DOMAINE TECHNIQUE
[0001] La présente invention a pour objet un mécanisme de correction d'assiette d'un dispositif
réglant balancier-spiral d'une pièce d'horlogerie mécanique, afin de réduire, voire
annuler, les écarts de marche résultant des changements d'orientation spatiale dudit
dispositif réglant, comme c'est le cas pour une montre-bracelet ou pour une montre
de poche.
ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE
[0002] On connaît déjà des systèmes réglants dits "tournants", dans lesquels le dispositif
réglant est monté dans une cage tournante suspendue, pouvant comporter un ou deux
axes de pivotement, ladite cage étant entraînée en permanence, par exemple par la
roue de moyenne. Le brevet CH 256 59 décrit un mouvement "carrousel" à un seul axe
pour pièce d'horlogerie à seconde au centre, entraîné par le pignon de grande moyenne,
l'axe de balancier étant décalé par rapport à l'axe de pivotement de la cage.
[0003] Le brevet 693 047 décrit un mécanisme "tourbillon", dont la cage est pivotée sur
deux axes perpendiculaires pour lui faire prendre un grand nombre de positions, l'axe
de balancier-spiral étant alors centré sur un axe de pivotement, l'ensemble étant
toujours entraîné par une roue intermédiaire recevant son énergie motrice du barillet.
[0004] Il existe également des mécanismes "tourbillon" dans lesquels il est prévu trois
axes de pivotement, comme décrit par exemple dans le brevet CH 693 832.
[0005] Dans tous les cas on observera que la rotation de la cage incorporant le dispositif
réglant est un mouvement forcé. En d'autres termes, cette rotation de la cage exige
un supplément d'énergie de la part de l'organe moteur, à savoir le barillet, même
lorsque cela n'est pas nécessaire, par exemple lorsque la pièce d'horlogerie est une
montre-bracelet au repos, par exemple en étant posée sur une table pour la nuit.
[0006] De plus on observera que les mouvements imposés à la cage peuvent théoriquement et
statistiquement compenser les écarts de marche, mais qu'il n'exclut nullement, lorsque
la montre est portée au poignet, que le dispositif réglant reste suffisamment longtemps
dans une position donnée pour provoquer un fort retard, ou une forte avance. En d'autres
termes il n'existe aucune interaction entre le mouvement de rotation permanent imposé
au tourbillon et l'orientation spatiale de la montre, et donc de son dispositif réglant,
lorsqu'elle est portée au poignet.
RESUME DE L'INVENTION
[0007] L'invention a donc pour objet un mécanisme de correction d'assiette du dispositif
réglant, c'est à dire un mécanisme qui maintienne l'assortiment, roue d'échappement,
ancre, plateau et plus particulièrement le balancier-spiral dans un plan essentiellement
fixe, qu'il soit horizontal, vertical ou avec une inclinaison intermédiaire, et ceci
quels que soient les mouvements imposés à la montre par le porté au poignet, sans
faire appel à l'énergie de l'organe moteur, à savoir le barillet.
[0008] Selon un autre aspect de l'invention, non seulement le barillet n'est plus sollicité
pour fournir de l'énergie, mais il peut au contraire en recevoir du mécanisme de correction
de l'assiette, comme cela sera expliqué par la suite.
[0009] A cet effet l'invention a pour objet un mécanisme de correction d'assiette d'une
plate-forme supportant un dispositif réglant d'une pièce d'horlogerie mécanique comprenant
notamment un balancier spiral entraîné par une roue d'échappement, dans laquelle ladite
plate-forme est suspendue dans une cage autour d'un axe A
1 en étant solidaire d'un contrepoids, en libre rotation autour de l'axe A
1, maintenant ladite plateforme dans un plan essentiellement fixe lorsque la cage est
inclinée dans un plan perpendiculaire à l'axe A
1. Ladite roue d'échappement est en prise avec une roue entraîneuse solidaire de l'axe
A
1 et entraînée en rotation par la roue de barillet indirectement par une chaîne cinématique
motrice, ainsi que par un train d'engrenages formant une chaîne cinématique correctrice
en prise avec une roue solidaire du contrepoids pour faire tourner ladite roue entraîneuse
dans le même sens et avec la même vitesse que le contrepoids.
