[0001] La présente invention concerne un dispositif anti-chute d'un tablier de fermeture
de structure souple apte à être enroulé autour d'un système support sensiblement cylindrique
et monté mobile en rotation autour d'un arbre fixe, généralement au-dessus d'une ouverture
à condamner.
[0002] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive,
dans le domaine des fermetures à effacement vertical équipant les accès des bâtiments
industriels et commerciaux.
[0003] Il s'agit par exemple de rideau métallique de garage ou de grille de devanture de
magasin.
[0004] Il est à noter que dans l'ensemble de ce texte, les termes « rideau » ou « tablier
» désignent plus généralement tout moyen apte à fermer une ouverture.
[0005] La souplesse structurelle nécessaire à l'enroulement de cet élément de fermeture
peut provenir directement de la nature intrinsèque du matériau le constituant et/ou
des articulations liant les différentes parties le composant.
[0006] Dans le cas d'une fermeture à arbre fixe, l'enroulement du tablier est traditionnellement
réalisé autour d'au moins une bobine montée mobile en rotation sur ledit arbre fixe.
[0007] Chaque bobine est par ailleurs reliée à l'arbre fixe par l'intermédiaire d'un ressort
de compensation de type spiral, enroulé à l'intérieur même de ladite bobine.
[0008] Ce moyen de rappel élastique est chargé de contrebalancer au moins partiellement
le poids du tablier en restituant au cours de la phase d'ouverture, l'énergie emmagasinée
sous forme de couple lors de la phase de fermeture.
[0009] Comme toutes les fermetures à effacement vertical, les rideaux à enroulement autour
d'un arbre fixe sont soumis à un certain nombre d'exigence réglementaire et normative.
[0010] Parmi celles-ci, la norme française NF P 25-362 remplacée par la norme européenne
EN 12604 : 2000, ayant le statut d'une norme française, prenant effet au 20 janvier
2001, concerne la sécurité des utilisateurs en cas de défaillance de la fermeture.
[0011] Elle stipule notamment à son paragraphe 4.3.4c, qu'en cas « de défaillance dans le
système de suspension de la porte, le vantail doit être immobilisé après un éventuel
mouvement de descente (ou une chute) de 300mm maximum et être maintenu dans cette
position en toute sécurité aussi longtemps qu'aucune nouvelle intervention n'est effectuée
».
[0012] Or, un tablier présente un poids relativement important, allant généralement de plusieurs
dizaines à plusieurs centaines de kilogrammes. Combinée à une vitesse de chute élevée,
cette masse constitue un réel danger pour les utilisateurs.
[0013] La demanderesse a déjà décrit des dispositifs anti chute remplissant cette fonction
et répondant à la norme précitée.
[0014] Il s'agit plus particulièrement des brevets
français N° 2 756 319 et
N° 2 826 688, décrivant des dispositifs de retenue pour fermeture à enroulement dotés d'un tablier
apte à être enroulé autour d'au moins une bobine montée mobile en rotation autour
d'un arbre fixe, chaque bobine mobile étant reliée à l'arbre fixe par l'intermédiaire
d'un ressort de compensation de type spiral, un élément de blocage étant associé à
chaque ressort de compensation afin de bloquer la descente du tablier en cas de défaillance
dudit ressort de compensation.
[0015] L'extrémité externe du ressort de compensation est solidaire de l'élément de blocage
qui est monté mobile en déplacement sur la bobine correspondante, l'élément de blocage
étant apte à se déplacer en direction d'un organe statique solidaire de l'arbre fixe
afin de coopérer par blocage avec une partie formant butée dudit organe statique,
ledit élément de blocage étant maintenu à distance de l'organe statique par la force
de rappel exercée par le ressort de compensation.
[0016] Ainsi le ressort de compensation est l'unique pièce commandant l'immobilisation ou
le déplacement de l'élément de blocage par rapport à la bobine. En d'autres termes,
il assure seul l'immobilisation de l'élément de blocage en position passive, il en
commande également seul le déplacement en direction de l'organe statique, et enfin
il en garantit seul le maintien en position active, les positions passives et actives
étant celles dans lesquelles ledit élément de blocage et ledit organe statique sont
respectivement à distance et au contact l'un de l'autre.
[0017] La position de l'élément de blocage par rapport à l'organe statique dépend donc uniquement
et surtout directement de l'état du ressort de compensation.
[0018] En conditions normales d'utilisation, le ressort de compensation est tendu en permanence
en raison d'un excès d'enroulement de la spire le constituant, et ceci quelle que
soit la position du tablier. Comme par ailleurs son extrémité interne est fixe, la
force de rappel ne se fait ressentir qu'à son extrémité externe. C'est en effet la
seule susceptible de se déplacer, pour la double raison qu'elle est solidarisée à
l'élément de blocage monté mobile en déplacement sur la bobine d'une part, et que
ladite bobine est elle-même montée mobile en rotation autour de l'arbre fixe d'autre
part. La seule force de rappel permet ainsi de maintenir avantageusement l'élément
de blocage en position passive, c'est-à-dire à distance de l'organe statique. Cet
équilibre reste parfaitement stable aussi longtemps que le ressort de compensation
conserve ses propriétés mécaniques originelles.
