[0001] La présente invention concerne un mobilier de bureau du type comportant d'une part
un ensemble-plateau muni d'au moins un plateau dont la hauteur peut être ajustée et
d'autre part au moins deux piétements verticaux soutenant l'ensemble-plateau, chaque
piétement étant modulaire.
[0002] Le brevet US 7.752.449 décrit une table de travail constituée d'un plateau placé
sur des bras porteurs au niveau des bords latéraux, avec des pieds porteurs qui sont
reliés aux bras, les pieds porteurs présentant un profil vertical avec des rainures
extérieures en T destinées à recevoir un dispositif de réglage en hauteur pour le
plateau de la table. Les profilés verticaux sont reliés à des embases formant pieds,
disposées horizontalement et pouvant être retirées et/ou échangées dans la position
de service de la table de travail qui peut ainsi prendre plusieurs configurations.
[0003] L'emploi de ce type d'ameublement s'est répandu au cours des dernières années du
fait des avantages offerts par leur souplesse d'utilisation permettant d'adapter chaque
meuble à chaque utilisation et à tout les lieux de travail. Néanmoins, le changement
de configuration d'un piétement s'accompagne dans les systèmes connus d'ajout de pièces
ou de substitution de pièces par d'autres, ce qui oblige les utilisateurs des mobiliers
de bureau, ou pour le moins les personnes chargées de leur aménagement, à conserver
et à ranger toute les pièces nécessaires pour réaliser l'ensemble des configurations.
Cet aspect fondamental est particulièrement préjudiciable à ce type d'ameublement
car les pièces conservées et/ou rangées risquent d'être égarées, ce qui entraîne alors
fatalement des restrictions dans les possibilités de configurations des piétements
voire en supprime toute possibilité.
[0004] Par ailleurs, le stockage de ces pièces requièrent l'affectation d'un lieu dédié
à ce stockage, meuble ou local ce qui, dans tous les cas, engendre une perte de place
et/ou des coûts inutiles.
[0005] Le but de l'invention est de supprimer ces inconvénients en proposant un meuble de
bureau dont les piétements sont modulables, montés facilement et rapidement, et dont
la structure est extrêmement simple.
[0006] A cet effet et conformément à l'invention, il est proposé un mobilier de bureau comportant
d'une part, un ensemble-plateau possédant au moins un plateau réversible dont la hauteur
peut être ajustée et d'autre part, au moins deux piétements sur lesquels est fixé
l'ensemble-plateau, répartis selon un axe globalement longitudinal du plateau et disposés
transversalement par rapport audit axe, chacun desdits piétements appartenant à un
plan propre, vertical, remarquable en ce que chaque piétement possède un nombre fini
d'élément emboîtables les uns dans les autres en permettant une modularité de la configuration
dudit piétement, lesdits éléments pouvant être fixés les uns aux autres quelque soit
la configuration, chacune des configurations possibles nécessitant l'ensemble desdits
éléments et en ce que la fixation dudit ensemble-plateau sur chacun desdits piétements
est décalée par rapport à l'axe vertical de symétrie de la tranche dudit plateau en
coupe par le plan vertical globalement défini par ledit piétement lorsque ledit plateau
est horizontal.
[0007] On s'aperçoit bien que contrairement aux dispositions déjà connues, l'invention permet
avantageusement d'obtenir une pluralité de configurations pour les piétements qui
offre alors un aspect modulaire particulièrement simple et rapide, chacune des configurations
possibles nécessitant l'ensemble des éléments formant les piétements.
[0008] Ainsi, aucun stockage n'est nécessaire pour conserver et ranger des pièces ne servant
à réaliser que certaines configurations de piétement et étant inutiles pour d'autres
configurations.
[0009] Par ailleurs, les piétements selon l'invention mettent en oeuvre un nombre fini d'éléments
qui permettent avantageusement de configurer les piétements selon trois formes caractéristiques.
