[0001] La présente invention concerne un dispositif anti-chute d'un tablier de fermeture
de structure souple apte à être enroulée autour d'un système support sensiblement
cylindrique et monté mobile en rotation autour d'un arbre fixe, généralement au-dessus
d'une ouverture à condamner.
[0002] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive,
dans le domaine des fermetures à effacement vertical équipant les accès des bâtiments
industriels et commerciaux.
[0003] Il s'agit par exemple de rideau métallique de garage ou de grille de devanture de
magasin.
[0004] Il est à noter que dans l'ensemble de ce texte, les termes rideaux ou tablier désignent
plus généralement tout moyen apte à fermer une ouverture.
[0005] La souplesse structurelle nécessaire à l'enroulement de cet élément de fermeture
peut provenir directement de la nature intrinsèque du matériau le constituant et/ou
des articulations liant les différentes parties le composant.
[0006] Dans le cas d'une fermeture à arbre fixe, l'enroulement du tablier est traditionnellement
réalisé autour d'au moins une bobine montée mobile en rotation sur ledit arbre fixe.
[0007] Chaque bobine est par ailleurs reliée à l'arbre fixe par l'intermédiaire d'un ressort
de compensation de type spiral, enroulé à l'intérieur même de ladite bobine.
[0008] Ce moyen de rappel élastique est chargé de contrebalancer au moins partiellement
le poids du tablier en restituant au cours de la phase d'ouverture, l'énergie emmagasinée
sous forme de couple lors de la phase de fermeture.
[0009] Comme toutes les fermetures à effacement vertical, les rideaux à enroulement autour
d'un arbre fixe sont soumis à un certain nombre d'exigence réglementaire et normative.
[0010] Parmi celles-ci, la norme française NF P 25-362 remplacée par la norme européenne
EN 12604 : 2000, ayant le statut d'une norme française, prenant effet au 20 janvier
2001, concerne la sécurité des utilisateurs en cas de défaillance de la fermeture.
[0011] Elle stipule notamment à son paragraphe 4.3.4c, qu'en cas « de défaillance dans le
système de suspension de la porte, le vantail doit être immobilisé après un éventuel
mouvement de descente (ou une chute) de 300mm maximum et être maintenu dans cette
position en toute sécurité aussi longtemps qu'aucune nouvelle intervention n'est effectuée
».
[0012] Or, un tablier présente un poids relativement important, allant généralement de plusieurs
dizaines à plusieurs centaines de kilogrammes. Combinée à une vitesse de chute élevée,
cette masse constitue un réel danger pour les utilisateurs.
[0013] La demanderesse a déjà décrit des dispositifs anti chute remplissant cette fonction
et répondant à la norme précitée.
[0014] Il s'agit plus particulièrement du brevet français N° 2 756 319, et d'un brevet européen
N° 0 845 575 décrivant un dispositif de retenue pour fermeture à enroulement doté
d'un tablier apte à être enroulé autour d'au moins une bobine montée mobile en rotation
autour d'un arbre fixe, chaque bobine mobile étant reliée à l'arbre fixe par l'intermédiaire
d'un ressort de compensation de type spiral, un élément de blocage étant associé à
chaque ressort de compensation afin de bloquer la descente du tablier en cas de défaillance
dudit ressort de compensation.
[0015] L'extrémité externe du ressort de compensation est solidaire de l'élément de blocage
qui est monté mobile en déplacement sur la bobine correspondante, l'élément de blocage
étant apte à se déplacer en direction d'un organe statique solidaire de l'arbre fixe
afin de coopérer par blocage avec une partie formant butée dudit organe statique,
ledit élément de blocage étant maintenu à distance de l'organe statique par la force
de rappel exercée par le ressort de compensation.
[0016] Ainsi le ressort de compensation est l'unique pièce commandant l'immobilisation ou
le déplacement de l'élément de blocage par rapport à la bobine. En d'autres termes,
il assure seul l'immobilisation de l'élément de blocage en position passive, il en
commande également seul le déplacement en direction de l'organe statique, et enfin
il en garantit seul le maintien en position active ; les positions passives et actives
étant celles dans lesquelles ledit élément de blocage et ledit organe statique sont
respectivement à distance et au contact l'un de l'autre.
[0017] La position de l'élément de blocage par rapport à l'organe statique dépend donc uniquement
et surtout directement de l'état du ressort de compensation.
