DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] L'invention est relative à un mécanisme de commande d'ouverture et de fermeture d'une
porte automatique légère munie d'au moins un vantail coulissant pour une utilisation
en intérieur, et à fonctionnement en mode manuel ou automatique, ledit mécanisme comprenant
:
- des moyens de suspension et de guidage du vantail le long d'un rail de roulement horizontal
et fixe,
- un moteur d'entraînement du vantail par l'intermédiaire d'une liaison de transmission
souple associée à un dispositif à poulies,
- et des moyens de retenue du vantail en position de fermeture et d'ouverture.
ETAT DE LA TECHNIQUE
[0002] Les documents
FR-A-2742474 et
WO 90/13723 décrivent des portes coulissantes équipées de dispositifs d'ouverture ou de fermeture
de secours faisant usage d'un ressort à boudin ou d'un tendeur à corde élastique,
susceptible d'être armé pendant le mouvement de fermeture, et maintenu tendu par l'action
d'un frein ou embrayage, soit par le moteur de commande, soit par un électro-aimant
auxiliaire. En cas de coupure du réseau d'alimentation, le frein ou l'électro-aimant
sont débloqués, entraînant la détente du ressort ou du tendeur qui assure l'ouverture
automatique de la porte.
[0003] La cinématique du mécanisme comporte généralement un moto réducteur couplé à une
courroie crantée de transmission, laquelle est conformée selon une boucle fermée ,
ou ouverte. En cas de rupture ou d'incident mécanique du réducteur empêchant la rotation
de l'arbre de sortie du réducteur ou de la poulie associée, la courroie reste bloquée,
interdisant toute ouverture ou fermeture malgré la présence de dispositifs de sécurité.
[0004] L'usage d'une courroie crantée en boucle fermée est rendu nécessaire par la présence
de contacteurs électromécaniques ou électroniques de fin de course pour contrôler
l'ouverture et la fermeture de la porte, et afin d'arrêter le moteur en cas de coincement.
Il est également nécessaire de contrôler, notamment de décélérer, la vitesse d'ouverture
de la porte pour éviter les chocs sur la butée en fin de course d'ouverture. Pour
éviter les chocs de fermeture, et respecter les normes de force maximum en cas de
coincement, le déplacement dans le sens de la fermeture doit aussi être contrôlé,
ce qui nécessite généralement un moteur équipé d'un régulateur de couple et de vitesse
qui augmente le coût de revient du mécanisme.
[0005] Si ces équipements sont coûteux, c'est aussi en relation avec le cahier des charges
retenu, c'est-à-dire : portes lourdes, pouvant atteindre 100 kg par vantail, installées
en extérieur, donc pouvant subir des contraintes climatiques sévères...Ces contraintes
ont amené les constructeurs à équiper ces portes d'une motorisation suffisamment puissante,
ce qui a entraîné les sécurités de seuil d'effort en cas de coincement, de vitesse
contrôlée, d'ouverture automatique en cas de coupure électrique, puisque la porte
peut s'avérer trop lourde pour être manoeuvrée en mode manuel.
[0006] Un constructeur italien connu sous le nom commercial DITEC, propose une porte coulissante
légère pour l'intérieur, dans laquelle le moyen de transmission est une courroie crantée
en boucle ouverte, laquelle est entraînée par une poulie motrice, également crantée.
Deux poulies installées de part et d'autre de la poulie motrice, maintiennent la courroie
enroulée sur la poulie motrice, la courroie étant fixée à chaque extrémité de la porte.
Le moto réducteur est fixé au mur, dans l'encombrement de la porte, le long de celle-ci
et du rail de roulement horizontal, fixé également au mur ou au plafond.
Les inconvénients d'un tel mécanisme sont les suivants :
[0007] L'usage d'une courroie crantée, et d'un moto réducteur, si réversible soit-il, rend
solidaire en toutes circonstances la transmission et le moto réducteur. Il en résulte
que la manoeuvre manuelle de la porte n'aura pas la même douceur, et que par conséquent,
ce mécanisme peut gêner l'ouverture de la porte en mode manuel.
