[0001] La présente invention se rapporte à un fermoir de bracelet comportant au moins deux
branches articulées l'une à l'autre par une de leurs extrémités respectives, un dispositif
de verrouillage pour maintenir les extrémités libres de ces deux branches en position
repliée et des moyens de liaison entre leurs extrémités libres et les extrémités respectives
d'un bracelet.
[0002] Ce type de fermoir est bien connu en particulier dans le domaine des fermoirs pour
bracelets de montres. Les branches dépliantes du fermoir permettent d'augmenter très
sensiblement la longueur du bracelet en position d'ouverture du fermoir, ce qui permet
de faire passer la montre-bracelet autour de la main sans avoir besoin de séparer
le bracelet.
[0003] Il existe un grand nombre de systèmes d'accrochage ou de verrouillage pour ce type
de fermoir. La plupart d'entre eux utilisent l'élasticité des branches dépliantes
du fermoir. Les propriétés élastiques de tels fermoirs sont donc tributaires du matériau
et des dimensions des branches du fermoir. Un même fermoir n'aura donc pas les mêmes
caractéristiques si il est en acier ou en or par exemple, si les lames sont usinées
dans la masse ou si elles sont en tôle emboutie.
[0004] On a déjà proposé dans le EP 1 279 349 un fermoir à branches dépliantes comprenant
un ou deux leviers articulés autour d'axes perpendiculaire à une des branches du bracelet
et rappelés en position de verrouillage par un ressort disposé transversalement aux
lames du fermoir, de sorte que ces leviers sont accessibles sur les deux faces latérales
opposées du fermoir sur lesquelles ils font saillie. Ces leviers présentent chacun
un rebord interne qui s'étend dans un plan perpendiculaire aux axes de pivotement
respectifs des leviers et qui sont destinés à s'engager sur des rebords complémentaires
d'un organe de verrouillage solidaire d'une extrémité d'une autre branche du fermoir.
En écartant les rebords des leviers par des pressions exercées sur eux à l'encontre
de la force exercée par le ressort, l'organe de verrouillage peut pénétrer entre les
leviers et est emprisonné lorsqu'on relâche la pression sur les leviers qui sont ramenés
dans leur position de verrouillage par la pression du ressort.
[0005] Si cette solution permet de rendre le verrouillage indépendant des propriétés élastiques
des lames ou branches du fermoir, elle présente un certain nombre de défauts. L'un
de ceux-ci est relatif à la sécurité. L'actionnement des leviers pour commander l'ouverture
du fermoir résulte d'une simple pression sur des poussoirs qui font saillie latéralement
du fermoir. De ce fait l'ouverture du fermoir peut être accidentelle ou involontaire
suite à une pression machinale sur les poussoirs. Ce risque est bien évidemment inadmissible,
en particulier pour une montre de prix.
[0006] On a proposé de remédier à cet inconvénient dans le EP 1 374 716, dans lequel le
dispositif d'accrochage des deux branches du bracelet est associé à un système de
verrouillage qui comporte un organe de blocage du poussoir empêchant son actionnement
intempestif.
[0007] Un autre inconvénient que présentent les deux dispositifs susmentionnés vient du
fait que la force que le ressort de rappel exerce sur les leviers ne s'exerce pas
sur les branches du fermoir, en sorte qu'il peut subsister un jeu entre celles-ci
lorsqu'elles sont en position de fermeture, ce qui est perçu comme un défaut par le
porteur de la montre-bracelet et n'est donc pas acceptable pour un produit de qualité.
[0008] Le but de la présente invention est de remédier, au moins en partie, aux inconvénients
susmentionnés.
[0009] A cet effet, cette invention a pour objet un fermoir de bracelet conforme à la définition
donnée par la revendication 1.
