[0001] La présente invention concerne un sommier articulé du type comprenant au moins deux
longerons aptes à délimiter entre eux un plan de couchage, lesdits longerons étant
sectionnés et articulés pour permettre de modifier le profil longitudinal du plan
de couchage en fonction d'une position de couchage souhaitée ainsi qu'un longeron
pour un tel sommier.
[0002] Les sommiers articulés sont bien connus à ceux versés dans cet art, comme l'illustre
en particulier le brevet FR-A-2.798.270 du présent demandeur. Un sommier articulé
est généralement logé à l'intérieur d'un cadre fixe de sommier. Les longerons du sommier
articulé sont reliés entre eux par des traverses et un dispositif de déplacement des
différentes sections des longerons s'étend entre éléments du cadre fixe et éléments
du cadre constitutif du sommier articulé. Ce mécanisme de déplacement des sections
de longerons du sommier articulé entre différentes positions est constitué essentiellement
de vérins et de pièces de liaison de type biellette entre les différents éléments
constitutifs du sommier articulé. Ce mécanisme ne sera pas décrit plus en détail car
il est bien connu à ceux versés dans cet art.
[0003] Jusqu'à présent, dans le cadre d'une telle conception, les sections de longeron du
sommier articulé sont destinées à porter les éléments constitutifs du plan de couchage.
Ces éléments constitutifs du plan de couchage sont généralement constitués de lattes,
qui s'étendent entre lesdites sections en regard des longerons, et qui sont reliées
à ces dernières par des éléments de support qui constituent souvent en outre des éléments
de suspension desdites lattes.
[0004] Ces éléments supports des lattes sont fixés de manière stationnaire aux sections
de longerons du sommier articulé. Ils sont donc solidaires en déplacement desdites
sections lors du passage du plan de couchage d'une position à une autre. De ce fait,
même si les lattes sont disposées à intervalle régulier dans la position de couchage,
dite horizontale, dans laquelle le plan de couchage s'étend dans le plan du cadre
fixe de sommier, on constate, dès que le couchage occupe une position relevée, dans
laquelle il forme un angle avec le cadre fixe du sommier, la formation d'espaces importants
ou de zones de chevauchement au niveau des zones de sectionnement des longerons. Dans
ces zones de sectionnement, le soutien du matelas n'est plus assuré de manière correcte,
pouvant générer des zones d'inconfort au niveau de ces zones de sectionnement.
[0005] D'autres solutions, qui appartiennent à l'arrière-plan technologique de l'invention,
ont été développées comme l'illustrent en particulier les demandes de brevet EP-A-0.774.223,
EP-A-0.641.534 et EP-A-0.608.635. Dans ces solutions, c'est le plan de couchage ou
sommier qui est déformable, ce qui pose les mêmes problèmes de formation d'espaces
importants entre lattes dans une configuration par exemple convexe du plan de couchage.
[0006] Un but de la présente invention est donc de proposer un sommier articulé dont la
conception permet de conserver sensiblement la position relative des traverses constitutives
du plan de couchage quelle que soit la position du plan de couchage.
[0007] Un autre but de la présente invention est de proposer un sommier articulé dont la
conception permet d'éviter aux traverses du plan de couchage de se toucher en position
relevée.
[0008] Un autre but de la présente invention est de proposer un sommier articulé dont la
conception permet une simplification du mécanisme de relevage, en particulier au niveau
de la zone de tête du sommier encore appelée têtière.
[0009] Un autre but de la présente invention est de proposer un sommier articulé dont la
conception permet de simplifier la fabrication et le montage de ce dernier.
[0010] A cet effet, l'invention a pour objet un sommier articulé du type comprenant au moins
deux longerons aptes à délimiter entre eux un plan de couchage, lesdits longerons
étant sectionnés et articulés pour permettre de modifier le profil longitudinal du
plan de couchage en fonction d'une position de couchage souhaitée, caractérisé en
ce que les éléments constitutifs du plan de couchage sont déplaçables axialement le
long d'au moins certaines sections des longerons lors du passage d'une position angulaire
des sections de longeron à une autre position sans modifier sensiblement la position
relative desdits éléments constitutifs du plan de couchage entre eux.
[0011] Le déplacement axial des éléments constitutifs du plan de couchage le long des longerons
du sommier articulé permet ainsi de conserver la répartition des éléments constitutifs
du plan de couchage, en particulier des traverses ou lattes constitutives du plan
de couchage, quelle que soit la position de couchage adoptée.