[0019] Lorsqu'une défaillance intervient au niveau du ressort de compensation, la rupture
se produit systématiquement à l'endroit où les sollicitations sont maximales, c'est-à-dire
là où la courbure est la plus forte. La partie concernée correspond bien entendu à
l'extrémité interne du ressort de compensation, et plus généralement à toute la zone
située à proximité du point de fixation sur l'arbre fixe. Le ressort de compensation
se voit donc libéré de l'intérieur, de toute contrainte mécanique de sorte que la
force de rappel disparaît.
[0020] Comme le ressort de compensation est enroulé sur lui-même lorsque la fermeture fonctionne
normalement, le volume qu'il occupe à l'intérieur de la bobine est très nettement
inférieur à celui qu'il possède au repos, c'est-à-dire lorsqu'il n'est soumis à aucune
contrainte d'enroulement. Aussi, après rupture, il va avoir tendance à reprendre naturellement
sa forme originelle. En cas de défaillance, il se produit par conséquent une expansion
sensiblement radiale du ressort de compensation qui tend à s'écarter au maximum de
l'axe autour duquel il était enroulé. Ce mouvement se poursuit jusqu'à ce que le déploiement
du ressort soit stoppé, en raison de l'espace limité existant à l'intérieur de la
bobine.
[0021] Lors du relâchement du ressort de compensation, l'extrémité la plus mobile du ressort
de compensation subit très logiquement un déplacement en spirale en raison de la nature
intrinsèque dudit ressort. Ce déplacement est orienté suivant le sens d'enroulement
de la spire, de l'intérieur vers l'extérieur puisque la rupture a lieu au niveau de
l'extrémité interne du ressort spiral. En fin de parcours, l'inertie générée par ce
mouvement provoque une légère rotation du ressort de compensation car ce dernier n'est
pas totalement maintenu à ce moment précis. Bien que solidarisée à l'élément de blocage,
son extrémité externe est en effet susceptible de se déplacer. Par ailleurs, le mouvement
de rotation en question est dirigé dans le même sens que le déplacement de l'extrémité
interne précédemment décrit.
[0022] Lorsqu'il n'est plus soumis à la force de rappel exercée par le ressort de compensation,
l'élément de blocage est par conséquent libre de quitter sa position passive et de
se déplacer par rapport à la bobine sur laquelle il est monté mobile, en direction
de l'organe statique. Cela sous-entend bien évidemment qu'il puisse être entraîné
en déplacement par l'intermédiaire d'un organe en mouvement. C'est précisément ce
qui se produit lorsque le ressort de compensation rompt puis s'anime du double mouvement
d'expansion radiale et de rotation précédemment décrit. L'élément de blocage, solidarisé
à l'extrémité externe du ressort de compensation, est alors déplacé jusqu'à la position
active dans laquelle il coopère par blocage avec l'organe statique.
[0023] Plus particulièrement, selon le dispositif ayant fait l'objet du brevet
français N° 2 756 319 de la demanderesse, l'élément de blocage coopérant avec l'extrémité externe du ressort
de compensation est monté mobile en rotation sur la bobine et est constitué par un
axe sur lequel est accroché librement l'extrémité libre du ressort, ledit axe traversant
la bobine et comportant à une de ses extrémités débouchant de celle-ci un
volet qui lui est solidaire et qui est destiné à venir en contact avec l'organe statique
par basculement lors de la rupture du ressort.
[0024] Dans ce cas, la retenue en rotation de l'axe porteur du volet est assurée par la
simple traction exercée par le ressort de compensation, toutefois sécurisé par la
présence d'un méplat réalisé sur l'axe.
[0025] Il a été néanmoins recherché de sécuriser davantage le dispositif afin de prévenir
tout relâchement du ressort dans le temps, qui ferait échapper le méplat à l'action
de l'extrémité dudit ressort, d'où un déclenchement intempestif du dispositif de blocage,
alors que le ressort n'est pas cassé.