[0018] En conditions normales d'utilisation, le ressort de compensation est tendu en permanence
en raison d'un excès d'enroulement de la spire le constituant, et ceci quelle que
soit la position du tablier. Comme par ailleurs son extrémité interne est fixe, la
force de rappel ne se fait ressentir qu'à son extrémité externe. C'est en effet la
seule susceptible de se déplacer, pour la double raison qu'elle est solidarisée à
l'élément de blocage monté mobile en déplacement sur la bobine d'une part, et que
ladite bobine est elle-même montée mobile en rotation autour de l'arbre fixe d'autre
part. La seule force de rappel permet ainsi de maintenir avantageusement l'élément
de blocage en position passive, c'est-à-dire à distance de l'organe statique. Cet
équilibre reste parfaitement stable aussi longtemps que le ressort de compensation
conserve ses propriétés mécaniques originelles.
[0019] Lorsqu'une défaillance intervient au niveau du ressort de compensation, la rupture
se produit systématiquement à l'endroit où les sollicitations sont maximales, c'est-à-dire
là où la courbure est la plus forte. La partie concernée correspond bien entendu à
l'extrémité interne du ressort de compensation, et plus généralement à toute la zone
située à proximité du point de fixation sur l'arbre fixe. Le ressort de compensation
se voit donc libéré de l'intérieur, de toute contrainte mécanique de sorte que la
force de rappel disparaît.
[0020] Comme le ressort de compensation est enroulé sur lui-même lorsque la fermeture fonctionne
normalement, le volume qu'il occupe à l'intérieur de la bobine est très nettement
inférieur à celui qu'il possède au repos, c'est-à-dire lorsqu'il n'est soumis à aucune
contrainte d'enroulement. Aussi, après rupture, il va avoir tendance à reprendre naturellement
sa forme originelle. En cas de défaillance, il se produit par conséquent une expansion
sensiblement radiale du ressort de compensation qui tend à s'écarter au maximum de
l'axe autour duquel il était enroulé. Ce mouvement se poursuit jusqu'à ce que le déploiement
du ressort soit stoppé, en raison de l'espace limité existant à l'intérieur de la
bobine.
[0021] Lors du relâchement du ressort de compensation, l'extrémité la plus mobile du ressort
de compensation subit très logiquement un déplacement en spirale en raison de la nature
intrinsèque dudit ressort. Ce déplacement est orienté suivant le sens d'enroulement
de la spire, de l'intérieur vers l'extérieur puisque la rupture a lieu au niveau de
l'extrémité interne du ressort spiral. En fin de parcours, l'inertie générée par ce
mouvement provoque une légère rotation du ressort de compensation car ce dernier n'est
pas totalement maintenu à ce moment précis. Bien que solidarisée à l'élément de blocage,
son extrémité externe est en effet susceptible de se déplacer. Par ailleurs, le mouvement
de rotation en question est dirigé dans le même sens que le déplacement de l'extrémité
interne précédemment décrit.
[0022] Lorsqu'il n'est plus soumis à la force de rappel exercée par le ressort de compensation,
l'élément de blocage est par conséquent libre de quitter sa position passive et de
se déplacer par rapport à la bobine sur laquelle il est monté mobile, en direction
de l'organe statique. Cela sous-entend bien évidemment qu'il puisse être entraîné
en déplacement par l'intermédiaire d'un organe en mouvement. C'est précisément ce
qui se produit lorsque le ressort de compensation rompt puis s'anime du double mouvement
d'extension radiale et de rotation précédemment décrit. L'élément de blocage, solidarisé
à l'extrémité externe du ressort de compensation, est alors déplacé jusqu'à la position
active dans laquelle il coopère par blocage avec l'organe statique.
[0023] Plus précisément, toujours selon les dispositifs ayant fait l'objet des brevets de
la demanderesse, l'élément de blocage coopérant avec l'extrémité externe du ressort
de compensation est monté mobile en rotation sur la bobine et est constitué par un
axe sur lequel est accroché librement l'extrémité libre du ressort, ledit axe traversant
la bobine et comportant à une de ses extrémités débouchant de celle-ci un volet qui
lui est solidaire et qui est destiné à venir en contact avec l'organe statique par
basculement lors de la rupture du ressort.
[0024] Bien que donnant entière satisfaction sur le plan de la sécurité, le dispositif qui
vient d'être évoqué, mais également tous les autres de ce type, présentent une difficulté
post cassure du ressort et de déclenchement de l'organe de blocage, en l'occurrence
le volet.
