Domaine technique
[0001] L'invention se rattache au domaine des sports de glisse sur neige, et plus particulièrement
du ski alpin. Elle concerne plus précisément un dispositif de montage sur un ski des
éléments d'une fixation de sécurité, à savoir la talonnière et la butée.
Techniques antérieures
[0002] De façon générale, de très nombreuses solutions ont déjà été proposées, pour permettre
le montage des éléments de la fixation non pas directement sur la face supérieure
du ski, mais sur un dispositif intermédiaire. Ce type de dispositif intermédiaire
peut être employé dans plusieurs objectifs. Ainsi, pour les skis destinés à la location,
il est intéressant que les fixations possèdent une capacité de réglage longitudinal,
et l'emploi d'un dispositif intermédiaire permet d'éviter de réaliser de multiples
perçages sur la face supérieure du ski. Une telle capacité de réglage est notamment
décrite dans le document FR 2 820 335.
[0003] Les dispositifs intermédiaires permettent également de surélever la fixation, et
de faciliter le basculement d'une carre sur l'autre, comme décrit dans le document
EP 0 409 749.
[0004] D'un point de vue mécanique, ces dispositifs intermédiaires sont également utilisés
pour assurer un débridage, c'est-à-dire limiter l'influence de la raideur de la semelle
de la chaussure sur le comportement du ski
[0005] Le phénomène de débridage est relativement complexe, puisqu'il convient d'assurer
un bon ancrage des éléments de la fixation, mais sans modifier trop fortement la raideur
intrinsèque de la planche. C'est pourquoi des solutions ont déjà été proposées dans
lesquelles une plaque de matériau viscoélastique est disposée sous la plate-forme,
tel qu'illustré dans le document FR 2 664 823.
[0006] Dans d'autres solutions, et notamment celle décrite dans le document FR 2 809 634,
une partie de la plate-forme peut être rendue mobile par rapport à la face supérieure
du ski, en étant montée avec une capacité de coulissement par rapport à un point fixe
solidaire de la face supérieure du ski.
Exposé de l'invention
[0007] L'invention concerne donc un dispositif de montage des éléments d'une fixation de
sécurité sur un ski.
[0008] Conformément à l'invention, ce dispositif comporte :
■ une poutre longitudinale présentant de chaque côté une glissière interrompue au
niveau médian ;
■ deux équipages destinés à recevoir chacun un des éléments de la fixation de sécurité,
chaque équipage étant monté sur ladite poutre avec capacité de réglage en position
longitudinale par coulissement dans lesdites glissières ;
■ une pluralité de points de montage de la poutre longitudinale sur la face supérieure
du ski, une fraction de ces points autorisant un déplacement longitudinal, par rapport
à la face supérieure du ski, de la zone de la poutre longitudinale dans laquelle ils
sont disposés ;
■ une embase destinée à venir au contact de la face supérieure du ski, et sur laquelle
repose ladite poutre longitudinale, ladite embase s'étendant sur une largeur supérieure
à celle de ladite poutre longitudinale.
[0009] De la sorte, il est très facile de régler la position de la butée et de la talonnière,
en agissant sur la position de chaque équipage. Ce réglage est particulièrement appréciable
pour des skis utilisés en tant que matériel de location, nécessitant une adaptation
des deux éléments de la fixation en fonction de la pointure de la chaussure.
[0010] Le montage de chaque équipage, ou éventuellement son remplacement, sont possibles
grâce à l'interruption de la glissière au niveau médian de la poutre, permettant de
désaccoupler chaque équipage de la poutre.
[0011] Il est à noter que le déplacement de chacun de ces équipages permet d'avoir accès
aux points de montage de la poutre sur le ski de manière, le cas échéant, à modifier
la manière dont cette poutre est solidarisée au ski.
[0012] Ces points de montage sont configurés de manière à permettre le déplacement relatif
d'une partie de la poutre par rapport à la face supérieure du ski, lors du cintrage
de ce dernier, et ce en fonction du comportement que l'on souhaite conférer à la planche.
