(19)
(11) EP 1 607 143 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
21.12.2005  Bulletin  2005/51

(21) Numéro de dépôt: 05300302.6

(22) Date de dépôt:  20.04.2005
(51) Int. Cl.7B07C 3/14
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IS IT LI LT LU MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA HR LV MK YU

(30) Priorité: 25.05.2004 FR 0451025

(71) Demandeur: Solystic
94257 Gentilly Cedex (FR)

(72) Inventeurs:
  • Gillet, François
    69005 Lyon (FR)
  • Miette, Emmanuel
    95210 Saint-Gratien (FR)

(74) Mandataire: Prugneau, Philippe et al
Cabinet Prugneau - Schaub, 36, rue des Petits Champs
75002 Paris
75002 Paris (FR)

   


(54) Procédé de traitement d'envois postaux avec une lecture d'un code barres améliorée


(57) Dans le procédé de traitement d'envois postaux, lors d'un premier passage d'un envoi postal en machine, on forme (9) une image numérique de la surface de l'envoi postal, on dérive (12) de l'image une empreinte numérique (Vid) caractérisant l'envoi postal et on enregistre (13) en mémoire ladite empreinte numérique (Vid) en correspondance avec le code barres (idTag,CAI) imprimé sur l'envoi postal. Lors du deuxième passage en machine de l'envoi postal, on lit le code barres imprimé sur l'envoi postal et si l'information contenue dans le code barres lu sur l'envoi postal n'a pas pu être extraite complètement, on exploite cette correspondance en mémoire du code barres imprimé sur l'envoi postal et de l'empreinte numérique caractérisant l'envoi postal pour poursuivre le tri machine de l'envoi postal, ce qui contribue à diminuer le taux d'erreur. Le code barres imprimé sur l'envoi postal peut être un code d'identification d'envoi (Idtag), un code client étendu (CAI) ou encore un code de tri-acheminement et distribution.




Description


[0001] La présente invention porte sur un procédé de traitement d'envois postaux dans une machine de tri utilisant un code imprimé sur chaque envoi postal, sous la forme par exemple d'un code matriciel à deux dimensions du type code barres lisible par machine, ce code pouvant encoder un code d'identification d'envoi, un « code client étendu » connu sous le nom de « Customer Applied Identifier » ou encore un code de tri-distribution ou acheminement.

[0002] Dans un procédé classique pour trier en plusieurs passes des envois postaux en utilisant un code d'identification d'envoi connu encore sous le nom de « chronomarque » ou « idTag », lors du premier passage en machine d'un envoi postal, on forme une image numérique de la surface de l'envoi postal comportant une information d'adresse pour effectuer une opération de reconnaissance automatique d'adresse par OCR, on génère un code d'identification d'envoi et on imprime ce code d'identification sous la forme d'un code barres sur la surface de l'envoi postal. Ce code d'identification d'envoi de façon connue en soi sert à la récupération des informations de tri dans la base de données de la machine de tri pour effectuer le tri machine de chaque envoi postal lors des passes successives en machine.

[0003] Il arrive qu'un tel code barres ne puisse pas être lu complètement lors du second passage de l'envoi postal du fait d'une qualité d'impression insuffisante du code barres ou encore du fait de la nature particulière du support sur lequel est imprimé le code barres. En particulier, si les enveloppes des envois postaux sont réalisées avec du papier recyclé (présence d'un fond bruité ou coloré), les symboles du code barres ont tendance à ne pas fortement contraster avec le fond d'impression et il en résulte la possibilité d'une lecture incomplète du code barres. Si le code barres ne peut pas être lu complètement lors d'une seconde passe de tri, l'envoi postal correspondant doit être écarté (rejeté) du processus de tri automatique du fait qu'il n'est plus possible d'accéder aux informations de tri. Par conséquent, l'envoi postal doit être trié manuellement, ce qui constitue un processus long et coûteux.

[0004] Un processus de tri postal automatique se caractérise par son taux d'erreur, qui est représentatif de la quantité d'envois postaux incorrectement traités par le processus de tri automatique.