[0025] En effet, une fois immobilisé en descente, selon une course maximale de 30 cm selon
la norme, le rideau n'est manoeuvrable manuellement qu'en remontée, à l'exclusion
de toute action en descente. En effet, la descente n'est possible qu'en débloquant
l'organe de blocage, mais la conséquence néfaste serait de faire descendre le rideau
de toute la hauteur le séparant avec le sol, sans limitation de sa course à 30 cm.
L'intervention d'un spécialiste est alors nécessaire.
[0026] Cela est une contrainte importante, car si la rupture a eu lieu le soir ou la nuit,
l'intervention ne peut avoir lieu que le lendemain et la protection des lieux n'est
plus assurée.
[0027] Selon une première phase de la demande inventive, il a été imaginé de descendre le
rideau par déblocage et reblocage successifs du doigt de blocage pas à pas, chaque
pas correspondant à une descente de 30 cm, toujours selon la norme.
[0028] Il est ainsi permis de descendre le rideau jusqu'en bas et de pouvoir attendre l'intervention
du spécialiste, les lieux étant alors sécurisés dans cette attente.
[0029] Pour ce faire, l'invention concerne un dispositif anti-chute d'un tablier de fermeture
destiné à être enroulé autour d'au moins une bobine montée mobile en rotation sur
un arbre fixe et reliée à celui-ci par l'intermédiaire d'un ressort de compensation
enroulé sur lui-même entre deux flans de la bobine et dont l'extrémité interne est
solidaire de l'arbre, alors que son extrémité externe coopère avec un élément de blocage
monté mobile en déplacement sur ladite bobine de manière en ce qu'en cas de défaillance
du ressort de compensation, ledit élément vienne coopérer par blocage avec une partie
formant butée d'un organe statique solidaire de l'arbre fixe et donc du tablier, ledit
élément de blocage étant monté mobile en rotation sur la bobine et constitué par un
axe sur lequel est accroché librement l'extrémité libre du ressort, ledit axe traversant
la bobine et comportant à une de ses extrémités débouchant de celle-ci un volet qui
lui est solidaire et qui est destiné à venir en contact avec l'organe statique par
basculement, lors de la rupture du ressort, caractérisé en ce que l'organe statique
de butée du volet de blocage est constitué par un plateau externe fixé sur l'arbre,
concentriquement à celui-ci et à un flan de la bobine situé en vis-à-vis, plateau
statique sur lequel est réalisé sur sa périphérie au moins une encoche avec laquelle
est susceptible de coopérer le volet, lors d'une défaillance du ressort de compensation,
laquelle encoche est associée à des moyens de déblocage du volet, dans un sens de
descente (F) du tablier.
[0030] La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au
cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou
selon toutes leurs combinaisons techniques possibles.
[0031] Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment
l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 représente en perspective un dispositif anti-chute comportant un moyen
de blocage en descente du tablier et un moyen de déblocage selon l'invention.
Les figures 2 et 3 sont des vues en plan du dispositif selon la figure 1 montrant
l'organe de blocage après rupture du ressort de compensation, selon un sens de descente
F du tablier.
La figure 4 est une vue de l'organe de blocage se trouvant au droit de l'encoche du
plateau statique.
La figure 5 est une vue montrant l'organe de blocage dans l'encoche et en contact
avec le levier de déblocage 11, afin d'exercer sur celui-ci une poussée le mettant
dans une position de pré-basculement.
La figure 6 est une vue du levier de blocage en position d'immobilisation dans l'encoche
de l'organe du plateau statique.
Les figures 7, 8 et 9 sont des vues du levier de blocage au cours d'une rotation dans
un sens d'ouverture O de la bobine.
La figure 10 est une vue du levier de blocage dans un sens de rotation F de descente
du tablier, montrant le doigt de blocage en cours d'accroché du levier basculant en
vue du déblocage.
Les figures 11 et 12 sont des vues du levier de blocage au cours du basculement complet
du levier basculant constituant l'organe de déblocage.
La figure 13 est une vue du levier de blocage ayant surmonté l'encoche du plateau
statique et ayant libéré le levier de déblocage.
La figure 14 est une vue du levier de blocage dns un sens de descente F du tablier
en direction d'une autre encoche de blocage, l'organe de déblocage précédent ayant
repris sa position initiale.
