[0001] La présente invention concerne un dispositif de connexion d'un conducteur à une borne
électrique, du type comportant au moins une lame ressort prévue pour plaquer ledit
conducteur, lors de son enfichage dans le dispositif, contre une surface conductrice
reliée électriquement à ladite borne.
[0002] L'invention a pour but d'atténuer les efforts d'enfichage du conducteur dans le dispositif
de connexion. L'invention a également trait à un appareil électrique modulaire, par
exemple du type disjoncteur ou interrupteur différentiel, qui est muni d'un tel dispositif
de connexion.
[0003] Les dispositifs qui sont particulièrement visés par l'invention sont ceux qui permettent
l'enfichage d'une partie d'un système de distribution électrique de type barre de
pontage à fourches ou à languettes dans un connecteur de raccordement à lame(s) ressort(s)
par exemple d'un appareil électrique modulaire. Lesdites lames doivent assurer un
bon contact électrique qui ne s'altère pas avec le temps, et développent par conséquent
une force de contact suffisante pour y parvenir. Or, la force d'enfichage du conducteur,
par exemple une languette d'une barre de pontage, est directement liée à la force
de contact développée par le ressort.
[0004] Actuellement, lorsqu'elle est au repos, la lame ressort d'un tel connecteur est en
appui sur la surface conductrice de la borne, et la course de déplacement du ressort
est par conséquent égale à l'épaisseur de la languette qui est enfichée dans le dispositif
de connexion.
[0005] Par nature, la connexion d'un système de distribution électrique de type barre de
pontage à fourches ou à languettes impose un enfichage simultané ou quasi-simultané
de plusieurs languettes dans les connecteurs de raccordement d'une rangée d'appareils
modulaires électriques disposés côte à côte sur un même rail normalisé. Cet enfichage
simultané implique de vaincre la résistance de plusieurs lames ressort en même temps,
ce qui peut s'avérer problématique car les forces de contact qui sont conférées à
chaque lame ressort sont loin d'être négligeables, et qu'elles s'exercent au surplus
à peu près perpendiculairement aux forces d'enfichage.
[0006] Le problème consiste en l'occurrence à réduire l'effort d'enfichage sans altérer
les caractéristiques du ressort, et notamment la force de contact qu'il peut développer
une fois la languette de la barre de pontage enfichée en appui sur la borne. Jusqu'ici,
lorsque ce type de problème se posait, le remède consistait à graisser la zone d'enfichage
et de contact, sans altérer le dispositif de connexion proprement dit.
[0007] La présente invention se propose de mettre en oeuvre des solutions dans lesquelles
le dispositif de connexion a été conçu ab initio pour répondre à ce problème.
[0008] A titre essentiel, ce dispositif comporte des moyens pour maintenir au moins une
lame ressort à distance de la surface conductrice.
[0009] Cette solution consiste en fait à prépositionner une ou plusieurs lames ressort du
dispositif de connexion dans une position que l'on peut qualifier de prête à l'enfichage.
Ce prépositionnement permet de limiter la course du ressort lors de l'enfichage de
la barre, et de garantir par conséquent une progressivité de l'effort. Cette progressivité
procure à l'installateur une facilité d'enfichage lorsqu'il met en oeuvre ce type
de dispositif.
[0010] Selon une variante de mise en oeuvre du dispositif de l'invention, au moins une lame
ressort comporte un ergot latéral pouvant se déplacer dans une fenêtre pratiquée dans
une paroi orientée parallèlement à la direction de déflexion de la lame ressort, ladite
fenêtre étant positionnée et dimensionnée de sorte que quand l'ergot, sous l'effet
des efforts élastiques, est en butée contre un de ses bord, la lame est maintenue
à distance de la surface conductrice.
[0011] En fait, au moins l'une des lames est ainsi accrochée à une certaine distance de
la surface conductrice, le niveau d'accrochage correspondant à une hauteur de passage
prédéfinie du conducteur à connecter qui garantit la réduction de l'effort d'enfichage.
Lors de l'enfichage de la languette de la barre de pontage, chaque lame ressort se
libère de son niveau de prépositionnement et peut assurer toute la force de contact.
Le prépositionnement conserve en effet intacte la force de contact qui est développée
par la lame ressort.