[0008] De même, dans ses instructions d'emploi, le constructeur interdit de faire fonctionner
la porte manuellement à contresens de la marche automatique, faute de risquer d'endommager
le mécanisme, ce qui peut se comprendre, car cette manoeuvre, grâce à la courroie
crantée transmettant positivement le mouvement, opposerait au réducteur un couple
résistant incompatible avec ses capacités. Or, en usage privé, il est impossible de
s'assurer qu'une telle manoeuvre ne sera jamais tentée, ne serait-ce que par jeu.
[0009] En outre, le moto réducteur étant situé dans l'encombrement de la porte, la course
d'ouverture de celle-ci ne sera pas égale à sa largeur, mais amputée de 10 cm au minimum,
à cause de cette disposition. Ainsi, la porte ne pourra pas s'effacer totalement dans
un galandage, ce qui est regrettable pour une porte coulissante. De même, la disposition
du moto réducteur en avant du rail, crée une saillie nuisant à l'encombrement et à
l'esthétique du mécanisme.
[0010] Enfin, en cas de blocage avec coincement en fermeture, le couple maximum disponible
est instantanément transmis à la porte par le réducteur et la courroie crantée ; l'électronique
va commander un arrêt, mais le choc, non amorti, a déjà eu lieu.
[0011] Le document
US 4050189 concerne un mécanisme d'entraînement d'une porte au moyen d'un câble de transmission
non élastique guidé entre une poulie motrice et une poulie de renvoi avec interposition
d'un ressort de tension. La poulie motrice est entraînée par un motoréducteur réversible,
rendant difficile le fonctionnement de la porte en mode manuel. Le patinage du câble
sur la poulie motrice ne peut intervenir qu'après relâchement de la tension du ressort,
lequel est décomprimé lors d'un blocage accidentel de la porte dans le sens de la
fermeture.
OBJET DE L'INVENTION
[0012] Un premier objet de l'invention consiste à concevoir un mécanisme de commande d'une
porte d'intérieur ayant au moins un vantail de poids modéré, et pouvant être manoeuvrée
à tout instant en mode manuel ou en mode automatique.
[0013] Un deuxième objet de l'invention consiste à réaliser un mécanisme de porte automatique
doté d'une cinématique simple et fiable, et bénéficiant d'une sûreté optimum de fonctionnement
sans avoir recours à des composants de sécurité coûteux, et à une commande d'ouverture
de secours.
[0014] Le mécanisme de commande selon l'invention est caractérisé en ce qu'à la courroie
de transmission traditionnellement crantée en boucle fermée ou ouverte et maintenue
tendue entre deux poulies, sera préférée une transmission par corde souple, avantageusement
légèrement élastique, faite d'un matériau plastique lisse, adhérant et résistant,
notamment du polyamide ou polyuréthane, conformée en boucle fermée sur deux poulies
de renvoi également lisses. La corde est maintenue enroulée sur la poulie motrice
par une première poulie de renvoi et une poulie de tension fixées avec le moteur en
bout du rail fixe, le retour de la corde s'effectuant sur une deuxième poulie de renvoi
située à l'opposé du moteur.
[0015] Le moteur, de très faible encombrement (de l'ordre de 50x50 mm), est monté horizontalement
à une extrémité de la porte, en étant fixé en extrémité et en alignement du rail de
roulement. Il en résulte un mécanisme esthétique de faible encombrement sans aucune
saillie. En outre, ce montage permet d'utiliser une course de déplacement identique
à la largeur de la porte, et donc permet à celle-ci de s'effacer totalement dans le
galandage en position ouverte. Un tel mécanisme de commande selon l'invention est
prévu pour actionner une porte à un vantail. Dans le cas d'une porte à deux vantaux,
on utilisera deux mécanismes identiques distincts fonctionnant en synchronisme.