[0005] Le but de l'invention est d'apporter une amélioration contribuant à diminuer le taux d'erreur dans un procédé de traitement d'envois postaux dans lequel est prévue l'utilisation de codes à deux dimensions imprimés sur les envois postaux pour le tri machine de ceux-ci.

[0006] A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de traitement d'envois postaux tel que défini plus haut, caractérisé en ce que :

lors du premier passage en machine d'un envoi postal, on forme une image numérique de l'envoi postal, on dérive de cette image numérique une empreinte numérique caractérisant l'envoi postal et on enregistre en mémoire ladite empreinte numérique en correspondance avec le code imprimé sur l'envoi postal

et en ce que lors du deuxième passage ou d'un passage suivant en machine de l'envoi postal, on lit le code imprimé sur l'envoi postal et si l'information contenue dans le code imprimé lu sur l'envoi postal n'a pas pu être extraite complètement, on exploite cette correspondance en mémoire du code imprimé sur l'envoi postal et de l'empreinte numérique caractérisant l'envoi postal pour poursuivre le tri machine de l'envoi postal.



[0007] Avec le procédé selon l'invention, il est possible de remédier facilement à des défauts de lecture d'un code barres encodant par exemple un code d'identification d'envoi ou « idTag », un code client étendu « Customer Applied Identifier » ou « CAI » comme décrit dans la demande de brevet WO01/74502 ou encore un code de tri-distribution ou acheminement utilisé dans les applications de tri postal les plus anciennes.

[0008] Selon un mode de réalisation particulier du procédé selon l'invention, la mise en correspondance en mémoire du code imprimé sur l'envoi postal et de l'empreinte numérique caractérisant l'envoi postal consiste à stocker dans des attributs de l'enregistrement mémoire de l'empreinte numérique caractérisant l'envoi postal tout ou partie des informations encodées dans le code imprimé. On a ainsi en quelque sorte une empreinte numérique renforcée par des informations dérivées du code imprimé sur l'envoi postal.

[0009] Selon une variante de réalisation du procédé selon l'invention, lors du deuxième passage ou d'un passage suivant en machine d'un envoi postal, si l'information contenue dans le code imprimé lu sur l'envoi postal n'a pas pu être extraite complètement :

on forme de nouveau pour cet envoi postal une image numérique de la surface de l'envoi comportant l'information d'adresse et on dérive de cette image une empreinte numérique courante,

on reconstruit à partir de l'information extraite de la lecture du code imprimé sur l'envoi postal courant un ensemble de codes candidats,

on récupère en mémoire un ensemble d'empreintes numériques candidates enregistrées en correspondance avec les codes candidats,

on compare chaque empreinte numérique candidate avec l'empreinte numérique courante et en cas de concordance avec une empreinte numérique candidate, on utilise le code qui lui correspond pour poursuivre le tri machine de l'envoi courant.



[0010] La demande de brevet français n°2841673 décrit une méthode pour constituer une empreinte numérique à partir de l'image de la surface d'un envoi postal comme défini plus haut et pour comparer deux empreintes et déterminer une similitude entre celles-ci. Le contenu de cette demande de brevet fait partie intégrante de la présente description.

[0011] Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre facilement sur une installation de tri postal existante. On a constaté que la mise en oeuvre du procédé selon l'invention pouvait contribuer à abaisser le taux d'erreur aux environs de 0,06%.

[0012] Un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention est décrit plus en détail ci-après et illustré par les dessins.

[0013] La figure 1 illustre par un organigramme un premier mode de réalisation du procédé selon l'invention lors du premier passage en machine de tri d'un envoi postal dans lequel le code barres imprimé est un code d'identification ou en variante un code client étendu.

[0014] La figure 2 illustre par un organigramme un premier mode de réalisation du procédé selon l'invention lors du deuxième passage ou d'un passage suivant en machine de tri d'un envoi postal dans lequel le code barres imprimé est un code d'identification ou en variante un code client étendu.

[0015] La figure 3 illustre par un organigramme un deuxième mode de réalisation du procédé selon l'invention lors du premier passage en machine de tri d'un envoi postal dans lequel le code barres imprimé est un code de tri-distribution ou acheminement.