[0026] Pour ce faire, l'invention concerne un dispositif anti-chute d'un tablier de fermeture
destiné à être enroulé autour d'au moins une bobine montée mobile en rotation sur
un arbre fixe et reliée à celui-ci par l'intermédiaire d'un ressort de compensation,
de type spiral, enroulé sur lui-même entre deux flancs parallèles de la bobine et
dont l'extrémité interne est solidaire de l'arbre, alors que son extrémité externe
coopère avec un élément de blocage monté mobile en déplacement sur ladite bobine,
de manière à ce qu'en cas de défaillance du ressort de compensation, ledit élément
vienne coopérer par blocage avec une partie formant butée d'un organe statique concentrique
à l'arbre fixe et solidaire de celui-ci, et donc du tablier, ledit élément de blocage
étant monté mobile en rotation sur la bobine et constitué par un axe sur lequel est
accrochée librement l'extrémité libre du ressort, ledit axe traversant les deux flancs
parallèles de la bobine et comportant à une de ses extrémités débouchant de celle-ci
un volet qui lui est solidaire et qui est destiné à venir en contact, par basculement,
avec au moins une encoche de l'organe statique réalisée à la périphérie de celui-ci,
lors de la rupture du ressort, avec laquelle est susceptible de coopérer le volet,
lors d'une défaillance du ressort de compensation, laquelle encoche est associée ou
non à des moyens de déblocage du volet, dans un sens de descente du tablier, caractérisé
en ce que l'axe de l'élément de blocage, à l'extrémité externe duquel est disposé
solidairement le volet basculant, est susceptible d'être soumis, par l'intermédiaire
de moyens de retenue et d'actionnement, à deux mouvements successifs lors d'une rupture
du ressort de compensation,
- l'un axial l'expulsant vers l'extérieur de la bobine selon un axe XX' parallèle à
celui YY' de l'arbre, de manière à libérer le volet par rapport à un élément de maintien
en position inactive de celui-ci ;
- et l'autre rotatif autour de son propre axe XX', provoquant le basculement du volet
externe vers une encoche de l'organe statique, après sa libération par rapport à l'élément
de maintien, pour une position active de blocage dans ladite encoche.
[0027] Cette combinaison, qui n'avait jamais été envisagée, permet de tirer un profit maximum
des avantages du système de blocage par volet rotatif, et de ceux du système de retenue
en translation d'un organe à déplacement axial, ayant fait l'objet des brevets français
précités déposés par la demanderesse.
[0028] Le problème évoqué ci-dessus ayant été résolu, il reste néanmoins à surmonter une
difficulté post cassure du ressort de compensation et de déclenchement de l'organe
de blocage, en l'occurrence le volet.
[0029] En effet, une fois immobilisé en descente, selon une course maximale de 30 cm selon
la norme, le rideau n'est manoeuvrable manuellement qu'en remontée, à l'exclusion
de toute action en descente. En effet, la descente n'est possible qu'en débloquant
l'organe de blocage, mais la conséquence néfaste serait de faire descendre le rideau
de toute la hauteur le séparant avec le sol, sans limitation de sa course à 30 cm.
L'intervention d'un spécialiste est alors nécessaire.
[0030] Cela est une contrainte importante, car si la rupture a eu lieu le soir ou la nuit,
l'intervention ne peut avoir lieu que le lendemain et la protection des lieux n'est
plus assurée.
[0031] Il a donc été imaginé de descendre le rideau par déblocage et reblocage successifs
du volet de blocage pas à pas, chaque pas correspondant à une descente de 30 cm, toujours
selon la norme.
[0032] Il est ainsi permis de descendre le rideau jusqu'en bas et de pouvoir attendre l'intervention
du spécialiste, les lieux étant alors sécurisés dans cette attente.
[0033] L'invention concerne donc également, pris en combinaison, un dispositif anti-chute
tel que nouvellement défini ci-dessus, et des moyens de déblocage du volet, dans un
sens de descente du tablier.
[0034] La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au
cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou
selon toutes leurs combinaisons techniques possibles.
[0035] Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment
l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 représente, en perspective, un dispositif anti-chute comportant un moyen
de blocage en descente du tablier selon l'invention, et un moyen de déblocage associé.
Pour une meilleure compréhension, le volet a été représenté de manière transparente.
La figure 2 représente, également en perspective, à échelle agrandie, une portion
du dispositif selon la figure 1. Pour une meilleure compréhension, le volet a été
représenté de manière transparente.
La figure 3 représente, en coupe transversale, un dispositif anti-chute selon les
figures 1 et 2.
La figure 4 représente une plaquette multifonctions, vue de l'intérieur de la bobine.
La figure 5 est une vue de dessus selon la figure 4.
La figure 6 est une vue en coupe selon la ligne VI-VI de la figure 4.
La figure 7 est une vue en perspective de la plaquette multifonctions représentée
sur les figures 4 à 6.
Les figures 8 et 9 sont des vues schématiques, en plan, du dispositif selon les figures
précédentes, montrant l'organe de blocage, associé à un moyen de déblocage selon un
premier exemple de réalisation, après rupture du ressort de compensation, selon un
sens de descente F du tablier.
La figure 10 est une vue de l'organe de blocage se trouvant au droit de l'encoche
du plateau statique.
La figure 11 est une vue montrant l'organe de blocage dans l'encoche et en contact
avec le levier de déblocage 11, afin d'exercer sur celui-ci une poussée le mettant
dans une position de pré-basculement.
La figure 12 est une vue du levier de blocage en position d'immobilisation dans l'encoche
de l'organe du plateau statique.
Les figures 13, 14 et 15 sont des vues du levier de blocage au cours d'une rotation
dans un sens d'ouverture O de la bobine.
La figure 16 est une vue du levier de blocage dans un sens de rotation F de descente
du tablier, montrant le doigt de blocage en cours d'accroche du levier basculant en
vue du déblocage.
Les figures 17 et 18 sont des vues du levier de blocage au cours du basculement complet
du levier basculant constituant l'organe de déblocage.
La figure 19 est une vue du levier de blocage ayant surmonté l'encoche du plateau
statique et ayant libéré le levier de déblocage.