[0016] Dans le mode de transmission retenu, la corde, tout en adhérant à la poulie motrice
pour la transmission du couple, peut néanmoins patiner en cas de besoin, en particulier
en cas de blocage pendant son mouvement de fermeture ou d'ouverture, ou encore si
elle est manoeuvrée manuellement, par exemple à contresens de son avance automatique.
[0017] En outre, le choix d'une corde de transmission élastique et adhérente, permet d'obtenir
un entraînement sans glissement avec une faible tension, l'élasticité de la courroie
compensant les allongements. Ceci permet d'envisager d'entraîner cette corde élastique
avec un moteur économique de faible puissance, donc équipé d'un arbre de sortie de
petit diamètre, et de roulements ne supportant pas des charges radiales importantes.
Pour la même raison, les poulies de tension et de renvoi, faiblement chargées, n'auront
pas lieu d'être équipées de roulements. Ce type de corde élastique, très souple, s'accommode
parfaitement de poulies de faible diamètre (de 30 à 50mm), ce qui est très favorable
à la réduction de l'encombrement, et favorise une vitesse de rotation plus importante.
La chaîne cinématique de transmission comprenant la courroie, la poulie motrice, et
les poulies de tension et de renvoi, constitue un ensemble très économique.
[0018] Le moteur d'entraînement de la poulie motrice est de type courant continu à basse
tension, sans réducteur, et de puissance relativement faible, afin de rester économique,
et de très faible encombrement.
[0019] Les avantages du mécanisme selon l'invention sont les suivants:
Le moteur à courant continu permet de remplacer un moto-réducteur classique, si son
bobinage et sa vitesse de sortie sont convenablement adaptés (par exemple 1500 t/mn)
et compatibles avec les vitesses requises par le mécanisme objet de l'invention. La
réduction de vitesse sera obtenue grâce au circuit électronique de pilotage du moteur,
ce qui se révèle beaucoup plus économique que le surcoût d'un réducteur mécanique.
Le moteur, par construction, n'oppose à vide, aucune résistance mécanique, contrairement
à un moto-réducteur, aussi réversible soit-il. De plus, la transmission par corde
se traduit par une très grande douceur de fonctionnement, grâce à des frottements
très faibles. Ces caractéristiques associées permettent donc de manoeuvrer la porte
en mode manuel aussi facilement qu'une porte coulissante traditionnelle, non automatique.
[0020] Une autre caractéristique remarquable d'un moteur à courant continu de construction
appropriée, est qu'il peut rester sous tension indéfiniment sans échauffement. Sa
position, qui est réinitialisée à chaque mise sous tension, est pilotée par un circuit
électronique qui gère également sa vitesse, ses accélérations et décélérations. Cette
solution reste très économique, car elle utilise des moteurs du commerce fabriqués
en très grande série.
[0021] La porte est dépourvue de tout dispositif de secours en cas de panne électrique,
puisqu'elle offrira dans ce cas la même sécurité qu'une porte normale. En particulier,
la force appliquée en cas de coincement en fermeture, de l'ordre de 20 N, correspondant
à la poussée maximum du moteur, sera bien inférieure à un coincement produit lorsque
la porte est manoeuvrée manuellement, généralement à une vitesse et une poussée bien
supérieures.
[0022] La puissance du moteur, et donc son couple sera inférieur au couple maximum défini
par les normes de sécurité, ce qui rendra inutile le contrôle électronique du seuil
de couple.
[0023] En cas de coincement, la corde de transmission va immédiatement patiner malgré la
faible force de fermeture. Le moteur enregistrera une augmentation progressive de
son ampérage, mais sans opposer de couple résistant. L'élasticité de la cinématique
de transmission, associée au moteur sans réducteur, donc à très faible inertie, permet
d'amortir très sensiblement le choc, en comparaison avec une transmission positive
associée à un réducteur. Simultanément, le circuit électronique aura détecté l'effet
de patinage de la corde, et commandera la réouverture immédiate de la porte.