[0016] La figure 4 illustre par un organigramme un deuxième mode de réalisation du procédé selon l'invention lors du deuxième passage ou d'un passage suivant en machine de tri d'un envoi postal dans lequel le code barres imprimé est un code de tri-distribution ou acheminement.

[0017] La figure 5 illustre par un organigramme les étapes d'un troisième mode de réalisation du procédé selon l'invention pour trier des envois postaux.

[0018] Le procédé pour trier des envois postaux selon l'invention est destiné à être mis en oeuvre dans une machine de tri postal incluant un système de lecture de codes barres par exemple et un système agencé pour générer des empreintes numériques (ou signatures d'images) comme décrit dans la demande de brevet français n°2841673.

[0019] Dans le procédé selon l'invention, lors d'un premier passage en machine d'un envoi postal on dérive de l'image numérique formée pour l'envoi postal une empreinte numérique appelée ci-après Vid caractérisant l'envoi postal et on enregistre en mémoire ladite empreinte numérique en correspondance avec le code à deux dimensions (dans le cas des exemple un code barres) imprimé sur l'envoi postal de sorte que lors d'un deuxième passage ou d'un passage suivant en machine de l'envoi postal, si le code barres ne peut pas être lu correctement, c'est-à-dire si l'information encodée dans le code barres n'a pas pu être extraite complètement, on exploite la correspondance en mémoire du code barres imprimé sur l'envoi postal et de l'empreinte numérique caractérisant l'envoi postal pour récupérer complètement le code barres et poursuivre le tri machine de l'envoi postal.

[0020] Comme indiqué plus haut, ce code barres peut être un code d'identification d'envoi ou idTag qui est généré et imprimé sur l'envoi postal lors de son premier passage en machine de tri. Mais le procédé selon l'invention peut être étendu par analogie à un code client étendu ou « CAI » qui est imprimé sur l'envoi postal par l'expéditeur (le client) ou encore à un code de tri qui est également généré et imprimé sur l'envoi postal lors de son premier passage en machine.

[0021] La figure 1 illustre les différentes étapes d'un premier mode de réalisation du procédé de traitement d'envois postaux selon l'invention lors du premier passage en machine de tri d'un envoi postal P dans le cas ou le code barres imprimé sur la surface de l'envoi postal est un code d'identification qui sert d'adresse logique pour la récupération en mémoire des informations de tri.

[0022] En 9, on forme une image numérique de la surface de l'envoi postal P comportant l'information d'adresse A pour effectuer une opération 10 de reconnaissance automatique d'adresse par OCR. Le résultat de l'opération 10 permet d'extraire les informations de tri. Parallèlement, avant ou après la formation en 9 de l'image numérique, on génère en machine dans l'étape 11 un code d'identification indiqué par idTag sur les figures destiné à être imprimé sous la forme d'un code barres CI sur l'envoi postal. Le code barres CI peut encoder différentes informations comme, par exemple, la référence de l'opérateur postal, l'identification de la machine de tri chargée de l'impression du code d'identification, la date, l'heure, le numéro séquentiel de l'envoi dans l'heure donnée, etc.... Le code barres CI ou idTag imprimé par la machine est enregistré en mémoire de la machine de tri en correspondance avec les informations ou attributs de tri pour leur récupération ultérieure comme cela est bien connu.

[0023] A l'étape 12, on dérive de l'image numérique formée à l'étape 9, une empreinte numérique Vid de la surface de l'envoi postal comportant l'information d'adresse de distribution A et dans l'étape 13, on enregistre en mémoire de la machine de tri l'empreinte numérique Vid caractérisant ledit envoi postal en correspondance avec le code barres d'identification idTag (CI). Plus particulièrement selon l'invention, cette mise en correspondance consiste à ajouter aux attributs de l'enregistrement mémoire de l'empreinte numérique Vid des attributs supplémentaires constitués par une partie ou la totalité des informations encodées dans le code barres d'identification (CI). On a alors une sorte d'empreinte numérique renforcée.