[0010] La roue entraîneuse et les chaînes cinématiques motrice et correctrice sont reliées
par un premier dispositif différentiel.
[0011] La cage est elle-même pivotée dans un bâti solidaire de la boîte de montre selon
un axe A
2 situé dans un plan perpendiculaire à l'axe A
1, la transmission du couple de la roue de barillet à la roue entraîneuse s'effectuant
indirectement par un pignon intermédiaire constituant la sortie d'un deuxième dispositif
différentiel en prise avec la roue de barillet et avec une chaîne cinématique correctrice
en prise avec une roue dentée solidaire de la cage.
[0012] Ainsi quelles que soient les inclinaisons qu'on donne à la montre dans une direction
perpendiculaire à l'axe A
1, ou à l'axe A
2, ou à une direction intermédiaire, le contrepoids ou la cage formant contrepoids
positionne la plate-forme, et donc l'ensemble du dispositif réglant, dans une position
constante imposée par le contrepoids ou l'ensemble formant contrepoids, les couples
parasites étant annihilés par les chaînes cinématiques correctrices.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0013] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, donnée à
titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels
:
- la figure 1 représente une vue schématique d'ensemble d'un mode de réalisation d'un
mécanisme correcteur d'assiette selon l'invention,
- la figure 2 illustre le principe de la chaîne cinématique motrice entre la roue de
barillet et la roue d'échappement,
- la figure 3 illustre le principe de la chaîne cinématique correctrice entre la roue
d'échappement et le contrepoids,
- la figure 4 représente la liaison entre les chaînes cinématiques des figures 2 et
3, et
- la figure 5 représente une variante dans laquelle le correcteur d'assiette est couplé
à un bloc de remontage automatique.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
[0014] Dans la description qui suit, on considère que le mécanisme est monté dans le boîtier
d'une montre-bracelet à remontage mécanique et qu'on souhaite maintenir le dispositif
réglant dans une position essentiellement horizontale.
[0015] Le principe du mécanisme de correction d'assiette est d'abord décrit en se référant
aux figures 1 à 3.
[0016] La figure 1 est une vue schématique d'ensemble comprenant une cage 10 dans laquelle
est disposée une plate-forme 3 supportant l'assortiment habituel d'un dispositif réglant
représenté sur les figures seulement par la roue d'échappement 5, le balancier-spiral
et les autres éléments de l'assortiment n'étant pas représentés. Par "plateforme"
on entend un support rigide, généralement mais non nécessairement plat. La plate-forme
3 est fixée sur la partie supérieure d'un contrepoids 9, constitué par exemple par
une masse de laiton. Le contrepoids 9 est monté à libre rotation sur un axe A
1 pivoté entre deux panneaux 10a, 10b de la cage 10. Ainsi, lorsque la cage 10 est
inclinée par le mouvement du poignet dans un plan perpendiculaire à l'axe A
1, le contrepoids 9 maintient la plate-forme 3 en position horizontale, et par là-même
tout l'assortiment, notamment le balancier-spiral et la roue d'échappement 5 dans
l'exemple représenté.
[0017] En se référant maintenant plus particulièrement à la chaîne cinématique motrice représentée
à la figure 2, qui est une vue partielle agrandie, on a représenté schématiquement
la chaîne cinématique permettant de transmettre à la roue d'échappement 5 le couple
de la roue de barillet, schématiquement représenté par la flèche 7, qui entraîne une
roue 4 solidaire de l'axe A
1, la roue 4 étant en fait fictive comme cela sera expliqué par la suite. Le couple
est transmis à travers l'axe A
1 à une roue entraîneuse 6 en prise avec la roue d'échappement 5 par un engrenage conique.
Lorsqu'on incline la cage 10 comme indiqué précédemment il se crée sur la roue d'échappement
5 un couple parasite dû à la rotation du contrepoids 9 autour de l'axe A
1. Le mécanisme est prévu pour compenser ce couple parasite comme expliqué en référence
à la chaîne cinématique correctrice représenté à la figure 3.