La figure 20 est une vue du levier de blocage dans un sens de descente F du tablier
en direction d'une autre encoche de blocage, l'organe de déblocage précédent ayant
repris sa position initiale.
La figure 21 est une vue de l'organe de blocage nouvellement bloqué dans une encoche,
identique à la figure 6.
[0036] Selon un second mode de réalisation du moyen de déblocage :
- les figures 22, 23, 24 et 25 représentent un organe de blocage après rupture du ressort
de compensation dans un sens F de descente du volet, en direction d'une encoche du
plateau statique comportant un levier basculant de déblocage associé à un contre-levier
ou verrou d'immobilisation dudit levier basculant vers une position de pré-basculement
(fig. 25) provoquée par l'organe de blocage lorsqu'il se trouvera en butée en fond
d'encoche ;
- les figures 26, 27, 28 et 29 représentent les positions successives de l'organe de
blocage dans un sens d'ouverture O du tablier, l'organe de déblocage étant en position
de pré-basculement ;
- les figures 30 à 40 représentent l'organe de blocage dans un sens de fermeture de
descente du tablier, accrochant au passage l'organe de déblocage pour surmonter l'encoche
et venir ensuite en butée du contre-levier ou verrou afin d'assurer également le déverrouillage
et le retour en position initiale du levier basculant en vue d'une nouvelle manoeuvre.
[0037] Le dispositif 1 globalement désigné sur les figures permet d'interdire la chute d'un
tablier de fermeture (non représenté).
[0038] Il est destiné à être intégré à au moins une bobine 2 montée mobile en rotation sur
l'arbre fixe 3 et reliée à celui-ci par l'intermédiaire d'un ressort de compensation
(non représenté) enroulé sur lui-même entre deux flancs 5 et 6 de la bobine 2 et dont
l'extrémité interne est solidaire de l'arbre 3, alors que son extrémité externe coopère
avec un élément de blocage 7 monté mobile en déplacement sur ladite bobine 2, de manière
à ce qu'en cas de défaillance du ressort de compensation, ledit élément 7 vienne coopérer
par blocage avec une partie formant butée d'un organe statique 9 solidaire de l'arbre
fixe 3 et donc du tablier.
[0039] Selon le présent exemple de réalisation, l'élément de blocage 7 du dispositif anti-chute
est monté mobile en rotation sur la bobine 2 et est constitué par un axe 7a sur lequel
est accroché librement l'extrémité libre du ressort (non représenté), ledit axe 7a
traversant la bobine 2 et comportant à une de ses extrémités dépassant de celle-ci
un volet 7b qui lui est solidaire et qui est destiné à venir en contact avec l'organe
statique 9 par basculement, lors de la rupture du ressort.
[0040] Selon l'invention, l'axe 7a de l'élément de blocage 7, à l'extrémité externe duquel
est disposé solidairement le volet basculant 7b, est susceptible d'être soumis, par
l'intermédiaire de moyens de retenue et d'actionnement, à deux mouvements successifs
lors d'une rupture du ressort de compensation,
- l'un axial F1 l'expulsant vers l'extérieur de la bobine 2 selon un axe XX' parallèle
à celui YY' de l'arbre 3, de manière à libérer le volet 7b par rapport à un élément
100 de maintien en position inactive de celui-ci ;
- et l'autre rotatif F2 autour de son propre axe XX', provoquant le basculement du volet
externe 7b vers une encoche 8 de l'organe statique 9, après sa libération par rapport
à l'élément de maintien 100, pour une position active de blocage dans ladite encoche
8.
[0041] Plus particulièrement, les moyens de retenue et d'actionnement de l'élément de blocage
7 sont constitués par :
- un organe de poussée élastique 101 à action linéaire, assujetti à une partie externe
de l'axe 7a et agissant axialement sur celui-ci, vers l'extérieur, lors d'une rupture
du ressort de compensation (non représenté) ;
- un épaulement 102 réalisé sur une partie interne du même axe 7a, coopérant avec un
champ de l'extrémité libre du ressort de compensation sur lequel il prend appui en
fonctionnement normal, afin de retenir ledit axe 7a contre tout déplacement axial
F1 puis rotatif F2 vers une position de blocage ;
- un organe de poussée élastique à action rotative F2, assujetti au volet 7b de l'axe
7a et agissant sur ledit volet 7b vers une position active de blocage, successivement
à l'action F1 de l'organe de poussée élastique linéaire 101, lors d'une rupture du
ressort de compensation et après libération de l'épaulement de retenue 102 de l'axe
7a.
[0042] Il est à noter ici que l'axe 7a est susceptible de se déplacer axialement selon un
axe parallèle XX' à celui YY' de l'arbre 3, entre deux positions A, B, l'une A dite
de déverrouillage dans laquelle il est maintenu à distance de l'encoche 8 de l'organe
statique 9, en mettant l'organe de poussée axiale 101 sous contrainte, par la seule
force de rappel du ressort de compensation, au niveau de son extrémité externe.