[0024] Sur la figure 2 maintenant, lors du deuxième passage ou d'un passage suivant de l'envoi postal P en machine, on procède à la lecture machine en 14 du code barres d'identification idTag (CI). A l'étape 15, si le code barres d'identification peut être lu complètement, il est exploité directement pour récupérer en 16 les informations de tri comme cela est bien connu.

[0025] Dans l'étape 15, si le code barres d'identification ne peut pas être lu complètement, c'est-à-dire que l'information contenue dans le code barres ne peut pas être extraite complètement, on forme en 17 une image numérique de la surface de l'envoi postal courant comportant l'information d'adresse A et on dérive de cette image numérique une empreinte courante Vid-c. On recherche ensuite en 18 parmi les empreintes numériques Vid enregistrées en mémoire à l'étape 13 celles qui ont des attributs supplémentaires correspondant aux informations extraites de la lecture partielle du code barres à l'étape 14 et en plus avec les empreintes Vid trouvées on procède à leur comparaison avec l'empreinte courante Vid-c pour détecter une similitude. Cette seconde comparaison est faite sur les attributs locaux et globaux des empreintes comme décrit dans la demande de brevet français n°2841673.

[0026] A partir de l'identification d'une empreinte Vid, on récupère par correspondance ou dans les attributs de l'empreinte un code d'identification idTag ce qui permet de récupérer les informations de tri pour l'envoi postal P et donc de poursuivre le tri machine de cet envoi.

[0027] A noter que l'étape 17 conduisant à identifier une empreinte par comparaison avec l'empreinte courante Vid et à récupérer ensuite le code d'identification correspondant pourrait être mise en oeuvre entre les étapes 15 et 16 de façon redondante dans un but de contrôle supplémentaire de la bonne lecture du code barres, c'est-à-dire même s'il a été lu complètement, de façon à réduire encore plus le taux d'erreur.

[0028] Le principe du procédé selon l'invention qui vient d'être décrit pour un code d'identification idTag en relation avec les figures 1 et 2 vaut également pour un code client étendu « Customer Applied Identifier » ou CAI indiqué sur ces figures entre parenthèses.

[0029] Le code client étendu CAI est imprimé par le client, par exemple sous la forme d'un code barres CI, sur la surface de l'envoi postal. Il sert à la récupération d'information de tri (ou encore d'informations d'adresse) dans un fichier d'adresses constitué et fourni par le client lui-même.

[0030] En reprenant la figure 1, à l'étape 9, au premier passage d'un envoi postal P en machine, on forme une image numérique de la surface de l'envoi postal comportant l'information d'adresse A et également le code client étendu CAI. Dans cette application liée au code client étendu, l'étape 10 de reconnaissance automatique d'adresse par OCR n'est pas effectuée puisque l'information d'adresse (ou de tri) est déjà enregistrée dans le fichier client comme indiqué ci-dessus.

[0031] En 11, on effectue une lecture par machine du code client étendu CAI imprimé sur l'envoi postal sous la forme du code barres CI. En 12, on dérive de l'image numérique formée à l'étape 9, une empreinte numérique Vid de la surface de l'envoi postal et dans l'étape 13, on enregistre en mémoire de la machine de tri l'empreinte numérique Vid caractérisant l'envoi postal en correspondance avec le code client étendu CAI. L'empreinte numérique Vid peut être renforcée avec tout ou partie du code client étendu CAI comme indiqué plus haut pour le code d'identification idTag.

[0032] En reprenant la figure 2, lors du deuxième passage en machine ou d'un passage suivant de l'envoi postal P, on procède à une lecture machine en 14 du code barres (code client étendu) imprimé sur l'envoi postal. A l'étape 15, si le code barres CI peut être lu complètement, il est exploité directement pour récupérer en 16 les informations d'adresse (de tri) dans le fichier client comme cela est connu.

[0033] Dans l'étape 15, si le codes barres CI ne peut pas être lu complètement, on forme en 17 une image numérique de la surface de l'envoi postal courant et on dérive de cette image numérique une empreinte courante Vid-c. On recherche en 18 parmi les empreintes numériques Vid enregistrées en mémoire à l'étape 13 celle qui est similaire à l'empreinte courante Vid-c. A partir de l'identification d'une empreinte numérique Vid, on récupère le code client étendu CAI ce qui permet de récupérer les informations d'adresse (de tri) dans le fichier d'adresses client et donc de poursuivre le tri machine de cet envoi.

