[0001] La présente invention est relative à un échappement à détente pour pièce d'horlogerie
comprenant une roue d'échappement munie de dents, un balancier sur l'axe duquel est
fixé au moins un plateau comportant une palette d'impulsion et dans le pourtour circulaire
duquel est pratiquée une entaille, et un bloqueur en forme de bascule articulée sur
un axe, ce bloqueur portant des moyens de blocage de la roue d'échappement, un doigt
de commande et un palpeur terminé par un bec arrangé pour coopérer avec l'entaille
dudit au moins un plateau.
[0002] Un échappement à détente répondant à la description ci-dessus a déjà été proposé
dans la demande de brevet suisse
CH 641/75 Les pièces d'horlogerie comprenant un échappement à détente sont très appréciées
pour leur grande précision. Les échappements à détente présentent cependant un défaut
important en ce qu'ils sont très sensibles aux chocs. De ce fait ils sont réputés
pour ne pas bien convenir aux montres bracelet. En effet, lorsqu'un choc est appliqué
à la montre au moment où le plateau reçoit, via sa palette d'impulsion, une impulsion
en provenance de la roue d'échappement, ce choc peut provoquer une rotation inverse
du plateau et dégager la roue d'échappement de la palette d'impulsion ce qui libère
ladite roue qui peut alors tourner folle et endommager le rouage d'entraînement et
l'échappement.
[0003] La présente invention a pour but principal de remédier aux inconvénients de l'art
antérieur susmentionné en fournissant un échappement à détente présentant une résistance
aux chocs améliorée lui permettant notamment d'être facilement intégré à une montre-bracelet.
[0004] A cet effet la présente invention a pour objet un échappement à détente pour pièce
d'horlogerie comprenant une roue d'échappement munie de dents, un balancier sur l'axe
duquel est fixé au moins un plateau comportant une palette d'impulsion et dans le
pourtour circulaire duquel est pratiquée une entaille, et un bloqueur en forme de
bascule articulée sur un axe, ce bloqueur portant des moyens de blocage de la roue
d'échappement, un doigt de commande et un palpeur terminé par un bec arrangé pour
coopérer avec l'entaille dudit plateau, caractérisé en ce que ledit plateau comporte
en outre un doigt de sécurité arrangé pour coopérer avec les dents de la roue d'échappement
et bloquer cette dernière lorsque la palette d'impulsion est dégagée par accident
de la denture de la roue d'échappement.
[0005] Grâce à ces caractéristiques, dans le cas d'un dégagement de la palette d'impulsion
de la roue d'échappement suite à un choc au moment de l'impulsion, le doigt de sécurité
vient s'interposer sur le chemin de la roue d'échappement pour bloquer sa course.
On évite ainsi toute libération accidentelle de ladite roue et par là même tout risque
d'endommagement du mécanisme d'entraînement et d'échappement de la montre.
[0006] Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le doigt de sécurité est
placé à une distance angulaire α de la palette d'impulsion inférieure ou égale à 40°,
de préférence comprise entre 30 et 40° et de manière encore plus préférée de l'ordre
de 35°. En effet, on comprendra facilement que si l'espace angulaire entre la palette
d'impulsion et le doigt de sécurité est trop faible ou trop important, la dent de
la roue d'échappement ne sera pas interceptée.
[0007] L'invention va être expliquée maintenant en détail ci-dessous par un mode d'exécution
donné à titre d'exemple, cet exécution étant illustrée par des dessins annexés dans
lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un mode d'exécution de l'échappement selon
l'invention.
- les figures 2 à 13 sont des vues en plan expliquant les phases de fonctionnement de
l'échappement illustré à la figure 1, ces phases couvrant les première et seconde
alternances d'une oscillation du balancier en fonctionnement normal, et
- les figures 14 à 17 sont des vues en plan expliquant les phases de fonctionnement
de l'échappement illustré à la figure 1 dans le cas d'un choc appliqué à la pièce
d'horlogerie.
