(19)
(11) EP 1 693 307 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
23.08.2006  Bulletin  2006/34

(21) Numéro de dépôt: 06290260.6

(22) Date de dépôt:  15.02.2006
(51) Int. Cl.: 
B65D 25/08(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IS IT LI LT LU LV MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA HR MK YU

(30) Priorité: 16.02.2005 FR 0501591

(71) Demandeur: Amcor Flexibles Europe
8700 Horsens (DK)

(72) Inventeur:
  • Provost, Jean-Jacques
    16300 Barbezieux (FR)

(74) Mandataire: Blot, Philippe Robert Emile et al
Cabinet Lavoix 2, place d'Estienne d'Orves
75441 Paris Cedex 09
75441 Paris Cedex 09 (FR)

   


(54) Emballage comportant un pot propre à contenir deux substances alimentaires


(57) L'emballage (10) comporte un pot (12) délimité par un fond (23) et une robe (24) périphérique définissant une ouverture (14) opposée au fond (23). Il comporte une membrane frangible (18) disposée entre le fond (23) et l'ouverture (14). La membrane frangible (18) est soudée à sa périphérie sur la surface intérieure (28) du pot (12) et délimite ainsi, successivement du fond (23) vers l'ouverture (14), un logement inférieur (20) et un logement supérieur (22) initialement séparés.




Description


[0001] La présente invention concerne un emballage, du type comportant un pot délimité par un fond et une robe périphérique définissant une ouverture opposée au fond.

[0002] De nombreux desserts lactés sont conditionnés dans des pots dont l'ouverture supérieure est initialement obturée par un opercule.

[0003] Pour certains flans, un coulis ou nappage est présent au fond du pot. Pour consommer le produit, l'utilisateur retire l'opercule d'obturation puis retourne le pot au-dessus d'une assiette. Une arrivée d'air est créée dans le fond du pot, soit par retrait d'une languette obturant initialement un trou, soit par rupture d'une partie frangible du fond du pot. Du fait de l'arrivée d'air, le flan est libéré dans l'assiette ainsi que le nappage contenu dans le fond du pot. Ainsi, le nappage s'écoule depuis la partie supérieure du flan recouvrant celui-ci de manière esthétique.

[0004] Avec une telle forme de conditionnement, le nappage est en contact permanent avec le flan lors du stockage du pot.

[0005] Pour certaines préparations alimentaires, il n'est pas souhaité que les deux substances soient en contact permanent pendant la phase de stockage / transport qui précède la phase de consommation. En effet, le contact peut nuire aux qualités gustatives du produit et/ou à son aspect visuel.

[0006] Ainsi, il a été envisagé des emballages comportant deux logements distincts, séparés l'un de l'autre, et permettant au consommateur de procéder lui-même au rapprochement des deux substances seulement lors de la phase ultime de consommation.

[0007] De tels emballages sont peu commodes puisqu'ils ne permettent pas un démoulage simultané par une simple opération des deux substances, comme cela est possible lorsque les deux substances sont en contact permanent lors du stockage.

[0008] L'invention a pour but de proposer un emballage permettant un stockage séparé de deux substances alimentaires et leur mise en contact, lors d'une phase unique de démoulage permettant la libération des deux substances et leur mise en contact simultanée.

[0009] A cet effet, l'invention a pour objet un emballage du type précité, caractérisé en ce qu'il comporte une membrane frangible disposée entre le fond et l'ouverture, laquelle membrane frangible est soudée à sa périphérie sur la surface intérieure du pot et délimite ainsi, successivement du fond vers l'ouverture, un logement inférieur et un logement supérieur initialement séparés.

