Objet de l'invention
[0001] La présente invention, comme son propre titre l'indique, concerne une balustrade
destinée à protéger un creux, particulièrement celui de l'ascenseur, pendant la durée
de la construction, pour éviter une éventuelle chute accidentelle d'un ouvrier dans
celui-ci.
Antécédents de l'invention
[0002] Le document ES-1052084 décrit une balustrade de protection pour des creux d'ascenseur
constituée par une structure de barreaux verticaux délimitée par des longerons supérieur
et inférieur correspondants qui s'étendent au-delà de la structure de barreaux pour
atteindre une longueur maximale et aux extrémités du longeron supérieur, ils présentent
des files de trous verticaux traversants, à une extrémité et à l'autre extrémité,
alignés et équidistants où est monté un ancrage de serrage qui est serré par la partie
intérieure du parement pour éviter que la balustrade ne tombe vers l'intérieur.
[0003] Dans le document EP-0512210 on décrit un dispositif de protection pour le montage
de portes d'ascenseur sous forme d'une balustrade réglable qui pendant le montage
de la porte bloque l'accès encore ouvert à la cage pour éviter la chute de personnes
à travers cette cage, qui comprend, au moins, un parallélogramme articulé qui contient
un support fixe et un support mobile et deux barres rotatives disposées parallèlement
et qui permettent le changement de position horizontale de la balustrade vers la cage
et depuis cette dernière dans une largeur double de la séparation existante entre
les points de rotation des barres rotatives.
[0004] En ce qui concerne les balustrades pour chantiers, il existent de multiples références
dans l'état de la technique, par exemple le document ES-1055559 décrit une balustrade
démontable perfectionnée à multiples usages qui comprend des piliers de montage vertical
par l'introduction de ses extrémités inférieures à l'intérieur d'une douille incrustée
dans une masse en béton, dont la douille coiffe supérieurement sous forme de chapeau
en guise de butée d'introduction.
Description de l'invention
[0005] Le taux de sinistralité au travail en Espagne est très élevé et un grand nombre d'accidents
se produisent à cause de chutes dans le vide, soit par le manque de protection dans
les bords des étages qui n'ont pas encore des parois, ou par les creux existants dans
les étages pour la matérialisation postérieure de l'ascenseur ou des escaliers.
[0006] L'objet de la présente invention résout favorablement le problème de fermer le creux
de l'ascenseur pendant la durée de sa construction, en prévoyant pour cela une balustrade
qui a une structure formée de divers longerons horizontaux et des montants verticaux,
tous ceux-ci étant articulés entre eux et dans un guide vertical qui est fixé dans
un des côtés du creux; de telle manière que dans des conditions opérationnelles cette
balustrade forme un rectangle dans le creux, mais du fait d'être articulée elle est
susceptible d'être transformée en un rhomboïde en l'élevant pour permettre le passage
en cas de nécessité. De préférence, elle dispose d'un ressort tenseur, mécanique ou
pneumatique, qui a le but de la maintenir en position élevée ; ledit ressort tenseur
s'étend depuis le côté articulé et fixé au mur supérieur au longeron inférieur, en
la balustrade une fois celle-ci é levée, transformée en un rhomboïde, pour faciliter
cette opération on dispose dans le longeron inférieur d'une anse qui facilite sa manipulation.
[0007] Selon une autre caractéristique de la présente invention, chacun des longerons conformant
cette balustrade est divisé par un point intermédiaire et les deux parties sont superposées
et unies au moyen d'un goujon ou moyen similaire, les deux parties présentant pour
cela dans cette zone une série d'orifices séparés régulièrement.
Description des figures
[0008] Ces caractéristiques et d'autres de la présente invention seront comprises plus facilement
avec la description suivante effectuée sur la base d'un exemple pratique de mise en
oeuvre ; cette description est réalisée sur la base des dessins du plan annexe, dans
lesquels:
La figure 1 montre une vue générale en perspective des éléments composant cette balustrade.
Les figures 2 et 3 représentent un creux fermé avec une balustrade de ces caractéristiques,
respectivement à une position qui empêche le passage et à une position élevée pour
le faciliter.