[0043] Dans l'autre position B dite de verrouillage, l'axe 7a n'est plus soumis à la force
de rappel du ressort de compensation, notamment en cas de rupture, mais à la seule
force axiale F1 de l'organe de poussée élastique 101.
[0044] Ainsi est provoqué le déplacement axial F1 de l'axe 7a vers l'encoche 8 de l'organe
statique 9 et conséquemment l'immobilisation en rotation de la bobine 2 par rapport
à l'arbre fixe 3, d'où du tablier.
[0045] Selon un mode préférentiel de réalisation, l'axe 7a est cylindrique et réalisé de
manière étagée selon deux diamètres différents délimitant un épaulement E entre eux.
La zone de plus faible diamètre constitue sa partie interne, et celle de plus grand
diamètre, sa partie externe. La retenue en position de verrouillage A, par la seule
force de rappel du ressort de compensation au niveau de son extrémité libre, s'effectue
par l'intermédiaire de l'épaulement E qui constitue une butée venant contre le champ
de ladite extrémité du ressort de compensation, lorsque celui-ci est tendu, donc opérationnel.
Le déverrouillage selon la position B du doigt 7 s'effectue par libération de son
épaulement E, lors d'une détente de la force d'enroulement du ressort de compensation,
notamment par rupture de celui-ci, provoquant un développement de son diamètre.
[0046] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'organe de poussée élastique à action
linéaire F1 et l'organe de poussée élastique à action rotative F2 sont constitués
par un ressort unique à double fonction 101, comprenant d'une part un corps central
formé de spires entourant l'extrémité externe de l'axe 7a et agissant en compression
entre une partie fixe d'un flanc 5 de la bobine 2 et le fond d'une encoche 103 réalisée
sur le volet 7b, pour une action axiale F1 sur l'axe 7a, et d'autre part des branches
104, 105 s'étendant aux extrémités du corps central du ressort 101 et agissant en
torsion sur celui-ci entre un point fixe 106 du flanc 5 de la bobine 2 d'une part,
et le volet 7b d'autre part, pour une action rotative F2 sur celui-ci.
[0047] Comme particulièrement bien visible sur les figures 4 à 7, l'élément de maintien
100 en position inactive du volet 7b et le point fixe 106 formant un appui à l'une
des branches 105 du ressort double fonction 101 sont constitués par deux pions externes
issus d'une plaquette multifonctions 107 rapportée sur une face interne d'un flanc
5 de la bobine 2 percée de deux trous pour permettre la traversée vers l'extérieur
des deux pions 100, 106.
[0048] Préférentiellement, deux plaquettes multifonctions 107 sont disposées en vis à vis
sur les faces internes respectives des flancs 5, 6 de la bobine 2, et comprennent
en outre deux pions internes 108, 109 dirigés les uns vers les autres et destinés
à contenir l'expansion du ressort de compensation en cas de rupture de celui-ci.
[0049] Selon une autre caractéristique, les plaquettes multifonctions 107 ont une épaisseur
E variable en fonction de la largeur du ressort de compensation, de manière à ce que
celui-ci puisse, au niveau de son extrémité libre, se loger entre leurs deux faces
en vis à vis, l'épaisseur E desdites plaquettes étant de valeur au moins égale à celle
d'épaulement périphérique interne « e » des flancs 5, 6 à l'intérieur desquels elles
se logent.
[0050] Ceci permet d'éviter au ressort de compensation, lors de son expansion en cas de
rupture, d'échapper auxdits bords périphériques internes et des flancs 5, 6, qui provoqueraient
un coincement inévitable entravant l'expansion, et donc la libération, de son extrémité
libre retenant l'axe 7a.
[0051] Par ailleurs, les plaquettes multifonctions 107 comportent un trou central 110, surmonté
d'un palier 111 sur sa face externe, destiné à être traversé par l'axe 7a de l'organe
de blocage 7.
[0052] Avantageusement, les plaquettes multifonctions 107 sont symétriques afin de les rendre
réversibles pour un montage à droite ou à gauche.
[0053] Les plaquettes multifonctions 107 sont obtenues par moulage d'une matière plastique.
[0054] A titre d'exemple illustratif, on trouvera ci-après un tableau indiquant, par rapport
à des largeurs de ressort de compensation, les longueurs d'axe 7a correspondants,
ainsi que la largeur de la partie épaulée de cet axe 7a, et l'épaisseur de chaque
plaquette multifonctions 107 disposée de part et d'autre des flancs de la bobine.
Longueur Ressort En mm |
Longueur Axe En mm |
Longueur Epaulement En mm |
2 types de plaquettes multifonctions en mm |
50 |
131,5 |
53 |
20 |
20 |
60 |
131,5 |
63 |
15 |
15 |
70 |
151,5 |
73 |
20 |
20 |
80 |
151,5 |
83 |
15 |
15 |
[0055] C'est ainsi que l'on se rend compte que, pour 4 largeurs de ressort, on ne dispose
que de deux types d'axes 7a de longueurs différentes avec, sur chacun d'eux, 4 largeurs
de parties épaulées, et de seulement deux types de plaquettes multifonctions.