[0010] Suivant des modes particuliers de réalisation, l'emballage comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
  • la membrane frangible comporte au moins une ligne d'affaiblissement ;
  • la ligne d'affaiblissement a un tracé courbe ;
  • la membrane a, suivant la ligne d'affaiblissement, au moins un traitement mécanique d'affaiblissement sur au moins une couche de la membrane ;
  • ledit traitement mécanique d'affaiblissement comprend un affaiblissement microporeux ;
  • le traitement mécanique d'affaiblissement comprend une découpe ou un poinçonnage partiel d'au moins une couche de la membrane avec l'aide d'une matrice de lames suivant la ligne d'affaiblissement ;
  • la membrane a, suivant la ligne d'affaiblissement, un traitement d'affaiblissement par rayonnement à haute énergie suivant au moins une couche de la membrane ;
  • la membrane comporte au moins deux couches, la première couche ayant subi un traitement d'affaiblissement par rayonnement à haute énergie suivant la ligne d'affaiblissement, et la deuxième couche ayant subi un traitement mécanique d'affaiblissement suivant la ligne d'affaiblissement;
  • la membrane comporte au moins une couche d'un polymère dont la phase cristalline est en masse au moins égale à 50 % et, de préférence, supérieure à 80 % ;
  • le fond du pot est déformable vers l'intérieur du logement inférieur ;
  • la membrane comporte au moins une couche de polystyrène et une couche de polyester ; et
  • la force de rupture à l'étirement de la membrane suivant la ligne d'affaiblissement est comprise entre 4 N/15 mm et 40 N/15 mm.


[0011] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins, sur lesquels :
  • la figure 1 est une vue en perspective d'un emballage selon l'invention, avant ouverture ;
  • la figure 2 est une vue en section de la membrane intercalaire de l'emballage de la figure 1 ; et
  • la figure 3 est une vue en perspective de l'emballage lors du démoulage du produit conditionné.


[0012] L'emballage 10 illustré sur la figure 1 comporte essentiellement un pot 12 présentant une extrémité ouverture supérieure 14 initialement obturée par un opercule amovible 16. L'emballage 10 comporte en outre une membrane frangible 18 délimitant, dans le pot, un logement inférieur 20 rempli d'une première substance telle qu'un coulis et un logement supérieur 22 empli d'une seconde substance telle qu'un flan. La membrane 18 s'étend généralement transversalement au pot, c'est-à-dire parallèlement au plan de l'ouverture 14.

[0013] Le pot 12 est, comme connu en soi, formé par thermoformage à partir d'une feuille de matière plastique tel que du polystyrène. Le pot comporte un fond 23 entouré d'une robe 24 délimitant le corps du pot. Un rebord 26 de scellage de l'opercule 16 entoure extérieurement l'ouverture 14.

[0014] La robe présente une forme généralement tronconique s'évasant du fond 23 vers l'ouverture supérieure 14. La robe 24 présente un épaulement transversal 28 ménagé au voisinage du fond 22. Ainsi, la robe comporte un tronçon inférieur 30 relié par l'épaulement 28 à un tronçon supérieur 32, les tronçons 30 et 32 délimitant latéralement, respectivement, le logement inférieur 20 et le logement supérieur 22.

[0015] Le fond 23 présente une épaisseur réduite permettant sa déformation élastique, et en particulier permettant que celui-ci s'incurve vers l'intérieur du pot sous l'action d'une pression axiale exercée en son centre depuis l'extérieur du pot.

[0016] La membrane 18 présente la forme d'un disque. Il est soudé à sa périphérie sur la couronne intermédiaire délimitée par l'épaulement 28. Il est soudé suivant une soudure délimitant un contour fermé de sorte qu'elle obture initialement de manière étanche le logement inférieur 20.

[0017] La membrane 18 est formée d'un ou de plusieurs matériaux polymères adaptés pour son thermosoudage sur l'épaulement 28 du pot.

[0018] Elle comporte une ligne d'affaiblissement 40 lui permettant d'être frangible. Cette ligne d'affaiblissement s'étend sur l'essentiel de la largeur de la membrane et suit avantageusement un profil courbe, de sorte qu'elle délimite une langue 42. La ligne d'affaiblissement délimite un contour ouvert.