[0034] La figure 3 illustre les différentes étapes d'un deuxième mode de réalisation du procédé de traitement d'envois postaux pour un code barres qui encode un code de tri-distribution ou acheminement.

[0035] Lors du premier passage d'un envoi postal P en machine, on forme en 19 une image numérique 1 de la surface de l'envoi P comportant l'information d'adresse A pour effectuer une opération 20 de reconnaissance automatique d'adresse par OCR. Un code barres de tri-distribution par exemple, encodant des informations de tri acheminement indiquées par ACH ou de tri distribution indiquées par DISTRI résultant de l'opération 20, est imprimé par la machine de tri sur l'envoi postal à l'étape 21. A l'étape 22, on dérive de l'image numérique formée à l'étape 19 une empreinte numérique Vid comme décrit plus haut et dans l'étape 23, on enregistre en mémoire de la machine de tri l'empreinte numérique Vid caractérisant ledit envoi postal et on ajoute aux attributs supplémentaires de l'enregistrement mémoire de l'empreinte numérique une partie ou la totalité des informations encodées dans le code barres de tri-distribution.

[0036] Sur la figure 4, lors du deuxième passage ou d'un passage suivant de l'envoi postal en machine de tri, on procède à la lecture en 24 du code barres de tri-distribution imprimé sur l'envoi postal. Si le code barres de tri-distribution peut être lu complètement (étape 25), il est utilisé classiquement pour poursuivre en 26 le tri machine. Si le code barres de tri-distribution ne peut pas être lu complètement en 25, alors en 27 on forme une image de la surface de l'envoi et on dérive de cette image courante une empreinte courante Vid-c de la surface de l'envoi postal. On identifie en 28 une empreinte numérique Vid comme pour l'étape 18 sur la figure 2 pour récupérer un code barres de tri-distribution qui sert à la poursuite du tri machine.

[0037] Sur la figure 5, on a représenté sous la forme d'un organigramme simplifié une variante de réalisation du procédé selon l'invention avec lecture d'un code barres d'identification.

[0038] Lors du premier passage d'un envoi postal en machine, on forme en 29 une image numérique de la surface de l'envoi postal P comportant l'information d'adresse A pour effectuer une opération de reconnaissance automatique d'adresse par OCR. Parallèlement, on génère un code d'identification idTag pour l'envoi postal P et on enregistre en mémoire les données de tri représentatives (attributs) du résultat de la reconnaissance automatique d'adresse par OCR en correspondance avec le code d'identification idTag qui est imprimé sous la forme d'un code barres CI sur la surface de l'envoi postal. Dans l'étape 30, on dérive de l'image numérique une empreinte numérique Vid et on enregistre en mémoire l'empreinte numérique en correspondance avec le code d'identification idTag.

[0039] Lors du deuxième passage en machine de l'envoi postal P ou lors d'un traitement ultérieur par la même machine de tri ou une autre machine de tri, on procède en 31 à une lecture machine du code barres CI imprimé sur l'envoi postal pour récupérer le code d'identification idTag, on forme en 32 une image numérique de l'envoi postal courant et on dérive de cette image une empreinte numérique courante Vid-c.

[0040] A l'étape 33, si l'information contenue dans le code barres d'identification CI peut être extraite complètement, on procède dans l'étape 34 et suivantes à un contrôle du code barres d'identification comme exposé en relation avec le premier mode de réalisation du procédé selon l'invention. En particulier, à l'étape 34, à partir du code barres d'identification lu complètement en 31, on récupère en mémoire l'empreinte numérique qui lui correspond et on compare en 36 cette empreinte numérique Vid à l'empreinte numérique courante Vid-c formée à l'étape 32 pour vérifier la concordance entre ces deux empreintes numériques. Si on ne détecte pas de concordance en 36, l'envoi postal est écarté du processus de traitement automatique pour être traité manuellement en 37, ou au contraire le processus de traitement automatique se poursuit en 38 après récupération des données de tri au moyen du code barres d'identification.

