(19)
(11) EP 1 626 378 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
15.02.2006  Bulletin  2006/07

(21) Numéro de dépôt: 05291653.3

(22) Date de dépôt:  03.08.2005
(51) Int. Cl.: 
G08B 13/14(2006.01)
G08B 25/10(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IS IT LI LT LU LV MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA HR MK YU

(30) Priorité: 11.08.2004 FR 0408814

(71) Demandeurs:
  • Globalsys
    94000 Creteil (FR)
  • Société Air France
    95747 Roissy-Charles-de-Gaulle (FR)

(72) Inventeurs:
  • Retali, Dominique
    94170 Le Perreux (FR)
  • Kovacs, Peter
    1021 Budapest (HU)

(74) Mandataire: Fruchard, Guy et al
CABINET BOETTCHER, 22, rue du Général Foy
75008 Paris
75008 Paris (FR)

   


(54) Conteneur mobile securise, notamment chariot de cabine pour aeronef


(57) L'invention concerne un conteneur mobile équipé d'un module de gestion (10) comportant une mémoire (14) et :
  • un organe de détection d'effraction (18) pour détecter des tentatives d'effraction du conteneur mobile, le module de gestion (10) étant adapté à stocker dans la mémoire une information d'effraction datée à chaque fois que l'organe de détection d'effraction détecte une effraction ou une tentative d'effraction;
  • un premier module de communication (15) pour dialoguer avec un terminal (16,17,19) et relié à la mémoire pour envoyer au terminal les informations d'effraction stockées, dès qu'une communication est établie avec le terminal.

Le conteneur est également équipé d'un deuxième module de communication apte à dialoguer avec des étiquettes radiofréquences portées par les objets contenus dans le conteneur.




Description


[0001] L'invention concerne un conteneur mobile sécurisé, notamment un chariot de cabine pour aéronef.

ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION



[0002] On connaît des conteneurs mobiles qui permettent d'assurer commodément le transport d'objets plus petits rassemblés en un contenant unique ; on peut citer les conteneurs recevant un ensemble d'objets postaux envoyés vers une même point de distribution, ou encore les conteneurs destinés à recevoir les différents bagages des passagers d'un même vol, et qui permettent une manutention plus aisée de cet ensemble de bagages.

[0003] On connaît en particulier des chariots de cabine destinés à contenir des articles comme des parfums ou des cigarettes, ces chariots étant déplacés par le personnel de cabine pour proposer ces articles à la vente aux passagers.

[0004] La gestion du contenu de ces conteneurs mobiles pose un certain nombre de problèmes, parmi lesquels les effractions ou tentatives d'effraction dont ces conteneurs font parfois l'objet entre la sortie du magasin de stockage et leur prise en charge à destination, ou encore les difficultés pratiques pour la réalisation d'inventaires de leur contenu, tout au long de leur exploitation.

OBJET DE L'INVENTION



[0005] L'invention a pour objet un conteneur mobile équipé de moyens permettant le repérage de ces tentatives d'effraction et, le cas échéant, la réalisation d'inventaires du contenu du conteneur.

RESUME DE L'INVENTION



[0006] On propose un conteneur mobile, qui, selon l'invention, est équipé d'un module de gestion comportant une mémoire et :
  • un organe de détection d'effraction pour détecter des tentatives d'effraction du conteneur mobile, le module de gestion étant adapté à stocker dans la mémoire une information d'effraction datée à chaque fois que l'organe de détection d'effraction détecte une effraction ou une tentative d'effraction;
  • un premier module de communication pour dialoguer avec un terminal et relié à la mémoire pour envoyer au terminal les informations d'effraction stockées, dès qu'une communication est établie avec le terminal.


[0007] Ainsi, les informations d'effraction sont acheminées le plus rapidement possible au terminal, soit immédiatement si une communication est déjà établie, soit dès l'établissement de cette communication. La tentative d'effraction est alors relayée très rapidement de sorte que le personnel responsable du conteneur puisse prendre immédiatement les mesures appropriées.

[0008] Selon un aspect particulier de l'invention, le conteneur contient des articles portant des étiquettes radiofréquences, et le module de gestion comprend un deuxième module de communication pour dialoguer avec les étiquettes radiofréquences afin de procéder à un inventaire des articles, le deuxième module de communication étant relié à la mémoire pour y inscrire des informations d'inventaire en réponse à un ordre d'inventaire tandis qu'en réponse à une consigne d'inventaire provenant du terminal le premier module de communication est adapté à envoyer au terminal les informations d'inventaire stockées dans la mémoire.