[0013] Le déplacement relatif de la poutre par rapport au ski peut être amorti par la présence
de l'embase interposée entre la poutre et la face supérieure du ski.
[0014] En pratique, la glissière présente sur chaque côté de la poutre, peut-être réalisée
de différentes manières. Ainsi, la glissière peut être formée par des gorges ménagées
sur chaque face latérale de la poutre. En variante, un rail ménagé sur la face latérale
de la poutre permet de définir avec la face supérieure de la planche une glissière,
dans laquelle vient s'encastrer une fraction de chaque équipage mobile.
[0015] De même, la poutre caractéristique peut être réalisée de différentes manières. Ainsi,
la poutre peut être monobloc, c'est-à-dire constituer une pièce unique s'étendant
sur toute la longueur de la zone de montage de la fixation. En variante, cette poutre
peut être formée de deux portions distinctes, à savoir une portion avant et une portion
arrière séparées au niveau de l'interruption de la glissière. Autrement dit, dans
cette variante, chaque équipage est monté sur une portion spécifique de la poutre,
et la glissière est naturellement interrompue au niveau de la séparation des deux
portions de la poutre. Cette interruption de la glissière peut s'étendre sur une distance
supérieure à celle qui sépare les deux portions de la poutre, pour permettre l'introduction
des équipages recevant les éléments de la fixation.
[0016] De manière complémentaire, afin de ne pas augmenter trop fortement la raideur générale
du ski équipé du dispositif conforme à l'invention, la plate-forme peut avantageusement
présenter un ensemble d'évidements transversaux, ménagés sur sa face inférieure, à
son niveau médian, et destiné à diminuer sa raideur en flexion.
[0017] En pratique, la position longitudinale de chaque équipage peut être réglée par divers
moyens, et notamment par coopération d'un mécanisme présent sur l'équipage, et des
agencements crantés présents sur la poutre longitudinale.
[0018] Avantageusement en pratique, pour permettre un débridage de la plate-forme par rapport
au ski, une partie des points de montage peuvent être formés par des perçages allongés
longitudinalement, traversés par des organes de moindre section. De la sorte, la zone
de la poutre comportant ces perçages peut se déplacer par rapport à l'organe qui le
traverse.
[0019] Avantageusement en pratique, on peut prévoir de disposer des points de montage en
quatre niveaux longitudinaux distincts, avec différentes configurations concernant
les points présentant une certaine mobilité. Ainsi, il est possible de fixer la poutre
de manière fixe au niveau des points centraux, tandis que les points extrémaux sont,
quant à eux, libres de se translater par rapport à la planche. Dans une autre variante,
l'avant de la poutre peut être maintenue fixe par rapport au ski, tandis que la partie
arrière présente une capacité de déplacement.
[0020] Comme déjà évoqué, l'embase interposée entre la poutre et le ski peut être réalisée
en un matériau élastique, voire viscoélastique, de manière à se déformer lors du cintrage
du ski, et dans certains cas de figures dissiper par ces éléments une partie de l'énergie
cinétique relative à ce mouvement.
[0021] Cette embase peut adopter différentes géométries. Elle peut être monobloc, et constituer
une plaque s'étendant sur toute la longueur de la poutre. Elle peut également être
séparée en deux parties soit dans le sens longitudinal, soit dans le sens transversal,
soit dans les deux, de manière à former des plots indépendants, interposés sous l'avant
et sous l'arrière du ski, d'un côté et/ou de l'autre.
Description sommaire des figures
[0022] La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront
bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées
dans lesquelles :
La figure 1 est une vue en perspective sommaire et éclatée des différents éléments
constituant un dispositif réalisé conformément à l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective sommaire de la plate-forme et de l'embase correspondantes
associées, montrée de dessus.
La figure 3 est une vue en perspective sommaire de l'ensemble de la figure 2 montrée
vue de dessous.
La figure 4 est une vue similaire à la figure 1, montrant une variante de réalisation.
Les figures 5 et 6 sont des vues en perspective sommaire respectivement de dessus
et de dessous d'un premier type d'éléments assurant le montage du dispositif sur le
ski.
