Objet de l'invention
[0001] La présente invention comme son propre nom l'indique, concerne un dispositif permettant
de monter un échafaudage, qui se superpose sur divers éléments de ce type ou qui se
suspend de ceux-ci lorsqu'ils sont situés sur le frise supérieur du bâtiment, le long
de la façade ou sur l'auvent, pour effectuer des travaux de construction, lorsque
le bâtiment est dans cette phase, ou de réparation à un moment postérieur quelconque
en évitant l'échafaudage de la façade lorsque l'on effectue des travaux de ce type.
[0002] Normalement les bâtiments n'incluent aucun dispositif de ces caractéristiques et
par conséquent, lorsque après certaines années, on a besoin de nettoyer la façade
ou de la peindre, il faut faire appel au montage de structures d'échafaudages tubulaires,
qui recouvrent toute la façade, dont le coût d'installation et de démontage est très
élevé. La réparation des zones hautes du bâtiment, des auvents, ou des jupes des terrasses
sont très dangereux pour les ouvriers qui travaillent sur ceux-ci car ils sont pratiquement
dans le vide avec un risque élevé de tomber.
Antécédents de l'invention.
[0003] Dans les documents ES-1039694 et ES-1044489 on décrit un support récupérable pour
la fixation d'échafaudages et similaires, constitué à partir de deux pièces métalliques,
l'une d'elles ayant une configuration sous forme de « U » et étant pourvue dans son
âme, dans la zone centrale du côté moyen, de deux ouvertures unies par une rainure,
en ayant sur les côtés deux griffes qui s'introduisent dans le plancher en béton.
Dans ladite ouverture s'introduit une pièce à profil sous forme de double « T » qui
présente sur la zone postérieure des butées soudées par-dessus et par-dessous qui
passent à travers ladite ouverture et qui lorsqu'elles atteignent le fond elles tombent
par leur propre poids en restant immobilisées en position horizontale.
[0004] Le document ES-1050595 décrit un support escamotable pour des échafaudages et des
éléments de levage applicable sur des façades de bâtiments, constitué par une pièce
métallique cylindrique creuse, qui à l'intérieur dispose de deux ergots émergents
à des points antagoniques, en s'insérant à l'intérieur de ladite autre qui adopte
une forme de double « T » vue de face, qui présente sur la zone centrale d'une de
ses extrémités, sur la branche inférieure, des terminaisons sous forme de crochet
similaires qui s'unissent aux ergots intérieurs respectifs, en faisant impossible
leur retrait, à moins que l'on effectue un mouvement vers le haut et une traction
vers l'extérieur. Dans le document ES-1050596 on décrit un aménagement de support
extractible destiné à être utilisé comme des liens de support d'échafaudages et des
éléments de levée et descente, constitué à partir d'un corps tubulaire à plan rectangulaire,
pourvu extérieurement de pattes émergeantes par les côtés pour leur insertion dans
le plancher en béton de la paroi du bâtiment, à l'intérieur duquel se déplace longitudinalement
une poutre qui adopte une configuration frontale de double « T » qui dispose des talons
métalliques qui défilent jusqu'au fond dudit corps en reposant sur celui-ci à cette
position de manière que la poutre reste horizontale pour supporter à son extrémité
un échafaudage volant.
[0005] On connaît divers systèmes de montage d'échafaudages volants consistants en des boîtiers
insérés dans la paroi du bâtiment, qui présentent une embouchure frontale dans laquelle
on introduit une barre ou poutre, pourvue de moyens rendant impossible son extraction
; de telle manière qu'une fois fixée adéquatement ladite poutre, on suspend l'échafaudage
de celle-ci à son extrémité. Dans aucune des solutions trouvées, l'échafaudage peut
être suspendu de la partie inférieure de l'auvent et dans toutes celles-ci on doit
positionner la poutre qui se support horizontalement, en saillant de la paroi du bâtiment,
ce qui limite son utilisation et aussi l'installation de l'échafaudage dans le futur,
car depuis le toit il est difficile d'accéder à la paroi de l'édifice et l'accès à
l'auvent est toujours plus facile depuis la toiture. La sécurité est une question
très importante lorsqu'il s'agit d'échafaudages volants et dans les dispositifs trouvés
celle-ci ne paraît pas garantie.
Description de l'invention
[0006] Le dispositif de la présente invention résout favorablement ces problèmes ; une partie
de celui-ci est insérée et ancrée à demeure dans le béton qui constitue la structure
du bâtiment dans les zones supérieures résistantes, par exemple la paroi du bâtiment
dans les zones des planchers, ou par la partie inférieure de l'auvent. Cette première
partie insérée a une forme tubulaire, avec un creux similaire au profil d'une pièce
rigide et droite qui s'introduit en son sein, les deux étant immobilisées par un mécanisme
qui fonctionne simplement en poussant, tournant et tirant légèrement, cette dernière
pièce restant alors dans l'antérieure jusqu'à la répétition de l'opération contraire.