[0009] Ainsi, l'inventaire automatique du contenu du conteneur mobile réalisé à l'aide du second module de communication peut être transmis directement à un assistant personnel dont est équipé un responsable, par exemple le chef de cabine dans le cas d'un chariot embarqué sur un aéronef. Le chef de cabine est donc en mesure de connaître à tout instant et sans délai le contenu du conteneur mobile. En particulier, le chef de cabine peut, sans ouvrir le chariot, procéder à un inventaire à la prise en charge du chariot, et effectuer une comparaison avec un inventaire en sortie de magasin, ce qui lui permet de détecter immédiatement toute disparition d'articles entre le magasin et l'aéronef.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS



[0010] L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit d'un chariot de cabine destiné à être exploité à bord d'aéronefs, en référence aux figures annexées parmi lesquelles :
  • la figure 1 est une vue en perspective schématique d'un chariot de cabine selon l'invention ;
  • la figure 2 est un schéma du module de gestion équipant le chariot de la figure 1.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION



[0011] L'invention est ici décrite en application à des chariots de cabine comme ceux qui sont utilisés dans les aéronefs pour proposer divers articles (parfums, cigarettes, montres...) à la vente aux passagers.

[0012] Comme illustré à la figure 1, un tel chariot comporte un châssis 1 délimitant une enceinte 2 destinée à recevoir un certain nombre d'articles 3 (un seul est référencé). Le chariot est muni de roues 4 pour son déplacement et d'une porte 5 fermant l'enceinte 2 pour empêcher l'accès aux articles qui y sont contenus.

[0013] La porte 5 est équipée d'une serrure 6 permettant de verrouiller la porte 5 lorsqu'elle est amenée en position fermée, soit automatiquement, soit par implusion électrique et qui déverrouille la porte 5 en réponse à une autre impulsion électrique.

[0014] Le chariot est équipé selon l'invention d'un module de gestion 10 détaillé ci-dessous en référence à la figure 2.

[0015] Le module de gestion 10 comporte tout d'abord un processeur 11 adapté à faire fonctionner un programme de gestion du chariot.

[0016] Le module de gestion 10 comporte également un premier module de communication 15, par exemple de technologie WiFi, permettant au module de gestion 10 de dialoguer avec un terminal distant, tel qu'un assistant personnel 16 appartenant au chef de cabine, une borne 17 du magasin de réapprovisionnement des chariots, ou encore un réseau local d'aéroport 19. Le premier module de communication 15 permet au processeur 11 de recevoir diverses consignes venant de l'extérieur, et permet la transmission du contenu d'une mémoire 14 à laquelle le premier module de communication 15 est relié.

[0017] Le module de gestion comporte un détecteur de lumière 18 disposé dans l'enceinte et relié au processeur 11. Le processeur 11 est programmé pour inscrire dans la mémoire 14 une information d'effraction datée à chaque fois que le détecteur de lumière 18 détecte de la lumière dans le chariot alors que la porte 5 n'est pas censée être ouverte. Ce détecteur de lumière permet de détecter des éventrations de parois du chariot, des démontages de ces parois, ou encore des déformations de la porte alors qu'elle est fermée et verrouillée.

[0018] Le module de gestion 10 comporte également un deuxième module de communication 12, par exemple de technologie RFID (abrégé de l'anglais Radio Frequency identification Data), apte à dialoguer à distance avec des étiquettes radiofréquence 13 portées par les articles 3 selon la procédure suivante: à réception d'un ordre d'inventaire émis par le processeur 11, le deuxième module de communication 12 émet un signal radio qui est reçu par toutes les étiquettes 13 présentes dans le chariot. En retour, chaque étiquette 13 émet un signal radio d'identification spécifique à l'article auquel l'étiquette est associée. Tous les signaux d'identification émis par les étiquettes 13 sont reçus par le deuxième module de communication 12 qui est configuré pour générer un fichier d'inventaire du contenu du chariot et stocker le fichier d'inventaire dans la mémoire 14 du module de gestion 10.

[0019] Le processeur 11 est par ailleurs relié à la serrure 6 de sorte qu'à chaque impulsion électrique envoyée par le processeur à la serrure 6, le processeur 11 stocke dans la mémoire 14 une information datée de déverrouillage.

[0020] Le module de gestion 10 comporte un contacteur 7 disposé sur le chariot de sorte qu'il soit dans un état fermé lorsque la porte 5 en position fermée et dans un état ouvert lorsque la porte 5 n'est pas en position fermée. Le processeur 11 est relié au contacteur 7 de sorte qu'à chaque transition de celui-ci d'un état fermé à un état ouvert, le processeur 11 stocke dans la mémoire 14 une information datée d'ouverture de la porte 5.

[0021] Le fonctionnement du module de gestion du chariot est le suivant.

[0022] Le chariot, après son remplissage en magasin de réapprovisionnement, fait l'objet d'un inventaire lors de son passage devant la borne 17 du magasin.