[0019] Cette ligne d'affaiblissement 40 est formée par traitement du film constituant la membrane. Avantageusement, le traitement est appliqué avant la mise en place de la membrane dans le pot alors que le film est en cours de fabrication et avant bobinage.

[0020] Selon un premier mode de réalisation, la ligne d'affaiblissement 40 est produite par application d'une radiation haute énergie, telle qu'un laser, en appliquant un faisceau laser suivant le tracé de la ligne devant être affaiblie. Ce traitement à haute énergie est effectué sur une ou plusieurs couches du film lorsque ce dernier comprend plus d'une couche.

[0021] Selon un autre mode de réalisation, la ligne d'affaiblissement est formée par un affaiblissement mécanique du film qui s'étend suivant le tracé de la ligne d'affaiblissement. Ce traitement mécanique est effectué suivant une ou plusieurs des couches du film lorsque celui-ci en comporte plus d'une.

[0022] Selon un premier exemple de traitement mécanique, un affaiblissement microporeux est exécuté afin de former la ligne d'affaiblissement. Un tel traitement microporeux est obtenu par exemple en passant le film ou une couche du film, lorsque celui-ci en comporte plusieurs, entre deux rouleaux, l'un des rouleaux ayant une surface rendue abrasive dans la zone devant s'appliquer sur la ligne à affaiblir. Un tel traitement est décrit par exemple dans le document FR-2.717.449.

[0023] Selon un deuxième exemple, l'affaiblissement mécanique est obtenu en coupant ou poinçonnant partiellement ou complètement l'épaisseur d'une ou plusieurs couches du film lorsque ce dernier en comprend plus d'une. Ces découpes ou poinçonnages sont formés en appliquant une matrice de lames tranchantes suivant la ligne d'affaiblissement. Pendant le traitement, le film est pressé entre la matrice et un support, comme connu en soi. Ainsi, la partie coupée ou partiellement coupée est formée en pointillés.

[0024] Selon encore un autre exemple, la ligne d'affaiblissement 40 est formée par une région microperforée qui ne traverse pas complètement le film mais réduit la résistance à la rupture du film dans la zone traitée. Ces micro-perforations peuvent pénétrer seulement au travers d'une des couches du film lorsque celui-ci en comporte plusieurs.

[0025] Par ailleurs, une combinaison des traitements d'affaiblissement décrits ci-dessus peut être effectuée sur un même film, soit sur une même couche du film, soit sur des couches différentes du film si celui-ci en comporte plus d'une.

[0026] Un mode de réalisation particulièrement avantageux de la membrane est illustré sur la figure 2. Celle-ci comporte plusieurs couches de polymère laminées ou co-extrudées. En particulier elle comporte une couche support 52 associée à une couche scellante 54, une couche de liaison 56 étant disposée entre ces deux couches pour leur liaison sur toute leur surface.

[0027] La couche support 52 est formée par exemple d'un polyester bi-orienté et a une épaisseur comprise entre 6 µm et 50 µm et de préférence sensiblement égale à 12 µm.

[0028] Le film soudant 54 est choisi pour permettre un thermoscellage sur l'épaulement 28 du pot formé en polystyrène. Ainsi, le film soudant 54 est avantageusement un film de polystyrène, c'est-à-dire dans le même matériau que celui constituant le pot.

[0029] L'épaisseur de la couche 54 est comprise entre 15 µm et 50 µm et, de préférence sensiblement égale à 30 µm.

[0030] Avantageusement, la couche de polystyrène 54 est constituée à plus de 50 % en masse de phase cristalline. La phase cristalline est de préférence supérieure à 80 % en masse, et avantageusement comprise entre 85 % et 99 % en masse.

[0031] Suivant un mode particulier de réalisation, un vernis de scellage est appliqué sur la surface du film 54 devant être soudée sur l'épaulement 28 pour des matériaux incompatibles par fusion.