[0010] Contrairement à la solution susmentionnée dans laquelle on a de simples poussoirs
sur lesquels la force du ressort de rappel agit directement, on pourra constater que
le levier du fermoir selon l'invention agit bien sur les moyens de rappel élastiques
comme un levier, ce qui lui permet d'obtenir une démultiplication de la force exercée
sur lui pour faire fléchir les moyens de rappel élastique. Grâce à cette démultiplication
de la force manuelle exercée sur le levier pour ouvrir le fermoir, on peut augmenter
la force des moyens de rappel élastique et donc augmenter la force qui s'exerce sur
le crochet de verrouillage. Cette force continue de s'exercer en position de fermeture,
maintenant les branches serrées l'une contre l'autre, rattrapant ainsi les jeux entre
les branches du fermoir.
[0011] Il existe plusieurs autres avantages que l'on découvrira à la lecture de la description
qui suit faite à l'aide des dessins annexés qui illustrent, schématiquement et à titre
d'exemple, trois formes d'exécution du fermoir objet de la présente invention.
La figure 1 est une vue éclatée d'une première forme d'exécution;
la figure 2 est une première vue en coupe longitudinale selon un premier plan de coupe,
en position fermée d'une première forme d'exécution;
la figure 3 est une seconde vue en coupe longitudinale selon un second plan de coupe,
en position fermée de cette même forme d'exécution;
la figure 4 est une vue en coupe longitudinale du fermoir selon cette forme d'exécution,
en position ouverte;
la figure 5 est une vue en coupe d'une deuxième forme d'exécution, en position ouverte
du fermoir;
la figure 6 est une vue en coupe longitudinale d'une troisième forme d'exécution.
[0012] Le fermoir illustré par les figures 1 à 4 comporte deux branches 1, 2 articulées
par une de leurs extrémités autour d'un axe 3 (figure 4). L'extrémité libre de la
branche 1 présente un élément d'accrochage 4 qui, dans cette forme d'exécution, se
présente sous la forme d'un élément transversal, parallèle à l'axe d'articulation
3. Cet élément d'accrochage 4 se situe dans une partie 1a de l'extrémité libre de
la branche 1, incurvée vers l'extérieur. Un espace est ménagé entre cet élément d'accrochage
4 et le fond de cette partie incurvée la pour permettre d'insérer un organe d'accrochage
entre l'élément d'accrochage 4 et le fond de la partie incurvée 1a comme on l'expliquera
par la suite. Cette même extrémité libre est encore solidaire de deux axes d'articulations
5, 6, parallèles à l'axe d'articulation 3 des branches 1, 2. L'un 5 de ces axes sert
à l'articulation d'un couvercle de verrouillage 7, tandis que l'autre sert à l'articulation
d'une extrémité d'un des brins du bracelet (non représenté).
[0013] L'extrémité libre de la branche 2 est plus épaisse que le reste de cette branche,
pour recevoir un axe d'articulation 8. Cette surépaisseur est obtenue en incurvant
la face de cette branche 2 tournée vers la branche 1, en sorte qu'en position fermée,
cette face incurvée de la branche 2 épouse sensiblement la forme du début de la partie
incurvée la du fait qu'elle est plus courte que la branche 1, comme on peut le constater
sur la figure 3.
[0014] Un organe de liaison 9 est articulé à l'extrémité libre de la branche 2 autour de
l'axe d'articulation 8 pour lui permettre une libre articulation d'au moins 180° afin
de faciliter le déploiement de cette branche 2 pour le libre passage de la main en
position d'ouverture. Cet organe de liaison 9 comporte deux autres axes 10 et 11.
L'axe 10 sert à l'articulation d'un levier de verrouillage 12 et l'axe 11 sert à relier
d'un couvercle 13. Celui-ci présente deux parois latérales parallèles dans lesquelles
est ménagée une pluralité de paires d'éléments de positionnement formés d'empreintes
circulaires 14 sur leurs faces internes opposées, pour la fixation d'une barrette
(non représentée) dans l'une ou l'autre paire d'empreintes, suivant la longueur désirée
pour le bracelet.