[0010] Le mobilier conforme à l'invention comporte un plateau, deux piétements auxquels
il est possible d'adjoindre une poutre sous forme de barre ou de section tubulaire
ayant des effets stabilisateur et rigidificateur. Les trois formes suivantes de piétements
permettent ainsi de créer aussi bien des dispositions pour des salles de réunion que
des postes de travail individuels.
[0011] Pour les tables de réunion, la poutre est située au milieu du plateau, c'est-à-dire
qu'elle s'étend selon l'axe globalement longitudinal du plateau, ce qui donne à chacun
suffisamment d'espace aux jambes. Pour ce faire, deux configurations de piétement
sont envisageables : la forme dite en « I » et la forme dite en « U renversé ».
[0012] L'espace supplémentaire nécessaire pour les jambes dans le cas de poste de travail
individuel est obtenu en translatant la poutre vers l'arrière, c'est-à-dire dans une
direction opposée à la personne devant le poste de travail et en déplaçant simultanément
vers l'arrière également les montants verticaux des piétements. Ce piétement prend
alors une forme dite en « C », pour la suite.
[0013] Ainsi, les piétements conformes à l'invention permettent avantageusement d'être configurés
selon les trois formes classiques précédentes et ce, au moyen d'un nombre fini de
pièces, l'ensemble de ces pièces étant nécessaire pour chaque configuration.
[0014] Suivant une autre caractéristique de l'invention, le mobilier de bureau est muni
de moyens de réglage de la hauteur du plateau. Cela permet en effet de répondre aux
attentes de certaines personnes qui ne souhaitent pas travailler toute la journée
dans la même position ou bien de répondre au fait qu'un bureau peut être affecté à
différentes opérations qui peuvent requérir des hauteurs de plateau différentes en
fonction de l'adaptation anthropométrique et ergonomique souhaitée.
[0015] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux
de la description qui va suivre de réalisations particulières d'un mobilier de bureau
transformable conforme à l'invention, données à titre d'exemple non limitatifs en
référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une variante de mobilier de bureau conforme
à l'invention,
- la figure 2 est une vue en coupe selon le plan A de la figure 1 du mobilier de bureau
illustré à la figure 1 qui permet de montrer la configuration du piétement en forme
de « U renversé »,
- la figure 3 est une vue en coupe selon le plan A de la figure 1 du mobilier de bureau
illustré à la figure 1 qui permet de montrer la configuration du piétement en forme
de « I »,
- la figure 4 est une vue en coupe selon le plan A de la figure 1 du mobilier de bureau
illustré à la figure 1 qui permet de montrer la configuration du piétement en forme
de « C »,
- la figure 5 est une vue de détail de côté de la fixation de l'ensemble plateau sur
la platine d'un piétement conforme à l'invention,
- la figure 6 est une vue en perspective d'un exemple de mobilier de bureau conforme
à l'invention muni de moyens d'élévation à grand débattement, fixés sur chacun des
piétements.
[0016] En référence à la figure 1, la variante de mobilier de bureau 1 conforme à l'invention
comporte d'une part un ensemble-plateau 2 muni d'un plateau 3 et d'autre part des
piétements 4 qui, quelque soit la configuration recherchée parmi l'ensemble des configurations
possibles qui seront décrites ultérieurement, appartiennent globalement respectivement
à un plan vertical A et B.
[0017] L'exemple illustré comporte un plateau 3 de forme rectangulaire, mais il est bien
entendu que la forme du plateau 3 peut être quelconque sans pour autant sortir du
cadre de l'invention. Comme le montre la figure 1, les deux piétements 4 verticaux
sont répartis selon un axe globalement longitudinal D du plateau 3, ici l'axe de symétrie,
et disposés transversalement par rapport audit axe D.
[0018] Bien évidemment le mobilier de bureau 1 conforme à l'invention peut comporter plusieurs
plateaux disposés les uns au dessus des autres ou les uns à côté des autres, de même
que le nombre de piétements peut être supérieur à deux, par exemple typiquement au
nombre de trois pour supporter un plan angulaire, sans pour autant sortir du cadre
de l'invention.