Les figures 7 et 8 sont des vues analogues aux figures 5 et 6 d'un second type d'éléments
de montage.
Manière de réaliser l'invention
[0023] Comme illustré à la figure 1, le dispositif conforme à l'invention se compose de
différents éléments, à savoir une poutre (2) destinée à être montée sur la face supérieure
du ski (3) en reposant sur une embase (4, 7), de manière à recevoir un équipage arrière
(5) apte à recevoir la talonnière de fixation (non représentée), et un équipage avant
(6) apte à recevoir la butée de la fixation (non représentée).
[0024] Plus précisément, la poutre longitudinale (2) se présente soit sous la forme d'un
élément à base d'un profilé métallique par exemple, usiné ultérieurement, soit encore
à partir d'une pièce moulée, par exemple en matière plastique chargée afin de lui
conférer une certaine rigidité.
[0025] Cette poutre longitudinale (2) comporte latéralement des glissières, constituées
dans la forme illustrée par des rails (10) définissant entre la face supérieure du
ski (3) et ledit rail une gorge (11), dans laquelle pénètrent des éléments proéminents
sur la face interne des équipages (5, 6).
[0026] Cette glissière (10) est interrompue au niveau médian de la plate-forme pour définir
un évidement (13) destiné à permettre la mise en place des équipages (5, 6).
[0027] Dans la forme illustrée, la poutre (2) repose sur une embase constituée de deux éléments
(4, 7). Ces éléments (4, 7) peuvent être réalisés à base d'un matériau rigide, en
vue de favoriser la transmission des efforts verticaux. Ils peuvent également être
réalisés à base d'un matériau viscoélastique pour amortir en partie le déplacement
de la poutre longitudinale par rapport à la face supérieure du ski.
[0028] Dans la forme illustrée, cette embase est constituée de deux éléments séparés et
recevant pour l'un, l'avant, et pour l'autre l'arrière de la poutre (2). Plus précisément,
chaque plot (4,7) comporte en partie centrale une portion (15) de moindre épaisseur.
Cette portion (15) sert à relier mécaniquement les deux portions latérales du plot
(4,7) qui reçoivent les appuis de la poutre (2), afin de faciliter la manipulation
du plot lors du montage. Cette portion (15) n'est pas au contact de la face supérieure
du ski, et le plot (4,7) ne vient au contact de la face supérieure du ski uniquement
par les deux zones latérales (8,9,18,19), en vue d'une transmission directe des efforts
vers les carres.
[0029] Toutefois, l'invention couvre également des variantes dans lesquelles ces deux éléments
sont assemblés et n'en forment qu'un. D'autres variantes peuvent également être envisagées
dans lesquelles l'embase est formée de deux éléments séparés par un espace longitudinal,
chaque élément recevant les appuis d'un côté de la plate-forme. Il est également possible
de disposer d'une embase en quatre éléments en combinant ces deux variantes.
[0030] Dans la forme illustrée, les plots formant l'embase présentent dans leurs extrémités
avants des zones proéminentes, destinées à recevoir par une pièce (16) dont la partie
arrière (17) est élastique, voire viscoélastique. Cet élément élastique (17) est comprimé
par l'extrémité arrière de la poutre lorsque cette dernière se déplace sous l'effet
du cintrage du ski.
[0031] Comme illustré aux figures 2 et 3, l'embase formée des plots (4,7) s'étend latéralement
sur une largeur supérieure à celle de la poutre (2), en vue de favoriser la stabilité
latérale de l'ensemble, et la transmission des efforts verticaux en direction des
carres.