[0012] Selon une possibilité, la paroi dans laquelle est pratiquée la fenêtre est d'une
seule pièce avec une paroi dans laquelle est réalisée et à partir de laquelle se développe
au moins une lame ressort du dispositif de l'invention.
[0013] Plus précisément encore, la paroi comportant au moins une lame ressort se prolonge
par deux parois latérales parallèles, dont l'une au moins est munie de ladite fenêtre,
ces parois définissant un volume dans lequel la ou les lames ressort se développent
au moins partiellement, lesdites parois latérales étant solidaires ou d'une seule
pièce avec la surface conductrice.
[0014] Le dispositif de connexion est alors réalisé sans composant additionnel par rapport
à ses devanciers. La solution est de plus standardisable, facile à mettre en oeuvre,
et elle permet enfin de limiter la contrainte de contact au moment de l'enfichage
avec une marge de calibration qui dépend de l'utilisation qui en sera faite ultérieurement.
Cette calibration, réalisée en phase de fabrication du dispositif de l'invention,
permet d'ajuster la force d'enfichage en fonction des exigences du marché ou du calibre
du produit dans lequel le dispositif de l'invention est intégré, par exemple un appareil
modulaire de type disjoncteur.
[0015] Elle consiste à moduler les dimensions de la fenêtre en fonction de la distance à
laquelle on veut positionner la lame ressort par rapport à la borne conductrice, ou
à ne pas prévoir de liaison ergot-fenêtre pour toutes les lames ressort du dispositif
de connexion.
[0016] Ainsi, selon une possibilité, le dispositif de l'invention peut comporter deux lames
élastiques parallèles ménageant un espace entre elles, une seule lame comportant un
ergot coopérant avec une fenêtre de la paroi latérale adjacente.
[0017] Comme on le verra plus en détail dans la suite, c'est notamment le type de configuration
qui est utilisé lorsque deux connecteurs sont superposés, par exemple un dispositif
à cage et vis traditionnel surmonté d'une coiffe intégrant le ou les lames ressort.
Dans cette hypothèse, l'espace ménagé entre les lames élastiques permet le passage
de la vis, dont la tête doit être accessible depuis la façade du produit.
[0018] L'expérience a montré que l'enfichage des languettes fourchées des barres de pontage
est grandement facilité même si une seule des lames élastiques est munie du perfectionnement
de l'invention, la progressivité de l'effort d'enfichage étant déjà largement améliorée.
[0019] Selon une alternative à cette première configuration, les moyens de maintien de la
lame à distance de la surface peuvent consister en une béquille réalisée à partir
de ladite lame, par découpe et pliage d'une portion de celle-ci, l'extrémité libre
de cette portion pliée prenant appui sur la surface conductrice.
[0020] Cette béquille procure en fait un appui supplémentaire qui permet de relever la ou
les lames ressort pour la ou les mettre dans une position prête à l'enfichage. Cet
appui doit bien entendu être réalisé hors de la zone de passage de la lamelle enfichée.
[0021] De préférence, la portion de lame formant béquille est découpée et pliée au niveau
de l'extrémité libre de la lame ressort.
[0022] Cette caractéristique est notamment favorable en terme de réalisation industrielle,
puisqu'elle facilite les opérations de découpage et de pliage.
[0023] Cette solution, comme la précédente, ne nécessite pas l'utilisation de composants
additionnels pour l'invention et elle permet à l'utilisateur de s'affranchir de l'emploi
de produits de type graisse ou huile, etc. Selon la forme ou les dimensions données
à la béquille, le calibrage de l'effort d'enfichage est également aisé avec cette
solution.
[0024] Lorsque la lame ressort comporte deux branches parallèles, ménageant un espace entre
elles, celles-ci sont reliées par une béquille centrale, qui se positionne après pliage
à la périphérie dudit espace.
[0025] Dans l'hypothèse où le dispositif de l'invention comporte deux lames élastiques parallèles
distinctes, dotées chacune d'une béquille et ménageant également un espace entre elles,
les portions formant béquille sont alors disposées adjacentes et toujours, après pliage,
à la périphérie de cet espace.
[0026] Dans les deux cas, de préférence, chaque béquille est orientée sensiblement perpendiculairement
à la surface conductrice. De préférence encore, l'extrémité des béquilles au contact
de la surface conductrice est recourbée.