[0019] Chaque piétement 4 possède un nombre fini d'éléments qui sont emboîtables les uns
dans les autres et ce, de manière à permettre une modularité de la configuration du
piétement 4. Il est à noter que chacune des configurations possibles, au nombre de
3, nécessite l'ensemble des éléments.
[0020] La figure 2 qui est une vue en coupe selon le plan A de la figure 1 du mobilier de
bureau 1 permet de montrer la configuration du piétement 4 qui se présente alors sous
la forme dite de « U renversé ». Bien entendu, la description qui va suivre serait
complètement analogue en considérant une coupe selon le plan B de la figure 1. L'ensemble-plateau
2 du mobilier de bureau 1 est fixé au piétement 4 par des moyens de fixation 5. La
fixation obtenue est alors décalée par rapport à l'axe vertical E de symétrie de la
tranche du plateau 3 en coupe suivant le plan vertical A lorsque le plateau 3 est
horizontal. Cette caractéristique essentielle sera indispensable par la suite pour
réaliser les configurations suivantes montrées aux figures 4 et 5 et ceci définit
dans le plan de la figure 2 deux portions 31 et 32 de la tranche du plateau 3 en coupe,
respectivement d'un côté et de l'autre de l'axe vertical G passant par la fixation
obtenue par les moyens de fixation 5, la portion 31 étant de moindre longueur que
celle de la portion 32. Ceci permet en outre d'offrir un espace aux jambes supérieur
pour les utilisateurs.
[0021] La figure 2 illustre le mobilier de bureau lorsque le piétement présente la configuration
dite de « U renversé », le piétement 4 étant alors composé d'une platine 6 qui coopère
par des moyens de fixation 5 avec l'ensemble-plateau 2 afin de réaliser la fixation
complète de ce dernier. La partie principale du corps de la platine 6 s'étend globalement
à la verticale et en dessous de la portion 32 du plateau 3. La platine 6 est fixée
sur sa partie inférieure 61 à une embase 7 qui est horizontale quelque soit la configuration
du piétement 4. Cette embase 7, globalement rectiligne, présente une structure tubulaire
de section rectangulaire et comporte deux portions fictives 71 et 72, la portion 72
étant définie comme la portion qui possède l'axe E comme axe de symétrie vertical
et la portion 71 définie comme étant la partie complémentaire de la portion 72 pour
former l'embase 7.
[0022] De plus, dans la configuration de « U renversé », la portion 71 de l'embase 7 se
situe globalement à la verticale et en dessous de la portion 31 du plateau 3. L'extrémité
de la portion 72 de l'embase 7 opposée à l'extrémité en contact avec la portion 71
de l'embase 7 et repérée 721 tandis que l'extrémité de la portion 71 de l'embase 7
opposée à l'extrémité en contact avec la portion 72 de l'embase 7 est repérée 711.
A l'extrémité 721, l'embase 7 est prolongée par un prolongateur 8, lui-même prolongé
par une pièce angulaire 9. Une seconde pièce angulaire 9 est fixée dans le prolongement
de la portion 71 de l'embase 7 à l'extrémité 711. Les pièces angulaires 9 sont construites
de sorte qu'elles soient aptes à recevoir chacune un tube montant 10 disposé verticalement
et orienté vers le bas. Chaque tube montant 10 est muni de moyens d'extension 101
permettant le réglage de la longueur dudit tube montant 10 ce qui autorise un réglage
de la hauteur du plateau 3 au gré de l'utilisateur du mobilier de bureau 1 ou en fonction
des fonctions qu'il destine audit mobilier de bureau 1.
[0023] Les moyens de réglage 101 d'un tube montant 10 consistent en réalité en un cliquet
déverrouillable monté sur un premier tube 102 formant partie d'un tube montant 10,
ledit cliquet étant apte à coopérer avec une série d'ergots disposés sur un second
tube 103 formant seconde partie d'un tube montant 10, le second tube 103 pouvant coulisser
dans le tube 102. Néanmoins, l'homme du métier pourrait envisager toute solution équivalente
et connue pour parvenir à ce type de réglage.