La figure 15 est une vue de l'organe de blocage nouvellement bloqué dans une encoche,
identique à la figure 6.
[0032] Selon un second mode réalisation :
- les figures 16, 17, 18 et 19 représentent un organe de blocage après rupture du ressort
de compensation dans un sens F de descente du volet, en direction d'une encoche du
plateau statique comportant un levier basculant de déblocage associé à un contre-levier
ou verrou d'immobilisation dudit levier basculant vers une position de pré-basculement
(fig. 19) provoquée par l'organe de blocage lorsqu'il se trouvera en butée en fond
d'encoche ;
- les figures 20, 21, 22 et 23 représentent les positions successives de l'organe de
blocage dans un sens d'ouverture O du tablier, l'organe de déblocage étant en position
de pré-basculement ;
- les figures 24 à 34 représentent l'organe de blocage dans un sens de fermeture de
descente du tablier, accrochant au passage l'organe de déblocage pour surmonter l'encoche
et venir ensuite en butée du contre-levier ou verrou afin d'assurer également le déverrouillage
et le retour en position initiale du levier basculant en vue d'une nouvelle manoeuvre.
[0033] Le dispositif 1 globalement désigné sur les figures permet d'interdire la chute d'un
tablier de fermeture (non représenté).
[0034] Il est destiné à être intégré à au moins une bobine 2 montée mobile en rotation sur
arbre fixe 3 et reliée à celui-ci par l'intermédiaire d'un ressort de compensation
(non représenté) enroulé sur lui-même entre deux flans 5 et 6 de la bobine 2 et dont
l'extrémité interne est solidaire de l'arbre 3, alors que son extrémité externe coopère
avec un élément de blocage 7 monté mobile en déplacement sur ladite bobine 2, de manière
à ce qu'en cas de défaillance du ressort de compensation, ledit élément 7 vienne coopérer
par blocage avec une partie formant butée d'un organe statique 9 solidaire de l'arbre
fixe 3 et donc du tablier.
[0035] Selon le présent exemple de réalisation, l'élément de blocage 7 du dispositif anti-chute
est monté mobile en rotation sur la bobine 2 et est constitué par un axe 7a sur lequel
est accroché librement l'extrémité libre du ressort, ledit axe 7a traversant la bobine
2 et comportant à une de ses extrémités dépassant de celle-ci un volet 7b qui lui
est solidaire et qui est destiné à venir en contact avec l'organe statique 9 par basculement,
lors de la rupture du ressort.
[0036] Selon l'invention, l'organe statique 9 de butée du volet de blocage 7b est constitué
par un plateau externe fixé sur l'arbre 3, concentriquement à celui-ci et à un flan
5 de la bobine 2 situé en vis-à-vis, plateau statique 9 sur lequel est réalisé sur
sa périphérie au moins une encoche 8 avec laquelle est susceptible de coopérer le
volet 7b, lors d'une défaillance du ressort de compensation, laquelle encoche 8 est
associée à des moyens de déblocage 11, 11A du volet 7, dans un sens de descente F
du tablier.
[0037] D'une manière générale, quelque soit le mode de réalisation représenté figures 1
à 15 ou 16 à 34, les moyens de déblocage du volet 7b après son blocage sont constitués
par un levier basculant 12, 12A rappelé élastiquement par un ressort de rappel 13,
13A, disposé à proximité de l'encoche 8 du plateau statique 9, à l'extérieur de celui-ci
et susceptible de pivoter autour d'un axe fixe 14, 14A perpendiculaire au plateau
9 et parallèle à l'axe 7a du volet 7b, de manière que lors de la libération de celui-ci,
par rupture du ressort de compensation, il puisse agir selon un premier temps en pré-basculement
sur ledit levier 12, 12A, par action sur une de ses zones d'extrémité 12a, 12Aa dirigée
dans le sens de la descente F du tablier, selon une course limitée par la présence
limitrophe de l'encoche 8 du plateau statique 9 sur laquelle vient buter le volet
7b, le pré-basculement ayant pour effet de relever l'autre extrémité 12b, 12Ab du
levier basculant 12, 12A pour le mettre en relief dans l'encoche 8 du plateau statique
9 de manière à s'offrir à l'accroche du volet 7b lors de son passage dans un mouvement
de descente F, après un mouvement de remontée partielle du tablier, provoquant ainsi,
selon un second temps, le basculement complet du levier basculant 12, 12A, ayant pour
effet d'accompagner le volet 7b se trouvant en position relevée, pour lui permettre
d'échapper à l'encoche 8 et effectuer ainsi un mouvement de descente du tablier jusqu'à
la prochaine encoche 8 du plateau statique 9, selon le pas choisi.