[0012] En outre, grâce à ce déplacement axial, le soutien du matelas est amélioré, notamment
dans la zone de tête du sommier et permet d'obtenir un résultat équivalent à un résultat
obtenu avec un montage télescopique de la partie de tête ou têtière du sommier articulé.
[0013] Enfin, une telle conception du sommier permet une simplification du montage des éléments
constitutifs du plan de couchage sur les longerons et un temps de pose réduit.
[0014] En outre, le nombre de pièces est réduit et de ce fait le risque de perte de telles
pièces est limité.
[0015] La présente invention a encore pour objet un longeron pour sommier articulé du type
comprenant au moins deux longerons aptes à délimiter entre eux un plan de couchage,
ledit longeron étant formé d'éléments sectionnés et articulés pour permettre de modifier
le profil longitudinal du plan de couchage en fonction d'une position de couchage
souhaitée, caractérisé en ce qu'au moins certaines sections du longeron sont conformées
pour constituer une coulisse pour permettre un déplacement axial des éléments constitutifs
du plan de couchage lors du passage d'une position angulaire des sections de longeron
à une autre position.
[0016] L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples
de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 représente une vue de côté d'un sommier articulé conforme à l'invention
en position alignée des sections de longerons, cette position correspondant à une
position horizontale du plan de couchage ;
la figure 2 représente une vue de côté du sommier articulé de la figure 1 dans une
position relevée des parties tête et pied dudit sommier ;
la figure 3 représente une vue de détail de la partie pied du sommier de la figure
2 ;
la figure 4 représente une vue de détail de la partie tête du sommier de la figure
2 ;
la figure 5 représente une vue en perspective du coulisseau et des supports de réception
des traverses du sommier ;
la figure 6 représente une vue partielle de face d'un sommier conforme à l'invention
;
la figure 7 représente une vue en perspective de la coulisse dans une zone de sectionnement
des éléments de longeron et
la figure 8 représente une vue de dessus d'un sommier constitué de deux sommiers articulés
positionnés côte à côte et servant chacun à la réception d'un plan de couchage.
[0017] Comme mentionné ci-dessus, le sommier 1 articulé, objet de l'invention, comprend
au moins deux longerons 2 aptes à délimiter entre eux un plan 4 de couchage. Dans
le cas d'un couchage pour deux personnes, il est prévu deux sommiers articulés positionnés
côte à côte comme l'illustre la figure 8. Indépendamment du nombre de sommiers retenu,
il est associé à ce sommier articulé au moins un sommier rigide stationnaire affectant
la forme d'un cadre. Dans l'exemple représenté, ce cadre s'étend autour des deux sommiers
articulés. Ce cadre stationnaire est constitué de traverses et de longerons reliés
entre eux. Ce cadre est généralement équipé de piétements. Les longerons du sommier
articulé sont également reliés entre eux par des traverses. Entre les éléments du
sommier articulé et les éléments du cadre de sommier stationnaire, il est prévu un
mécanisme d'entraînement en déplacement des sections de longerons constitutifs du
sommier articulé. En effet, les longerons 2 du sommier articulé sont réalisés sous
forme d'éléments sectionnés et articulés pour permettre de modifier le profil longitudinal
du plan 4 de couchage en fonction d'une position de couchage souhaitée. A cet effet,
chaque section de longeron est reliée directement ou à l'aide d'une traverse à un
mécanisme de monte et baisse apte à mouvoir lesdites sections de longerons en fonction
de la position de couchage souhaitée. Ce mécanisme de monte et baisse qui agit sur
les différentes sections de longerons et qui est constitué essentiellement de vérins
et de biellettes ne sera pas décrit plus en détail car il est bien connu à ceux versés
dans cet art. En général, un tel sommier articulé comporte cinq sections de longerons
qui sont représentées en 2A à 2E aux figures. Les sections d'extrémités, représentée
en 2A et 2E, constituent l'une la section de tête du sommier articulé encore appelée
têtière, l'autre la section de pied du sommier. On obtient ainsi, dans une position
de couchage, un relevage du buste de l'utilisateur et des pieds de l'utilisateur.