[0015] L'organe de liaison 9 présente une surface 9a adjacente à la face interne de la paroi
supérieure du couvercle 13. Cette surface 9a sert à bloquer le pivotement du couvercle
13 autour de l'axe 11. L'extrémité de ce couvercle 13, située du côté de l'extrémité
libre de la branche 2, recouvre l'extrémité arrière du levier de verrouillage 12.
[0016] Comme on le voit en particulier sur la figure 3, une extrémité d'un ressort 15 prend
appui sur une tige 16 solidaire de l'organe de liaison 9, passe autour de l'axe d'articulation
10 entre cet organe de liaison 9 et le levier de verrouillage 12 et l'autre extrémité
de ce ressort 15 prend appui contre la face interne de la paroi supérieure du levier
de verrouillage 12. De ce fait, ce ressort crée un couple sur le levier de verrouillage
12 qui tend à le faire tourner dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre
sur les figures 1-4. En réalité, de préférence, deux ressorts 15 sont disposés le
long de l'axe de pivotement 10, de part et d'autre de l'organe de liaison 9 qui lui,
est au centre de l'axe de pivotement 10.
[0017] Le levier de verrouillage 12 porte un crochet de verrouillage 17 conformé pour pouvoir
s'engager entre l'élément de verrouillage 4 solidaire de l'extrémité libre de la branche
1 et le fond de la partie incurvée 1a de cette branche 1, position dans laquelle il
est maintenu par le couple que lui applique les ressorts 15. Dans cette position de
verrouillage, l'extrémité arrière du levier de verrouillage 12, située sous l'extrémité
avant du couvercle 13, transmet un couple à ce dernier par l'intermédiaire de l'organe
de liaison 9. Ce couple permet de maintenir le couvercle 13 très proche, voire de
l'appliquer contre le brin de bracelet dont l'extrémité est fixée dans une des paires
d'éléments de positionnement formés d'empreintes 14 et l'empêche de s'en écarter.
Ceci évite au couvercle 13 le risque de s'accrocher lors des mouvements faits par
la personne qui porte un bracelet muni du fermoir selon l'invention. En outre, un
fermoir dont le couvercle peut s'écarter librement du bracelet en raison de son jeu,
nuit à l'aspect de ce fermoir et en constitue un facteur de dépréciation.
[0018] On a indiqué en traits mixtes sur la figure 4 les trajectoires respectives de la
branche 2 autour de son axe d'articulation 3 et du crochet de verrouillage 17 autour
de son axe de pivotement 10. On peut constater que les deux trajectoires se coupent
sous un angle supérieur à 60°. Grâce à cette disposition, en position de verrouillage,
toute force exercée sur les branches 1, 2 pour tendre à les séparer engendre une force
tangente au cercle de la trajectoire de ces branches passant par le point de contact
entre le crochet de verrouillage 17 et l'élément de verrouillage 4, alors que la réaction
du crochet 17 sera une perpendiculaire à la tangente à sa trajectoire autour de l'axe
de pivotement 10 passant par ce même point de contact. Cette perpendiculaire passe
par l'axe de pivotement 10 et ne crée donc aucun couple qui serait susceptible de
favoriser l'ouverture du fermoir et ceci, quelle que soit la grandeur de la force
appliquée pour séparer les branches 1 et 2. Il s'agit donc bien d'un dispositif de
verrouillage.
[0019] Seul le soulèvement de la partie avant du levier 12 pour le faire pivoter dans le
sens des aiguilles de la montre, à l'encontre du couple des ressorts 15 peut provoquer
l'ouverture du fermoir. Théoriquement, il serait aussi possible d'exercer une pression
sur la partie du levier 12 située à droite de son axe d'articulation 10 en se référant
aux figures 1-4. Toutefois, compte tenu du fait que l'extrémité arrière de cette partie
du levier 12 est située sous le couvercle 13, la place disponible pour exercer manuellement
cette pression est insuffisante. En outre, il faudrait agir directement à l'encontre
de la force des ressorts 15, alors qu'en soulevant le levier 12 par son extrémité
avant, on bénéficie du bras de levier qui réduit l'effort nécessaire pour vaincre
la force des ressorts.