[0038] Egalement d'une manière commune aux deux modes de réalisation représentés, le dispositif
comporte des moyens d'immobilisation 15, 15A du levier basculant 12, 12A en position
de pré-basculement, de manière à permettre son basculement successif par accroche
de son extrémité préalablement relevée par le volet 7b lors de son passage, dans un
mouvement de descente du tablier et conséquemment le basculement complet du levier
basculant 12, 12A pour accompagner ledit volet 7b se trouvant en position relevée
et lui permettre d'échapper à l'encoche 8 du plateau 9.
[0039] Selon l'exemple de réalisation des figures 1 à 15, les moyens d'immobilisation du
levier basculant 12 en position de pré-basculement sont constitués par une bille 16
disposée dans le plateau statique 9 et dépassant de celui-ci sous le poussé d'un ressort
interne, de manière à rendre la bille 16 escamotable au passage du levier basculant
12 pour se loger dans un trou correspondant de celui-ci, lorsqu'il se trouve en position
de pré-basculement.
[0040] Selon l'autre exemple de réalisation représenté sur les figures 16 à 34, les moyens
d'immobilisation 15A du levier basculant 12A en position de pré-basculement sont constitués
par un contre-levier formant verrou, dont l'une de ses extrémités 15Aa est articulée
sur un axe 17 perpendiculaire au plateau statique 9 situé à proximité de l'axe d'articulation
du levier basculant 12A et dont l'autre extrémité comporte, en regard d'une des extrémités
12Aa dudit levier 12A dirigée dans le sens F de la descente, une partie recourbée
15Ab constituant un crochet susceptible de retenir dans la première position de pré-basculement
le levier 12A, le pré-basculement et l'accrochage s'effectuant lors de la venue en
butée du volet 7b dans l'encoche 8, alors que le décrochage s'effectue après que le
volet 7b ait surmonté l'encoche 8 en étant accompagné par le levier 12A, par basculement
complet de celui-ci, jusqu'à ce que ledit volet 7b entre en contact avec une seconde
partie 15Ac du contre-levier 15A formant un doigt, proéminent par rapport au plateau
statique 9, de manière à exercer une poussée sur ledit doigt 15Ac et libérer ainsi
la partie formant crochet 15Ab d'où le levier basculant 12A, permettant ainsi à celui-ci
de reprendre sa position initiale, en vu d'une nouvelle manoeuvre de pré-basculement,
puis de basculement complet du levier basculant 12A.
[0041] Selon le présent exemple, le ressort de rappel 13 est commun au levier de basculement
12A et au contre-levier 15A.
[0042] Préférentiellement, le plateau comporte quatre dispositifs de déblocage 11, 11A,
disposés à 90° les uns des autres pour correspondre à un pas de 30 cm de descente
du tablier.