[0007] La pièce qui s'accouple dans la terminaison insérée dans la paroi est unie au bras
qui conforme l'échafaudage proprement dit, qui peut se monter volant à travers des
colliers de serrage situés à chacun desdits bras à la distance adéquate de la paroi,
ou aussi sur un plan horizontal formé par des pièces successives de ce type qui permet
la mise en place d'un tablier ou échafaudage horizontal au niveau de celles-ci, lequel
peut être complété par un garde-corps extérieur, en permettant ainsi la réalisation
de travaux en hauteur avec un moyen de protection adéquat.
[0008] La configuration des bras d'échafaudage a aussi été modifiée pour obtenir son adaptation
à toute circonstance, de manière que l'on puisse modifier son angle par rapport à
l'horizontale, son large, l'angle par rapport à la grille de protection extérieure
et sa hauteur, tout cela en situant uniquement une série de goujons dans les orifices
opportuns.
Description des figures.
[0009] Pour complémenter la description en cours et afin de faciliter la compréhension des
caractéristiques de l'invention, le présent mémoire descriptif est accompagné d'un
jeu de dessins dans lesquels, à caractère illustratif et non pas limitatif, on a représenté
ce qui suit:
Les figures 1 et 2 montrent respectivement les pièces qui s'enclenchent dans la paroi
(1) du bâtiment et celle qui s'accouple avec l'antérieure (2), qui porte le bras de
l'échafaudage (3).
Les figures 3 et 4 représentent des vues latérales d'un échafaudage fixé sur la partie
supérieure de la façade d'un bâtiment et dans l'auvent d'un bâtiment, respectivement.
Mode de réalisation préféré de l'invention
[0010] Ces dispositifs sont mis en place dans un bâtiment, insérés dans le béton ou dans
la nervure (8) métallique qui forme le bord supérieur du plancher en béton ou de l'auvent.
En général, ils sont légèrement en vol à faux à leur endroit de placement et ils sont
essentiellement formés par une pièce (1) qui demeure insérée ou soudée, en dépendant
de la matière où elle se situe, qui définissent l'endroit de fixation d'une autre
pièce (1) qui est la tête du bras qui forme l'échafaudage (3) proprement dit.
Les pièces (1) présentent un profil tubulaire creux, similaire au profil extérieur
d'une autre pièce (2) droite et rigide qui s'introduit en elles et qui présentent
des guides (11) longitudinales qui au fond de la pièce sont terminés par des conformations
sous forme de « J » (12) orientées dans le même sens. A la fin, elles disposent d'une
plaque (13) qui facilite sa fixation et son immobilisation aussi bien lorsqu'elle
est soudée à la nervure (8) que lorsqu'elle est insérée directement dans le béton.
La pièce (2) à un point proche de l'extrémité postérieure présente un goujon (21)
qui la traverse et qui définit des ergots saillants diamétralement opposés, de manière
que l'accouplement entre les deux pièces est effectué en glissant ce goujon par sur
les guides (11) jusqu'à le situer au fond de la terminaison sous forme de « J » (12)
d'où ils ne peuvent sortir qu'en introduisant jusqu'au fond la pièce (2) et en la
faisant tourner d'un quart de tour dans le sens approprié.
[0011] Pour des raisons de sécurité, la pièce (2) présente à l'extrémité antérieure un orifice
conforme à un goujon (4) qui s'introduit en lui une fois celle-ci accouplée dans la
pièce (1) insérée dans la paroi en rendant impossible son extraction de cet emplacement.
[0012] Dans la figure 3 on peut observer un montage d'un mode de réalisation dans lequel
la pièce (1) est emboutie dans le chant du plancher ou de la paroi en béton en position
horizontale, et le cas échéant la barre ou bras (3) qui configure la structure de
base de l'échafaudage est soudé longitudinalement dans le prolongement de la pièce
(2), celui-ci se disposant horizontalement pour, entre deux consécutifs, constituer
l'appui pour la plaque (6) de siège d'un échafaudage supérieur.
[0013] Lorsque la pièce (1) est emboutie dans l'auvent du premier étage du bâtiment, en
position verticale, la barre ou bras (3) qui configure la structure de l'échafaudage
est divisé en deux parties (3-3') articulées à un point proche de l'extrémité par
laquelle est soudée en elle la pièce (2). La pièce (3) présente un moyen d'immobilisation
à divers points pour former entre elles divers angles (A) en pouvant disposer sur
quelques-uns la plus grande partie du bras (3') en position horizontale vers l'extérieur
par rapport à la façade, de préférence constitué par une pièce circulaire d'immobilisation
avec un goujon (9) qui les relient.
[0014] Le bras d'échafaudage (3), ou la plaque (6) de siège présentent un profil avec diverses
crêtes sur certaines embrasures desquelles on dispose au moins une bague (7) à travers
laquelle on suspend l'échafaudage volant, qui est situé ainsi à la distance adéquate
de la paroi.
[0015] La barre (3) qui configure la structure de l'échafaudage présente une structure en
deux pièces tubulaires qui se déplacent de forme télescopique (B) et sont pourvues
d'un moyen d'immobilisation à diverses positions, de préférence constitué par un goujon.
[0016] La barre (3) qui conforme la structure de l'échafaudage présente à l'extrémité libre
un bras (5) support d'une grille ou filet de protection, articulé à son union (C)
et pourvu d'un moyen d'immobilisation, constitué par un goujon qui relie les deux
pièces en formant l'angle adéquat.