[0018] Concernant la chaîne correctrice, une roue 8 solidaire du contrepoids 9 engrène avec
une roue 12, montée sur un axe A'
1 pivoté entre les panneaux 10a, 10b de la cage 10 et parallèle à l'axe A
1, ledit axe A'
1 supportant à son autre extrémité une roue 14 qui engrène elle-même avec une roue
18 solidaire de l'axe A
1 et pouvant donc transmettre le couple à la roue d'échappement 5 pas l'intermédiaire
de la roue entraîneuse 6.
[0019] Le nombre de roues et les rapports d'engrenage de la chaîne ainsi formée sont prévus
de sorte que la roue entraîneuse 6 ait la même vitesse et le même sens de rotation
que la roue 8.
[0020] Dans l'exemple représenté on a un nombre impair de roues indépendantes 8, 12/14,
18, et les roues 8, 18 d'une part et les roues 12, 14 d'autre part ayant respectivement
le même nombre de dents, la condition énoncée ci-dessus est remplie, mais d'autres
choix sont évidemment possibles. Ainsi le dispositif qui vient d'être décrit permet
de maintenir la roue d'échappement 5 immobile lorsque le contrepoids 9 subit une rotation
autour de l'axe A
1, en supposant bien sûr qu'aucun couple n'est exercé parla chaîne cinématique motrice.
[0021] En se référant maintenant à la figure 4, on a représenté la liaison entre les deux
chaînes cinématiques motrice et correctrice qui viennent d'être décrites en référence
aux figures 2 et 3.
[0022] Comme on le voit, la roue fictive 4 est remplacée par un différentiel 11 ayant une
prise de force pour la chaîne cinématique motrice, une prise de force pour la chaîne
cinématique correctrice et une sortie en prise avec la roue entraîneuse 6. Le différentiel
11 représenté est composé de satellites à engrenages coniques. Il comprend un porte-satellite
15 pourvu sur sa paroi extérieure d'un anneau denté 15a en prise directe ou indirecte
avec la roue de barillet 7. Le porte satellite 15 comprend un premier satellite 17
à denture conique pivoté à libre rotation en un point de la paroi intérieure du porte-satellite
15. Un deuxième satellite conique 19a engrenant avec le premier satellite 17 est pivoté
sur un axe dans le prolongement de l'axe A
1, traversant un fond du porte-satellite 15 et supportant la roue 18 de la chaîne cinématique
correctrice. Un troisième satellite conique 19b monté sur l'axe A
1, et engrenant avec le premier satellite 17, entraîne avec la roue entraîneuse en
fonction des couples reçus des chaînes cinématiques motrice et correctrice. Etant
donné que le différentiel 11 représenté introduit une inversion du sens de rotation
il est nécessaire de prévoir, sur la chaîne cinématique allant de la roue 8 du contrepoids
9 à la roue entraîneuse 6, un pignon inverseur à double denture désigné par la référence
16, les nombres de dents des roues intermédiaires étant prévus pour que la roue menante
8 et la roue menée 6 aient la même vitesse et le même sens de rotation. Il est bien
entendu possible de prévoir un dispositif inverseur de sens à tout autre endroit des
chaînes cinématiques, y compris dans l'inverseur 11 lui-même. On peut également concevoir
d'autres types de différentiel, par exemple un différentiel à double satellite planétaires
ne nécessitant plus l'interposition d'un inverseur de sens dans la chaîne correctrice.
[0023] Dans l'exemple représenté à la figure 4 les trois pignons coniques 17, 19a, 19b ont
le même diamètre et transmettent sans modification les vitesses des chaînes motrice
et correctrice. Il est toutefois possible d'agir sur les rapports d'engrenages de
ces trois mobiles, en fonction des contraintes particulières d'une construction donnée.
[0024] Dans la description précédente on a décrit la correction d'assiette de la plate-forme
3 selon une seule direction. En revenant à la figure 1, on voit que la correction
d'assiette selon une deuxième direction est possible sur le même principe que celui
qui vient d'être décrit. La cage 10 est montée à rotation entre deux pivots 23a, 23b
dans des ponts et/ou platines 30a, 30b, 30c du boîtier 30 de la montre-bracelet selon
un axe A
2 perpendiculaire au plan général de la montre et donc à l'axe A
1. Dans l'exemple représenté la plaque inférieure 10c comporte un pivot 23a pivoté
dans un élément 30c du bâti, et en regard d'un pivot 23b pivoté dans un autre élément
30a du bâti.