[0024] A cet effet, il est prévu un ou deux détecteurs optiques à fourche montés sur une
des poulies de renvoi, afin de contrôler en permanence la position de la porte, et
pour que le moteur puisse se réinitialiser, et compenser les glissements éventuels.
En effet, un patinage de la corde de transmission sur la poulie motrice n'interfèrera
pas sur la position d'arrêt de la porte, puisque la corde ne peut pas patiner sur
une poulie libre, sur laquelle est monté le détecteur.
[0025] Le dispositif de contrôle et de sécurité à détecteur optiques peut être remplacé
avantageusement par un encodeur placé directement à l'arrière du moteur.
[0026] S'agissant d'une porte destinée à l'intérieur d'un bâtiment, il ne sera plus nécessaire
de refermer la porte rapidement, mais au contraire en douceur (par exemple, moins
de 0,2 m/s), de sorte que les chocs ou coincements accidentels soient sans aucun danger.
La vitesse d'ouverture pourra avantageusement être accélérée (par exemple, jusqu'à
1 m/s), en particulier si des contraintes de circulation l'imposent.
[0027] La porte pourra, si nécessaire, être maintenue fermée, et/ou ouverte par le moteur
de commande, qui restera sous tension permanente sans dommage.
[0028] La phase d'ouverture est déclenchée par un signal d'émission de présence, type radar
hyper fréquence ou détecteur à infrarouge, ou encore par un contacteur à touche sensitive,
ou une télécommande radio.
[0029] Selon une caractéristique de l'invention, le moteur est avantageusement alimenté
en basse tension, et est équipé d'un circuit électronique comptabilisant les tours,
donc la distance parcourue par la corde de traction. Il sera alors aisé de stopper
le mouvement avec précision et reproductibilité tant en phase d'ouverture que de fermeture.
[0030] De même, l'électronique de commande associée au moteur à courant continu permet d'obtenir
des accélérations et décélérations propres à assurer un mouvement doux en fin de fermeture
et d'ouverture.
[0031] En cas de rupture de la corde de transmission, ou panne du moteur, ou défaillance
du circuit électronique, la porte s'ouvrira librement, rien n'entravant son mouvement.
DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS
[0032] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non
limitatif, et représenté aux dessins annexés, dans lesquels :
La figure 1 est une vue schématique du mécanisme de commande automatique selon l'invention
d'une porte coulissante à un vantail, équipée d'un moteur en position fixe et d'une
chaîne cinématique de transmission en boucle fermée, le vantail étant représenté en
position de fermeture ;
La figure 2 montre le mécanisme de la figure 1 en position d'ouverture ;
La figure 3 représente le montage du moteur fixe, correspondant aux figures 1 et 2.
DESCRIPTION D'UN MODE DE REALISATION PREFERENTIEL
[0033] En référence aux figures 1 à 3, une porte automatique à un vantail 1, est actionnée
par un mécanisme de commande MC comprenant un moteur 6 du type basse tension à courant
continu, destiné à entraîner le vantail 1, par l'intermédiaire d'une corde de transmission
5. Le vantail 1 est porté par un chariot à galets 2, 3, de roulement destinés à rouler
sur un rail 4 de guidage horizontal et fixe, de manière à déplacer le vantail 1, selon
des mouvements opposés de translation entre la position de fermeture (figure1) et
la position d'ouverture (figure2).
[0034] La corde de transmission 5 est avantageusement lisse , de section ronde, constituée
d'un matériau à faible élasticité, tel que le polyuréthane, ou le polyamide, favorisant
un mode de fonctionnement silencieux associé à une bonne adhérence. Elle est agencée
en boucle fermée s'étendant au-dessus du vantail 1, après enroulement sur une poulie
motrice 7 lisse entraînée en rotation par le moteur 6. La corde 5 est maintenue enroulée
sur la poulie motrice 7 par une première poulie de renvoi 9, et une poulie de tension
8. Le retour de la corde 5 s'effectue sur une deuxième poulie de renvoi 10 située
à l'opposé du moteur 6.