[0032] Dans la variante de réalisation illustrée à la figure 4, la poutre est composée de
deux portions distinctes (40,41), qui sont chacune agencées pour recevoir un équipage
(5,6) sur lequel sera monté un élément de fixation (non représenté). Plus précisément,
les deux portions avant (40) et arrière (41) de la poutre comportent chacune une partie
de la glissière (42,43), délimitée de la même manière que pour la poutre décrite ci
avant. Les deux fractions (42,43) de glissières sont disposées dans le prolongement
l'une de l'autre, sur un même coté de la poutre. Dans la forme illustrée, la glissière
(43) de la portion arrière (41) de la poutre est interrompue avant l'extrémité avant
(45) de cette portion (41). La même construction peut être retenue pour l'extrémité
arrière (44) de la portion avant (40) de la poutre, avec une glissière (42) qui débute
plus avant que la zone terminale arrière (44) de la portion (40) de la poutre. Un
espace suffisant est ainsi crée pour permettre la mise en place des équipages (5,6)
lors du montage de la fixation. L'embase (53) supportant la poutre possède également
un rétreint (52) à l'aplomb de la zone de passage des équipages recevant la fixation.
[0033] Dans la forme illustrée à la figure 4, les deux portions (40,41) de la poutre sont
disposées sur un rail central (54) formé au niveau longitudinal médian de l'embase
(53). Ces deux portions (40,41) enjambent ce rail (53) grâce à un évidement central
(56), qui permet un bon positionnement latéral lors du montage de l'ensemble sur le
ski.
[0034] En référence à la figure1, la poutre (2) est fixée sur le ski au niveau de plusieurs
points de montage, dans les parties à différents niveaux longitudinaux du ski. Plus
précisément, ce montage se fait au niveau de quatre zones distinctes (20, 21, 22,
23). Le montage au niveau de la zone intermédiaire (21) se fait sans aucune latitude
de coulissement, par l'intermédiaire de vis pénétrant dans des perçages de même diamètre.
[0035] En ce qui concerne les trois autres zones de montage (20, 22, 23), un évidement traversant
est réalisé dans la poutre. Cet évidement comporte une portion supérieure (25) dont
les pans sont inclinés, et une partie inférieure débouchant sur la face inférieure
de la poutre (2). Ces ouvertures débouchantes sont sensiblement allongées dans le
sens longitudinal (26). Ces évidements (20, 22, 23) sont destinées à recevoir des
pièces de montage (30, 32, 33) qui sont de deux types différents, et illustrées de
manière plus détaillée aux figures 4 à 7.
[0036] Ainsi, et comme illustré aux figures 4 et 5, la pièce (32) présente une portion supérieure
(35) s'évasant vers le haut, et présentant le même volume que la portion supérieure
(25) de l'évidement (20). La partie inférieure de la pièce inférieure (36) de la pièce
(32) présente quant à elle, également un volume sensiblement identique, au jeu près,
à l'ouverture débouchante (26) de l'évidement (20).
[0037] De la sorte, lorsque la pièce (32) est mise en place dans l'évidement (22), les pans
inclinés (37) de la pièce (32) viennent au contact des pans inclinés de l'évidement
(22), et assurent donc un blocage en position de la zone de la poutre dans lequel
elle est implantée.
[0038] A l'inverse, la pièce (30) illustrée aux figures 6 et 7 présente des dimensions moindres.
Ainsi, cette partie supérieure (38) présente également des pans inclinés, mais le
volume global de cette partie haute (38) est inférieure à celui de l'évidement (20).
[0039] Complémentairement, les canons (39) formant la partie basse de la pièce (30) sont
également de diamètre inférieur à la dimension longitudinale des ouvertures (26) de
l'évidement (20). De la sorte, le point de montage constitué par la pièce (30) empêche
tout mouvement latéral ou vertical de la zone de la poutre (2) dans laquelle elle
est installée. En revanche, une latitude de mouvement longitudinal existe, et est
mise à profit lors du cintrage du ski.
[0040] Dans sa partie supérieure, la poutre (2) est destinée à recevoir les deux équipages
(5, 6) agencés pour accueillir respectivement la talonnière et la butée de la fixation
non représentées. Pour ce faire, l'équipage avant (6) comporte une face supérieure
sensiblement plane, équipée de perçages de montage de la butée. L'équipage (6) comporte
des zones latérales (46) dont les faces internes présentent des agencements destinés
à coopérer avec la glissière ou le rail (10) de la poutre (2). Ces agencements s'étendent
sur une longueur qui est inférieure à la longueur de l'évidement (13), pour permettre
la mise en place de l'équipage, et éventuellement son enlèvement.
