisé par le fait que les moyens de commande de déblocage (19) consistent en des moyens de commande d'ouverture des mâchoires (14, 14A) de la pince (13).
 
8. Dispositif d'ajustement selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les moyens de commande de déblocage (19) sont conçus sous forme d'une came (21) montée en rotation dans un boîtier (20) d'où émergent, au travers d'ouvertures appropriées, les mâchoires (14, 14A) de la pince (13), ladite came (21) étant prévue en mesure de repousser ces mâchoires (14, 14A) dans une position écartée de manière à libérer leur extrémité en forme de crochet (15, 15A) des crans (16) dans l'extrémité (11) de la patte de fixation (9).
 
9. Dispositif d'ajustement selon la revendication 8, caractérisé par le fait que la pince (13) est conçue à partir d'une lame souple élastique en matière plastique ou métallique repliée en forme de « U » (26) dont les deux branches, sensiblement parallèles (27, 28), définissent les mâchoires (14, 14A) et sont rendues solidaires à l'aide d'une branche de liaison (30) coopérant avec une cale (29) pour l'immobilisation de ladite pince (13) dans le boîtier (20).
 
10. Dispositif d'ajustement selon la revendication 8 ou 9, caractérisé par le fait que le boîtier (20) comporte des moyens (31) pour sa fixation dans une coulisse (7).
 
11. Dispositif d'ajustement selon l'une quelconque des revendications 5 à 10, caractérisé par le fait que dans la direction parallèle au plan du tablier (3), la patte de fixation (9) est définie d'épaisseur (37) inférieure à l'épaisseur (38) des mâchoires (14, 14A) de la pince (13) autorisant un déplacement transversal par rapport à cette dernière de ladite patte de fixation (9) suivant une course correspondant au différentiel d'épaisseur (37, 38).
 
12. Dispositif d'ajustement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il est défini apte à prendre position dans un canal (27) que délimite, en fond de coulisse (7) une paroi formant entretoise (24).
 




Dessins







Rapport de recherche