[0020] Il est donc pratiquement exclu que l'on puisse ouvrir le fermoir involontairement
en n'exerçant qu'une pression sur la partie droite (en se référant aux figures 1-4)
du levier 12, du fait que l'on n'a qu'un accès difficile à la partie la plus proche
de l'axe et que plus on est proche de l'axe plus la force nécessaire à son pivotement
est importante, d'autant plus que l'on agit alors directement à l'endroit où s'exerce
la force des ressorts 15 sur le levier 12. Au contraire, le soulèvement du levier
12 permet de bénéficier du bras de levier, en sorte que la pression des ressorts 15
peut être choisie relativement élevée puisque l'effort nécessaire au basculement du
levier 12 pour l'ouverture est réduit grâce au bras de levier. L'ouverture accidentelle
ou par inadvertance de ce fermoir est donc pratiquement exclue.
[0021] Le couvercle de verrouillage 7 est prévu à titre de sécurité complémentaire. Il est
destiné à recouvrir le levier de verrouillage 12 par basculement, une fois que le
crochet de verrouillage 17 a été accroché à l'élément de verrouillage 4. Ce couvercle
de verrouillage 7 peut être maintenu en position rabattue grâce à deux empreintes
7a ménagées sur les faces internes de ses parois latérales qui peuvent venir s'encliqueter
sur les extrémités opposées de l'axe de pivotement 10 du levier 12 qui font alors
saillie des faces latérales de ce levier 12 et peuvent s'escamoter à l'encontre de
la pression d'un ressort à boudin disposé dans l'axe de pivotement 10, à l'instar
d'une barrette à piston bien connue pour fixer un bracelet aux cornes d'une boîte
de montre-bracelet.
[0022] La deuxième forme d'exécution (figure 5) diffère essentiellement de la première forme
d'exécution en raison de l'absence du second couvercle de verrouillage 7. Une autre
différence réside dans le fait qu'un axe 20 sert à l'articulation du levier 22 sur
l'organe de liaison 19, ainsi qu'à relier le couvercle 23 à cet organe de liaison
19. Le levier 22 est recouvert d'un capot 28 qui augmente la longueur du bras de levier.
Ce levier 22 porte un crochet 27 destiné à s'accrocher à l'élément de verrouillage
4 de la branche 1 exactement comme dans la première forme d'exécution.
[0023] Dans ce cas, le ou les ressorts de rappel 25 prennent appui sur une cheville 26 solidaire
du levier 22 à une de leurs extrémités et contre la face interne de la paroi supérieure
de l'organe de liaison 19 à leurs autres extrémités, appliquant ainsi au levier 22
un couple autour de l'axe d'articulation 20 dirigé dans le sens contraire à celui
des aiguilles de la montre.
[0024] La troisième forme d'exécution illustrée par la figure 5 est destinée à intégrer
le fermoir dans un bracelet à maillons articulés formé d'au moins trois rangées longitudinales
de maillons, dans lequel les maillons d'une rangée sont décalés longitudinalement
d'un demi pas par rapport à ceux de la rangée adjacente, le pas correspondant à la
distance longitudinale entre deux maillons adjacents de la même rangée.
[0025] L'extrémité libre de la branche 1 est solidaire d'au moins un maillon 29, plusieurs
maillons semblables pouvant être alignés transversalement au maillon 29 en fonction
du nombre de rangées de maillons que comporte le bracelet qui doit être relié au fermoir.
Ce ou ces maillons 29 comportent une tige transversale de verrouillage 34 et un axe
à vis 35 pour effectuer la liaison avec le bracelet (non représenté).