[0056] La distance entre l'un des épaulements de l'axe 7a et le volet 7b pourra être de
13,5 mm ou 8,5 mm pour l'une quelconque des longueurs d'axe 7a, de 131,5 mm ou 151,5
mm.
[0057] Bien entendu, d'autres combinaisons sont possibles, en fonction d'autres largeurs
de ressort, pour d'autres types de bobine.
[0058] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'organe statique 9 de butée du volet
de blocage 7b est constitué par un plateau externe fixé sur l'arbre 3, concentriquement
à celui-ci et à un flanc 5 de la bobine 2 situé en vis-à-vis, plateau statique 9 sur
lequel est réalisé sur sa périphérie au moins une encoche 8 avec laquelle est susceptible
de coopérer le volet 7b, lors d'une défaillance du ressort de compensation, laquelle
encoche 8 est associée ici à des moyens de déblocage 11, 11A du volet 7, dans un sens
de descente F du tablier.
[0059] D'une manière générale, quel que soit le mode de réalisation représenté figures 9
à 21 ou 22 à 40, les moyens de déblocage du volet 7b après son blocage sont constitués
par un levier basculant 12, 12A rappelé élastiquement par un ressort de rappel 13,
13A, disposé à proximité de l'encoche 8 du plateau statique 9, à l'extérieur de celui-ci
et susceptible de pivoter autour d'un axe fixe 14, 14A perpendiculaire au plateau
9 et parallèle à l'axe 7a du volet 7b. De cette manière, lorsque celui-ci est libéré,
par rupture du ressort de compensation, il peut agir selon un premier temps en pré-basculement
sur ledit levier 12, 12A, par action sur une de ses zones d'extrémité 12a, 12Aa dirigée
dans le sens de la descente F du tablier, selon une course limitée par la présence
limitrophe de l'encoche 8 du plateau statique 9 sur laquelle vient buter le volet
7b. Le pré-basculement a pour effet de relever l'autre extrémité 12b, 12Ab du levier
basculant 12, 12A pour le mettre en relief dans l'encoche 8 du plateau statique 9
de manière à s'offrir à l'accroche du volet 7b lors de son passage dans un mouvement
de descente F, après un mouvement de remontée partielle du tablier, provoquant ainsi,
selon un second temps, le basculement complet du levier basculant 12, 12A, ayant pour
effet d'accompagner le volet 7b se trouvant en position relevée, pour lui permettre
d'échapper à l'encoche 8 et effectuer ainsi un mouvement de descente du tablier jusqu'à
la prochaine encoche 8 du plateau statique 9, selon le pas choisi.
[0060] Egalement d'une manière commune aux deux modes de réalisation représentés figures
9 à 21 ou 22 à 40, le dispositif comporte des moyens d'immobilisation 15, 15A du levier
basculant 12, 12A en position de pré-basculement, de manière à permettre son basculement
successif par accroche de son extrémité préalablement relevée par le volet 7b lors
de son passage, dans un mouvement de descente du tablier et conséquemment le basculement
complet du levier basculant 12, 12A pour accompagner ledit volet 7b se trouvant en
position relevée et lui permettre d'échapper à l'encoche 8 du plateau 9.
[0061] Selon l'exemple de réalisation des figures 9 à 21, les moyens d'immobilisation du
levier basculant 12 en position de pré-basculement sont constitués par une bille 16
disposée dans le plateau statique 9 et dépassant de celui-ci sous le poussé d'un ressort
interne, de manière à rendre la bille 16 escamotable au passage du levier basculant
12 pour se loger dans un trou correspondant de celui-ci, lorsqu'il se trouve en position
de pré-basculement.
[0062] Selon l'autre exemple de réalisation représenté sur les figures 22 à 40, les moyens
d'immobilisation 15A du levier basculant 12A en position de pré-basculement sont constitués
par un contre-levier formant verrou, dont l'une de ses extrémités 15Aa est articulée
sur un axe 17 perpendiculaire au plateau statique 9 situé à proximité de l'axe d'articulation
du levier basculant 12A et dont l'autre extrémité comporte, en regard d'une des extrémités
12Aa dudit levier 12A dirigée dans le sens F de la descente, une partie recourbée
15Ab constituant un crochet susceptible de retenir dans la première position de pré-basculement
le levier 12A, le pré-basculement et l'accrochage s'effectuant lors de la venue en
butée du volet 7b dans l'encoche 8, alors que le décrochage s'effectue après que le
volet 7b ait surmonté l'encoche 8 en étant accompagné par le levier 12A, par basculement
complet de celui-ci, jusqu'à ce que ledit volet 7b entre en contact avec une seconde
partie 15Ac du contre-levier 15A formant un doigt, proéminent par rapport au plateau
statique 9, de manière à exercer une poussée sur ledit doigt 15Ac et libérer ainsi
la partie formant crochet 15Ab d'où le levier basculant 12A, permettant ainsi à celui-ci
de reprendre sa position initiale, en vu d'une nouvelle manoeuvre de pré-basculement,
puis de basculement complet du levier basculant 12A.
[0063] Selon le présent second exemple, le ressort de rappel 13A est commun au levier de
basculement 12A et au contre-levier 15A.