[0008] Les figures annexées illustrent l'échappement à détente objet de la présente invention.
Celui-ci comprend une roue d'échappement 2 munie de dents 3. Sans que cela soit représenté,
la roue 2 est entraînée par le rouage de la pièce d'horlogerie qui reçoit sa force
motrice d'un barillet. Des plateaux 1 sont montés sur l'axe 16 d'un balancier non
représenté sur les figures. Ces plateaux 1 comportent un grand plateau 4 équipé d'une
palette d'impulsion 5 et un petit plateau 23 pourvu d'un pourtour circulaire 24 dans
lequel est pratiquée une entaille 22 présentant un flanc montant 25. Un premier doigt
d'actionnement 14 surmonte le grand plateau 4. Les figures montrent que ce doigt 14
émerge d'un disque 75 pris en sandwich entre les plateaux 4 et 23. L'échappement comprend
encore un bloqueur 6 en forme de bascule articulée sur un axe 8. Le bloqueur 6 comporte
des première et seconde parties reliées solidement par l'axe 8. Les figures montrent
que la première partie comprend des moyens de blocage 80 coopérant avec les dents
3 de la roue d'échappement 2 et que la seconde partie comprend un second doigt d'actionnement
11 arrangé pour coopérer avec le premier doigt 14, et un palpeur 20 terminé par un
bec 21 arrangé pour coopérer avec le flanc montant 25 de l'entaille 22 pratiquée dans
le petit plateau 23.
[0009] Selon la caractéristique principale de la présente invention, un des plateaux comporte
en outre un doigt de sécurité 95 arrangé pour coopérer avec les dents 3 de la roue
d'échappement 2 et bloquer cette dernière lorsque la palette d'impulsion 5 est dégagée
par accident de la denture de la roue d'échappement 2. Le rayon reliant le centre
16 des plateaux 1 au doigt de sécurité 95 et le rayon reliant ce même centre au sommet
de la palette d'impulsion 5 forment un angle α compris entre 30° et 40° pour assurer
une bonne interception des dents de la roue en cas de retournement accidentel des
plateaux.
[0010] De la description qui vient d'être donnée, on constate qu'on est en présence de tous
les composants nécessaires à réaliser un échappement à détente. Dans cet échappement,
la roue est libérée lorsque les plateaux tournent dans un sens alors qu'elle reste
bloquée lorsque les plateaux tournent dans l'autre sens. Ainsi l'impulsion au balancier
n'est donnée qu'une fois par oscillation pendant laquelle la roue d'échappement tourne
d'un pas angulaire tandis que, dans l'échappement à ancre, la même roue progresse
d'un demi-pas à chaque alternance. Cela constitue un des avantages de l'échappement
à détente puisque l'énergie perdue par suite de l'inertie de la roue d'échappement
n'intervient qu'une fois par oscillation au lieu d'une fois par alternance.
[0011] Les premier et second doigts d'actionnement 14 et 11 sont fixés rigidement respectivement
sur le grand plateau 4 et sur le bloqueur 6 et sont arrangés pour coopérer entre eux
de telle manière que lorsque les plateaux 1 tournent dans un premier sens, le premier
doigt 14 entraîne le second doigt 11 pour dégager les moyens de blocage 80 de la roue
d'échappement 2, le bec 21 du palpeur 20 étant entraîné ensuite par le flanc montant
25 de l'entaille 22 pour réengager les moyens de blocage dans la roue d'échappement,
et de telle manière que lorsque les plateaux 1 tournent dans un second sens, opposé
au premier, le premier doigt 14 entraîne le second 11 pour maintenir les moyens de
blocage 80 engagés dans la roue d'échappement 2.