[0027] Ces caractéristiques configurationnelles visent à optimiser l'usage de cette béquille,
et à lui permettre de réaliser sa fonction dans les meilleures conditions.
[0028] Selon une autre alternative encore, les moyens de maintien de la lame ressort à distance
de la surface conductrice consistent en une cale calibrée maintenue entre la lame
et la surface conductrice par l'effort élastique exercé par ladite lame, ladite cale
étant expulsée lors de l'introduction du conducteur qui la chasse devant lui.
[0029] Cette variante nécessite la mise en place d'une pièce intermédiaire logée entre la
lame ressort et la surface conductrice et calibrée au gré de l'utilisateur. Sa forme
doit lui permettre d'assurer le calage de la lame, mais aussi de réduire le frottement
pour déterminer, au final, l'effort d'enfichage qui est nécessaire.
[0030] Par rapport aux solutions précédentes, celle-ci permet un calibrage de l'effort d'enfichage
qui est modulable même lorsque l'appareil destiné à contenir le dispositif de connexion
a déjà été fabriqué.
[0031] Il à noter que dans toutes les variantes de l'invention, la précontrainte initiale
qui est conférée à la ou aux lames ressort maintenue(s) à distance de la surface conductrice
est maîtrisée , et n'a pas d'effet particulier sur le fonctionnement ultérieur du
dispositif de connexion.
[0032] Selon une possibilité, le profil de la cale est prévu pour conférer à la lame ressort
une orientation lui permettant de faciliter l'insertion du conducteur, et il présente
de plus une surface frontale d'allure concave prévue pour recevoir l'extrémité libre
du conducteur en cours d'insertion.
[0033] Outre sa fonction principale visant à maintenir la lame ressort à distance de la
surface conductrice, la cale de l'invention a donc une fonction secondaire que l'on
peut presque qualifier de guidage à l'introduction des conducteurs.
[0034] De préférence, cette cale est symétrique par rapport à un plan médian parallèle à
la surface conductrice, en vue d'optimiser son utilisation. Dans le cas d'un appareil
électrique modulaire, cette cale amovible provisoire peut d'ailleurs être mise en
place sur le produit fini, avec le conditionnement.
[0035] Selon une autre alternative encore, les moyens de maintien de la lame à distance
de la surface conductrice consistent en un prolongement de l'extrémité libre de ladite
lame reposant à proximité d'un bord de cette surface de sorte qu'à l'enfichage du
conducteur, ladite extrémité libre soit repoussée hors de la surface conductrice et
la lame sollicitée élastiquement au contact du conducteur.
[0036] Il s'agit d'une sorte de "guillotine", activée en fin de course lors de l'enfichage
de la languette de la barre de pontage. Cette variante, qui permet de dégager totalement
la zone d'enfichage, limite par conséquent au maximum l'effort d'enfichage. Cette
solution permet en outre d'optimiser la force de contact une fois la barre enfichée,
c'est-à-dire lorsque la "guillotine" a été mise en action.
[0037] Selon une géométrie possible, l'extrémité de la lame ressort est par exemple prolongée
par une boucle ouverte vers la surface conductrice suivie d'une portion rectiligne
orientée sensiblement verticalement et dont le bout est au contact de ladite surface.
[0038] Comme cela a été évoqué auparavant, le dispositif de connexion de l'invention peut
être composé d'une coiffe comportant une paroi supérieure de laquelle se développent
deux lames ressort jumelles recourbées entre deux parois latérales vers une portion
plane d'une borne conductrice parallèle à la paroi supérieure et à laquelle sont fixées
lesdites parois latérales.
[0039] Cette configuration est particulièrement adaptée lorsque la borne coopère avec une
cage disposée sous la coiffe et avec une vis de serrage des conducteurs dans la cage
dont la tige passe entre les lames ressort jumelles et dont la tête est disposée au-dessus
de la paroi supérieure de la coiffe.
[0040] Cette superposition est notamment appliquée à des appareils électriques modulaires
du type disjoncteur, interrupteur différentiel, etc... qui constituent également l'invention
lorsqu'ils en sont munis.