[0024] Par ailleurs, chaque tube montant 10 est conçu de sorte à pouvoir recevoir à son
extrémité inférieure 104 un vérin 11 qui permet avantageusement de s'assurer par un
réglage fin, que le contact se fait effectivement en continu et simultanément au niveau
de chaque appui sur le sol du mobilier de bureau 1, de sorte que ce dernier ne soit
pas bancal.
[0025] Enfin, tous les éléments précédemment décrits peuvent être fixés les uns par rapport
aux autres par tout moyen connu de l'homme du métier.
[0026] La figure 3 illustre le mobilier de bureau 1 lorsque le piétement 4 présente la configuration
dite en « I », le piétement 4 est composé de tous les éléments décrits dans la configuration
précédente mais leur emboîtement relatif est différent. De plus, les éléments peuvent
être fixés relativement entre eux. Ici, la platine 6 sur laquelle est fixé l'ensemble-plateau
2 est soutenue par les deux tubes montants 10 dans sa partie inférieure 61, disposés
verticalement et fixés sur la platine 6 qui s'étend globalement à la verticale et
en dessous de la portion 32 de la tranche du plateau 3. Les tubes montants 10 sont
fixés à leur extrémité inférieure 104 sur l'embase 7 et plus précisément sur la portion
72 de l'embase 7.
[0027] De plus, dans la configuration dite en « I » la portion 71 de l'embase 7 se situe
globalement à la verticale et en dessous de la portion 31 de la tranche du plateau
3. L'embase 7 est prolongée par le prolongateur 8 à l'extrémité 721. Le prolongateur
8 est lui-même prolongé par une pièce angulaire 9, la seconde pièce angulaire 9 est
fixée dans le prolongement de la portion 71 de l'embase 7 à l'extrémité 711. Les pièces
angulaires 9 sont construites de sorte qu'elles soient aptes à recevoir chacune un
vérin 11 qui sont identiques et qui ont alors le même but que dans la description
de la configuration en « U renversé ».
[0028] La dernière configuration possible de piétement montrée à la figure 4 est la configuration
dite en « C » où l'ensemble-plateau 2 du mobilier de bureau 1 est fixé sur la platine
6 qui s'étend alors globalement à la verticale et en dessous de la portion 31 de la
tranche du plateau 3. La platine 6 est soutenue par les deux tubes 10 dans sa partie
inférieure 61, disposés verticalement et fixés sur la platine 6. Les tubes montants
10 sont fixés à leur extrémité inférieure 104 sur l'embase 7 et plus précisément sur
la portion 72. Dans la configuration en « C », la portion 71 s'étend globalement à
la verticale et en dessous de la portion 32 du plateau 3. L'embase 7 est prolongée
par le prolongateur 8 à l'extrémité 711, le prolongateur 8 est lui-même prolongé par
une pièce angulaire 9, la seconde pièce angulaire 9 est fixée dans le prolongement
de la portion 72 de l'embase 7 à l'extrémité 721. De même que dans la configuration
1, les pièces angulaires 9 reçoivent chacune un vérin 11.
[0029] Selon une caractéristique essentielle de l'invention, en référence à la figure 5
l'ensemble-plateau 2 comporte deux consoles de support 12 au nombre égal au nombre
de piétement 4, fixées sur le plateau 3 sur sa face inférieure 33 et disposées à proximité
des piétements 4 de manière à pouvoir coopérer avec les platines 6 de chacun des piétements
4 afin de réaliser la fixation de l'ensemble plateau 2 sur les platines 6. La fixation
de chaque console de support 12 sur le plateau 3 est obtenue par tout moyen connu
de l'Homme du métier qui garantisse que la fixation soit facilement démontable et
que ces opérations de montage/démontage puissent être répétées sans que la qualité
de la fixation ne soit altérée.