Mise en oeuvre préférée de l'invention
[0009] La balustrade objet de ce modèle comprend divers montants verticaux (1) et des longerons
horizontaux (2), dans l'exemple représenté trois longerons qui sont séparés par des
brins de deux en deux de montants (1), tous eux unis sous formes de solutions articulées
et par l'un des côtés verticalement un guide (5), également au moyen d'une solution
articulée, pour permettre la transformation du rectangle qu'ils conforment en repos
(voir la figure 2) en un rhomboïde élevé vers le haut (voir figure 3) ou totalement
pliée en position verticale pour laisser ouvert tout le creux antérieurement protégé.
[0010] Sur le côté où est mis en place le guide (5) on interpose un ressort tenseur (3)
qui s'étend entre l'extrémité supérieure du montant vertical (1) et le longeron horizontal
inférieur (2), lequel a la mission de maintenir la balustrade élevée à la position
représentée dans la figure 3, une fois que celle-ci a été déplacée avec la main jusqu'à
cette position, en disposant, à cet effet, à l'extrémité opposée du longeron inférieur
(2) d'une anse (4) qui facilite cette opération. Ce ressort tenseur peut être remplacé
par un ressort pneumatique ou un autre élément similaire.
[0011] Ledit guide (5) peut être télescopique ou s'agir d'un étai de chantier réglable en
hauteur, en réussissant ainsi, non seulement à laisser totalement ouvert le creux,
mais également à laisser un creux sous la balustrade en cas de nécessité.
[0012] Comme on peut observer dans la figure 1 chacun des longerons (2) conformant cette
balustrade sont divisés par un point intermédiaire et les deux parties sont superposées
et unies au moyen d'un goujon (6) ou moyen similaire, en présentant pour cela dans
cette zone (21-22) une série d'orifices séparés régulièrement qui permettent un certain
réglage de la longueur de la balustrade. Dans une variante de mise en oeuvre, les
deux parties (21-22) sont unies de forme télescopique pour permettre de varier la
longueur de la balustrade pour l'adapter à n'importe quelle largeur du creux.
[0013] À l'extrémité inférieure on dispose d'un élément de fermeture, particulièrement dans
les solutions télescopiques pour éviter qu'un repliement involontaire de la balustrade
ne provoque une ouverture partielle de celle-ci à travers laquelle peut se faufiler
une personne.
[0014] On ne considère pas nécessaire de faire plus étendue cette description pour que tout
expert en la matière comprennent la portée de l'invention et les avantages dérivés
de celle-ci.
[0015] Les termes dans lesquels on a rédigé ce mémoire devront être considérés dans un sens
large et non limitatif.
[0016] Les matériaux, formes et dispositions des éléments seront susceptibles de variation,
si toutefois cela ne suppose pas une altération des caractéristiques essentielles
de l'invention, revendiquées à la suite :
1. Balustrade de protection pour chantiers, particulièrement pour le creux de l'ascenseur
en construction, caractérisée en ce qu'une structure formée par des montants verticaux (1) et des longerons horizontaux (2),
qui s'articulent entre eux et dans un guide vertical (5), fixée au côté du creux à
protéger, cette articulation permettant de passer d'une conformation rectangulaire
en repos qui empêche le passage, à une autre rhomboïdale avec le côté opposé au guide
(5) levé vers le haut, ou totalement vertical dans laquelle le creux reste partiellement
ou complètement ouvert.
2. Balustrade, selon la revendication antérieure, caractérisée en ce qu'elle présente un ressort tenseur (3), ou un élément similaire, qui unit la zone supérieure
du montant verticale (1) correspondant au guide fixé (5) avec une zone intermédiaire
du longeron inférieur (2), qui maintient la position levée ou ouverte de la balustrade
une fois levée manuellement, en mettant en place à cet effet, à l'extrémité du longeron
inférieur (2), une anse (4).
3. Balustrade, selon les revendications antérieures, caractérisée en ce que les longerons (2) conformant cette balustrade sont divisés par un point intermédiaire
et les deux parties sont superposées et unies au moyen d'un goujon (6) ou un moyen
similaire, en présentant pour cela dans cette zone les deux parties (21-22) une série
d'orifices séparées régulièrement qui permettent un certain réglage de la longueur
de la balustrade.
4. Balustrade, selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que chacun des longerons (2) qui conforment cette balustrade sont divisés par un point
intermédiaire et les deux parties sont unies télescopiquement pour permettre de varier
la longueur de la balustrade pour l'adapter à n'importe quelle largeur du creux.