[0017] Le bras (5) support de la grille ou filet de protection présente à l'extrémité libre
supérieure un élément d'ancrage de ladite grille et il est formé par deux pièces tubulaires
qui se déplacent de forme télescopique (D) en présentant un moyen d'immobilisation
à divers points, constitué de préférence par un goujon qui traverse les deux pièces.
[0018] Comme on a déjà mentionné ci-dessus, il est faisable de profiter de l'alignement
formé par les pièces (3) pour appuyer sur ces dernières un tablier qui forme un échafaudage
horizontal à la hauteur de celles-ci, ou pour situer un échafaudage volant suspendu
par des élingues fixées à la bague (7), situé dans certaines des embrasures existantes
dans chaque bras (3) ou dans la plaque (6) de siège.
[0019] Les termes dans lesquels on a rédigé ce mémoire devront être toujours pris dans un
sens large et non pas limitatif.
[0020] Les matières, formes et disposition des éléments seront susceptibles de varier si
toutefois cela ne suppose pas une modification des caractéristiques essentielles de
l'invention, qui sont revendiquées à la suite :
1. Dispositif pour montage d'un échafaudage volant, comprenant une première pièce (1)
qui peut être insérée, fermement ancrée dans la façade du bâtiment dans les zones
supérieures et résistantes, légèrement en vol à faux, qui présente un profil tubulaire
creux similaire au profil extérieur d'une autre pièce (2), droite et rigide qui s'introduit
dans la pièce antérieure et qui présente un bras (3) support sur deux ou plusieurs
éléments de ce type alignés d'un échafaudage supérieur, ou d'un échafaudage volant
suspendu de ceux-ci, caractérisé en ce que la pièce (1) qui reste dans la paroi, de préférence soudée à la nervure (8) métallique
existante au bord du plancher en béton, présente des guides (11) longitudinales qui
au fond de la pièce sont terminés par des conformations sous forme de « J » (12) orientées
dans le même sens, en correspondance avec un goujon (21) qui traverse la pièce (2)
par un point proche de l'extrémité postérieure, qui définit des ergots saillants diamétralement
opposés, qui dans l'accouplement entre les deux pièces glissent sur les guides (11)
jusqu'à se situer au fond de la terminaison sous forme de « J » (12) d'où ils ne peuvent
sortir qu'en introduisant jusqu'au fond la pièce (2) et en la faisant tourner d'un
quart de tour dans le sens approprié; également caractérisé en ce que la pièce (2) présente à l'extrémité antérieure un orifice selon un goujon (4) qui
s'introduit en lui une fois celle-ci accouplée dans la pièce (1) insérée dans la paroi
en rendant impossible son extraction de cet emplacement.
2. Dispositif, selon la revendication antérieure caractérisé en ce que dans les cas où la pièce (1) emboutie dans la paroi se mise en place horizontalement,
la barre ou bras (3) qui configure la structure de base de l'échafaudage est soudé
longitudinalement dans le prolongement de la pièce (2) en le disposant horizontalement
pour, entre deux consécutifs, constituer l'appui pour la plaque (6) de siège d'un
échafaudage supérieur ; également caractérisé en ce que ledit bras, ou la plaque de siège, présentent un profil avec diverses crêtes dans
certaines embrasures desquels on dispose les bagues (7) à travers lesquelles on suspend
l'échafaudage volant, qui est situé ainsi à la distance adéquate de la paroi.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que dans les cas où la pièce (1) est emboutie dans l'auvent en position verticale, la
barre ou bras (3) qui configure la structure de l'échafaudage est divisée en deux
parties (3-3') articulées à un point proche de l'extrémité par laquelle on y soude
la pièce (2), et elles présentent un moyen d'immobilisation à plusieurs points pour
former entre elles divers angles en pouvant disposer dans certains de ceux-ci la plus
grande partie du bras (3') en position horizontale vers l'extérieur par rapport à
la façade, de préférence constitué par un goujon (9) qui les relient.
4. Dispositif, selon les revendications antérieures, caractérisé en ce que la barre (3) qui configure la structure de l'échafaudage présente une structure en
deux pièces tubulaires qui se déplacent de forme télescopique et elles sont pourvues
d'un moyen d'immobilisation à diverses positions, de préférence constitué par un goujon.
5. Dispositif, selon les revendications antérieures, caractérisé en ce que la barre (3) qui conforme la structure de l'échafaudage présente à l'extrémité libre
un bras (5) support d'une grille ou filet de protection, de préférence articulé à
son union et pourvu d'un moyen d'immobilisation, constitué par un goujon qui relient
les deux pièces en formant l'angle adéquat.
6. Dispositif selon la revendication antérieure, caractérisé en ce que le bras (5) support de la grille ou filet de protection présente à l'extrémité libre
supérieure un élément d'ancrage de ladite grille et il est formé par deux pièces tubulaires
qui se déplacent de forme télescopique en présentant un moyen d'immobilisation à divers
points, constitué de préférence par un goujon qui traverse les deux pièces.