Cette position, qui correspond à celle représentée à la figure 2, est appelée position
de confort. La position des sections de longerons du sommier, représentée à la figure
1, correspond en général à la position occupée par l'utilisateur pendant les phases
de sommeil. Dans cette position de couchage, les sections des longerons sont alignées
pour former un plan de couchage parfaitement horizontal. Bien évidemment, entre les
figures 1 et 2, qui représentent deux positions de couchage, les sections de longerons
peuvent être déplacées pour occuper des positions de couchage intermédiaires qui ne
seront pas décrites ci-après.
[0018] De manière caractéristique à l'invention, les éléments constitutifs du plan 4 de
couchage sont déplaçables axialement le long d'au moins certaines sections 2A, 2B,
2D, 2E des longerons 2 lors du passage d'une position angulaire des sections 2A, 2B,
2C, 2D, 2E de longeron 2 à une autre position sans modifier sensiblement la position
relative desdits éléments constitutifs du plan 4 de couchage entre eux. Ainsi, comme
l'illustre le passage de la figure 1 à la figure 2, les éléments constitutifs du plan
de couchage sont déplacés axialement pour s'étendre, côté tête, au-delà de l'extrémité
libre du longeron et, à l'inverse, s'étendre, côté pieds, en retrait de l'extrémité
libre du longeron comme l'illustrent les vues de détail 3 et 4. Ce déplacement des
éléments du plan de couchage correspond au passage d'une position horizontale du plan
de couchage à une position relevée de ce plan de couchage. Pour obtenir un tel déplacement
axial des éléments constitutifs du plan 4 de couchage, lors du passage d'une position
angulaire à une autre des sections de longeron, au moins certaines des sections des
longerons 2 du plan 4 de couchage sont conformées pour constituer des coulisses 3.
Parallèlement, les éléments constitutifs du plan 4 de couchage comprennent au moins
un coulisseau 5 logé dans la coulisse 3 du longeron 2, ce coulisseau 5 étant apte
à se déplacer axialement dans la coulisse 3 du longeron 2 au cours du passage d'une
position angulaire à une autre position des sections de longeron. On note que ces
déplacements à coulissement des éléments constitutifs du plan 4 de couchage au-delà
des extrémités libres des longerons dans la partie tête du sommier permettent d'offrir
un meilleur soutien du matelas dans cette position relevée du sommier articulé. Tel
n'était pas le cas dans l'état de la technique où il était nécessaire d'avoir des
dispositifs complexes pour obtenir un déplacement télescopique de la partie têtière
du sommier articulé.
[0019] Dans les exemples représentés, les éléments constitutifs du plan 4 de couchage comprennent,
outre le coulisseau 5 logé dans la coulisse 3 du longeron 2, des supports 6 de réception
de traverse 10 support de matelas. Ces supports 6 de réception de traverses 10 sont
portés par le coulisseau 5.
[0020] Dans l'exemple représenté à la figure 5, les supports 6 de réception de traverses
10 sont réalisés monoblocs avec le coulisseau 5. Ces supports 6 de réception de traverses
10 constituent des éléments de suspension des traverses 10 de réception du matelas.
[0021] Ainsi, dans les exemples représentés, un sommier articulé comporte à chaque fois
deux longerons parallèles formant coulisse. Chaque coulisse est équipée d'un coulisseau
5. Ce coulisseau 5, qui affecte la forme générale d'une barrette, est de préférence
constitué de deux éléments fixés chacun à une extrémité à une section de longeron
2. Ainsi, lorsque le longeron est constitué de cinq sections 2A, 2B, 2C, 2D, 2E, la
section médiane, représentée en 2C aux figures, est une section fixe sur laquelle
les deux barrettes constitutives du coulisseau 5 sont fixées par une de leurs extrémités.
Ainsi, l'une des barrettes sera montée à coulissement dans la coulisse formée par
les sections 2D et 2E de longeron, tandis que l'autre barrette sera montée à coulissement
dans la coulisse formée par les sections 2A et 2B de longeron. Bien évidemment, la
barrette du coulisseau aurait pu être réalisée d'une seule pièce pour couvrir les
sections 2A à 2E de longeron. Toutefois, elle nécessitait, dans ce cas, la réalisation
d'un moule de grande dimension augmentant le coût de l'ensemble. En effet, généralement,
le coulisseau 5 et les supports 6 de réception des traverses 10 sont réalisés par
moulage. Ces supports 6 de réception des traverses 10 sont réalisés sous forme d'un
corps présentant une section 9 de fixation au coulisseau 5, une section 7 de palier
destinée à supporter au moins une extrémité de traverse, généralement réalisée sous
forme d'une latte, cette extrémité de traverse étant montée de préférence libre à
coulissement dans la section 7 de palier et, intercalée entre les sections de fixation
et de palier, une section 8 de suspension. Cette section 8 de suspension est réalisée
ici sous forme de deux branches, l'une dite supérieure, l'autre inférieure, d'un ressort
qui présente un profil en forme générale de V couché, la zone de liaison entre lesdites
branches du ressort étant située à l'intérieur du cadre de sommier. Ceci ne constitue
toutefois qu'un exemple de réalisation d'un tel support de réception.