[0041] L'invention va à présent être décrite plus en détails, en référence aux figures placées
en annexe, pour lesquelles :
la figure 1 est une vue en coupe longitudinale de la première variante de dispositif
de connexion selon l'invention ;
la figure 2 en montre une vue en perspective, avec une des deux lames ressort maintenue
à distance de la borne conductrice ;
la figure 3 est une vue en coupe longitudinale de la seconde variante ;
la figure 4 représente une vue en perspective d'une coiffe reprenant la solution de
la figure 3 ;
la figure 5 montre une vue en coupe de la troisième solution ; et
la figure 6 est une vue en coupe de la dernière variante proposée.
[0042] En référence à la figure 1, le dispositif de connexion de l'invention se compose
principalement d'une lame ressort (1) rappelée élastiquement en direction de la surface
conductrice d'une borne (2), de manière à enserrer un conducteur (non représenté).
Ce conducteur est enfiché dans la direction montrée par la flèche F. Dans la configuration
particulière qui est représentée en figures 1 et 2, le dispositif de connexion surmonte
en fait une borne à cage (3) et vis (4) traditionnelles, et comporte à titre essentiel
une paroi supérieure (6) à partir de laquelle se développent les lames ressort (1,
1'), qui sont recourbées vers l'intérieur de la coiffe (5) ainsi constituée, laquelle
est délimitée par des parois latérales (7 et 8) qui sont fixées sur la borne (2).
[0043] Il existe déjà de telles structures de connexion comportant un connecteur traditionnel
à cage et vis et un connecteur à lames superposées. Les lames ressort recourbées y
sont telles que leurs portions inférieures arrondies (20) sont au contact de la surface
supérieure de la borne conductrice (2). L'apport de l'invention se situe à ce niveau,
puisque lesdites lames ressort (1, 1') subissent une précontrainte supplémentaire
pour les maintenir à distance de ladite borne conductrice (2). Dans la version de
l'invention illustrée aux figures 1 et 2, les moyens de maintien à distance consistent
d'une part en une ouverture (9) pratiquée dans l'une des parois latérales (7) de la
coiffe (5), ouverture (9) dans laquelle vient se loger un ergot (10) qui dépasse d'un
chant latéral de l'extrémité libre de la lame ressort (1) (voir en figure 2).
[0044] La lame ressort (1) est donc forcée de prendre la position qui apparaît en figure
1, à distance de la borne (2). Cette configuration diminue assez sensiblement l'effort
d'enfichage du conducteur externe, en l'occurrence par exemple une fourche d'une barre
de pontage.
[0045] La configuration montrée aux figures 3 et 4 vise le même objectif. Dans cette hypothèse,
les parois latérales (7, 8) de la coiffe (5) ne sont pas utilisées. En l'occurrence,
les extrémités libres de chaque lame ressort (1, 1') sont reliées par une béquille
(11) obtenue par découpage et pliage d'un tronçon central.
[0046] Le tronçon central est partiellement désolidarisé des branches (1, 1') par des découpes
longitudinales sur la presque totalité de sa longueur commune avec lesdites branches
(1, 1'). La portion centrale est ensuite pliée de façon à la rendre d'une part sensiblement
perpendiculaire à la surface conductrice de la borne (2), et pour recourber d'autre
part son extrémité pour qu'elle repose sur un arrondi.
[0047] Il est à noter que, dans la configuration qui est représentée aux figures 3 et 4,
la béquille n'interfère pas, après pliage, avec l'espace dans lequel doit s'insérer
la tige de la vis (4) (non représentée). La distance qui sépare la surface conductrice
de la borne (2) et la portion inférieure recourbée (20) des lames ressort (1, 1')
est sensiblement identique à celle qui est maintenue dans la configuration montrée
aux figures 1 et 2.
[0048] Cette distance est aisée à faire varier, en changeant la position de la courbure
inférieure de la béquille (11), ou en allongeant cette dernière, etc. Il en va de
même pour la solution des figures 1 et 2, dans laquelle la hauteur de la fenêtre détermine
en fait l'espace résiduel maintenu entre la lame (1) et la borne conductrice (2).
[0049] Il est également possible de tronçonner la béquille (11) centrale en deux béquilles
adjacentes. Dans ce cas, chaque lame ressort (1, 1') présente, sur une portion au
niveau de son extrémité libre, une largeur qui lui permet d'être immédiatement adjacente
à l'autre lame ressort (1', 1).