[0026] De même, l'organe de liaison 30 qui est articulé autour d'un axe d'articulation 31,
à l'extrémité libre de la branche 2, comporte un second axe d'articulation 32 auquel
est articulé le levier de verrouillage 33 qui se présente sous la forme externe d'un
maillon 33a auquel est fixé un élément de préhension 33b. La partie avant de face
inférieure du levier de verrouillage 33 est évidée pour former un crochet 33c. Un
logement 33d est ménagé dans la partie arrière de la face inférieure du levier en
forme de maillon 33a pour loger un cylindre 36 qui renferme un ressort à boudin et
un piston 37, pressé vers l'extérieur par le ressort à boudin. La course de ce piston
37 est limitée par sa partie arrière de plus grand diamètre, de sorte que celle-ci
bute, en fin de course, contre la face avant du cylindre 36 à travers une ouverture
de laquelle passe la portion externe visible, de plus petit diamètre du piston 37.
L'extrémité externe de ce piston 37 s'appuie contre la face supérieure de la branche
2 du fermoir et applique au levier 33 un couple autour de l'axe d'articulation 32
ans le sens contraire à celui des aiguilles de la montre.
[0027] L'axe d'articulation 32 de l'organe de liaison sert encore à l'articulation de deux
maillons de liaison 38, situés transversalement de part et d'autre du levier de verrouillage
33 en forme de maillon 33a. Ces maillons de liaison 38 comportent un axe d'articulation
à vis 39 pour permettre la fixation d'une extrémité d'un brin du bracelet (non représenté).
L'accrochage du crochet de verrouillage 33c sur la tige de verrouillage 34 s'effectue
en soulevant le levier 33 ou en le faisant pivoter dans le sens des aiguilles de la
montre autour de l'axe d'articulation 32 à l'encontre de la force du ressort de rappel
exercée par l'intermédiaire du piston 37.
1. Fermoir de bracelet comportant au moins deux branches (1, 2) articulées l'une à l'autre
par une de leurs extrémités respectives, un dispositif de verrouillage pour maintenir
les extrémités libres de ces deux branches en position repliée et des moyens de liaison
(6, 35) entre leurs extrémités libres et les extrémités respectives d'un bracelet,
caractérisé en ce que l'une desdites extrémités libres comporte un levier (12, 22, 33), articulé autour
d'un axe (10, 20, 32) parallèle à l'axe d'articulation (3) desdites branches (1, 2)
et solidaire d'un crochet de verrouillage (17, 27, 33c), l'autre des extrémités libres
comportant un élément d'accrochage (4, 34) conformé pour permettre audit crochet de
verrouillage (17, 27, 33c) de venir en prise avec lui, pour maintenir lesdites branches
(1, 2) en position repliée, ledit levier (12, 22, 33) comportant des moyens élastiques
(15, 25, 37) pour exercer un couple sur lui et des moyens de butée (13, 23) pour limiter
son pivotement, sous l'effet dudit couple, autour dudit axe (10, 20, 32), dans une
position correspondant au moins à l'engagement dudit crochet de verrouillage (17,
27, 33c) avec ledit élément d'accrochage (4, 34), dans laquelle lesdits moyens élastique
(15, 25, 37) sont sous tension, en sorte que ledit levier (12, 22, 33) doit pivoter
à l'encontre desdits moyens élastiques (15, 25, 37) lors de l'engagement et du dégagement
dudit crochet de verrouillage (17, 27, 33c) avec ledit élément d'accrochage (4, 34).
2. Fermoir selon la revendication 1 dans lequel en position d'accrochage, ledit crochet
(17, 27, 33c) s'étend en direction de l'autre (1) desdites branches articulées l'une
à l'autre, sur une partie dudit levier (12, 22, 33) située du côté de l'axe d'articulation
(10, 20, 32) de ce levier (12, 22, 33) opposée à l'axe d'articulation (3) desdites
branches (1, 2) et est recourbé en direction de l'axe d'articulation (3) de ces branches
(1, 2), alors que le couple exercé sur ledit levier (12, 22, 33) par lesdits moyens
élastiques (15, 25, 37) tend à faire tourner ledit crochet (17, 27, 33c) en direction
de l'axe d'articulation (3) entre lesdites branches (1, 2), en sorte que le dégagement
et l'engagement dudit crochet (17, 27, 33c) dudit élément d'accrochage (4, 34) résulte
respectivement de l'éloignement et du rapprochement de la partie dudit levier (12,
22, 33) portant ledit crochet (17, 27, 33c) par rapport à ladite lame (1) portant
l'élément d'accrochage (4, 34).