[0022] Les traverses 10 supports du matelas affectent quant à elles la forme de lattes généralement
cintrées pour présenter un profil convexe à convexité tournée vers le matelas.
[0023] Chaque section 7 de palier du support 6 de réception affecte donc la forme d'une
poche qui reçoit à coulissement libre l'extrémité l'une latte.
[0024] Ainsi, un sommier articulé comporte deux longerons 2. Chaque longeron reçoit, logé
à l'intérieur de sa coulisse 3, un coulisseau 5 auquel est associée une série de supports
6 de réception de traverse 10. Une fois le coulisseau et ses supports de réception
6 positionnés dans la coulisse, les traverses 10 peuvent être positionnées entre les
supports 6 de réception se faisant face. Le résultat obtenu est conforme à celui représenté
à la figure 8 dans laquelle les lattes s'étendent parallèlement les unes aux autres,
perpendiculairement aux sections de longerons. On note que l'intervalle entre les
lattes est relativement faible et est de valeur constante d'un intervalle à un autre.
Cet intervalle sera conservé lors du passage des sections de longeron d'une position
de couchage horizontale, telle que celle représentée à la figure 1, à une position
relevée du sommier, telle que celle représentée à la figure 2, alors que ce n'était
pas le cas dans l'état de la technique. Dans les exemples représentés, les coulisses
3 équipant les longerons 2 affectent la forme de glissières ouvertes le long d'une
génératrice pour le passage des supports 6 de réception des traverses 10. La coulisse
est ainsi positionnée au sommet du longeron qui affecte la forme d'un profilé d'allure
générale quadrangulaire. Cette coulisse forme un rail délimitant une cavité ouverte
sur sa face du dessus pour le déplacement à coulissement des supports 6 de réception
des traverses portés par le coulisseau 5. L'ouverture 11 de cette glissière ou coulisse
est élargie au voisinage des zones de sectionnement des longerons 2 pour permettre
la sortie partielle du coulisseau 5 de la coulisse 3, en particulier lorsqu'on réduit
l'angle entre deux sections 2A, 2B, 2C, 2D, 2E de longerons 2 de ladite zone. Cet
élargissement 12 de la coulisse au voisinage de la zone de sectionnement est plus
particulièrement représenté à la figure 7. La sortie du coulisseau de la coulisse
est quant à elle visible à la figure 2. Il peut être noté notamment, au voisinage
de la zone de sectionnement des sections 2C et 2B du longeron, que le coulisseau 5
s'étend en dehors de la coulisse 3. Ainsi, le coulisseau est réalisé en un matériau
élastiquement déformable pour pouvoir présenter un profil courbe lorsque les sections
de longerons, au droit desquelles il s'étend, forment un angle différent de 180° entre
elles.
[0025] Cette conformation des coulisses au voisinage des zones de sectionnement permet d'augmenter
la prise d'angle entre les différentes sections de longerons.
[0026] Le fonctionnement d'un tel sommier articulé est donc identique à celui de l'état
de la technique. En effet, les sections articulées se déplacent de manière analogue
à ce qui peut être décrit dans l'état de la technique. La seule différence résulte
des éléments constitutifs du plan de couchage qui, au lieu d'être positionnés de manière
stationnaire sur les sections de longeron, se déplacent axialement le long de certaines
des sections de longeron au cours du déplacement des sections de longeron d'une position
de couchage à une autre.
[0027] Grâce à cette disposition, il en résulte la possibilité de conserver une configuration
des éléments du plan de couchage et, en particulier de l'intervalle entre lattes,
similaire quelle que soit la position de couchage occupée.
[0028] En outre, le support du matelas, côté tête du sommier, est conservé en position relevée
du sommier.