[0012] Dans la forme d'exécution illustrée aux figures, les moyens de blocage 80 présentent
des première et seconde palettes 50 et 51 disposées l'une à côté de l'autre. Ces palettes
présentent respectivement des premier et second plans de repos 34 et 35. Ces plans
de repos sont inclinés l'un par rapport à l'autre pour former une ligne de repos 36.
Comme on va le voir plus bas en suivant l'analyse détaillée des phases de fonctionnement
de l'échappement, le premier plan 34 intercepte une dent 62 de la roue 2 quand le
palpeur 20 est entraîné par le flanc montant 25 de l'entaille 22, les plateaux 1 tournant
dans un premier sens. Suite à cela la dent 62 vient reposer sur la ligne de repos
35. Le second plan 35 est ensuite escaladé par la même dent 62 quand le premier doigt
14 entraîne le second doigt 11, les plateaux 1 tournant dans un second sens. Enfin
la dent 62 revient sur la ligne de repos 35 quand le second doigt quitte le premier.
[0013] Une oscillation complète du balancier est illustrée aux figures 2 à 13. On va en
analyser maintenant les différentes phases de fonctionnement.
[0014] En figure 2, les plateaux 4 et 23 tournent dans le sens de la flèche a. Le premier
doigt 14 surmontant le grand plateau 4 entre en contact avec le second doigt 11 du
bloqueur 6. Les palettes de repos 50 et 51 sont engagées à fond dans la dent 60 de
la roue 2 qui est bloquée. S'agissant ici du début du contact plateau-bloqueur, on
est au début du dégagement.
[0015] La fin du dégagement est montrée en figure 3. Les plateaux 4 et 23 tournant toujours
dans le sens de la flèche a, le doigt 14 entraîne le doigt 11 en faisant basculer
le bloqueur 6 dans le sens de la flèche f ce qui dégage les palettes 50 et 51 de la
dent 60 en imprimant à la roue 2 un léger mouvement de recul dans le sens de la flèche
g. Le bec 21 du palpeur 20 commence à pénétrer dans l'entaille 22 du petit plateau
23.
[0016] Le début de l'impulsion est présenté en figure 4. La roue 2, libérée des palettes
50 et 51, se met à tourner dans le sens de la flèche e, mue qu'elle est par la force
motrice conférée au rouage par le barillet. La dent 61 de la roue 2 rencontre la palette
d'impulsion 5 équipant le grand plateau 4 et relance les plateaux 1 dans le sens de
la flèche a.
[0017] En figure 5 l'impulsion est en cours. Le plateau 1 et la roue 2 continuent à tourner
dans le sens des flèches a et e respectivement. On parvient à la fin du contact plateau-bloqueur,
le doigt 14 s'apprêtant à passer sur la pointe du doigt 11. le bloqueur 6 qui basculait
dans le sens de la flèche f, s'apprête à basculer dans l'autre sens (flèche h).
[0018] En figure 6, la roue 2 continue à tourner dans le sens de la flèche e et continue
à entraîner les plateaux 1 par action de la dent 61 sur la palette d'impulsion 5 jusqu'au
moment où le bec 21 du palpeur 20 entre en contact avec le flanc montant 25 du petit
plateau 23. Dès cet instant le bloqueur 6 est entraîné dans le sens de la flèche h.
[0019] La figure 7 illustre la fin de l'impulsion de la dent 61 sur la palette 5. Dans cette
situation et suite à la rotation des plateaux 1 dans le sens de la flèche a, le bec
21 a dépassé le flanc montant 25 de l'entaille 22 pratiquée dans le petit plateau
23 et se trouve alors en appui sur le pourtour circulaire 24 de ce petit plateau.
Le bloqueur 6 a continué à être entraîné dans le sens de la flèche h et arrive en
fin de retour. On voit que la dent 62, entraînée dans le sens de la flèche e, s'apprête
à être interceptée par les moyens de blocage 80.
[0020] La figure 8 montre la prise de repos. La dent 62 vient s'appuyer contre le premier
plan de repos 34 de la première palette de repos 50.