1. Dispositif anti-chute d'un tablier de fermeture destiné à être enroulé autour d'au
moins une bobine (2) montée mobile en rotation sur un arbre fixe (3) et reliée à celui-ci
par l'intermédiaire d'un ressort de compensation enroulé sur lui-même entre deux flans
(5, 6) de la bobine (2) et dont l'extrémité interne est solidaire de l'arbre (3),
alors que son extrémité externe coopère avec un élément de blocage (7) monté mobile
en déplacement sur ladite bobine (2) de manière en ce qu'en cas de défaillance du
ressort de compensation, ledit élément (7) vienne coopérer par blocage avec une partie
formant butée d'un organe statique (9) solidaire de l'arbre fixe (3) et donc du tablier,
ledit élément de blocage (7) étant monté mobile en rotation sur la bobine (2) et constitué
par un axe (7a) sur lequel est accroché librement l'extrémité libre du ressort, ledit
axe traversant la bobine (2) et comportant à une de ses extrémités débouchant de celle-ci
un volet (7b) qui lui est solidaire et qui est destiné à venir en contact avec l'organe
statique (9) par basculement, lors de la rupture du ressort, caractérisé en ce que l'organe statique (9) de butée du volet de blocage (7b) est constitué par un plateau
externe fixé sur l'arbre (3), concentriquement à celui-ci et à un flan (5) de la bobine
(2) situé en vis-à-vis, plateau statique (9) sur lequel est réalisé sur sa périphérie
au moins une encoche (8) avec laquelle est susceptible de coopérer le volet (7b),
lors d'une défaillance du ressort de compensation, laquelle encoche (8) est associée
à des moyens de déblocage (11, 11A) du volet (7), dans un sens de descente (F) du
tablier.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de déblocage (11, 11A) du volet (7b) après son blocage sont constitués
par un levier basculant (12, 12A) rappelé élastiquement par un ressort de rappel (13,
13A), disposé à proximité de l'encoche (8) du plateau statique (9), à l'extérieur
de celui-ci et susceptible de pivoter autour d'un axe fixe (14, 14A) perpendiculaire
au plateau (9) et parallèle à l'axe (7a) du volet (7b), de manière que lors de la
libération de celui-ci, par rupture du ressort de compensation, il puisse agir selon
un premier temps en pré-basculement sur ledit levier (12, 12A), par action sur une
de ses zones d'extrémité (12a, 12Aa) dirigée dans le sens de la descente (F) du tablier,
selon une course limitée par la présence limitrophe de l'encoche (8) du plateau statique
(9) sur laquelle vient buter le volet (7b), le pré-basculement ayant pour effet de
relever l'autre extrémité (12b, 12Ab) du levier basculant (12, 12A) pour le mettre
en relief dans l'encoche (8) du plateau statique (9) de manière à s'offrir à l'accroche
du volet (7b) lors de son passage dans un mouvement de descente (F), après un mouvement
de remontée partielle du tablier, provoquant ainsi, selon un second temps, le basculement
complet du levier basculant (12, 12A), ayant pour effet d'accompagner le volet (7b)
se trouvant en position relevée, pour lui permettre d'échapper à l'encoche (8) et
effectuer ainsi un mouvement de descente du tablier jusqu'à la prochaine encoche (8)
du plateau statique (9), selon le pas choisi.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'immobilisation (15, 15A) du levier basculant (12, 12A) en
position de pré-basculement, de manière à permettre son basculement successif par
accroche de son extrémité préalablement relevée par le volet (7b) lors de son passage,
dans un mouvement de descente du tablier et conséquemment le basculement complet du
levier basculant (12, 12A) pour accompagner ledit volet (7b) se trouvant en position
relevée et lui permettre d'échapper à l'encoche (8) du plateau (9).
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation du levier basculant (12) en position de pré-basculement
sont constitués par une bille (16) disposée dans le plateau statique (9) et dépassant
de celui-ci sous le poussé d'un ressort interne, de manière à rendre la bille (16)
escamotable au passage du levier basculant (12) pour se loger dans un trou correspondant
de celui-ci, lorsqu'il se trouve en position de pré-basculement.
5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation (15A) du levier basculant (12A) en position de pré-basculement
sont constitués par un contre-levier formant verrou, dont l'une de ses extrémités
(15Aa) est articulée sur un axe (17) perpendiculaire au plateau statique (9) situé
à proximité de l'axe d'articulation du levier basculant (12A) et dont l'autre extrémité
comporte, en regard d'une des extrémités (12Aa) dudit levier (12A) dirigée dans le
sens (F) de la descente, une partie recourbée (15Ab) constituant un crochet susceptible
de retenir dans la première position de pré-basculement le levier (12A), le pré-basculement
et l'accrochage s'effectuant lors de la venue en butée du volet (7b) dans l'encoche
(8), alors que le décrochage s'effectue après que le volet (7b) ait surmonté l'encoche
(8) en étant accompagné par le levier (12A), par basculement complet de celui-ci,
jusqu'à ce que ledit volet (7b) entre en contact avec une seconde partie (15Ac) du
contre-levier (15A) formant un doigt, proéminent par rapport au plateau statique (9),
de manière à exercer une poussée sur ledit doigt (15Ac) et libérer ainsi la partie
formant crochet (15Ab) d'où le levier basculant (12A), permettant ainsi à celui-ci
de reprendre sa position initiale, en vu d'une nouvelle manoeuvre de pré-basculement,
puis de basculement complet du levier basculant (12A).
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le plateau comporte quatre dispositifs de déblocage (11, 11A), disposés à 90° les
uns des autres pour correspondre à un pas de 30 cm de descente du tablier.