[0025] La cage 10 et les éléments qu'elle contient, agissent comme un deuxième contrepoids
pour maintenir la plate-forme 3 en position horizontale lorsque la montre est inclinée
par le mouvement du poignet dans un plan perpendiculaire à l'axe A
2. Etant donné que la masse la plus importante de ce deuxième contrepoids est le contrepoids
9 lui-même, l'axe A
2 sera de préférence non secant avec l'axe A
1 pour augmenter le moment entraînant la rotation de la cage 10.
[0026] On retrouve comme précédemment une chaîne cinématique motrice à partir de la roue
de barillet 7 et une chaîne cinématique correctrice à partir d'une roue 20 solidaire
de la plaque supérieure 10c de la cage 10, ladite roue 20 pouvant venir de matière
avec ladite plaque 10c, ces deux chaînes cinématiques étant reliées par un deuxième
différentiel 21.
[0027] Le différentiel 21 est composé de mobiles 25a, 27, 29a et 29b analogues à ceux déjà
décrits pour le premier différentiel 11 et il ne sera donc pas décrit plus avant.
Il comporte une sortie de force motrice du barillet 7a constitué par un rouage conique
13 qui engrène avec la denture conique 15a du porte-satellite 15 du premier différentiel
11 pour transmettre le couple moteur à la roue entraîneuse 6. De même le deuxième
différentiel 21 comporte une entrée reliée à la roue 20 de la cage 10 par un train
de rouages 22, 24, 26, 28 conçu avec les mêmes contraintes que précédemment et qui
ne sera donc pas décrit plus avant.
[0028] Ainsi on voit que le mécanisme qui vient d'être décrit permet de maintenir la plate-forme
3 horizontale quelles que soient les inclinaisons imposées à la montre dans des plans
perpendiculaires aux axes A
1 ou A
2, et évidemment selon n'importe quelle autre inclinaison intermédiaire, de sorte que
le dispositif réglant balancier-spiral ne subit plus d'influence de l'orientation
spatiale de la montre.
[0029] Pour une meilleure compréhension de l'invention on a volontairement, en quelque sorte,
dédoublé des mobiles qui pourraient en fait parfaitement être fusionnés, par exemple
pour réduire l'encombrement du dispositif. A titre d'exemple non limitatif, la roue
d'échappement 5 et la roue entraîneuse 6 pourraient former un seul mobile.
[0030] Selon un autre aspect de l'invention, le mouvement de la cage 10 est assimilable
à celui d'une masse oscillante et il est possible de prévoir que la denture de la
roue 20 de la cage 10 engrène avec un bloc de remontage automatique 40, ce qui permet
en quelque sorte de "récupérer" l'énergie selon l'axe A
2.
[0031] Selon une variante représentée à la figure 5, il est également possible de "récupérer"
l'énergie pour le bloc automatique de remontage selon l'axe A
1. A cet effet on interpose un troisième différentiel 31 comportant également des mobiles
37, 39a, 39b comparables à ceux précédemment décrits, le porte-satellite 35 venant
de matière avec la plaque supérieure 10c. La première prise de force selon l'axe A
1 s'effectue au moyen d'une roue additionnelle 34 solidaire dudit axe A
1 et engrenant par un engrenage conique avec une roue 36 entraînant le satellite 39a
et le satellite intermédiaire 37. La deuxième prise de force selon l'axe A
2 est constituée par le porte satellite 35 solidaire de la plaque supérieure 10c de
la cage 10. La sortie du différentiel 31 est constituée par une roue 38 solidaire
du satellite 39b et engrenant avec le bloc de remontage automatique 40. Ce troisième
différentiel 31 diffère des deux précédents 11, 21, seulement en ce qu'il est traversé
par un axe 33 reliant la roue intermédiaire 13 en prise avec le premier différentiel
11 et le satellite 29b du deuxième différentiel 21.
[0032] Cette variante, dans une forme simplifiée pourrait même avoir uniquement la fonction
de remontage automatique bi-axes.
[0033] On observera enfin que les mobiles et les différentiels du mécanisme qui vient d'être
décrit permettent en outre très facilement, par les rapports d'engrenages, d'ajuster
très facilement le couple et la vitesse de rotation de la roue d'échappement 5, ou
de tout autre organe du dispositif réglant.