[0032] La couche 56 est formée par exemple d'un adhésif assurant une force de liaison suffisante pour éviter tout délaminage entre les couches 52 et 54. En variante, la couche 56 est formée d'une extrusion de polymère.

[0033] Dans le mode de réalisation envisagé, la couche support 52 comporte un affaiblissement 52A fait par un rayonnement à haute énergie et notamment un faisceau laser. On peut également utiliser une découpe mécanique (couteau rotatif / lames/ etc...) de la couche support 52 avant son association avec la couche scellante 54.

[0034] Suivant un premier mode de réalisation, la couche soudante 54 est dépourvue de tout traitement d'affaiblissement.

[0035] Suivant un autre mode de réalisation avantageux, un traitement d'affaiblissement 54A est ménagé suivant le tracé de la ligne d'affaiblissement 40 dans la couche soudante 54. Cette ligne peut avoir différents dessins suivant la viscosité du produit contenu dans le logement inférieur 20.

[0036] Ce traitement consiste de préférence à rendre la couche 54 fragilisée suivant le tracé de la ligne d'affaiblissement 40, notamment en passant la couche 54 entre deux rouleaux dont l'un est abrasif afin de rendre rugueuse l'une des surfaces de la couche 54. Avantageusement, cette surface est disposée du côté de la couche de liaison 56.

[0037] De préférence, la force de rupture à l'étirement de la membrane 18 suivant la ligne d'affaiblissement 40 est comprise entre 3 N/15 mm et 50 N/15 mm, c'est-à-dire qu'il convient d'appliquer une force de 3 N à 50 N transversalement à une ligne d'affaiblissement 40 d'une longueur de 15 mm pour obtenir la rupture de la membrane suivant la ligne d'affaiblissement. Elle est de préférence comprise entre 4 N/15 mm et 40 N/15 mm.

[0038] La composition de la membrane et les traitements réalisés permettent d'ajuster la rupture en fonction de la pression exercée sur le fond par le consommateur, de la surface de la membrane et du volume du réservoir.

[0039] L'opercule 16 obturant l'emballage rempli, par exemple, d'un coulis dans la chambre inférieure et d'un flan dans le logement supérieur 22 est formé d'un film composite constitué par exemple de papier et d'un film de polymère enduit d'un vernis de thermoscellage, ou encore d'un opercule prédécoupé à base d'aluminium.

[0040] Pour la fabrication d'un tel conditionnement, le pot en polystyrène 12 est d'abord thermoformé. Celui-ci est ensuite rempli du nappage disposé directement dans le logement inférieur 20. La membrane 18 est découpée à partir de bobine ou prédécoupée au préalable, puis mise en place et soudée par thermoscellage sur l'épaulement 28. On peut utiliser la compatibilité des matériaux pour sceller par ultrasons par exemple.

[0041] Après quoi, le flan 22 encore liquide est coulé dans le logement supérieur. Lors de l'écoulement du liquide, la composition de l'une des couches de polymère de la membrane et notamment, dans l'exemple considéré, de la couche 54 permet de résister à l'impact du flan déposé sur la membrane 18. Après mise en place du flan, l'opercule 16 est positionné et soudé sur le rebord 26, comme connu en soi.

[0042] Pour consommer le produit, l'opercule 16 est retiré et le pot contenant le flan et le nappage est retourné au-dessus d'une assiette avec l'ouverture 16 plaquée sur le fond de l'assiette.

[0043] Une pression est exercée sur le fond 23, par exemple par appui manuel. Sous l'action de cette pression, le fond 23 se déforme, conduisant à une augmentation de pression dans le logement inférieur 20. Celle-ci va s'exercer préférentiellement en un point central de la membrane pour venir rompre le film non découpé ou fragilisé restant. La membrane 18 se rompt ensuite par propagation en suivant la ligne d'affaiblissement 40 permettant de libérer le nappage. La ligne d'affaiblissement est telle que la surpression créée dans le logement inférieur 20 provoque la rupture de la membrane selon la ligne d'affaiblissement.