[0023] Avant que le chariot soit amené jusqu'à l'aéronef dans lequel il sera chargé, le chariot est en général stocké sur une aire d'attente. Il peut ainsi s'écouler un certain temps entre le moment où le chariot est chargé à bord et celui où il est pris en charge par le chef de cabine, propice à une tentative d'effraction.

[0024] En cas d'effraction ou tentative d'effraction, une information d'effraction datée est alors immédiatement inscrite dans la.mémoire 14 par le processeur 11 en réponse à une détection de lumière par le détecteur de lumière 18, et le premier module de communication 15 vérifie si une communication est en cours. Si tel est le cas, l'information d'effraction est immédiatement envoyée au terminal avec lequel la communication est établie. Sinon, l'information d'effraction est envoyée dès la détection de l'établissement d'une communication, par exemple avec le réseau local 19 de l'aéroport qui peut être programmé pour surveiller en permanence les chariots en attente sur l'aéroport.

[0025] Ainsi, le chariot de l'invention donne lui-même l'alarme le plus rapidement possible. Le personnel concerné peut alors immédiatement réagir en intervenant pour faire cesser l'effraction si cela est encore possible, et, à tout le moins, venir constater la réalité et l'étendue de l'effraction pour si besoin y remédier avant que le chariot soit pris en charge.

[0026] Le chariot est ensuite pris en charge par le chef de cabine. La porte 5 du chariot est fermée et verrouillée. Le chef de cabine établit un contact à distance avec le module de gestion 10 au moyen de son assistant personnel 16. L'inventaire du chariot qui a été réalisé en sortie du magasin d'approvisionnement et stocké dans la mémoire 14 est alors transféré vers l'assistant personnel 16 du chef de cabine. Un nouvel inventaire est fait par le chef de cabine et une comparaison est effectuée avec l'inventaire en sortie du magasin. Cette comparaison des deux inventaires permet au chef de cabine d'établir si des articles ont disparu entre la sortie du magasin et la prise en charge dans l'aéronef.

[0027] A cet égard, en cas de doute, le chef de cabine peut également lire les informations d'ouverture ou de fermeture de la porte 5 stockées dans la mémoire 14 et vérifier si le chariot a été ouvert entre le moment où il a quitté le magasin et le moment où il a été pris en charge dans l'aéronef. Il peut également vérifier si une tentative d'effraction a eu lieu, puisque l'information d'effraction est automatiquement envoyée par le premier module de communication 15 à l'assistant personnel 16 du chef de cabine, dès l'établissement de la communication.

[0028] Avant que le service aux passagers ne commence, le chef de cabine provoque le déverrouillage de la porte 5 du chariot.

[0029] A cet effet, le chef de cabine envoie une consigne de déverrouillage au module de gestion 10.

[0030] Le processeur 11 envoie une impulsion électrique à l'électroaimant de la serrure 6, ce qui a pour effet de déverrouiller la porte 5. Le chariot est alors prêt à être pris en charge par le personnel de cabine pour procéder à la vente d'articles auprès des passagers.

[0031] L'ouverture autorisée de la porte 5 provoque la neutralisation du détecteur de lumière 18, afin d'éviter que des informations d'effractions soient inscrite dans la mémoire 14.

[0032] Au retour du chariot à la fin de la vente aux passagers, et si ce n'est déjà fait, le chef de cabine ferme la porte 5 du chariot, qui se verrouille automatiquement. Grâce au contacteur 7, le processeur 11 est informé que la porte 5 est fermée, et il envoie au premier module de communication 12 un ordre d'inventaire. Celui-ci génère un fichier d'inventaire qu'il stocke dans la mémoire 14. Le fichier d'inventaire est alors transmis à l'assistant personnel 16 du chef de cabine via le deuxième module de communication 15 qui lit le fichier d'inventaire directement dans la mémoire 14.

[0033] Par comparaison entre l'inventaire initial effectué lors de la prise en charge et l'inventaire final, le chef de cabine connaît ainsi les articles qui ont été vendus et en déduit directement le chiffre d'affaires généré par ces ventes.

[0034] Cette comparaison permet également de prévoir un réassort du chariot dont la liste peut être envoyée au magasin de réapprovisionnement en vue de la préparation du réassort.

[0035] Dès la fermeture de la porte, le détecteur de lumière 18 est réactivé.

[0036] A la fin du voyage, le chariot est débarqué et amené au magasin de réapprovisionnement. La borne 17 du magasin de réapprovisionnement établit un contact à distance avec le module de gestion 10 du chariot. Le chariot est identifié, et associé au réassort correspondant qui a été préalablement préparé.

[0037] La borne 17 envoie une consigne de déverrouillage de la porte 5, afin que les magasiniers puissent remplir le chariot. Lorsque celui-ci est rempli, la porte 5 est refermée et verrouillée.

[0038] Le processeur 11 envoie alors un ordre d'inventaire au premier module de communication, qui génère un fichier d'inventaire de sortie de magasin stocké dans la mémoire 14.