[0030] De plus, chaque console de support 12 s'étend globalement dans un plan parallèle
au plan (A, B) du piétement 4 avec lequel ladite console de support 12 coopère pour
réaliser la fixation de l'ensemble-plateau 2 au moyen d'au moins deux vis 13 vissées
chacune dans un filetage 62 réalisé dans la platine 6 et passant chacune au travers
d'une lumière 121 réalisée dans la console de support 12 (figure 5). Ce type de fixation
présente l'avantage d'être particulièrement simple et rapide de mise en oeuvre tant
pour le montage que pour le démontage et de ne pas être onéreux.
[0031] De manière caractéristique, les piétements 4 sont disposés perpendiculairement à
l'axe D (figure 1) et l'une au moins des lumières 121 est une lumière allongée de
forme en arc de cercle ce qui permet d'ajuster l'inclinaison de l'ensemble-plateau
2 par rapport à l'horizontale et d'en réaliser la fixation sur la platine 6 à l'inclinaison
voulue par le serrage des vis 13.
[0032] Afin d'autoriser une amplitude suffisante d'inclinaison de l'ensemble-plateau 2 par
rapport à l'horizontale, la face supérieure 63 de chaque platine 6 de chaque piétement
4 est inclinée par rapport à l'horizontale.
[0033] Dans le mode de réalisation ici décrit, les deux portions 71 et 72 de l'embase 7
forment chacune une pièce indépendante, respectivement 14 et 15, emboîtées l'une dans
l'autre et fixées l'une par rapport à l'autre. De plus, la pièce 14 est identique
au prolongateur 8, ce qui permet de notablement réduire les coûts de fabrication en
ayant autant que possible une identité dans les pièces fabriquées.
[0034] Par ailleurs, et conformément à la figure 6, il est possible de rajouter à cet ensemble
au moins une barre de rigidification 16 de section quelconque reliant les piétements
4 entre eux et qui est, dans ce cas, fixée sur chacune des platines 6 des piétements
4.
[0035] Dans le souci de régler la hauteur du plateau au gré de l'utilisateur et/ou en fonction
de l'application qu'il destine au mobilier de bureau 1, des moyens d'élévation 17
sont ajoutés aux piétements 4. L'ensemble-plateau 2 vient alors se fixer sur les moyens
d'élévation 17 qui peuvent être du type mécanique, hydraulique, électrique, une combinaison
de ces moyens ou de tout autre type dès lors qu'ils présentent un débattement de grande
amplitude.
[0036] Comme l'illustre la figure 6, dans le cas de figure précédent, le plateau 3 est fixé
aux moyens d'élévation 17 par l'intermédiaire d'une platine 18 à chaque piétement,
identique à une platine 6, ladite platine étant alors disposée de manière à ce que
sa partie 181 équivalente à la partie inférieure 61 d'une platine 6 soit en contact
avec la face inférieure 33 du plateau 3. Une seconde barre de rigidification 19, sous
forme de barre ou de section tubulaire, identique ou non à la barre 16 peut relier
chaque platine 18 au niveau de chaque piétement afin d'accroître la rigidité globale.
[0037] Avantageusement, l'amplitude de débattement des moyens 17 doit être comprise entre
0 et 600 mm, ce qui permet à l'utilisateur d'être debout ou assis selon ses désirs
et/ou obligations. Plus précisément, une élongation nulle correspond à une hauteur
standard de bureau, une élongation de 400 mm correspond à une hauteur semi-assise
de la part de l'utilisateur, et une élongation de 600 mm permet un réglage où l'opérateur
est debout. Enfin, cet effet peut être obtenu par l'actionnement des moyens d'élévation
17 conjugué ou non à l'actionnement des moyens d'extension 101.
[0038] Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier
au mobilier de bureau 1 qui vient d'être décrit uniquement à titre d'exemple non limitatif
sans sortir du cadre de l'invention.