[0029] Enfin, le montage d'un tel sommier, et en particulier des éléments constitutifs du
plan de couchage sur les longerons du sommier, est facilité. Il suffit en effet d'introduire
le coulisseau dans la coulisse constitutive du longeron puis de positionner les traverses
dans les supports 6 de réception desdites traverses formant un ensemble monobloc avec
le coulisseau. Dans l'état de la technique, il est généralement nécessaire de fixer
chaque support 6 de réception d'une traverse au longeron avant de pouvoir positionner
la latte à l'intérieur dudit support. II en résulte un temps de montage relativement
important. Il est en outre nécessaire de disposer de pièces de fixation, telles que
vis, et de réaliser des perçages dans les longerons. Tel n'est plus le cas dans la
conception retenue où le montage s'avère désormais extrêmement simple du fait que
les supports 6 de réception des traverses forment un ensemble monobloc avec le coulisseau
5 qu'il suffit d'enfiler dans la coulisse 3 fermée par chaque longeron.
1. Sommier (1) articulé du type comprenant au moins deux longerons (2) aptes à délimiter
entre eux un plan (4) de couchage, lesdits longerons (2) étant sectionnés et articulés
pour permettre de modifier le profil longitudinal du plan (4) de couchage en fonction
d'une position de couchage souhaitée,
caractérisé en ce que les éléments constitutifs du plan (4) de couchage sont déplaçables axialement le
long d'au moins certaines sections (2A, 2B, 2C, 2D, 2E) des longerons (2) lors du
passage d'une position angulaire des sections (2A, 2B, 2C, 2D, 2E) de longeron (2)
à une autre position sans modifier sensiblement la position relative desdits éléments
constitutifs du plan (4) de couchage entre eux.
2. Sommier (1) articulé selon la revendication 1,
caractérisé en ce qu'au moins certaines des sections des longerons (2) du plan (4) de couchage sont conformées
pour constituer des coulisses (3) pour permettre un déplacement axial des éléments
constitutifs du plan (4) de couchage lors du passage d'une position angulaire des
sections (2A, 2B, 2C, 2D, 2E) de longeron (4) à une autre position.
3. Sommier (1) articulé selon la revendication 2,
caractérisé en ce que les éléments constitutifs du plan (4) de couchage comprennent un coulisseau (5) logé
dans la coulisse (3) du longeron (2), ledit coulisseau (5) étant muni de supports
(6) de réception de traverse (10) support de matelas.
4. Sommier (1) articulé selon la revendication 3,
caractérisé en ce que les supports (6) de réception de traverses (10) constituent des éléments de suspension
desdites traverses (10) de réception du matelas.
5. Sommier (1) articulé selon la revendication 3,
caractérisé en ce que les supports (6) de réception des traverses (10) sont réalisés monoblocs avec le
coulisseau (5).
6. Sommier (1) articulé selon la revendication 3,
caractérisé en ce que le coulisseau (5) est constitué de deux éléments fixés chacun, à une extrémité, à
une section (2C) de longeron (2).
7. Sommier (1) articulé selon la revendication 3,
caractérisé en ce que le coulisseau affecte la forme d'une barrette.
8. Sommier (1) articulé selon la revendication 3,
caractérisé en ce que les traverses (10) support du matelas affectent la forme de lattes.
9. Sommier (1) articulé selon la revendication 3,
caractérisé en ce que les coulisses (3) affectent la forme de glissières ouvertes le long d'une génératrice
pour le passage des supports (6) de réception des traverses (10).
10. Sommier (1) articulé selon la revendication 9,
caractérisé en ce que l'ouverture de ces glissières est élargie au voisinage des zones de sectionnement
des longerons (2) pour permettre la sortie partielle du coulisseau (5) de la coulisse
(3) lorsqu'on réduit l'angle entre deux sections (2A, 2B, 2C, 2D, 2E) de longerons
(2) de ladite zone.
11. Longeron (2) pour sommier articulé du type comprenant au moins deux longerons (2)
aptes à délimiter entre eux un plan (4) de couchage, ledit longeron (2) étant formé
d'éléments sectionnés et articulés pour permettre de modifier le profil longitudinal
du plan (4) de couchage en fonction d'une position de couchage souhaitée, caractérisé en ce qu'au moins certaines sections (2A, 2B, 2D, 2E) du longeron sont conformées pour constituer
une coulisse (3) pour permettre un déplacement axial des éléments constitutifs du
plan (4) de couchage lors du passage d'une position angulaire des sections (2A, 2B,
2C, 2D, 2E) de longeron (4) à une autre position.