[0050] Les deux béquilles (11, 11') résultant de cette double opération sont également situées
au centre de la coiffe, et n'interférent pas avec l'espace central de passage de la
vis.
[0051] La version de la figure 5 diffère des deux précédentes en ce qu'elle comporte un
élément (12) amovible, une cale (12) qui s'insère provisoirement entre la lame ressort
(1) et la borne (2). Cette cale (12) est destinée à être repoussée par l'extrémité
du conducteur (c) telle qu'elle apparaît sur la droite de la figure. Ainsi, la cale
comporte une surface frontale (13) légèrement arrondie, de manière à "guider" l'extrémité
du conducteur (c).
[0052] La forme de cette cale est symétrique, afin qu'elle puisse être introduite, surface
concave (13) évidemment tournée vers l'extérieur du dispositif de raccordement, dans
deux sens différents. Pour que la cale (12) puisse être coincée efficacement, elle
comporte notamment deux autres surfaces bombées concaves, sur ses faces latérales
supérieure et inférieure, qui lui permettent de recevoir la surface inférieure (20)
recourbée de la lame ressort (1).
[0053] Lorsque l'extrémité du conducteur arrive au niveau de la surface (13), l'utilisateur
n'a pas encore rencontré de résistance, car l'espace entre le reste de la lame ressort
(1) et la borne conductrice (2) est à cet endroit de dimension supérieure à la largeur
ou au diamètre du conducteur. L'extrémité du conducteur (c) repousse progressivement
la cale (12) jusqu'à ce que la force de la lame s'applique sur le conducteur : la
cale (12) est alors libérée, et peut se loger dans un logement prévu à cet effet,
par exemple relié au sous-ensemble borne/lame ressort, qui garantit sa position après
l'enfichage du conducteur.
[0054] La version qui est représentée en figure 6 utilise un principe similaire à la solution
de la figure 5, mais sans composant additionnel, c'est-à-dire sans cale. Le maintien
de la surface inférieure (20) recourbée de la lame ressort (1) à distance de la borne
conductrice (2) est ici réalisée par un tronçon d'extrémité (13) de ladite lame (1),
orientée sensiblement verticalement de manière que son extrémité libre soit au contact
de ladite borne (2) pour une distance entre cette dernière et la surface inférieure
recourbée (20) permettant le passage du conducteur (c). Le tronçon (13), rectiligne
et sensiblement orienté verticalement, est en outre disposé à proximité d'un chant
bordant la borne conductrice (2), comme cela est représenté en trait plein. Lorsque
l'extrémité libre du conducteur repousse cette portion verticale (13), au moment où
l'utilisateur procède à l'enfichage dudit conducteur (c), cette portion se retrouve
rapidement sans appui et est, du fait de la précontrainte de la lame ressort (1),
rappelée vers le bas. La lame ressort (1) prend alors la forme qui apparaît en trait
pointillé. Dans ce cas, la surface inférieure (20) recourbée de ladite lame (1) vient
au contact du conducteur (c) qu'elle emprisonne.
1. Dispositif de connexion d'un conducteur à une borne électrique, du type comportant
au moins une lame ressort prévue pour plaquer ledit conducteur, lors de son enfichage
dans le dispositif, contre une surface conductrice reliée électriquement à ladite
borne, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour maintenir au moins une lame ressort à distance de la surface
conductrice.
2. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'au moins une lame ressort comporte un ergot latéral pouvant se déplacer dans une fenêtre
pratiquée dans une paroi orientée parallèlement à la direction de déflexion de la
lame ressort, ladite fenêtre étant positionnée et dimensionnée de sorte que quand
l'ergot, sous l'effet des efforts élastiques, est en butée contre un de ses bord,
la lame est maintenue à distance de la surface conductrice.
3. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la paroi dans laquelle est pratiquée la fenêtre est d'une seule pièce avec une paroi
dans laquelle est réalisée et à partir de laquelle se développe au moins une lame
ressort.
4. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la paroi comportant au moins une lame ressort se prolonge par deux parois latérales
parallèles, dont l'une au moins est munie de ladite fenêtre, ces parois définissant
un volume dans lequel la ou les lames ressort se développent au moins partiellement,
lesdites parois latérales étant solidaires ou d'une seule pièce avec la surface conductrice.
5. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte deux lames élastiques parallèles ménageant un espace entre elles, une
seule lame comportant un ergot coopérant avec une fenêtre de la paroi latérale adjacente.
6. Dispositif de connexion selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de maintien de la lame à distance de la surface conductrice consistent
en une béquille réalisée à partir de ladite lame, par découpe et pliage d'une portion
de celle-ci, l'extrémité libre de cette portion pliée prenant appui sur la surface
conductrice.
7. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la portion de lame formant béquille est découpée et pliée au niveau de l'extrémité
libre de la lame ressort.
8. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la lame ressort comporte deux branches parallèles ménageant un espace entre elles,
et reliées par une béquille centrale qui, après pliage, est localisée à la périphérie
dudit espace.
9. Dispositif de connexion selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte deux lames élastiques parallèles dotées chacune d'une béquille et ménageant
un espace entre elles, les béquilles étant disposées adjacentes et, après pliage,
localisées à la périphérie de cet espace.
10. Dispositif de connexion selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que chaque béquille est orientée sensiblement perpendiculairement à la surface conductrice.
11. Dispositif de connexion selon l'une des revendications 7 à 10, caractérisé en ce que l'extrémité libre de chaque béquille au contact de la surface conductrice est recourbée.
12. Dispositif de connexion selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de maintien de la lame ressort à distance de la surface conductrice consistent
en une cale calibrée maintenue entre la lame et la surface conductrice par l'effort
élastique exercé par ladite lame, et expulsée lors de l'introduction du conducteur
qui la chasse devant lui.
13. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le profil de la cale est prévu pour conférer à la lame ressort une orientation lui
permettant de faciliter l'insertion du conducteur, et comporte une surface frontale
d'allure concave prévue pour recevoir l'extrémité libre du conducteur en cours d'insertion.
14. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la cale est symétrique par rapport à un plan médian parallèle à la surface conductrice.
15. Dispositif de connexion selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de maintien de la lame ressort à distance de la surface conductrice consistent
en un prolongement de l'extrémité libre de ladite lame reposant à proximité d'un bord
de cette surface de sorte qu'à l'enfichage du conducteur, ladite extrémité libre soit
repoussée hors de la surface conductrice et la lame sollicitée élastiquement au contact
du conducteur.
16. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'extrémité de la lame ressort est prolongée par une boucle ouverte vers la surface
conductrice suivie d'une portion rectiligne orientée sensiblement verticalement et
dont le bout est au contact de ladite surface.
17. Dispositif de connexion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il se compose d'une coiffe comportant une paroi supérieure de laquelle se développent
deux lames ressort jumelles recourbées entre deux parois latérales vers une portion
plane d'une borne conductrice parallèle à la paroi supérieure et à laquelle sont fixées
lesdites parois latérales.
18. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la borne coopère avec une cage
19. Appareil électrique modulaire du type disjoncteur ou interrupteur différentiel, caractérisé en ce qu'il est muni d'un dispositif de connexion selon les revendications 17 ou 18.
Revendications modifiées conformément à la règle 86(2) CBE.
1. Dispositif de connexion d'un conducteur à une borne électrique, du type comportant
au moins une lame ressort prévue pour plaquer ledit conducteur, lors de son enfichage
dans le dispositif, contre une surface conductrice reliée électriquement à ladite
borne, et comportant des moyens pour maintenir au moins une lame ressort à distance
de la surface conductrice, caractérisé en ce qu'au moins une lame ressort comporte un ergot latéral pouvant se déplacer dans une fenêtre
pratiquée dans une paroi orientée parallèlement à la direction de déflexion de la
lame ressort, ladite fenêtre étant positionnée et dimensionnée de sorte que quand
l'ergot, sous l'effet des efforts élastiques, est en butée contre un de ses bord,
la lame est maintenue à distance de la surface conductrice.
2. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la paroi dans laquelle est pratiquée la fenêtre est d'une seule pièce avec une paroi
dans laquelle est réalisée et à partir de laquelle se développe au moins une lame
ressort.
3. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la paroi comportant au moins une lame ressort se prolonge par deux parois latérales
parallèles, dont l'une au moins est munie de ladite fenêtre, ces parois définissant
un volume dans lequel la ou les lames ressort se développent au moins partiellement,
lesdites parois latérales étant solidaires ou d'une seule pièce avec la surface conductrice.
4. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte deux lames élastiques parallèles ménageant un espace entre elles, une
seule lame comportant un ergot coopérant avec une fenêtre de la paroi latérale adjacente.
5. Dispositif de connexion d'un conducteur à une borne électrique, du type comportant
au moins une lame ressort prévue pour plaquer ledit conducteur, lors de son enfichage
dans le dispositif, contre une surface conductrice reliée électriquement à ladite
borne, et comportant des moyens pour maintenir au moins une lame ressort à distance
de la surface conductrice, caractérisé en ce que les moyens de maintien de la lame à distance de la surface conductrice consistent
en une béquille réalisée à partir de ladite lame, par découpe et pliage d'une portion
de celle-ci, l'extrémité libre de cette portion pliée prenant appui sur la surface
conductrice.
6. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la portion de lame formant béquille est découpée et pliée au niveau de l'extrémité
libre de la lame ressort.
7. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la lame ressort comporte deux branches parallèles ménageant un espace entre elles,
et reliées par une béquille centrale qui, après pliage, est localisée à la périphérie
dudit espace.
8. Dispositif de connexion selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte deux lames élastiques parallèles dotées chacune d'une béquille et ménageant
un espace entre elles, les béquilles étant disposées adjacentes et, après pliage,
localisées à la périphérie de cet espace.
9. Dispositif de connexion selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que chaque béquille est orientée sensiblement perpendiculairement à la surface conductrice.
10. Dispositif de connexion selon l'une des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que l'extrémité libre de chaque béquille au contact de la surface conductrice est recourbée.
11. Dispositif de connexion d'un conducteur à une borne électrique, du type comportant
au moins une lame ressort prévue pour plaquer ledit conducteur, lors de son enfichage
dans le dispositif, contre une surface conductrice reliée électriquement à ladite
borne, et comportant des moyens pour maintenir au moins une lame ressort à distance
de la surface conductrice caractérisé en ce que les moyens de maintien de la lame ressort à distance de la surface conductrice consistent
en une cale calibrée maintenue entre la lame et la surface conductrice par l'effort
élastique exercé par ladite lame, et expulsée lors de l'introduction du conducteur
qui la chasse devant lui.
12. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le profil de la cale est prévu pour conférer à la lame ressort une orientation lui
permettant de faciliter l'insertion du conducteur, et comporte une surface frontale
d'allure concave prévue pour recevoir l'extrémité libre du conducteur en cours d'insertion.
13. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la cale est symétrique par rapport à un plan médian parallèle à la surface conductrice.
14. Dispositif de connexion d'un conducteur à une borne électrique, du type comportant
au moins une lame ressort prévue pour plaquer ledit conducteur, lors de son enfichage
dans le dispositif, contre une surface conductrice reliée électriquement à ladite
borne, et comportant des moyens pour maintenir au moins une lame ressort à distance
de la surface conductrice caractérisé en ce que les moyens de maintien de la lame ressort à distance de la surface conductrice consistent
en un prolongement de l'extrémité libre de ladite lame reposant à proximité d'un bord
de cette surface de sorte qu'à l'enfichage du conducteur, ladite extrémité libre soit
repoussée hors de la surface conductrice et la lame sollicitée élastiquement au contact
du conducteur.
15. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'extrémité de la lame ressort est prolongée par une boucle ouverte vers la surface
conductrice suivie d'une portion rectiligne orientée sensiblement verticalement et
dont le bout est au contact de ladite surface.
16. Dispositif de connexion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il se compose d'une coiffe comportant une paroi supérieure de laquelle se développent
deux lames ressort jumelles recourbées entre deux parois latérales vers une portion
plane d'une borne conductrice parallèle à la paroi supérieure et à laquelle sont fixées
lesdites parois latérales.
17. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la borne coopère avec une cage.
18. Appareil électrique modulaire du type disjoncteur ou interrupteur différentiel, caractérisé en ce qu'il est muni d'un dispositif de connexion selon les revendications 16 ou 17.