[0064] Préférentiellement, le plateau comporte quatre dispositifs de déblocage 11, 11A,
disposés à 90° les uns des autres pour correspondre à un pas de 30 cm de descente
du tablier.
1. Dispositif anti-chute d'un tablier de fermeture destiné à être enroulé autour d'au
moins une bobine (2) montée mobile en rotation sur un arbre fixe (3) et reliée à celui-ci
par l'intermédiaire d'un ressort de compensation, de type spiral, enroulé sur lui-même
entre deux flancs parallèles (5, 6) de la bobine (2) et dont l'extrémité interne est
solidaire de l'arbre (3), alors que son extrémité externe coopère avec un élément
de blocage (7) monté mobile en déplacement sur ladite bobine (2), de manière à ce
qu'en cas de défaillance du ressort de compensation, ledit élément (7) vienne coopérer
par blocage avec une partie formant butée d'un organe statique (9) concentrique à
l'arbre fixe (3) et solidaire de celui-ci, et donc du tablier, ledit élément de blocage
(7) étant monté mobile en rotation sur la bobine (2) et constitué par un axe (7a)
sur lequel est accrochée librement l'extrémité libre du ressort, ledit axe traversant
les deux flancs parallèles de la bobine (2) et comportant à une de ses extrémités
débouchant de celle-ci un volet (7b) qui lui est solidaire et qui est destiné à venir
en contact, par basculement, avec au moins une encoche de l'organe statique (9) réalisée
à la périphérie de celui-ci, lors de la rupture du ressort, avec laquelle est susceptible
de coopérer le volet (7b), lors d'une défaillance du ressort de compensation, laquelle
encoche (8) est associée ou non à des moyens de déblocage (11, 11A) du volet (7),
dans un sens de descente (F) du tablier,
caractérisé en ce que l'axe (7a) de l'élément de blocage (7), à l'extrémité externe duquel est disposé
solidairement le volet basculant (7b), est susceptible d'être soumis, par l'intermédiaire
de moyens de retenue et d'actionnement, à deux mouvements successifs lors d'une rupture
du ressort de compensation,
- l'un axial (F1) l'expulsant vers l'extérieur de la bobine (2) selon un axe XX' parallèle
à celui YY' de l'arbre (3), de manière à libérer le volet (7b) par rapport à un élément
(100) de maintien en position inactive de celui-ci ;
- et l'autre rotatif (F2) autour de son propre axe XX', provoquant le basculement
du volet externe (7b) vers une encoche (8) de l'organe statique (9), après sa libération
par rapport à l'élément de maintien (100), pour une position active de blocage dans
ladite encoche (8).
2. Dispositif selon la revendication 1,
caractérisé en ce que les moyens de retenue et d'actionnement de l'élément de blocage (7) sont constitués
par :
- un organe de poussée élastique (101) à action linéaire, assujetti à une partie externe
de l'axe (7a) et agissant axialement sur celui-ci, vers l'extérieur, lors d'une rupture
du ressort de compensation (non représenté) ;
- un épaulement (102) réalisé sur une partie interne du même axe (7a), coopérant avec
un champ de l'extrémité libre du ressort de compensation sur lequel il prend appui
en fonctionnement normal, afin de retenir ledit axe (7a) contre tout déplacement axial
(F1) puis rotatif (F2) vers une position de blocage ;
- un organe de poussée élastique à action rotative (F2), assujetti au volet (7b) de
l'axe (7a) et agissant sur ledit volet (7b) vers une position active de blocage, successivement
à l'action (F1) de l'organe de poussée élastique linéaire (101), lors d'une rupture
du ressort de compensation et après libération de l'épaulement de retenue (102) de
l'axe (7a).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'organe de poussée élastique à action linéaire (F1) et l'organe de poussée élastique
à action rotative (F2) sont constitués par un ressort unique à double fonction (101),
comprenant d'une part un corps central formé de spires entourant l'extrémité externe
de l'axe (7a) et agissant en compression entre une partie fixe d'un flanc (5) de la
bobine (2) et le fond d'une encoche (103) réalisée sur le volet (7b), pour une action
axiale (F1) sur l'axe (7a), et d'autre part des branches (104, 105) s'étendant aux
extrémités du corps central du ressort (101) et agissant en torsion sur celui-ci entre
un point fixe (106) du flanc (5) de la bobine (2) d'une part, et le volet (7b) d'autre
part, pour une action rotative (F2) sur celui-ci.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément de maintien (100) en position inactive du volet (7b) et le point fixe (106)
formant un appui à l'une des branches (105) du ressort double fonction (101) sont
constitués par deux pions externes issus d'une plaquette multifonctions (107) rapportée
sur une face interne d'un flanc (5) de la bobine (2) percée de deux trous pour permettre
la traversée vers l'extérieur des deux pions (100, 106).
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend deux plaquettes multifonctions (107) disposées en vis à vis sur les faces
internes respectives des flancs (5, 6) de la bobine (2), chacune desdites plaquettes
(107) comprenant en outre deux pions internes (108, 109) dirigés les uns vers les
autres et destinés à contenir l'expansion du ressort de compensation en cas de rupture
de celui-ci.