1. Mobilier de bureau (1) comportant d'une part un ensemble-plateau (2) possédant au
moins un plateau (3) dont la hauteur peut être ajustée et d'autre part au moins deux
piétements (4) sur lesquels est fixé l'ensemble-plateau (2), répartis selon un axe
globalement longitudinal (D) du plateau (3) et disposés transversalement par rapport
audit axe (D), chacun desdits piétements (4) appartenant à un plan propre (A,B) vertical,
caractérisé en ce que chaque piétement (4) possède un nombre fini d'éléments (6, 7, 8, 9, 10) emboîtables
les uns dans les autres en permettant une modularité de la configuration dudit piétement
(4), lesdits éléments (6, 7, 8,9,10) pouvant être fixés les uns aux autres quelque
soit la configuration, chacune des configurations possibles nécessitant l'ensemble
desdits éléments (6,7,8,9,10) et en ce que la fixation dudit ensemble-plateau (2) sur chacun desdits piétement (4) est décalée
par rapport à l'axe vertical (E) de symétrie de la tranche dudit plateau (3) en coupe
par le plan vertical (A,B) globalement défini par ledit piétement (4) lorsque ledit
plateau (3) est horizontal, de sorte à créer virtuellement deux portions (31) et (32)
formant ledit plateau dans ledit plan de coupe (A), (B), la portion (31) étant de
moindre longueur que celle de la portion (32).
2. Mobilier de bureau 1 selon la revendication 1 caractérisé en ce que le piétement (4) comporte une platine (6) au niveau de laquelle s'effectue la fixation
de l'ensemble-plateau (2) par des moyens de fixation (5), ladite platine (6) étant
soutenue par au moins deux tubes montants (10), l'embase (7) formée de deux portions
(71) et (72), au moins un prolongateur (8) et deux pièces angulaires (9), ce quelque
soit la configuration dudit piétement (4), lesdites pièces angulaires et lesdits tubes
montants étant susceptibles de recevoir optionnellement chacun un vérin (11).
3. Mobilier de bureau 1 selon la revendication précédente caractérisé en ce que chaque tube montant (10) possède des moyens d'extension 101 permettant de régler
ou de moduler sa longueur au gré de l'utilisateur.
4. Mobilier de bureau 1 selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3 caractérisé en ce que la platine (6) dont la partie principale du corps s'étend globalement à la verticale
et en dessous de la portion (32) de la tranche du plateau (3) est fixée sur sa partie
inférieure (61) à l'embase (7) qui est alors horizontale, ladite embase (7) comportant
deux portions (71) et (72), la portion (72) étant définie comme la portion qui possède
l'axe (E) comme axe de symétrie vertical et la portion (71) définie comme étant la
partie complémentaire de la portion (72) pour former ladite embase (7), ladite portion
(71) se situant globalement à la verticale et en dessous de ladite portion (31) dudit
plateau (3), l'embase étant prolongée par le prolongateur (8) à l'extrémité (721),
ledit prolongateur étant lui-même prolongé par une pièce angulaire (9), une seconde
pièce angulaire (9) étant fixée dans le prolongement de ladite portion (71) de ladite
embase (7) à l'extrémité (711), de manière à obtenir une configuration du piétement
(4) en « U renversé », lorsque l'ensemble-plateau (2) est fixé sur la platine (6).
5. Mobilier de bureau 1 selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3 caractérisé en ce que la platine (6) dont la partie principale du corps s'étend globalement à la verticale
et en dessous de la portion (32) de la tranche du plateau (3) est soutenue par les
tubes montants (10) dans sa partie inférieure (61), fixés à ladite platine (6) et
disposés verticalement, lesdits tubes montants (10) étant fixés à leur extrémité inférieure
(104) sur l'embase (7) et plus précisément sur la portion (72), la portion (71) se
situant alors globalement à la verticale et en dessous de la portion (31) de la tranche
dudit plateau (3), ladite embase (7) étant prolongée par le prolongateur (8) à l'extrémité
(721), ledit prolongateur (8) étant lui-même prolongé par une pièce angulaire (9),
la seconde pièce angulaire (9) étant fixée dans le prolongement de la portion (71)
de ladite embase (7) à l'extrémité (711) de sorte que la configuration du piétement
4 est de forme dite en « I » lorsque l'ensemble-plateau (2) est fixé sur ladite platine
(6).