1. Mécanisme de correction d'assiette d'une plate-forme (3) supportant un dispositif
réglant d'une pièce d'horlogerie mécanique comprenant notamment balancier-spiral entraîné
par une roue d'échappement (5), caractérisé en ce que ladite plate-forme (3) est suspendue dans une cage (10) autour d'un axe A1 en étant solidaire d'un contrepoids (9), en libre rotation autour de l'axe A1, maintenant ladite plate-forme (3) dans un plan essentiellement fixe lorsque la cage
(10) est inclinée dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe A1, et en ce que la roue d'échappement (5) est en prise avec une roue entraîneuse (6) solidaire de
l'axe A1 et entraînée en rotation par la roue de barillet (7) par une chaîne cinématique motrice,
ainsi que par un train d'engrenages (12, 14, 16, 18) formant une chaîne cinématique
correctrice en prise avec une roue (8) solidaire du contrepoids (9) pour faire tourner
la roue entraîneuse (6) dans le même sens et à la même vitesse que ledit contrepoids
(9).
2. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un premier dispositif différentiel (11) comportant deux prises de force et une sortie
est interposé entre la roue entraîneuse (6) et les chaînes cinématiques motrice et
correctrice.
3. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif différentiel (11) comprend un porte-satellite (15) pourvu d'une roue
dentée (15a) engrenant avec la roue (13) entraînée par la roue de barillet (7) et
logeant un satellite (17) monté à libre rotation et engrenant, d'une part avec un
satellite (19a), d'autre part avec un satellite (19b) en prise avec la roue entraîneuse
(6).
4. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif différentiel (11) ou le train d'engrenages comporte en outre un jeu
d'engrenages inverseur du sens de rotation.
5. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 1, caractérisé en ce que la cage (10) est en outre pivotée dans un bâti (30) solidaire de la boîte de montre
selon un axe A2 situé dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe A1, en ce que la transmission du couple de la roue de barillet (7) à la roue entraîneuse (6) s'effectue
directement ou indirectement par un pignon intermédiaire (13), et en ce que la cage (10) et les éléments qu'elle supporte forme contrepoids maintenant la plate-forme
(3) en position horizontale lorsque le bâti (30) est incliné dans un plan perpendiculaire
à l'axe A2.
6. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 5 caractérisé en ce qu'un deuxième dispositif différentiel (21) est interposé entre le pignon intermédiaire
(13) et la roue de barillet (7).
7. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'un train d'engrenages (22, 24, 26, 28) relie le deuxième dispositif différentiel (21)
et une roue dentée (20) solidaire de la cage (10).
8. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 7, caractérisé en ce que le deuxième dispositif différentiel (21) ou le train d'engrenages comporte un jeu
d'engrenages inverseur du sens de rotation.
9. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 7, caractérisé en ce que le deuxième dispositif différentiel est composé d'un porte-satellite (25) ayant une
roue dentée extérieure (25a) et des satellites (27, 29a, 29b) agissant comme ceux
du premier différentiel (11).
10. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plate-forme (3) solidaire du contrepoids (9) a une position horizontale.
11. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 1, caractérisé en ce que la roue d'échappement (5) et la roue entraîneuse (6) sont confondues, la plate-forme
(43) supportant alors essentiellement le balancier-spiral.
12. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 7, caractérisé en ce que la roue dentée (20) solidaire de la cage (10) entraîne un bloc de remontage automatique
(40) lorsque le bâti (30) est incliné dans un plan perpendiculaire à l'axe A2.
13. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'un troisième dispositif différentiel (31) est interposé entre la cage (10) et le bâti
(30), ledit dispositif (31) comportant une prise de force selon l'axe A1 et une prise de force selon l'axe A2 permettant d'entraîner un bloc de remontage automatique (40) quelle que soit l'inclinaison
imprimée au bâti (30).
14. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 13, caractérisé en ce que le troisième dispositif différentiel (31) est similaire aux deux premiers dispositifs
différentiels (11, 21).
15. Mécanisme de correction d'assiette selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comporte un porte-satellite (35) solidaire de la plaque (10c) de la cage (10),
ledit porte-satellite (39b) étant solidaire d'une roue extérieure (38) entraînant
le bloc de remontage automatique (40)