6. Dispositif selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que les plaquettes multifonctions (107) ont une épaisseur (E) variable en fonction de
la largeur du ressort de compensation, de manière à ce que celui-ci puisse, au niveau
de son extrémité libre, se loger entre leurs deux faces en vis à vis, l'épaisseur
(E) desdites plaquettes étant de valeur au moins égale à celle d'épaulement périphérique
interne « e » des flancs (5, 6) à l'intérieur desquels elles se logent.
7. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que les plaquettes multifonctions (107) comportent un trou central (110), surmonté d'un
palier (111) sur sa face externe, destiné à être traversé par l'axe (7a) de l'organe
de blocage (7).
8. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que les plaquettes multifonctions (107) sont symétriques afin de les rendre réversibles
pour un montage à droite ou à gauche.
9. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que les plaquettes multifonctions (107) sont obtenues par moulage d'une matière plastique.
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est associé à des moyens de déblocage du volet, dans un sens de descente (F) du
tablier agissant après son blocage, ces moyens étant constitués par un levier basculant
(12, 12A) rappelé élastiquement par un ressort de rappel (13, 13A), disposé à proximité
de l'encoche (8) du plateau statique (9), à l'extérieur de celui-ci et susceptible
de pivoter autour d'un axe fixe (14, 14A) perpendiculaire au plateau (9) et parallèle
à l'axe (7a) du volet (7b), de manière que lors de la libération de celui-ci, par
rupture du ressort de compensation, il puisse agir selon un premier temps en pré-basculement
sur ledit levier (12, 12A), par action sur une de ses zones d'extrémité (12a, 12Aa)
dirigée dans le sens de la descente (F) du tablier, selon une course limitée par la
présence limitrophe de l'encoche (8) du plateau statique (9) sur laquelle vient buter
le volet (7b), le pré-basculement ayant pour effet de relever l'autre extrémité (12b,
12Ab) du levier basculant (12, 12A) pour le mettre en relief dans l'encoche (8) du
plateau statique (9) de manière à s'offrir à l'accroche du volet (7b) lors de son
passage dans un mouvement de descente (F), après un mouvement de remontée partielle
du tablier, provoquant ainsi, selon un second temps, le basculement complet du levier
basculant (12, 12A), ayant pour effet d'accompagner le volet (7b) se trouvant en position
relevée, pour lui permettre d'échapper à l'encoche (8) et effectuer ainsi un mouvement
de descente du tablier jusqu'à la prochaine encoche (8) du plateau statique (9), selon
le pas choisi.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'immobilisation (15, 15A) du levier basculant (12, 12A) en
position de pré-basculement, de manière à permettre son basculement successif par
accroche de son extrémité préalablement relevée par le volet (7b) lors de son passage,
dans un mouvement de descente du tablier et conséquemment le basculement complet du
levier basculant (12, 12A) pour accompagner ledit volet (7b) se trouvant en position
relevée et lui permettre d'échapper à l'encoche (8) du plateau (9).
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation du levier basculant (12) en position de pré-basculement
sont constitués par une bille (16) disposée dans le plateau statique (9) et dépassant
de celui-ci sous le poussé d'un ressort interne, de manière à rendre la bille (16)
escamotable au passage du levier basculant (12) pour se loger dans un trou correspondant
de celui-ci, lorsqu'il se trouve en position de pré-basculement.
13. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation (15A) du levier basculant (12A) en position de pré-basculement
sont constitués par un contre-levier formant verrou, dont l'une de ses extrémités
(15Aa) est articulée sur un axe (17) perpendiculaire au plateau statique (9) situé
à proximité de l'axe d'articulation du levier basculant (12A), et dont l'autre extrémité
comporte, en regard d'une des extrémités (12Aa) dudit levier (12A) dirigée dans le
sens (F) de la descente, une partie recourbée (15Ab) constituant un crochet susceptible
de retenir, dans la première position de pré-basculement, le levier (12A), le pré-basculement
et l'accrochage s'effectuant lors de la venue en butée du volet (7b) dans l'encoche
(8), alors que le décrochage s'effectue après que le volet (7b) ait surmonté l'encoche
(8) en étant accompagné par le levier (12A), par basculement complet de celui-ci,
jusqu'à ce que ledit volet (7b) entre en contact avec une seconde partie (15Ac) du
contre-levier (15A) formant un doigt, proéminent par rapport au plateau statique (9),
de manière à exercer une poussée sur ledit doigt (15Ac) et libérer ainsi la partie
formant crochet (15Ab) d'où le levier basculant (12A), permettant ainsi à celui-ci
de reprendre sa position initiale, en vu d'une nouvelle manoeuvre de pré-basculement,
puis de basculement complet du levier basculant (12A).
14. Dispositif selon l'une des revendications 10 à 13, caractérisé en ce que le plateau comporte quatre dispositifs de déblocage (11, 11A), disposés à 90° les
uns des autres pour correspondre à un pas de 30 cm de descente du tablier.