[0039] Il est à noter qu'il est possible à tout moment d'envoyer au module de gestion 10 une consigne d'inventaire qui a pour effet de provoquer la réalisation d'un inventaire du contenu du chariot et l'envoi du fichier d'inventaire correspondant au terminal distant qui a émis la consigne.

[0040] L'invention n'est pas limitée au mode particulier de réalisation qui vient d'être décrit, mais englobe au contraire toute variante entrant dans le cadre de l'invention tel que défini par les revendications.

[0041] En particulier, bien que l'invention ait été décrite ici dans le cas d'un chariot mobile de cabine, elle peut aussi s'appliquer à d'autres conteneurs mobiles destinés à recevoir des objets, pouvant être dotés de modules de communication aptes à dialoguer avec un terminal externe.

[0042] Bien que le premier module de communication ait été décrit comme permettant un dialogue entre le module de gestion du conteneur mobile et des terminaux distants tels qu'un assistant personnel une borne de magasin ou un réseau local d'aéroport, le premier module de communication pourra permettre un dialogue avec d'autres terminaux distants tels qu'un ordinateur de bord d'aéronef ou des terminaux de gestion de la compagnie aérienne.

[0043] Bien que les consignes de commande du conteneur mobile (verrouillage/déverrouillage, inventaire, transfert du contenu de la mémoire) aient été décrites comme provenant exclusivement d'un terminal distant, le chariot pourra être équipé d'un clavier ou d'un écran tactile pour permettre l'envoi de consignes sans avoir recours à un terminal distant. Dans ce cas il est souhaitable de prévoir un code d'accès au terminal.

[0044] En variante à la procédure d'inventaire automatique déclenché par la consigne de verrouillage, il est également envisageable que ce soit une consigne de déverrouillage qui déclenche l'inventaire automatique avant ouverture effective du conteneur. Un tel processus d'inventaire est toutefois d'application plus commode lors du verrouillage notamment si le cycle d'inventaire est relativement long.

[0045] Bien que le détecteur de position de la porte ait été illustré comme étant un simple contact, le détecteur pourra faire appel à d'autres technologies, comme par exemple un capteur optique ou magnétique.

[0046] Bien que pour repérer les tentatives d'effraction, une détection de lumière à l'intérieur du chariot ait été décrite, on pourra également détecter des chocs, ou toute autre intervention sur le chariot.

[0047] Bien que le chariot illustré soit équipé d'un moyen d'accès sélectif aux articles formé d'une porte munie d'une serrure, le moyen d'accès sélectif pourra comporter une grille avec un loquet commandé, ou encore des tiroirs contenant les articles et verrouillables en position rentrée.


Revendications

1. Conteneur mobile, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un module de gestion (10) comportant une mémoire (14) et :

- un organe de détection d'effraction (18) pour détecter des tentatives d'effraction du conteneur mobile, le module de gestion (10) étant adapté à stocker dans la mémoire une information d'effraction datée à chaque fois que l'organe de détection d'effraction détecte une effraction ou une tentative d'effraction;

- un premier module de communication (15) pour dialoguer avec un terminal(16,17,19) et relié à la mémoire pour envoyer au terminal les informations d'effraction stockées dans la mémoire, dès qu'une communication est établie avec le terminal.


 
2. Conteneur mobile selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de détection d'effraction (18) comprend un détecteur de lumière (20) disposé à l'intérieur du conteneur.
 
3. Conteneur mobile selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il contient des articles (3) portant des étiquettes radiofréquences (13), le module de gestion comprenant un deuxième module de communication (12) pour dialoguer avec les étiquettes radiofréquences (13) afin de procéder à un inventaire des articles et relié à la mémoire pour y inscrire des informations d'inventaire en réponse à un ordre d'inventaire, le premier module de communication (15) étant en outre adapté à envoyer au terminal les informations d'inventaire stockées dans la mémoire en réponse à une consigne d'inventaire provenant du terminal.
 
4. Conteneur mobile selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'accès sélectif (5,6) adapté à être verrouillé dans une position de condamnation d'accès aux articles, et en ce que le module de gestion (10) est configuré pour envoyer au deuxième module de communication (12) un ordre d'inventaire en réponse à une consigne de verrouillage du moyen d'accès.
 
5. Conteneur mobile selon la revendication 4, caractérisé en ce que la consigne de verrouillage provient du terminal (16,17).
 
6. Conteneur mobile selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un détecteur (7) de présence de l'organe d'accès sélectif (5,6) dans la position de condamnation et en ce que le module de gestion (10) est adapté à inscrire dans la mémoire une information datée à chaque fois que le détecteur (7) détecte que l'organe d'accès sélectif quitte ou revient dans la position de condamnation.
 




Dessins