[0044] De même, la pression provoque la chute du flan qui est reçu sur le fond de l'assiette. Le nappage s'écoule alors progressivement au travers de l'ouverture désignée par la référence 70 sur la figure 3 pour s'écouler sur le flan depuis son sommet.

[0045] La forme de langue conférée à la membrane rompue 18 par la ligne d'affaiblissement courbe permet un écoulement facile du nappage, même si celui-ci a une certaine viscosité.

[0046] Lorsque la membrane est formée de deux couches, la couche de polyester permet d'assurer une cohérence pour les morceaux de la couche fortement cristallisée de polystyrène 54, afin d' éviter que ces morceaux ne se mélangent au produit alimentaire et ainsi garantir une absence de transfert dans le produit alimentaire.

[0047] Ainsi, l'emballage proposé permet de stocker séparément deux substances alimentaires et d'assurer leur mise en contact et leur démoulage en une seule opération.


Revendications

1. Emballage (10) comportant un pot (12) délimité par un fond (23) et une robe (24) périphérique définissant une ouverture (14) opposée au fond (23), lequel emballage comporte une membrane frangible (18) disposée entre le fond (23) et l'ouverture (14), laquelle membrane frangible (18) est soudée à sa périphérie sur la surface intérieure (28) du pot (12) et délimite ainsi, successivement du fond (23) vers l'ouverture (14), un logement inférieur (20) et un logement supérieur (22) initialement séparés,
caractérisé en ce que la membrane frangible (18) comporte au moins une ligne d'affaiblissement (40) et en ce que la ligne d'affaiblissement est telle que une suppression créée dans le logement inférieur (20) provoque la rupture de la membrane (18) selon la ligne d'affaiblissement (40).
 
2. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le logement inférieur (20) et le logement supérieur (22) contiennent chacun une substance, et en ce que l'emballage est tel que, retourné, une suppression crée dans le logement inférieur (20) provoque la chute de la substance initialement contenue dans le logement supérieur (22).
 
3. Emballage selon la revendication 2, caractérisé en ce que la ligne d'affaiblissement (40) a un tracé courbe.
 
4. Emballage selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la membrane (18) a, suivant la ligne d'affaiblissement (40), au moins un traitement mécanique d'affaiblissement sur au moins une couche de la membrane.
 
5. Emballage selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit traitement mécanique d'affaiblissement comprend un affaiblissement microporeux.
 
6. Emballage selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que le traitement mécanique d'affaiblissement comprend une découpe ou un poinçonnage partiel d'au moins une couche de la membrane avec l'aide d'une matrice de lames suivant la ligne d'affaiblissement (40).
 
7. Emballage selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que la membrane (18) a, suivant la ligne d'affaiblissement (40), un traitement d'affaiblissement par rayonnement à haute énergie suivant au moins une couche de la membrane (18).
 
8. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la membrane (18) comporte au moins deux couches (52, 54), la première couche (52) ayant subi un traitement d'affaiblissement par rayonnement à haute énergie suivant la ligne d'affaiblissement (40), et la deuxième couche (54) ayant subi un traitement mécanique d'affaiblissement suivant la ligne d'affaiblissement (40).
 
9. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la membrane (18) comporte au moins une couche d'un polymère dont la phase cristalline est en masse au moins égale à 50 % et, de préférence, supérieure à 80 %.
 
10. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le fond (23) du pot est déformable vers l'intérieur du logement inférieur (20).
 
11. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la membrane (18) comporte au moins une couche (54) de polystyrène.
 
12. Emballage selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que la force de rupture à l'étirement de la membrane (18) suivant la ligne d'affaiblissement (40) est comprise entre 4 N/15 mm et 40 N/15 mm.
 
13. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la substance contenue dans le logement supérieur (20) est déposée au contact de la membrane (18).
 




Dessins










Rapport de recherche