[0021] La figure 9 montre le repos total de la dent 62 contre les moyens de blocage constitués
ici des première et seconde palettes de repos 50 et 51. La pointe de la dent 62, poussée
par l'énergie cinétique de la roue 2, vient se loger sur la ligne de repos 36 formée
par l'inclinaison des premier et second plans de repos 34 et 35 appartenant respectivement
aux première et seconde palettes de repos 50 et 51. C'est l'effet de tirage bien connu
des horlogers. La dent 62 vient donc se loger sur la ligne de repos 36, le second
plan de repos 35 se dressant devant cette dent et l'empêchant de poursuivre sa route.
La figure 9 montre encore que le bec 21 du palpeur 20 a décollé du pourtour circulaire
24 du petit plateau 23 laissant toute liberté au balancier de parcourir son arc supplémentaire
et de terminer sa première alternance selon le sens montré par la flèche a. On notera
encore qu'à partir de cet instant l'échappement est résistant aux chocs qui pourraient
affecter la pièce d'horlogerie. En effet, un choc viendrait faire buter le bec 21
contre le pourtour 24 du petit plateau 23 sans qu'il en résulte un dégagement des
palettes 50 et 51, le retour de la dent 62 sur la ligne de repos 36 s'opérant immédiatement
grâce au tirage cité ci-dessus. Une fois la première alternance terminée, le balancier
inverse son sens et tourne dans le sens de la flèche b.
[0022] En figure 10, on a représenté l'échappement sur la fin de l'arc supplémentaire inverse,
soit vers la fin de la seconde alternance. Les plateaux 1 tournent dans le sens de
la flèche b. La figure montre la situation au moment où le second doigt 14 qui surmonte
le grand plateau 4 entre en contact avec le premier doigt 11 monté sur le bloqueur
6. Ce dernier est encore immobile et la dent 62 de la roue 2 est toujours logée sur
la ligne de repos 36 des palettes 50 et 51.
[0023] En figure 11, les plateaux 1 ont poursuivi leur course dans le sens de la flèche
b et le second doigt 14 a glissé sur un biseau 90 pratiqué à l'extrémité du premier
doigt 11 ce qui provoque la rotation du bloqueur 6 dans le sens de la flèche h. De
ce fait la dent 62 de la roue 2 escalade le second plan de repos 35 de la seconde
palette de repos 51, ce qui entraîne la roue 2 dans un léger mouvement de recul noté
ici par la flèche g.
[0024] En figure 12 les premier et second doigts 11 et 14 se sont séparés, les plateaux
1 tournant toujours dans le sens de la flèche b. Dès cet instant, la pointe de la
dent 62, poussée par l'énergie cinétique de la roue 2 qui tourne dans le sens de la
flèche e, redescend le second plan de repos 35 de la palette 51 pour venir se loger
sur la ligne de repos 36 comme cela est montré sur la figure 17. On a affaire ici
au même effet de tirage dont on a parlé à propos de la figure 9. mais agissant sur
le plan 35 de la palette 51. On pourrait appeler contre-tirage cet effet.
[0025] A partir de la situation présentée en figure 13, le balancier et avec lui les plateaux
1 terminent leur arc supplémentaire dans le sens de la flèche b puis changent de sens
(flèche a) pour recommencer une nouvelle oscillation, la seconde alternance étant
terminée.
[0026] Les figures 14 à 17 sont des vues en plan expliquant les phases de fonctionnement
de l'échappement illustré à la figure 1 dans le cas d'un choc appliqué à la pièce
d'horlogerie.
[0027] La figure 14 est identique à la figure 4 et illustre le début de l'impulsion. La
roue 2, libérée des palettes 50 et 51 se met à tourner dans le sens de la flèche e,
mue qu'elle est par la force motrice conférée au rouage par le barillet. La dent 61
de la roue 2 rencontre la palette d'impulsion 5 équipant le grand plateau 4 et relance
les plateaux 1 dans le sens de la flèche a.