3. Fermoir selon l'une des revendications 1 et 2, selon lequel ledit levier (12, 22,
33) est relié à l'extrémité libre de ladite branche (2) par une pièce de liaison (9,
19, 30) comportant au moins deux axes d'articulation (8, 10, 11, 18, 20, 31, 32))
parallèles à celui (3) desdites branches (1, 2), un premier (8, 18, 31) entre cette
pièce de liaison (9, 19, 30) et l'extrémité libre de ladite branche (2) et un deuxième
(10, 20, 32) entre cette pièce de liaison (9, 19, 30) et ledit levier (12, 22, 33).
4. Fermoir selon la revendication 3, dans lequel le deuxième axe d'articulation (32)
de ladite pièce de liaison (30) sert également d'axe d'articulation d'une extrémité
du bracelet.
5. Fermoir selon la revendication 3, dans lequel ladite pièce de liaison (9) comporte
un troisième axe de liaison (11) pour un couvercle (13) présentant deux parois latérales
parallèles dont les faces internes comportent des paires opposées d'éléments de positionnement
(14) de barrette pour permettre de relier une extrémité du bracelet à l'une desdites
paires d'éléments de positionnement (14).
6. Fermoir selon la revendication 5, dans lequel des moyens de butées (9a) servent à
bloquer l'amplitude de pivotement dudit couvercle (13) par rapport à ladite pièce
de liaison (9).
7. Fermoir selon la revendication 6, dans lequel, une portion dudit levier (12) située,
en position d'accrochage, du côté dirigé vers l'axe d'articulation (3) desdites branches
(1, 2) par rapport à l'axe d'articulation (10) dudit levier (9), s'étend sous ledit
couvercle (13), qui sert de moyens de butée pour limiter le pivotement dudit levier
(12) autour de son axe d'articulation (10) sous l'effet dudit couple, dans une position
correspondant à l'engagement dudit crochet (17) avec ledit élément d'accrochage (4),
le couple transmis par le levier (12) au couvercle (13) par l'intermédiaire de ladite
pièce de liaison (9) tendant à appliquer celui-ci en direction du bracelet.
8. Fermoir selon l'une des revendications 5 à 7, dans lequel un second couvercle (7)
est monté pivotant autour d'un axe (5) parallèle à l'axe d'articulation (3) desdites
branches (1, 2) à l'extrémité libre de ladite branche (1) comportant un élément d'accrochage
(4) conformé pour permettre audit crochet (17) de venir en prise avec lui, pour qu'en
position rabattue en direction du premier couvercle (13), le second couvercle (7)
recouvre ledit levier (12) et tend à s'opposer à l'ouverture de celui-ci.
9. Fermoir selon la revendication 8, dans lequel, l'axe d'articulation (10) dudit levier
(12) présente deux extrémités rétractables de manière élastique, qui font saillie
latéralement et servent à venir en prise respectivement avec deux empreintes (7a)
ménagées sur deux faces latérales opposées dudit second couvercle (7) pour le maintenir
en position rabattue en direction du premier couvercle (13) sur ledit levier (12).
10. Fermoir selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'angle avec lequel
la trajectoire décrite par la surface d'accrochage dudit crochet de verrouillage (17,
27, 33c) autour de l'axe d'articulation (10, 20, 32) du levier (12, 22, 33) coupe
la trajectoire desdites branches (1, 2) autour de leur axe d'articulation (3) est
au moins égal à 60° et la surface d'accrochage dudit crochet de verrouillage (17,
27, 33c) est conformée pour qu'en position d'accrochage, la réaction à une force tendant
à séparer lesdites branches articulées passe par l'axe d'articulation (10, 20, 32)
dudit crochet de verrouillage (17, 27, 33c).