6. Mobilier de bureau 1 selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3 caractérisé en ce que la platine (6) dont la partie principale du corps s'étend globalement à la verticale
et en dessous de la portion (31) de la tranche du plateau (3) et soutenue par des
tubes montants (10) dans sa partie inférieure (61), fixés à ladite platine (6) et
disposés verticalement, lesdits tubes montants (10) étant fixés à leur extrémité inférieure
(4) sur l'embase (7) et plus précisément sur la portion (72), la portion (71) se situant
globalement à la verticale et au dessous de la portion (32) de la tranche dudit plateau
(3), ladite embase (7) étant prolongée par le prolongateur (8) à l'extrémité (711),
le prolongateur étant lui-même prolongé par une pièce angulaire (9), la seconde pièce
angulaire (9) étant fixée dans le prolongement de la portion (72) de ladite embase
(7) à l'extrémité (721) de manière à obtenir une configuration du piétement (4) en
« C », lorsque l'ensemble-plateau (2) est fixé sur ladite platine (6).
7. Mobilier de bureau 1 selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'ensemble-plateau (2) comporte des consoles de support (12) au nombre égal au nombre
de piétement (4), fixées sur le plateau (3) sur sa face inférieure (33) et disposées
à proximité desdits piétements (4) de manière à pouvoir coopérer avec les platines
de chacun desdits piétements (4) afin de réaliser la fixation dudit ensemble-plateau
(2) sur lesdites platines (6).
8. Mobilier de bureau 1 selon la revendication précédente caractérisé en ce que chaque console de support (12) s'étend globalement dans un plan parallèle au plan
(A, B) du piétement (4) avec lequel ladite console de support (12) coopère pour réaliser
la fixation de l'ensemble-plateau (2) au moyen d'au moins deux vis (13) vissées chacune
dans un filetage (62) réalisé dans la platine (6) et passant chacune au travers d'une
lumière (121) réalisée dans la console de support (12).
9. Mobilier de bureau 1 selon la revendication précédente caractérisé en ce que les piétements (4) sont disposés perpendiculairement à l'axe (D) et en ce que l'une au moins desdites lumières (121) est une lumière allongée de forme en arc de
cercle, permettant d'ajuster l'inclinaison de l'ensemble-plateau (2) par rapport à
l'horizontale et de réaliser la fixation dudit ensemble-plateau (2) sur la platine
(6) à l'inclinaison voulue par le serrage des vis (13).
10. Mobilier de bureau 1 selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la face supérieure (63) de la platine (6) de chaque piétement (4) est inclinée par
rapport à l'horizontale afin d'autoriser une amplitude suffisante d'inclinaison de
l'ensemble-plateau (2) par rapport à l'horizontale.
11. Mobilier de bureau 1 selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les deux portions (71) et (72) de l'embase (7) forment chacune une pièce indépendante,
respectivement (14) et (15), emboîtées l'une dans l'autre et fixées l'une par rapport
à l'autre.
12. Mobilier de bureau 1 selon la revendication précédente caractérisé en ce que la pièce (14) formant la portion (71) de l'embase est identique au prolongateur (8).
13. Mobilier de bureau 1 selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'au moins une barre de rigidification (16) de section quelconque relie les piétements
(4) entre eux et est fixée sur la platine (6) de chaque piétement (4).
14. Mobilier de bureau 1 selon la revendication 1 Caractérisé en ce que des moyens d'élévation (17) peuvent être ajoutés à chacun des piétements (4), sur
lesquels vient se fixer l'ensemble-plateau (2), lesdits moyens d'élévation (17) étant
de type mécanique, hydraulique, électrique, une combinaison de ces moyens ou de tout
autre type, lesdits moyens d'élévations (17) possédant un débattement d'amplitude
importante de sorte que la hauteur du plateau puisse être réglée par l'utilisateur
en fonction de l'application qu'il destine audit mobilier de bureau 1.
15. Mobilier de bureau 1 selon la revendication précédente caractérisé en ce que l'amplitude de débattement des moyens d'élévation (17) doit être comprise entre 0
et 600 mm.