[0035] Le matériau plastique de la corde 5 possède un coefficient d'adhérence et d'élasticité
apte à assurer soit l'entraînement du vantail 1 en service normal entre les positions
de fermeture et d'ouverture, soit le patinage de la corde 5 sur la poulie motrice
7 en cas d'un blocage ou d'une poussée manuelle en contresens de son avance automatique.
[0036] Un entraîneur 11 du vantail 1 est fixé au brin inférieur du câble 5 par une patte
d'attache 17. Le moteur 6 et les poulies 8 et 9 sont fixés au rail 4 par une patte
d'attache 12.(voir figure 3).
[0037] En position de fermeture ou d'ouverture, l'immobilisation du vantail 1 est assurée
si nécessaire par le maintien de l'alimentation électrique du moteur 6. Le circuit
électronique (non représenté) de pilotage du moteur 6 est prévu pour assurer l'accostage
en douceur du vantail 1, en fin de course de fermeture et d'ouverture.
[0038] Le signal de fermeture engendre l'alimentation du moteur 6, et l'entraînement de
la corde 5, jusqu'à la position fermée de la porte (figure 2).
[0039] L'émission du signal d'ouverture par le détecteur de passage (non représenté) du
type radar ou à émetteur infra rouge, ou contacteur manuel ou télécommande radio,
coupe et inverse la tension d'alimentation du moteur 6, entraînant une ouverture du
vantail 1. Les positions respectives de fin d'ouverture et fin de fermeture sont avantageusement
obtenues par un disque à fentes 14 solidaire de la première poulie libre 9, dont la
rotation dans un sens est enregistrée par un détecteur optique à fourche 15, et dans
l'autre sens par un second détecteur optique 16, tous deux fixés cote à cote sur la
patte d'attache 12 (voir fig 3).
[0040] Le comptage de la rotation du disque 14 est transmis au circuit électronique de pilotage
du moteur 6. Ce dispositif permet de connaître en permanence l'état d'ouverture et
de fermeture de la porte, et n'est pas perturbé par le glissement éventuel de la corde
5 d'entraînement sur la poulie motrice 7, puisque aucun glissement n'est possible
entre la corde 5 et une poulie libre, notamment la poulie de renvoi 9. De plus l'utilisation
de deux détecteurs optiques 15, 16 permet, en cas de défaillance ou occultation de
l'un d'eux, (par exemple à cause de poussières), de transmettre un signal de défaut,
tout en maintenant un fonctionnement normal de la porte.
[0041] En cas de coupure accidentelle de l'alimentation électrique, le moteur 6 n'étant
plus sous tension, l'ouverture manuelle est facilitée par la totale réversibilité
du moteur 6, et les très faibles frottements engendrés par la corde 5 de transmission.
[0042] Lors d'une rupture de la corde de transmission 5, le vantail 1 peut toujours s'ouvrir
et se fermer en mode manuel.
[0043] En cas de coincement ou blocage du vantail 1 pendant la course de fermeture, le couple
moteur engendré par le moteur 6 est trop faible pour atteindre les seuils imposés
par les normes de sécurité. Cependant, le blocage momentané de la porte sera enregistré
par le circuit électronique de pilotage du moteur 6, puisque si la porte est immobilisée,
donc également la première poulie de renvoi 9, et que le moteur 6 tourne, la corde
5 patinant sur la poulie motrice 7, alors le circuit électronique analyse les informations
reçues, et commande une réouverture immédiate du vantail 1, afin de libérer le passage.