[0028] On suppose qu'à cet instant précis un choc est appliqué à la pièce d'horlogerie,
choc qui a pour effet d'inverser le sens de rotation des plateaux 1 pour les faire
tourner dans le sens inverse b. On se trouve alors dans la situation illustrée en
figure 15 où le sommet de la palette d'impulsion 5 passe par dessus le sommet de la
dent 61 obligeant pendant un court instant la roue 2 à reculer dans le sens de la
flèche g.
[0029] La figure 16 montre qu'à partir de la situation présentée en figure 15, plus rien
ne retient la roue 2 à tourner dans le sens où elle est entraînée normalement par
le rouage (flèche e) et la figure 16 montre bien que si le doigt de sécurité 95 n'était
pas présent, la roue 2 continuerait à tourner folle causant de graves dommages au
mécanisme d'échappement et d'entraînement. Contrairement à cela, le sommet de la dent
61 frappe le doigt de sécurité 95 ce qui inverse le sens de rotation des plateaux
1 et rétablit de ce fait le sens correct illustré par la flèche a.
[0030] La figure 17 montre la situation où la dent 61 quitte le doigt de sécurité 95, ce
qui permettra à la dent 63 de donner une nouvelle impulsion à la palette 5.
[0031] On notera que le doigt de sécurité 95 se trouve situé au même niveau que la palette
d'impulsion 5, ce niveau pouvant être celui du grand plateau 4. Ce doigt de Sécurité
95 peut être fait d'une pièce avec le plateau 4 ou rapporté sur ce dernier sous la
forme d'une pierre sertie à l'image de la palette d'impulsion 5.
[0032] On comprendra que l'invention a été décrite en liaison avec un mode de réalisation
préféré d'un échappement à détente et que celle-ci peut s'appliquer à tout autre type
d'échappement à détente sans sortir du cadre de la présente invention définie par
les revendications annexées. On pourra notamment prévoir d'appliquer l'invention aux
échappements à détentes décrits notamment dans les demandes
EP Nos 03022910.3,
03027929.3 et
0302887.3 ainsi que la demande au nom de la demanderesse et déposée le même jour et intitulée
« Echappement à détente pour pièce d'horlogerie » l'ensemble de ces demandes étant
incorporé à la présente par référence.
1. Echappement à détente pour pièce d'horlogerie comprenant une roue d'échappement (2)
munie de dents (3), un balancier sur l'axe (16) duquel est fixé au moins un plateau
(4) comportant une palette d'impulsion (5) et dans le pourtour circulaire (24) duquel
est pratiquée une entaille (22), et un bloqueur (16) en forme de bascule articulée
sur un axe (8), ce bloqueur portant des moyens de blocage (80) de la roue d'échappement,
un doigt de commande (11) et un palpeur (80) terminé par un bec arrangé pour coopérer
avec l'entaille dudit plateau, caractérisé en ce que ledit plateau comporte en outre un doigt de sécurité (95) arrangé pour coopérer avec
les dents de la roue d'échappement et bloquer cette dernière lorsque la palette d'impulsion
(5) est dégagée par accident de la denture (3) de la roue d'échappement
2. Echappement à détente selon la revendication 1, caractérisé en ce que le doigt de sécurité est placé à une distance angulaire α de la palette d'impulsion
inférieure ou égale à 40°
3. Echappement à détente selon la revendication 1, caractérisé en ce que le doigt de sécurité est placé à une distance angulaire a de la palette d'impulsion
de comprise ente 30 et 40° et de préférence de l'ordre de 35°.
4. Echappement à détente selon la revendication 1, caractérisé en ce que le doigt de sécurité (95) est fait d'une pièce avec le plateau (4).
5. Echappement à détente selon la revendication 1, caractérisé en ce que le doigt de sécurité (95) est rapporté sur le plateau (4).