[0041] Maintenant si dans l'étape 33, le code barres d'identification CI ne peut pas être relu complètement, alors on reconstruit en 39 un ensemble de codes barres candidats. La liste des codes barres candidats peut être générée en autorisant une probabilité d'erreur plus importante à la lecture du code barres en 31 ou en générant toutes les combinaisons possibles pour la partie d'information qui n'est pas lisible en 31. Ensuite, dans l'étape 41 on récupère en mémoire les empreintes Vid correspondantes respectivement aux codes barres candidats obtenus à l'étape 39. On compare en particulier dans l'étape 41, de la même manière qu'indiquée plus haut, les attributs globaux, locaux et supplémentaires de l'empreinte courante avec ceux de chacune des empreintes correspondant à chaque code barres candidat. Si aucune concordance n'est détectée en 42, l'envoi postal correspondant est écarté en 37 du processus de traitement automatique. Au contraire, dans le cas où une concordance est détectée, le processus de traitement automatique se poursuit en 38 après récupération du code barres d'identification et donc des données de tri.

[0042] Le procédé de traitement d'envois postaux tel que décrit ci-dessus peut être également appliqué à un code client ou encore à un code de tri-distribution ou acheminement et mis en oeuvre sur des machines de tri existantes.


Revendications

1. Procédé de traitement d'envois postaux (P) dans une machine de tri utilisant un code imprimé sur chaque envoi postal et lisible par machine, caractérisé en ce que :

lors du premier passage en machine d'un envoi postal (P), on forme une image numérique de l'envoi postal (9,19), on dérive (12,22,30) de l'image numérique une empreinte numérique (Vid) caractérisant l'envoi postal et on enregistre (13,23,30) en mémoire ladite empreinte numérique en correspondance avec le code imprimé sur l'envoi postal.

et en ce que lors du deuxième passage ou d'un passage suivant en machine de l'envoi postal, on lit (14,24,31) le code imprimé (CI) sur l'envoi postal et si l'information contenue dans le code imprimé lu sur l'envoi postal n'a pas pu être extraite complètement, on exploite cette correspondance en mémoire du code imprimé sur l'envoi postal et de l'empreinte numérique caractérisant l'envoi postal pour poursuivre le tri machine de l'envoi postal.


 
2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel la mise en correspondance en mémoire du code imprimé (CI) sur l'envoi postal (P) et de l'empreinte numérique caractérisant l'envoi postal consiste à stocker (13,23) dans des attributs de l'enregistrement mémoire de l'empreinte numérique tout ou partie des informations encodées dans le code imprimé.
 
3. Procédé selon la revendication 1, dans lequel lors d'un deuxième passage en machine ou d'un passage suivant dudit envoi postal (P) si l'information contenue dans le code imprimé (CI) lu sur l'envoi postal courant n'a pas pu être extraite complètement :

on forme de nouveau (32) pour cet envoi postal (P) une image numérique de la surface de l'envoi comportant l'information d'adresse et on dérive de cette image une empreinte numérique courante,

on reconstruit (39) à partir de l'information extraite de la lecture du code imprimé (CI) sur l'envoi postal (P) courant un ensemble de codes candidats,

on récupère (41) en mémoire un ensemble d'empreintes numériques candidates enregistrées en correspondance avec les codes candidats,

on compare (42) chaque empreinte numérique candidate avec l'empreinte numérique courante et en cas de concordance avec une empreinte numérique candidate, on utilise le code qui lui correspond pour effectuer le tri machine de l'envoi.


 
4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel le code imprimé (CI) est un code d'identification d'envois postaux (idTag).
 
5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel le code imprimé (CI) est un « code client étendu » (CAI) imprimé par l'expéditeur de l'envoi postal.
 
6. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel le code imprimé (CI) est un code de tri-distribution ou acheminement d'envois postaux.
 
7. Machine de tri d'envois postaux, caractérisée en ce qu'elle est agencée pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des revendications 1 à 6.
 




Dessins



















Rapport de recherche