[0044] On note que la présente invention a l'avantage de répondre à tous les cas normalisés
de rupture accidentelle d'un organe électrique ou mécanique, et permet d'opérer avec
facilité une ouverture ou une fermeture manuelle du vantail 1.
[0045] La corde 5 peut bien entendu être remplacée par une courroie ou câble élastique de
section circulaire, ou par tout type de bande souple susceptible d'entraîner le vantail
en service normal, et de patiner sur la poulie motrice 7 lisse lors d'un incident.
[0046] Les deux poulies 9, 8 de renvoi et de tension sont montées libres en rotation, et
alignées selon une direction orthogonale à l'axe de la poulie motrice 7, de manière
à positionner le moteur 6 dans l'alignement du rail 4.
[0047] Il est clair que la présente invention s'applique également à une porte à deux vantaux
coulissants, le même dispositif étant dupliqué pour chacun des vantaux. Le dispositif
de contrôle et de sécurité à détecteur optiques peut être remplacé avantageusement
par un encodeur placé directement à l'arrière du moteur.
1. Mécanisme de commande d'ouverture et de fermeture d'une porte automatique légère munie
d'au moins un vantail (1) coulissant à fonctionnement en mode manuel ou automatique
pour une utilisation en intérieur, ledit mécanisme comprenant :
- des moyens de suspension et de guidage du vantail (1) le long d'un rail (4) de roulement
horizontal et fixe,
- un moteur (6) d'entraînement du vantail (1) par l'intermédiaire d'une liaison de
transmission souple associée à un dispositif à poulies,
- et des moyens de retenue du vantail (1) en position de fermeture et d'ouverture,
caractérisé en ce que la liaison de transmission souple comporte une corde (5) lisse conformée selon une
boucle fermée après enroulement sur une poulie motrice (7) lisse entraînée directement
en rotation par un moteur (6) à courant continu à vitesse variable et à inversion
du sens de rotation, ladite corde étant constituée d'un matériau plastique ayant un
coefficient d'adhérence et d'élasticité apte à assurer soit l'entraînement du vantail
(1) en service normal entre les positions de fermeture et d'ouverture, soit le patinage
de la corde (5) sur la poulie motrice (7) en cas d'un blocage ou d'une poussée manuelle
en contresens de son avance automatique, et que la corde (5) est maintenue enroulée
sur la poulie motrice (7) par une première poulie de renvoi (9) et une poulie de tension
(8) fixées avec le moteur (6) en bout du rail (4) fixe, le retour de la corde (5)
s'effectuant sur une deuxième poulie de renvoi (10) située à l'opposé du moteur (6).
2. Mécanisme de commande selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première poulie de renvoi (9) et la poulie de tension (8) sont montées libres
en rotation, et alignées selon une direction orthogonale à l'axe de la poulie motrice
(7), de manière à positionner le moteur (6) dans l'alignement du rail (4).
3. Mécanisme de commande selon la revendication 2, caractérisé en ce que la première poulie de renvoi (9) libre coopère avec des détecteurs optiques (15,
16) pour assurer le contrôle de position de fin d'ouverture et de fin de fermeture,
et la sécurité de réouverture en cas de coincement.
4. Mécanisme de commande selon la revendication 3, caractérisé en ce que la première poulie de renvoi (9) est équipée d'un disque à fentes (14) dont la rotation
dans un sens est enregistrée par l'un des détecteurs optiques (15), et dans le sens
opposé par l'autre détecteur optique (16), les deux détecteurs (14, 15) étant fixés
côte à côte sur la patte d'attache (12).
5. Mécanisme de commande selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la corde (5) possède une section circulaire.
6. Mécanisme de commande selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la corde (5) lisse est en polyuréthane.
7. Mécanisme de commande selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la corde (5) lisse est en polyamide.
8. Mécanisme de commande selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le moteur (6) est un moteur basse tension piloté par un circuit électronique agencé
pour assurer un accostage en douceur du vantail (1) en fin de course de fermeture
et d'ouverture.