[0041] Sur sa face supérieure, la poutre (2) comporte un évidement (47) destiné à recevoir
une plaque crantée (48). Cette plaque (48) coopère avec un mécanisme non représenté
situé débordant sous la face inférieure de l'équipage avant (6), de manière à permettre
le réglage en position longitudinale de l'équipage (6) après coulissement sur la poutre
(2).
[0042] Complémentairement, l'équipage arrière (5) comporte également des portions (51) s'étendant
latéralement, et présentant sur leurs faces internes des agencements permettant le
coulissement dans la glissière (10). Le même système de mécanisme de réglage utilisant
une plaque crantée (58) peut être mis en oeuvre.
[0043] Plus précisément, le mécanisme disposé sous l'équipage (5) est constitué d'une plaque
flexible (59), fixée sous l'équipage (5) par l'intermédiaire d'un rivet (60), et maintenu
en position basse par un ressort (61). De la sorte, les crantages latéraux (62) de
cette plaque (59) coopèrent avec les crans (63) de la plaque (58). Un effort sur la
partie arrière de la plaque (59) en assure le soulèvement, et le dégagement des zones
crantées (62, 63).
[0044] Dans la forme illustrée, l'équipage (5) comporte sur sa face supérieure une glissière
complémentaire, qui peut accueillir la partie mobile de la talonnière. Toutefois,
l'invention couvre également des variantes dans lesquelles l'intégralité de la talonnière
est vissée sur un équipage arrière sensiblement plan.
[0045] Le dispositif conforme à l'invention combine les avantages suivants:
- une multiplicité de réglage de raideur du ski par le blocage de la poutre sur la planche
selon différents modes;
- une multiplicité de transmissions des efforts sur le ski par le choix de la forme
de l'embase
- une grande facilité de montage;
- une capacité de réglage en position de chaque élément de la fixation;
- un bon transfert des appuis.
1. Dispositif (1) de montage des éléments d'une fixation de sécurité sur un ski, comportant
:
■ une poutre longitudinale (2) présentant de chaque côté une glissière (10) interrompue
au niveau médian ;
■ deux équipages (5, 6) destinés à recevoir chacun un des éléments de la fixation
de sécurité, chaque équipage étant monté sur ladite poutre (2) avec capacité de réglage
en position longitudinale par coulissement dans lesdites glissières (10) ;
■ une pluralité de points de montage (20-23) de la poutre longitudinale (2) sur la
face supérieure du ski, une fraction (20, 23) de ces points autorisant un déplacement
longitudinal, par rapport à la face supérieure du ski, de la zone de la poutre longitudinale
dans laquelle ils sont disposés ;
■ une embase (4, 7) destinée à venir au contact de la face supérieure du ski, et sur
laquelle repose ladite poutre longitudinale (2), ladite embase s'étendant sur une
largeur supérieure à celle de ladite poutre longitudinale.
2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la glissière est formée par une gorge ménagée sur la face latérale de la poutre longitudinale.
3. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la glissière est formée par un rail (10) ménagé sur la face latérale de la poutre
longitudinale (2).
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la poutre est monobloc (2).
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la poutre est formée de deux portions distinctes, à savoir une portion avant (40)
et une portion arrière (41), séparées au niveau de l'interruption de la glissière
(42,43).
6. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la poutre longitudinale (2) présente une zone de moindre raideur en flexion à son
niveau médian.
7. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la position longitudinale de chaque équipage (5, 6) est réglable par coopération
entre un mécanisme (59) présent sur l'équipage, et des agencements crantés (58) présents
sur la poutre longitudinale.
8. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'une partie des points (20, 23) de montage sont formés par des perçages allongés longitudinalement,
traversés par des organes (30, 33) de moindre section.
9. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les points de montage (20-23) sont disposés à quatre niveaux longitudinaux distincts.
10. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'embase (4, 7) est réalisée en un matériau élastique.
11. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'embase est formée par au moins deux parties séparées longitudinalement.
12. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'embase est formée d'au moins deux parties (4, 7) séparées transversalement.